Chapitre 12 : Un triste départ.

Berduck : Allons, allons, ne parlons pas de ce sujet entre nous ! Alors, vous n'avez pas répondu à ma question de tout à l'heure. Normalement, de simples soldats assurent les fins de visites de mes compagnons. Quel est l'événement qui vous a fait descendre jusqu'ici ?

Nappa détourna la tête, comme si la question le dérangeait. Il se mit à claquer des doigts tout en répondant à Berduck :

Nappa : Trois fois rien.

Des soldats saïyens allèrent prendre Sélipa, Topetto et Pumpkin pour les raccompagner dans leurs appartements.

Berduck : Au revoir mes amis, au mois prochain…

Sélipa se détacha des deux gardes qui l'escortait, alla vers Berduck, et lui pris les deux mains en les serrant très fort contre elle, le regard peureux et larmoyant à la fois. Berduck la pris dans ses bras tandis qu'elle lui glissait quelques mots à l'oreille.

Sélipa : Nous devons à tout pris nous sortir de cette situation, Berduck. Avec tes fils, nous pouvons réussir à arrêter cette folie. Il faut que tu parles sérieusement à Carot et n'oublies pas de le mettre au courant de notre…

Soldat : Votre temps est écoulé, veuillez nous suivre, vous avez eu suffisamment de temps pour ce genre de chose !

Sélipa s'en alla et jeta un dernier regard vers Berduck. Son sourire était remplit d'espérance.

Les trois personnes qui comptaient le plus pour Berduck après ces fils, disparurent dans le sombre couloir ayant un dernier signe d'au revoir. Berduck fit de même avant qu'ils ne quittent son champs de vision. Il abaissa sa main d'un air déçu et amer.

Berduck, pensant : Oui mes amis, je n'ai pas oublié notre promesse, je reviendrais vite vous chercher quand Carot aura eu connaissance de ce que nous allons réaliser ensemble.

Nappa : Berduck ? Vous m'écoutez ? Je sais que c'est dur de quitter ses amis, mais j'étais en train de répondre à la question que vous m'aviez posé.

Berduck : Pardon, excusez-moi. Ce n'est pas très poli de ma part. Je vous écoute.

Nappa se retourna, et fit un geste de la main à son escorte de soldats qui étaient encore là. Ils s'exécutèrent, et partirent en fermant la porte, laissant seuls, en tête-à-tête, Nappa et Berduck. Celui-ci trouva plutôt étrange que Nappa ordonne à sa troupe de partir, car ce n'était pas du tout son genre, lui qui habituellement frimait de sa supériorité avec ses soldats.

Un sourire mesquin se dessina sur le visage de Nappa, abordant un air supérieur …

Nappa : Tu tiens vraiment à savoir pourquoi je suis là ?

Le changement d'attitude de Nappa surpris beaucoup Berduck qui, par réflexe reculait de plusieurs pas.

Nappa : Tant pis, je vais désobéir aux ordres…Mais ce n'est pas trop grave puisque ma compensation se trouve juste sous mes yeux !!

(A suivre…)