Chapitre 15 : Rêves et prémonitions. (2)

Silence. Carruta se tut. Pourquoi ? Berduck comprit qu'elle ne voulait pas répondre. Mais pourquoi donc ?

Carruta : Je ne peux pas ! Je ne peux rien te dire, tu ne pourrais comprendre maintenant. Un jour, ton cœur et ton âme seront préparés…

Soudain, l'espace se mouvra. Un puissant souffle claqua le visage de Berduck. Les étoiles défilaient à une allure incroyable. Berduck se faisait transporter par cet air glacial sans dire un mot. Tout à coup, le mouvement stoppa net. Berduck se tenait face à une planète rouge. Une planète qu'il connaissait bien, la planète Végéta qu'il reconnu immédiatement. Et puis sans le moindre bruit quelque chose frôla son corps à une vitesse inimaginable : une capsule saïyenne qui s'empressait d'avégétir, il frissonna quand il compris que cette capsule n'était autre que la sienne et qu'il n'était pas le seul passager à son bord, Carruta y était également.

Berduck : Est-ce toi qui me montre ses images ?

Carruta : Non…C'est toi-même, Berduck. Grâce à une volonté insurpassable, tu réussis à voir des faits antérieurs . Moi, je veux te faire voir autre chose…

Berduck : Autre chose… Mais quoi ? Quelle est la raison pour laquelle je me trouve dans l'espace en face de ma planète et non pas sur Végéta ?

Carruta : Regarde !

La planète changea de couleur, elle s'assombrissait. On pouvait apercevoir une très grande activité sur Végéta. Des éclairs entouraient son atmosphère noire, des volcans rugissaient à tout va ce qui donner un bruit cacophonique.

Berduck : Mais… Je connais ces images…C'est ma prémonition !

Tout à coup, une ombre immense apparue à une allure faramineuse, elle planait au-dessus de Végéta. L'ombre avait une silhouette humaine mais pas assez claire pour l'identifier.

Berduck : Cette ombre…Je l'ai déjà vue…Quelle est cette ombre ?

Sans qu'il ne s'y attendes, le décor changea dans un mouvement de tourbillon. Berduck se retrouva dans une cage parsemée de barreaux. En face, un homme de la plus grande importance : le roi Végéta, se tenait enchaîné aux bras et aux mains. Serré contre lui, un enfant très jeune ne dépassant pas la barre des dix ans.

Berduck : Ma prémonition se répète ! Je ne veux pas les voir mourir ! Comment faire pour éviter ça ?

Carruta : Faire le choix qui déterminera l'avenir de tous les êtres vivants de cette planète !

Berduck : Quel est ce choix ?

Carruta : Il y a deux solutions. La première, tu te décides à te battre aux risques de perdre les êtres qui te sont chers et donc de sauver l'humanité. Ou alors tu décides de ne pas aller plus loin et là tu crées la catastrophe, l'univers sera alors perdu.

Berduck : …

Carruta : Je ne peux pas décider à ta place. C'est peut être très lourd comme responsabilité mais tu dois savoir que ta réponse sera déterminante pour le futur. Toi seul peut réussir, toi seul peut arrêter tout ça. Réfléchis…Réfléchis bien Berduck.

Berduck : Carruta, toi qui me connais si bien, tu devines ma réponse : Je vais me battre !

(A suivre…)