Chapitre 16 : Rêves et prémonitions. (3)

Carruta : Très bien, tu viens de sceller ton destin !

Berduck : Même Nappa me l'a dit, je ne peux rester éperdument un homme recroquevillé sur moi-même, traumatisé, je dois me comporter en véritable saïyen.

Carruta : Oui. Maintenant que tu as fait le bon choix, nous allons aller au bout de ta prémonition.

Berduck : Au bout...

Le roi Végéta et son fils, se trouvant en face de lui depuis un petit moment, se mirent à hurler de douleur. Sous la souffrance, leurs cris aiguës résonnaient dans toute la pièce. Berduck figé par cet horrible spectacle, resta paralysé. Leurs peaux devenaient rouge écarlate, les cheveux blancs, les mains et les jambes se décomposaient, on apercevait le squelette. Leurs corps disparaissaient dans un nuage de poussière sous un vent terriblement chaud et menaçant.

Berduck : Ma prémonition… Ma prémonition se fait de plus en plus claire.

Carruta :Mais, sache qu'il faut à tout prix que tu accepte ce futur. Je suis désolé de t'assaillir d'horrible image.

Berduck : Je ne peux rien faire pour que tout cela ne se produise pas ?

Carruta : C'est le destin ! Penses-tu que le destin peut être changé ?

Berduck : Je ne sais pas…

Carruta : Ce n'est pas grave, bientôt tu trouveras tout seul la réponse, je te le promets !

Berduck : Mais quelle est la cause de la mort du roi et de son fils ?

Carruta : Observe la suite de ta prémonition.

En une fraction de seconde, il se retrouva une nouvelle fois dans l'espace en face de sa planète. Il retrouva l'ombre qui planait toujours au-dessus de Végéta. Elle se mit à bouger d'une manière menaçante, puis elle changea de couleur pour apparaître rouge sang.

Berduck, pensant : Quelle est cette silhouette ? D'où vient-elle ? Quel est son but ?

Un bruit strident se fit entendre, il provenait de l'ombre. Un bruit comparable à celui d'un aspirateur.

Le fantôme aspirait. Mais aspirait quoi ? Un faisceau d'un jaune très clair sortait de l'atmosphère de Végéta. De l'énergie vitale. La chose se nourrissait de l'énergie vitale des peuples saïyens. Les cris d'agonie étaient si forts qu'ils se faisaient entendre de part toute la planète.

Berduck : C'est horrible ! Carruta, tu sais ce que c'est cette chose ? Carruta ! Réponds-moi !

Carruta se tut une nouvelle fois. Berduck sentait qu'elle voulait plus que jamais lui révéler la vérité. Mais Berduck savait qu'il y' avait quelqu'un ou quelque chose qui l'empêcher de parler. Mais quoi ?

La prémonition se poursuivie sous un silence pesant jusqu'au moment où l'ombre noire semblait avoir terminer son étrange mission. Elle cria. Elle cria avec une force incroyable telle une bête féroce au bord de l'anéantissement. L'aura de ce monstre restait indéterminable. Une force colossale émanait de cet engin destructeur. La planète devenue aussi noire que du charbon était dépourvue d'êtres vivants et d'énergie. Ce n'était plus qu'une carcasse.

Berduck : Mais alors, c'est vraiment ce qui va se passer ? N'y aurait-il aucun espoir pour éviter cette catastrophe ?

Carruta : Le destin...

(A suivre…)