Chapitre 21 : Un lieutenant exécrable.
Sangoku savait qu'il vivait ses derniers instants. Il essaya de trouver une échappatoire pour s'enfuir c'était sans espoir. Les trois hommes se sentaient pousser des ailes, à leurs yeux, ils avaient la meilleure proie entre leurs mains.
Nappa : Une dernière volonté ?
Nappa continuait à parler avec son humour noir. Sa présence était faite de telle sorte que l'adversaire devait certainement se sentir déstabilisé. Le lieutenant, ne voyant aucun son sortir de la bouche de Sangoku, continua à parler sur le même ton.
Nappa : Alors je vais décider pour toi ! Tu vas mourir près de ton père ! C'est une grande faveur que je te fais. Content ?
Sangoku : Va au diable !
Nappa : Puisque tu le prends comme ça !… Thalès ! Raditz ! Apportez moi le corps de Berduck !
Les deux frères restèrent immobiles, têtes baissées. Thalès avança d'un pas puis releva les yeux.
Thalès : Premièrement, tu n'avais pas le droit de le tuer car même si c'est un traître pour nous, il reste toujours notre père. Deuxièmement, tu oublies que nous avons besoin de lui pour le projet du roi ! As-tu pensé à ça ?! On est foutu maintenant, le roi va nous punir !
Nappa : Je sais, JE SAIS !!! Vous me saoulez ! Vous n'avez pas le droit de condamner mes actes. Si aujourd'hui vous êtes ici avec moi, c'est vous qui l'avez décidé, vous avez trahi Berduck pour avoir votre indépendance sous mon commandement et sous celui du nouveau roi Végéta !
Raditz : Puisque tu en parles. Quelle est l'identité du roi qui a pris la place de l'ancien et qui se fait appeler comme celui que nous avons toujours connu ? Nous savons que tu en sais plus que tu veux nous le faire croire.
Furieux de cette réclamation, Nappa s'avança vers eux. D'un geste rapide, il attrapa la tête de Raditz par sa tignasse. Sous la peur, Raditz ne se débattit pas, il savait qu'il allait recevoir une grosse réprimande s'il venait à faire de la résistance. Raditz fut obliger de s'abaisser dût à l'énorme force qui parcourait le corps de son capitaine. Thalès ne réagissait pas non plus, il ne pouvait qu'assister à ce spectacle, impuissant. Son frère était presque à genoux devant son supérieur, il poussait des gémissements dût à la douleur. Nappa s'abaissa à son tour juste au niveau de sa tête afin de lui glisser quelques mots au creux de son oreille.
Nappa : Tu n'as pas à me poser ce genre de question, Raditz. C'est très impoli de ta part ! Je fais ce que je veux et je m'en contrefiche si la mort de ton père t'attriste légèrement. C'est comme ça et ça le restera jusqu'à ma mort ! Maintenant, assez discuter, va chercher ton père, enfin ce qu'il en reste…
Nappa relâcha ses cheveux. Sur-le-champ, Raditz caressa avec la main sa tête en guise de réflexe. L'impitoyable saïyen au crâne chauve lança un terrible regard à Thalès, voulant lui faire comprendre que s'il ne suivait pas son frère il subirait le même châtiment. Après cet intermède assez violent, les deux frères s'exécutèrent sans dire le moindre mot. Nappa se retrouva seul avec Sangoku qui demeurait clouer à terre depuis un moment.
Nappa : Nous voilà enfin seuls…Tu ne peux pas savoir comme je vais déguster ce moment. J'ai promis à tes frères que tu mourrais de leurs mains. Mais…Je ne sais pas si je tiendrai ma promesse…
Tout à coup, on entendit Thalès qui demandait à Nappa d'une voix lointaine :
Thalès : On ne le trouve pas ! Tu l'as mis où ?
Nappa : Sur une chaise au salon, bande de crétins !
Raditz : Ben…Il n'y est pas !
Nappa : Quoi !
( A suivre…)
