Chapitre 22 : Disparitions en chaîne.
Nappa se leva et alla les rejoindre afin de vérifier lui-même cette affirmation quelque peu douteuse. Rien. Il n'y avait rien sur la chaise où il avait déposé le corps inerte de Berduck. Ses yeux parcoururent l'ensemble de la pièce à une allure impressionnante afin de trouver désespérément la moindre ombre ou silhouette du guerrier qui avait disparu comme par enchantement. Nappa entra dans une colère noire, son aura ne cessait d'augmenter pour atteindre son apogée. Il atteignît le paroxysme de l'énervement ce qui valut à Thalès d'être la victime de sa fureur, étant donné qu'il était le plus près du capitaine colérique. D'un mouvement rapide, Nappa le saisis avec violence. Il le souleva de sa force en l'interrogeant d'un ton autoritaire :
Nappa : Où est-il ? Où est passé ce bâtard ??!!
Thalès gémissait à son tour, ne pouvant plus parler ni respirer, tellement sa main de fer l'empêchait de faire le moindre mouvement. Il essaya tout de même de lui faire reprendre ses esprits car les gestes de Nappa étaient dangereux pour sa victime, en effet grâce à son incroyable énergie et dans le fait qu'il tenait Thalès par la gorge, il risquait de se laisser emporter et de l'achever. Raditz courut vers eux, et tenta d'enlever la main de Nappa qui serrait son frère.
Raditz : Mais tu as perdu la tête, Nappa ! Ce n'est pas de notre faute si on ne le retrouve plus. Lâche-le, LÂCHE-LE, TU M'ENTENDS !!
Sur ces cris de détresse, Nappa compris qu'il avait perdu son sang-froid. Il retira sa main avec précaution, Thalès tomba à terre puis releva la tête, Nappa se dressait devant lui, son visage semblait plus calme, sa colère s'était atténuée ou du moins il avait réussit à la contrôler. Il baissa les yeux pour regarder Thalès, il souffla tout en souriant en guise d'excuses. Thalès se releva en acceptant son changement d'attitude, pendant que Nappa s'éloignait de ses deux subalternes pour faire face au mur. Il le frappa afin de se calmer une bonne fois pour toutes et pour condamner ses actes de violence sur les deux frères qui n'avait servi qu'à apaiser son irresponsabilité face à la disparition de Berduck. Thalès et Raditz le regardèrent avec soulagement car il venait de prendre conscience de sa mauvaise réaction de tout à l'heure. Nappa resta silencieux un moment avant de prononcer d'un ton relaxé :
Nappa : Bon… On se calme… On fouille partout dans l'appartement pour retrouver Berduck. Il est sûrement encore ici sinon on aurait entendu le bruit de la porte…
Nappa se dirigea aussitôt dans la chambre où demeurait le corps de Sangoku tandis que les deux frères solidaires visitaient le reste des pièces de l'abri, donné par le roi Végéta. Tout à coup, Nappa hurla de la même manière que tout à l'heure.
Nappa : C'EST PAS POSSIBLE !!!
A ces mots, Thalès et Raditz le rejoignirent rapidement.
Thalès : Que se passe t-il ?
Nappa : Carot a disparu lui aussi !
Nappa frappa le mur à nouveau, le corps de Sangoku avait bel et bien disparu laissant les trois compères sur le sentiment que la situation commençait à leur échapper. Sans que personne ne s'y attende, une très puissante explosion éclata dans la chambre où s'attardaient les trois traqueurs. Ils reçurent une boule de feu en pleine figure sans savoir d'où elle provenait. N'ayant presque pas de blessures mais quelques égratignures dût à l'attaque surprise, ils se frottèrent les yeux afin d'y voir un peu plus clair.
Nappa : QUI A FAIT ÇA ??!!
( A suivre…)
