Chapitre 25 : Sauvage inattendu pour Berduck.
Berduck se tenait au milieu de cette conversation, ne pensant plus qu'à une chose : prévenir ses amis. Mais malheureusement la situation était si critique qu'il était dans l'incapacité de faire quoi ce soit. Il avait de part et d'autre des ennemis les soldats devant et Nappa derrière. Tout à coup, la porte menant chez Sélipa et les autres explosa à la grande surprise de tous des antagonistes. La poussière avait de nouveau rempli les couloirs, la puissance du souffle dégagée par l'explosion fut si intense que tout le monde recula.
Soldat 1 : Restez sur vos gardes !
Nappa : Thalès ! Empares-toi de Berduck avant qu'il n'arrive quelque chose…
Les spectateurs, impuissants face à cette situation inattendue, toussaient très fort, l'air se faisait de plus en plus rare. Il devenait difficile d'y respirer.
??? : Attrape ma main, Berduck !!
Nappa : Quoi ? Qui ose ??
Soldat 2 : On ne voit rien ! Que se passe t-il ?
Thalès : Sélipa ?!!
Nappa : Quoi ?
Thalès : J'ai cru entendre Sélipa !
Nappa : Dis-moi que ce n'est pas vrai ?!!
Nappa couru vers l'appartement de Sélipa, là où la fumée avait désormais disparu. Bien évidemment, ses soupçons étaient justifiés, il n'y avait plus personne. L'équipe de Berduck s'était volatilisée dans cette explosion qui leurs avaient servi d'échappatoire. Le cri de fureur de Nappa se fit entendre de tout le bâtiment. De leur coté, Sangoku et Berduck s'étaient alors évaporé sans laisser de trace. Nappa revint vers les soldats et ses acolytes puis fit un " non " de la tête pour leur faire comprendre qu'ils avaient disparu eux aussi. Remplis de haine, ses yeux étaient devenus celui d'un tueur sanguinaire.
Soldat 1 : Nous avons échoué, Carot et Berduck se sont échappés sous nos yeux avec leurs amis sans que nous puissions empêcher cette fuite. Il faut à nouveau les retrouver sinon le roi nous fera exécuter pour avoir échoué dans notre mission.
Soldat 4 : Ne perdons pas de temps ! Allons-y !
Puis, juste avant que les élites ne repartent, un soldat détourna la tête et s'adressa aux trios saïyens désemparés d'un ton assez ironique :
Soldat 3 : Moi, si je voulais me racheter aux yeux de notre souverain, j'irais à la poursuite de Berduck afin de le livrer au roi… Je pense que dans votres propres intérêts, vous devriez nous devancer mais ce ne seras pas possible… On fait la course ? Bonne chance ! Ha ha ha !!
Nappa : Pardon ?… Mais ça ne risque pas… Puisque vous n'irez pas plus loin !
Soldat 1 : Quoi ? Tu nous provoques ?
Nappa : Thalès ! Raditz ! J'ai une envie de meurtre ! Pas vous ? Niii ! Je crois que j'ai besoin de me défouler.
Thalès : Pas de problème, nous aussi ça nous manque !
Les yeux rivés sur leurs adversaires, tel des félins qui n'attendent le moment propice pour bondir sur leur proie, les trois saïyens étaient plus enthousiastes à l'idée de pouvoir se défouler pour évacuer tout le stress qu'ils avaient cumulés durant ces dernières heures. Les quatre soldats d'élites sourirent puis répondirent aux provocations. Ils se mirent tous en position, et préparèrent leurs offensives, le sang était fin prêt à couler.
Soldat 1 : Hé hé ! Je vous signale que nous sommes plus nombreux que vous, vous prenez le risque de réaliser mon rêve : votre mort !
Nappa : Keuf ! Tu parles trop ! Le nombre ne dépend pas de la victoire. Voyez plutôt !…
Tous ensembles : WAAAAAAAA !
( A suivre…)
