Les bla-blas de l'auteur : Bon, comme je mets du temps à écrire mes chapitres des ombres jumelles en ce moment, je vous fait patienter avec ceci ^^
Le titre est un énorme jeu de mots, car la terre se dit Chi, tandis que sang se dit également chi en japonais…
Ah ah ah -____- ;;;;

Ceci est une fanfic x-over. Harry Potter et son univers appartient à J.K.Rowling ; Tenkuu no Escaflowne appartient au Studio Sunrise et à ses autres auteurs dont j'ai oublié les noms .
Je suis désolée, je vous impose encore une histoire avec des japonais ! Mais j'aime tellement les manga et Harry Potter que je ne peux m'en empêcher… ^^ ;;;;;
Pour Harry Potter, cela se passe en cinquième année ; pour Escaflowne, cela se passe quelques temps après le départ d'Hitomi. ( je vais mélanger la série TV et le film, parce qu'il y a de bonnes idées dans l'un ainsi que dans l'autre )
Ah oui, dernière chose, si vous ne connaissez pas l'histoire d'Escaflowne, je vous fait un rapide récit…

« Escaflowne raconte l'histoire d'une jeune fille du nom de Hitomi qui, un soir où elle s'entrainaît en athlétisme, « reçut » la visite d'un dragon et d'un habitant d'un autre monde, Van Fanel. Après que ce dernier ait vaincu le monstre, avec la précieuse aide d'Hitomi qui le sauva grâce à une étrange vision, tous les deux partirent avec une étrange pierre provenant du cœur du dragon et réapparurent sur Gaea, une planète situé entre la Terre et la Lune.
La pierre qu'avait pris Van servait à manipuler le robot légendaire Escaflowne, un don des êtres d'une ancienne époque.
Là-bas, Hitomi fit de nombreuses rencontres, et vécut bien des aventures. La jeune fille acquit alors d'étranges dons, tels que la vision et la possibilité de voir et ressentir l'invisible. Le pouvoir d'Hitomi était tel qu'elle pouvait influencer Escaflowne et son utilisateur, Van.

Rating : G

Pairing : Je sais pas pour le moment…
Chapitre I : La Lune des illusions
Fanelia, terre des dragons et royaume de Van Fanel
Le temps s'était écoulé depuis le départ d'Hitomi. Van sentit comme un poids sur son cœur quand il pensait à la jeune fille ; Merle le taquinait afin qu'il l'oublie, mais en vain. Elle revenait chaque nuit le hanter dans ses rêves, rendant le réveil pénible pour lui.
Comme chaque jour, Van venait se recueillir sur la tombe de son frère aîné, Folken.
Il déposa une germe de fleurs et s'agenouilla.
- Oni-Ue, il caressa la pierre tombale du bout des doigts, je m'en veux de ce qui s'est passé.
Folken Lakur de Fanel était l'aîné de Van. Il mourut lors de la bataille livré contre Dornkirk, ancien terrien, en terrassant ce dernier.
- Si tu savais comme vous me manquez… Je rêve toujours d'Hitomi, mais je ne peux pas la rejoindre. Je ne peux pas quitter de nouveau Fanelia.

- Van-sama, dit une voix enjouée en faisant sursauter Van.
- Merle, que veux-tu ?
La jeune fille était une créature à l'apparence humaine et aux oreilles et queue de chat. Une belle coiffure au carré et un air insouciant sur son visage enfantin.
- On m'envoie te chercher. Suis-moi, sourit-elle.
Elle se mit à courir sur ses pattes, suivit par un Van étonné. Ils atteignirent la salle royale, Van marchait lentement et Merle s'écarta sur le côté, faisant place à d'étranges personnes. Des grandes robes, avec des tissus soyeux et des bijoux sur les bras et le cou. On pouvait également apercevoir d'étranges tatouages sur leur front.
- Mais vous êtes…Que faites-vous ici ? dit Van brusquement.
- Van Fanel, fils métis de notre consoeur, nous sollicitons ton aide, dit l'une des femmes.
- Moi ?
- Comme tu le sais, notre descendance n'est plus dans ce monde. Mais il existe un lieu où ceux d'entre nous s'entretuent. Tu dois rétablir l'équilibre, sinon leur monde ne sera plus.
- En quoi cela me concerne ?
- En tout, Van Fanel. Plus aucun lien ne sera fait entre notre monde et le leur si les descendants s'entretuent. Je crois que cela te serait assez pénible ?
Van jeta un regard noir à la femme.
- Qui sont ces descendants ?
- Ils se sont convertis en sorciers, dans un royaume appelé Grande-Bretagne sur la Lune des Illusions…

*** *** *** ***

Harry Potter était allongé sur son lit, les mains sur son oreiller et la tête enfouie dessous. Il n'arrivait toujours pas à trouver le sommeil, et pourtant c'est tout ce qu'il demandait.
Ce début de vacances était pire que tout, non seulement il n'arrivait pas à dormir, mais en plus les Dursley se donnaient un malin plaisir à le nourrir de pain et de fromage seulement, soi-disant « que cela l'aiderait à mieux grandir ». Mais tout ça ne l'empêchait pas revivre ce rêve, toujours ce même rêve.
Harry est dans un lieu sombre, le vent souffle de manière sinistre. Derrière une tombe, un homme sort. Harry hurle de tous ces poumons.
- Avada Kedavra !
Et il se réveille toujours en sursaut à ce moment-là.
Harry jeta au loin son coussin et redressa la tête. Tout était flou, il mit ses lunettes et quitta son lit. Sur son bureau, il entendit une petite sonnerie. Douze petits tintements. Ca y est, il a quinze ans. Il soupira et ouvrit la fenêtre de sa chambre, attendant la venue habituelle des chouettes et hiboux de ses amis.
Il attendit une dizaine de minutes et, somnolant petit à petit, il posa sa tête sur le bureau. C'est alors qu'il reçut un coup en pleine tête, le fracassant à moitié. Il se massa le crâne frénétiquement.
- Salut Coq, sourit faiblement Harry.
Le petit animal sautillait sur la table, hululant doucement. Harry prit son bien et l'oiseau alla boire à la volière vide de Hedwig.

« Bon anniversaire Harry !
J'espère que tout se passe bien chez tes Muggles, maman a essayé plusieurs fois de demander à Dumbledore de te laisser passer le reste de tes vacances au Terrier, mais il est bien têtu. Ne désespère pas, on se verra au moins à Diagon Alley.
Hedwig a ton cadeau, je te contacterai de nouveau bientôt

Ron »

Harry vit que l'écriture de son ami était bien tremblante, comme s'il hésitait dans le choix de ses mots.
Harry reçut d'autres hiboux de ses amis et son habituelle lettre de l'école Hogwarts.

Le lendemain, au réveil, Harry entendait des cris venant du salon. Il descendit avec prudence, écoutant attentivement les mots échangés entre son oncle et sa tante.
- Ses dépenses sont considérables, nous ne pouvons plus nous permettre de dépenser autant ! aboyait l'oncle Vernon.
- N'oublie pas que nous avons encore une charge, il est nourrit, blanchit et logé. Rien, pas même un merci, je crois que notre gratitude envers ce garçon ne l'ait rendu encore plus arrogant qu'avant. Mon Dudleynouchet se plaint de ne pas pouvoir se nourrir convenablement. Son régime le perturbait au point de lui faire perdre tous ses moyens.
- C'en est assez, je crois qu'il est temps de le laisser vagabonder, de toute façon, on ne peut rien pour lui. Qu'il retourne avec ceux de son espèce !
Vernon s'arrêta et on entendit un bruit de ressort, il quitta son siège et s'approcha de la porte d'entrée.
- Harry Potter ! cria-t-il.
Le garçon s'avança doucement et poussa la porte.
- Oui, oncle Vernon ?
Vernon saisit son neveu par le bras et le tira jusqu'à l'escalier. Ils montèrent et Vernon s'arrêta devant la chambre d'Harry et le poussa à l'intérieur.
- Fais ta valise, et descends. Tu as cinq minutes !! Et apporte ta maudite chouette !
Il claqua violemment la porte ; laissant un Harry perplexe.
- Il va pas le faire quand même ? se dit-il.

Cinq minutes après, il descendit sa grosse valise, la cage d'Hedwig sous le bras et la baguette à la ceinture, dans le dos. Pétunia lui jeta un regard dédaigneux et lui fit signe de passer dans la salle.
- Mets ton manteau. A partir d'aujourd'hui, tu as quinze ans. Il est temps que tu te débrouilles seul, dehors !
Harry pensait qu'il changerait d'avis, mais non. Même les adieux étaient pitoyables. Il fut sortit de la maison en un mouvement, et se retrouva à terre, la valise jeté sur la route et Hedwig hululant d'indignation.
Harry secoua la tête.
- Reducto.
Il prit ses affaires et les mit dans sa poche et Harry entama sa longue marche vers l'inconnu sans jeter un œil en arrière à Privet Drive.
Pendant près d'une demi-heure, Harry marchait. Son ventre gargouillait, mais tout ce qu'il possédait, était de la monnaie sorcier, inutilisable dans le monde Muggle. Il s'assit sur un banc, la tête cachée par ses deux mains.
- J'en ai assez…
Il entendit alors un grondement sourd venant du ciel. Harry haussa les sourcils, ce bruit était étrange, on ne pouvait pas en distinguer l'origine, mais ce n'était ni un avion, ni le tonnerre.
- Qu'est-ce que …?
Ce qu'il vit l'horrifia : une lumière aveuglante apparue au milieu de nulle part, laissant place à un énorme dragon à l'écaille verte et aux yeux couleur rouge sang. L'animal se mit à pousser un grognement assourdissant, cependant personne ne semblait s'en soucier. Ou personne ne semblait le voir, tout court.
- C'est quoi cette farce ?
Le dragon l'entendit, et fonça sur lui. Harry ne se posa pas de questions et se mit à courir à toute vitesse. Malgré tout, le dragon était tout de même cinq fois plus gros et plus rapide que lui, il le rattrapa aisément et le fit rouler sur le sol sur plusieurs mètres.
Harry se redressa avec difficulté, il sortit sa baguette.
- Stupéfix !
Rien ne se produisit, le sort avait été dévié.
Le monstre ouvrit la gueule et voulut le mordre lorsqu'une créature noire bondit et tira Harry en arrière. Lorsqu'ils s'éloignèrent, ils ne virent pas que le dragon s'était volatilisé.

La bête noire lâcha Harry et se frotta affectueusement à la joue du garçon.
- Sirius ?! s'écria Harry.
Le chien aboya gaiement.
- Que fais-tu là ? Et le dragon ?
Le chien aboya de nouveau. Puis il reprit son apparence humaine.
- … Merci Sirius.
- C'est normal. Mais que fais-tu aussi loin de Privet Drive ? Et seul ?
Harry baissa la tête.
- Je … Les Dursley m'ont expulsé.
- Quoi ?
- Ce n'est pas que ça ne me réjoui pas, mais je ne sais pas où aller maintenant…

Il y eut un bruit dans les buissons et Sirius se retransforma en chien, montrant les dents. Harry recula, la baguette en main.
Harry fut projeté au sol avec violence, en se retournant, il vit que le dragon avait posé une de ses énormes pattes sur son torse, l'immobilisant complètement.
- Sirius ! cria Harry.
Le chien tentait vainement de protéger son filleul mais tout ce qu'il récoltait, c'était des griffures et des brûlures dû au souffle puissant de la créature.
- Sirius, va-t'en. Il va te tuer !!
Le même phénomène qu'avec le dragon se produisit, sauf que ce n'était pas un dragon mais un homme qui apparut, une longue épée en main. Il tombait en pic du ciel, et atterrit sur le dos du dragon. Ce dernier se mit à bouger violemment, voulant faire tomber l'intrus de son dos, mais rien n'y faisait. L'homme parlait une langue étrangère, et d'un geste, planta son arme dans l'épais crâne du dragon.
Harry poussa un hurlement de terreur, le dragon allait d'une seconde à l'autre tomber sur lui ; au lieu de ça, il tomba en miettes. Une grosse pierre rose tomba au sol. L'homme s'approcha du chien blessé qui reprit son apparence, il sortit de dessous son vêtement une chaîne au bout duquel il y avait un pendentif qui rayonnait. Il tendit l'objet au dessus de Sirius et chuchota des mots : les blessures de Sirius guérissaient en un clin d'œil.
- Comment ? dit Sirius.
Harry courut vers son parrain.
- Comment tu te sens, Sirius ? dit Harry, inquiet.
- Je vais bien… Merci , dit-il à l'adresse de l'inconnu.
Il semblait jeune, un adolescent de quinze ou seize ans, les cheveux noirs en bataille et les yeux d'un marron étincelant. Il était vêtu d'une étrange manière, avec de la fourrure animale et des bijoux d'une matière inconnue et des étranges tatouages sur les épaules.
- Il semblerait que tu te sois attiré les foudres de Gaea, méfie-toi. Il n'est pas le premier à être venu et il n'est pas le dernier non plus…
Sur ce, l'étranger disparut. Il avait un accent et une assurance peu commune aux gens d'ici, et même d'ailleurs.
- Que faisons-nous, Sirius ? demanda Harry.
- Je ne peux pas te laisser seul sans surveillance. Et ce n'est plus possible chez les Dursley, alors…Sirius se leva. Suis-moi, allons chez Remus.
La pierre rose brillait faiblement. Curieux de son origine, Harry décida de ramasser la pierre. Elle lui brûla instantanément la main gauche et disparue en une fumée épaisse, comme consumée dans sa paume.
- Etrange …

*** *** *** ***

Japon, département de Kanagawa
Hitomi attendait son train, comme toujours à cette heure-ci. La mer était rouge sang, le soleil se couchait dans quelques minutes et le paysage semblait près à s'éteindre.
La banalité était revenue en force chez elle, ce qui ne lui dérangeait le moins du monde. Elle se mit à bailler.
- Je suis fatiguée, dit-elle.
- Ca se voit, tu as fait la fête toute la soirée d'hier ou quoi ? Tu ne fais que bailler à longueur de journée, Hitomi, dit Yukari, sa meilleure amie.
- Non, mais depuis quelques temps, j'ai du mal à dormir.
« Je rêve de Van toutes les nuits en ce moment. Ce qui n'est pas désagréable en tout cas » pensa-t-elle en souriant.
- Ca y est, ton air bête est de retour, ironisa Yukari.
- Je ne t'ai rien demandé, Yukari.
- Oui je sais, … Bon, j'ai rendez-vous avec Amano, je te laisse. A demain !
- A demain…
Le train arriva et Hitomi s'assit sur l'uns des nombreux sièges vides, tout en regardant la mer. Une ombre blanche venait de prendre place sur le plus grand rocher de la baie, ses grandes ailes déployées. Il lui souriait tendrement. Hitomi frappa la vitre du wagon, faisant sursauter les voyageurs du compartiment.
- VAN !!
Il lui fit un signe et disparut. Son cœur se serra, Van était près d'elle mais si loin. Hitomi serra son poing et se rassit normalement, comme si de rien n'était. Elle déposa son sac de sport près d'elle et vit une énorme plume blanche près d'elle. Elle la saisit et sourit, la portant à ses lèvres.
- Merci Van…

Arrivée chez elle et épuisée, Hitomi s'affala sur son bon lit moelleux et ferma les yeux. Après quelques instants, elle entendit plusieurs tocs à sa fenêtre.
- Hein ?
Lorsqu'elle vit une chouette blanche toquant a sa chambre, elle poussa un long hurlement.
- Va-t-en, oiseau de malheur !*
Elle s'approcha et sortit une batte. En ouvrant la fenêtre, l'oiseau déposa une lettre et repartit.
- Quoi ? … C'est une blague ? dit-elle.
- Hitomi, est-ce que ça va ? dit sa mère en travers de la porte.
- Ca va, maman…
Elle tourna la lettre au verso et vit une belle écriture à l'encre verte.
- De l'anglais… Hogwarts…
Fin du Chapitre

* Dans certains pays d'Asie, il y a une superstition sur les chouettes comme quoi elles sont des présages de mort, surtout les chouettes blanches.

Voilà un chapitre de bouclé, je vous embrasse, à la prochaine dans le ch.2 : De nouveaux réunis ^^

Un petit extrait :
« La nuit tombait, Harry et Sirius avaient transplané dans un village et marchaient depuis. Seul les grillons et autres insectes se faisaient entendre.
Ils arrivèrent devant une maison assez vieille, la peinture était craquelé à plusieurs endroits et le bois était très usé.
- On est arrivé, bienvenu au Square, sourit Sirius.
- Le Square ?
- On l'a appelé comme ça parce qu'on aimait bien venir ici. Nos meilleurs bêtises sont nés dans cette maison.
Lorsqu'ils entrèrent, le bois du sol craquelaient sous leurs pas. Sirius conduisit Harry dans le salon où était allongé sur le canapé Remus. »

Suppu l'hippo