Les bla-blas de l'auteur : J'ai remarqué qu'il y avait des fautes d'orthographe AFFREUSES dans cette fic, m**** !
Bon, vous me direz, dans mes autres fics aussi, je lis trop vite et je prends pas le temps de vérifier, ça m'énerve !!!
Désolée, mais j'ai horreur des fautes d'orthographe, è____é
S'il y en a d'autres, n'hésitez pas à me le dire, je me ferai un plaisir de rectifier ça et de me fracasser la tête contre le mur è__é
* sautille et se frappe la tête avec le poing * (Coda, toi-même tu sais que j'en suis capable)
J'ai horreur de ça, une sainte horreur… * pète un fusible *
Réponse aux reviews : (ça fait trop plaisir ça ^0^)
Vinéa : Merci beaucoup et j'espère t'avoir éclairé pour la série TV d'Escaflowne ^^
Coda : J'avoue que cette fic, je voulais la mettre après « les ombres jumelles », mais comme je mets trop de temps, ben je vous patienter en vous balançant celle-là ! J'espère qu'elle plait en tout cas ^^
Comme tu le vois, je la jette en PATURE ! ^0^ (private joke)
Angharrad : Bah euh, tu sais, ce X-over n'était pas mon idée, c'était euh…l'une des mes revieweuses, je sais plus laquelle (pardon, pardon .)
La suite, ben comme j'aime énormément compliquée les situations les plus simples ^__________________________________^ * sourire niais * Tu verras par toi-même.
J'espère que tu continueras à l'aimer en tout cas ^^
Mimi : Merci beaucoup, mais l'idée de base n'est pas de moi. Je suis partie d'une idée et … ben j'ai pondu ça quoi ^^
Bonne lecture !
Chapitre II : De nouveaux réunis
La nuit tombait, Harry et Sirius avaient transplanés dans un village et ils marchaient depuis. Seuls les grillons et autres insectes se faisaient entendre.
Ils arrivèrent devant une maison assez vieille, la peinture était craquelée à plusieurs endroits et le bois était très usé.
- On est arrivé, bienvenu au Square, sourit Sirius.
- Le Square ?
- On l'a appelé comme ça parce qu'on aimait bien venir ici. Nos meilleurs bêtises sont nées dans cette maison.
Lorsqu'ils entrèrent, le bois du sol craquelait sous leurs pas. Sirius conduisit Harry dans le salon où était allongé sur le canapé Remus.
Ce dernier leva la tête et se redressa, en se frottant les yeux.
- Sirius ? Tu es déjà là ? …Harry ?
- Bonjour professeur.
Remus sourit.
- Je ne suis plus ton professeur. Remus, ça me suffit.
Harry acquiesça de la tête.
- Les Dursley ont jeté Harry hors de chez eux.
- Quoi ? Ils n'ont pas osé ?! s'écria Remus.
- Si, mais ce n'est pas bien grave.
- Ca ne te dérange pas s'il reste ici ? demanda Sirius.
Remus jeta un regard quelque peu hostile à Sirius, puis soupira.
- Pas de problème, mais il faut tenir au courant Dumbledore.
- Je pense qu'il le sait déjà, dit Sirius en désignant la fenêtre.
Un oiseau rouge entra par la vitre baissée, et déposa une lettre aux pieds de Sirius.
- Fumseck, dit Harry lorsque l'oiseau se posa sur l'épaule du garçon.
« Harry
Je viens d'être mis au courant de ce qui s'est passé, il est regrettable de constater que les Dursley n'ont rien retenu. Je ne pense pas me tromper en envoyant ce courrier chez Mr Lupin, qui saura te garder en sécurité avec Sirius. Avec les évènements récents, je pense que cela serait plus approprié.
Passe de bonnes vacances
Albus Dumbledore »
- Retenu quoi ? demanda Harry à Sirius.
Ce dernier haussa les épaules. Le phénix caressa la joue du jeune garçon avec sa tête et reprit son envol.
- Au fait, Remus…
- Oui ?
- Toi qui t'y connais un rayon sur les créatures magiques, tu as déjà vu un dragon presque semblable à un lézard et qui crache du feu ? lui décrit Sirius.
- Pardon ? fit Remus en souriant maladroitement.
- Un dragon de près de six mètres de long, capable de disparaître et réapparaître à volonté et qui dégage des… enfin du feu ou quelque chose d'identique ? Il ressemble même à un lézard géant, lui dit Harry.
- Ah…
- Dis que je décris mal, dit Sirius en boudant.
Remus sourit.
- Tu changes pas… Pour vous répondre, je ne crois pas, cette race m'est inconnue. Et qui plus est, un dragon capable de transplaner, alors là ! Non, je n'en connais pas, pourquoi ?
- Je me suis fait brûler par cette créature, dit Sirius.
- Quoi ? dit Remus, inquiet.
- Ne t'en fais pas, j'ai été soigné…
- Il a essayé de me croquer, mais je ne sais pas pourquoi. En tout cas, il me pistait, il m'a retrouvé après avoir fait toute la ville à la course avec Sirius, dit Harry.
- Un dragon normal a l'odorat assez aigu, il a dû te sentir de là où tu étais. Comment avez-vous réussi à vous échapper ?
- Un homme est apparu du ciel et l'a combattu. Il l'a tué d'un coup de sabre, dit le balafré.
Remus regarda étonné son ami.
- J'ai vu pareil, on a pas rêvé. Il m'a même soigné à l'aide de son drôle de bijou qu'il portait en collier.
- … ? Je ne connais pas cette magie non plus.
- On vient de te dire qu'il venait du ciel, il est peut-être pas de notre monde, dit Sirius.
- Je ne vois pas l'intérêt de venir ici, tuer un dragon, et repartir.
- Moi non plus, mais il l'a fait.
*** *** *** ***
Ecosse, Hogwarts
Van marchait vers le château, l'air indécis. Décidément, à chaque venu sur la Lune des Illusions, il devait toujours attaquer un dragon. Il soupira et s'arrêta face aux gargouilles de l'entrée. Il patienta quelques minutes puis frappa du pied.
- Vous allez m'ouvrir, oui ?! cria-t-il aux gargouilles.
Les gardiens des portes de bois le regardèrent et se mirent à lui répondre.
- Nous n'avons pas été prévenus de ta venue, nous n'ouvrons que lorsqu'un ordre a été donné. Et ce n'est pas le cas.
- Bien, dit Van.
Il retira sa lourde cape en peau de bête et déploya ses longues et belles ailes blanches. Il quitta le sol et se dirigea directement vers la salle qu'on lui avait indiqué.
Flash-Back ¤¤¤¤
Les créatures Atlantes lui tendirent un parchemin et deux bracelets d'une étrange matière verdâtre qu'il mit aux poignets.
- Ceci est un plan crée par nos descendants, ils étaient quatre. Ils ont créés un château magique capable d'accueillir des enfants avec des aptitudes magiques développées. Tu donneras ça au directeur actuel, et raconte-lui ce que l'on t'a déjà raconté, Van Fanel.
Il acquiesça.
- Tu as le droit d'utiliser tes pouvoir là-bas, mais prends garde. Il y a toujours des êtres malveillants, dans chaque monde ; que ce soit ici ou là-bas.
- J'ai compris.
« Je pourrais revoir Hitomi » Van sourit à cette pensée.
Fin du Flash-Back ¤¤¤¤
Van atterrit sur l'une des plus hautes fenêtres de l'école et « rangea » ses ailes. Il approcha du bureau et s'assit. Fumseck arriva à ce moment-là et se posa sur son perchoir. Van, surpris par l'animal, s'approcha et le caressa. Le phénix se mit à jouer de douces mélodies.
- Quel étrange animal, tu es… Quel est ton nom ? dit Van dans une langue étrangère.
- Je suis Fumseck, le phénix d'Albus Dumbledore, mon maître. Comment se fait-il que je te comprenne ? Qui es-tu ?
- Je suis Van Fanel, descendant d'Atlante de Gaea.
- Gaea ? Quel nom étrange.
Dumbledore était sur la véranda, observant le jeune homme en pleine conversation avec son phénix. Ils semblaient parler, fait qui est normalement insensé. Mais si son phénix pouvait aisément caresser la main du garçon de la tête, il n'avait rien à craindre.
Fumseck fit un bruissement d'aile et s'envola vers son maître.
- Eh bien, eh bien, il semblerait que je vous ai dérangé, sourit le directeur.
- Non, en fait, on venait de finir, dit Van, levant la tête. Vous êtes le directeur, c'est ça ?
Le vieil homme acquiesça de la tête.
- Albus Dumbledore. Et tu es… ?
- Van Fanel, on m'a envoyé pour vous remettre ceci.
Il sortit le parchemin et le monta à Dumbledore. Ce dernier le regarda, puis le leva un œil étonné au garçon.
- Comment as-tu eu ça ?
- Ce n'est pas le plus important. Je suis là pour régler un conflit de génération, dit-il avec dédain. Mais je ne sais pas en quoi cela consiste.
- Si tu as le temps, tu pourrais m'en parler avec plus de détails, assieds-toi, dit Abus en désignant un siège.
Van s'exécuta puis ils entamèrent une longue discussion.
Après plusieurs heures de négociation, Van céda et accepta de rester à l'école pour le « descendant ».
- Et que vais-je faire ? Je ne connais rien de vos habitudes ! s'exclama Van.
- C'est facile, tu étudieras comme les autres élèves et tu apprendras. Quel âge as-tu ?
- 15 ans. Mais je ne sais pas…
- Bien, sourit le directeur. Tu seras en 5ème année, sûrement à Gryffindor.
- Gryffindor ? dit le garçon étonné.
- C'est l'une des quatre maisons des élèves. Je t'expliquerai plus
tard…Je te ferai fournir tout ce qu'il te faut : uniforme, matériel scolaire et baguette.
- Pas besoin de baguette, je n'en veux pas.
- Mais il le faudra, sinon les élèves…
- Laissez les élèves, moi je dis que je n'en veux pas.
Dumbledore haussa les épaules et posa son menton sur ses mains croisés, coude sur le bureau.
« Intéressant » pensa le vieil homme.
*** *** *** ***
Plusieurs jours s'étaient écoulés, Harry écrivait régulièrement à ses amis. Remus et Sirius étaient souvent absents, se doutant que cela était dû aux ordres donnés par Dumbledore.
- Je m'ennuie…
Il se mit à bailler et un bruit de toux et de crépitements se firent entendre dans le salon. Il sauta de son lit, saisit sa baguette et se dirigea prudemment vers la pièce. Quand il arriva, il vit plusieurs têtes rousses toutes barbouillées de suie et toussant fortement.
- Il pourrait ramoner la cheminée de temps en temps, s'écria Fred.
- Pas seulement ramoner, désinfecter aussi, peuh, fit George. Ce ne serait pas du luxe.
- Harry, dit Ron.
- Salut… Qu'est-ce que vous faites là ?
- On est venus te voir, tiens !
- Mais on peut repartir si tu veux, dit Fred.
- Ca a l'air de te déranger, renchérit George.
- C'est pas ça, c'est juste…
- Tu as oublié qu'on devait tous aller à Diagon Alley ? dit Ron.
- Oh c'est vrai ! Attendez, je prends mes affaires !
Ils arrivèrent à Diagon Alley, dix minutes plus tard, où les attendaient la famille Weasley et Hermione.
- Enfin vous voilà, gronda Hermione.
- Oh, ça va, c'est la faute à Harry ! s'écria Ron.
- Désolé, bonjour tout le monde.
- Harry chéri, bonjour, dit Molly.
Ils se saluèrent et entamèrent leur marche vers les boutiques.
- Ah, c'est notre dernière année, dit George.
- Oui, Hogwarts va me manquer, dit Fred.
- Ca y est ? Vous prenez conscience de tout ce que vous auriez pu faire ? dit Molly.
- Je crois pas que ce soit de ça qu'ils parlent, dit Ron.
Harry et Hermione souriaient, voyant de quoi voulait parler leur ami.
- Ne t'en fais pas maman, ce qu'on n'a pas pu faire avant, on le fera cette année, sourit Fred.
- Je dirais même, on le fera au centuple !
- J'en étais sûr, Ron leva les yeux au ciel.
Hermione éclata de rire, Harry riait sous cape.
Le trio s'étaient momentanément séparé de la famille Weasley pour pouvoir faire leur course.
Diagon Alley était bondé de monde, marchant avec insouciance et bousculant les voisins. Harry était dévisagé par la plupart des parents d'élèves et des élèves eux-mêmes, se remémorant l'article d'il y a quelques mois de Rita Skeeter sur sa soi-disant crise de schizophrénie et de violence. Il s'en fichait, mais cela lui faisait du mal de voir tous ses sorciers et sorcières insouciants, sans savoir que Voldemort était de retour, en chair et en os.
- T'en fais pas Harry, ce qui s'est passé n'est pas de ta faute, lui chuchota Hermione.
Harry lui sourit faiblement, Hermione voyait tout. Elle lisait en lui comme un livre ouvert.
- Au fait, on a pas de livre à acheter en DCFM, ou alors ils ont oublié de me l'écrire ? dit Ron à ses amis.
Harry haussa les sourcils et consulta sa propre liste.
- Tu as raison, Ron. On a pas de livre pour ce cours, Hermione avait les sourcils fronçés. Ne me dites pas qu'ils n'en ont toujours pas trouvé, avec tout ce qui s'est passé !
- On verra bien à la rentrée, dit Harry.
- Potter, siffla une voix.
Harry secoua la tête ; décidément, c'est toujours la même chose, la malchance le poursuivait.
- Malfoy, répondit le Gryffindor.
Quand il le vit, il ne put retenir un sourire : Draco avait un bandage autour de la tête et d'innombrables compresses sur le visage et mains.
- Ca te va bien tout ça, avec ton teint de mort vivant, sourit Harry.
- Vas-y, marre-toi Potter. Tout ça c'est de ta faute, je ne sais pas quel sort tu m'as jeté dans le train mais tu vas le payer !
- En pleine rue ? Malfoy, depuis as-tu du courage pour te mouiller toi-même ? A moins que ce ne soit pas toi.
- Espèce de… ( ce qui suit est censuré, c'est pas joli à entendre ^^ )
- Si, c'est bien toi, dit le brun en haussant les épaules de lassitude.
- Laisse courir Harry, il n'en vaut pas la peine, dit Hermione en lui saisissant le bras.
- On ne t'a pas sonné, Mudblood !
Il reçut un violent coup de poing au visage, le faisant tomber et rouler au sol, criant de douleur.
Ron était abasourdi.
- Hermione ? dit le rouquin.
- Quoi ? répondit sèchement Hermione.
- Tu viens d'étaler à terre Malfoy, tu te rends compte ? C'est la seconde fois, je vais finir par croire que tu y prends goût.
Elle sourit férocement puis ils continuèrent leur chemin.
- Je me vengerai, je peux vous assure que je me vengerai, maugréa Malfoy.
Fin du chapitre
Facile à taper ce chapitre, j'aime bien. Mais je préfère le suivant ^^
Merci à mes lecteurs et lectrices, ^^
Suppu l'hippo
A la prochaine dans le chap.3 : Une rentrée mouvementée.
« Hitomi se pencha pour ramasser sa fourchette et effleura la main de Severus qui la tenait en main. Elle poussa un léger cri de surprise dont personne ne fit attention.
Elle se trouva alors dans une salle obscure, entourée d'hommes encapuchonnés et masqués. Un homme au centre, tenant ce qui paraissait être une baguette, la posa sur l'avant-bras d'un autre homme agenouillé face à lui, tête baissée.
« - Que cette marque prouve ton total dévouement et ta soumission envers moi, Severus Snape.
Le bras du jeune garçon se mit à trembler et un étrange symbole apparu : un crâne et un serpent sortant de sa bouche.
- Te voilà devenu Death-eater à mon service, sourit l'homme. »
- Qu'est-ce que… Tu as vu ?! s'exclama Severus.
Hitomi posa main sur la joue calmement, repensant aux images qu'elle venait de voir.
- C'était vous ? Mais quel est cette marque ?
- …
- Quoi donc ? Qu'avez-vous tous les deux ? demanda Remus.
Severus lâcha les couverts et sortit de la salle par la porte du fond. Hitomi se mordit la lèvre inférieure et ne répondit pas, continuant son repas. »
Bon, vous me direz, dans mes autres fics aussi, je lis trop vite et je prends pas le temps de vérifier, ça m'énerve !!!
Désolée, mais j'ai horreur des fautes d'orthographe, è____é
S'il y en a d'autres, n'hésitez pas à me le dire, je me ferai un plaisir de rectifier ça et de me fracasser la tête contre le mur è__é
* sautille et se frappe la tête avec le poing * (Coda, toi-même tu sais que j'en suis capable)
J'ai horreur de ça, une sainte horreur… * pète un fusible *
Réponse aux reviews : (ça fait trop plaisir ça ^0^)
Vinéa : Merci beaucoup et j'espère t'avoir éclairé pour la série TV d'Escaflowne ^^
Coda : J'avoue que cette fic, je voulais la mettre après « les ombres jumelles », mais comme je mets trop de temps, ben je vous patienter en vous balançant celle-là ! J'espère qu'elle plait en tout cas ^^
Comme tu le vois, je la jette en PATURE ! ^0^ (private joke)
Angharrad : Bah euh, tu sais, ce X-over n'était pas mon idée, c'était euh…l'une des mes revieweuses, je sais plus laquelle (pardon, pardon .)
La suite, ben comme j'aime énormément compliquée les situations les plus simples ^__________________________________^ * sourire niais * Tu verras par toi-même.
J'espère que tu continueras à l'aimer en tout cas ^^
Mimi : Merci beaucoup, mais l'idée de base n'est pas de moi. Je suis partie d'une idée et … ben j'ai pondu ça quoi ^^
Bonne lecture !
Chapitre II : De nouveaux réunis
La nuit tombait, Harry et Sirius avaient transplanés dans un village et ils marchaient depuis. Seuls les grillons et autres insectes se faisaient entendre.
Ils arrivèrent devant une maison assez vieille, la peinture était craquelée à plusieurs endroits et le bois était très usé.
- On est arrivé, bienvenu au Square, sourit Sirius.
- Le Square ?
- On l'a appelé comme ça parce qu'on aimait bien venir ici. Nos meilleurs bêtises sont nées dans cette maison.
Lorsqu'ils entrèrent, le bois du sol craquelait sous leurs pas. Sirius conduisit Harry dans le salon où était allongé sur le canapé Remus.
Ce dernier leva la tête et se redressa, en se frottant les yeux.
- Sirius ? Tu es déjà là ? …Harry ?
- Bonjour professeur.
Remus sourit.
- Je ne suis plus ton professeur. Remus, ça me suffit.
Harry acquiesça de la tête.
- Les Dursley ont jeté Harry hors de chez eux.
- Quoi ? Ils n'ont pas osé ?! s'écria Remus.
- Si, mais ce n'est pas bien grave.
- Ca ne te dérange pas s'il reste ici ? demanda Sirius.
Remus jeta un regard quelque peu hostile à Sirius, puis soupira.
- Pas de problème, mais il faut tenir au courant Dumbledore.
- Je pense qu'il le sait déjà, dit Sirius en désignant la fenêtre.
Un oiseau rouge entra par la vitre baissée, et déposa une lettre aux pieds de Sirius.
- Fumseck, dit Harry lorsque l'oiseau se posa sur l'épaule du garçon.
« Harry
Je viens d'être mis au courant de ce qui s'est passé, il est regrettable de constater que les Dursley n'ont rien retenu. Je ne pense pas me tromper en envoyant ce courrier chez Mr Lupin, qui saura te garder en sécurité avec Sirius. Avec les évènements récents, je pense que cela serait plus approprié.
Passe de bonnes vacances
Albus Dumbledore »
- Retenu quoi ? demanda Harry à Sirius.
Ce dernier haussa les épaules. Le phénix caressa la joue du jeune garçon avec sa tête et reprit son envol.
- Au fait, Remus…
- Oui ?
- Toi qui t'y connais un rayon sur les créatures magiques, tu as déjà vu un dragon presque semblable à un lézard et qui crache du feu ? lui décrit Sirius.
- Pardon ? fit Remus en souriant maladroitement.
- Un dragon de près de six mètres de long, capable de disparaître et réapparaître à volonté et qui dégage des… enfin du feu ou quelque chose d'identique ? Il ressemble même à un lézard géant, lui dit Harry.
- Ah…
- Dis que je décris mal, dit Sirius en boudant.
Remus sourit.
- Tu changes pas… Pour vous répondre, je ne crois pas, cette race m'est inconnue. Et qui plus est, un dragon capable de transplaner, alors là ! Non, je n'en connais pas, pourquoi ?
- Je me suis fait brûler par cette créature, dit Sirius.
- Quoi ? dit Remus, inquiet.
- Ne t'en fais pas, j'ai été soigné…
- Il a essayé de me croquer, mais je ne sais pas pourquoi. En tout cas, il me pistait, il m'a retrouvé après avoir fait toute la ville à la course avec Sirius, dit Harry.
- Un dragon normal a l'odorat assez aigu, il a dû te sentir de là où tu étais. Comment avez-vous réussi à vous échapper ?
- Un homme est apparu du ciel et l'a combattu. Il l'a tué d'un coup de sabre, dit le balafré.
Remus regarda étonné son ami.
- J'ai vu pareil, on a pas rêvé. Il m'a même soigné à l'aide de son drôle de bijou qu'il portait en collier.
- … ? Je ne connais pas cette magie non plus.
- On vient de te dire qu'il venait du ciel, il est peut-être pas de notre monde, dit Sirius.
- Je ne vois pas l'intérêt de venir ici, tuer un dragon, et repartir.
- Moi non plus, mais il l'a fait.
*** *** *** ***
Ecosse, Hogwarts
Van marchait vers le château, l'air indécis. Décidément, à chaque venu sur la Lune des Illusions, il devait toujours attaquer un dragon. Il soupira et s'arrêta face aux gargouilles de l'entrée. Il patienta quelques minutes puis frappa du pied.
- Vous allez m'ouvrir, oui ?! cria-t-il aux gargouilles.
Les gardiens des portes de bois le regardèrent et se mirent à lui répondre.
- Nous n'avons pas été prévenus de ta venue, nous n'ouvrons que lorsqu'un ordre a été donné. Et ce n'est pas le cas.
- Bien, dit Van.
Il retira sa lourde cape en peau de bête et déploya ses longues et belles ailes blanches. Il quitta le sol et se dirigea directement vers la salle qu'on lui avait indiqué.
Flash-Back ¤¤¤¤
Les créatures Atlantes lui tendirent un parchemin et deux bracelets d'une étrange matière verdâtre qu'il mit aux poignets.
- Ceci est un plan crée par nos descendants, ils étaient quatre. Ils ont créés un château magique capable d'accueillir des enfants avec des aptitudes magiques développées. Tu donneras ça au directeur actuel, et raconte-lui ce que l'on t'a déjà raconté, Van Fanel.
Il acquiesça.
- Tu as le droit d'utiliser tes pouvoir là-bas, mais prends garde. Il y a toujours des êtres malveillants, dans chaque monde ; que ce soit ici ou là-bas.
- J'ai compris.
« Je pourrais revoir Hitomi » Van sourit à cette pensée.
Fin du Flash-Back ¤¤¤¤
Van atterrit sur l'une des plus hautes fenêtres de l'école et « rangea » ses ailes. Il approcha du bureau et s'assit. Fumseck arriva à ce moment-là et se posa sur son perchoir. Van, surpris par l'animal, s'approcha et le caressa. Le phénix se mit à jouer de douces mélodies.
- Quel étrange animal, tu es… Quel est ton nom ? dit Van dans une langue étrangère.
- Je suis Fumseck, le phénix d'Albus Dumbledore, mon maître. Comment se fait-il que je te comprenne ? Qui es-tu ?
- Je suis Van Fanel, descendant d'Atlante de Gaea.
- Gaea ? Quel nom étrange.
Dumbledore était sur la véranda, observant le jeune homme en pleine conversation avec son phénix. Ils semblaient parler, fait qui est normalement insensé. Mais si son phénix pouvait aisément caresser la main du garçon de la tête, il n'avait rien à craindre.
Fumseck fit un bruissement d'aile et s'envola vers son maître.
- Eh bien, eh bien, il semblerait que je vous ai dérangé, sourit le directeur.
- Non, en fait, on venait de finir, dit Van, levant la tête. Vous êtes le directeur, c'est ça ?
Le vieil homme acquiesça de la tête.
- Albus Dumbledore. Et tu es… ?
- Van Fanel, on m'a envoyé pour vous remettre ceci.
Il sortit le parchemin et le monta à Dumbledore. Ce dernier le regarda, puis le leva un œil étonné au garçon.
- Comment as-tu eu ça ?
- Ce n'est pas le plus important. Je suis là pour régler un conflit de génération, dit-il avec dédain. Mais je ne sais pas en quoi cela consiste.
- Si tu as le temps, tu pourrais m'en parler avec plus de détails, assieds-toi, dit Abus en désignant un siège.
Van s'exécuta puis ils entamèrent une longue discussion.
Après plusieurs heures de négociation, Van céda et accepta de rester à l'école pour le « descendant ».
- Et que vais-je faire ? Je ne connais rien de vos habitudes ! s'exclama Van.
- C'est facile, tu étudieras comme les autres élèves et tu apprendras. Quel âge as-tu ?
- 15 ans. Mais je ne sais pas…
- Bien, sourit le directeur. Tu seras en 5ème année, sûrement à Gryffindor.
- Gryffindor ? dit le garçon étonné.
- C'est l'une des quatre maisons des élèves. Je t'expliquerai plus
tard…Je te ferai fournir tout ce qu'il te faut : uniforme, matériel scolaire et baguette.
- Pas besoin de baguette, je n'en veux pas.
- Mais il le faudra, sinon les élèves…
- Laissez les élèves, moi je dis que je n'en veux pas.
Dumbledore haussa les épaules et posa son menton sur ses mains croisés, coude sur le bureau.
« Intéressant » pensa le vieil homme.
*** *** *** ***
Plusieurs jours s'étaient écoulés, Harry écrivait régulièrement à ses amis. Remus et Sirius étaient souvent absents, se doutant que cela était dû aux ordres donnés par Dumbledore.
- Je m'ennuie…
Il se mit à bailler et un bruit de toux et de crépitements se firent entendre dans le salon. Il sauta de son lit, saisit sa baguette et se dirigea prudemment vers la pièce. Quand il arriva, il vit plusieurs têtes rousses toutes barbouillées de suie et toussant fortement.
- Il pourrait ramoner la cheminée de temps en temps, s'écria Fred.
- Pas seulement ramoner, désinfecter aussi, peuh, fit George. Ce ne serait pas du luxe.
- Harry, dit Ron.
- Salut… Qu'est-ce que vous faites là ?
- On est venus te voir, tiens !
- Mais on peut repartir si tu veux, dit Fred.
- Ca a l'air de te déranger, renchérit George.
- C'est pas ça, c'est juste…
- Tu as oublié qu'on devait tous aller à Diagon Alley ? dit Ron.
- Oh c'est vrai ! Attendez, je prends mes affaires !
Ils arrivèrent à Diagon Alley, dix minutes plus tard, où les attendaient la famille Weasley et Hermione.
- Enfin vous voilà, gronda Hermione.
- Oh, ça va, c'est la faute à Harry ! s'écria Ron.
- Désolé, bonjour tout le monde.
- Harry chéri, bonjour, dit Molly.
Ils se saluèrent et entamèrent leur marche vers les boutiques.
- Ah, c'est notre dernière année, dit George.
- Oui, Hogwarts va me manquer, dit Fred.
- Ca y est ? Vous prenez conscience de tout ce que vous auriez pu faire ? dit Molly.
- Je crois pas que ce soit de ça qu'ils parlent, dit Ron.
Harry et Hermione souriaient, voyant de quoi voulait parler leur ami.
- Ne t'en fais pas maman, ce qu'on n'a pas pu faire avant, on le fera cette année, sourit Fred.
- Je dirais même, on le fera au centuple !
- J'en étais sûr, Ron leva les yeux au ciel.
Hermione éclata de rire, Harry riait sous cape.
Le trio s'étaient momentanément séparé de la famille Weasley pour pouvoir faire leur course.
Diagon Alley était bondé de monde, marchant avec insouciance et bousculant les voisins. Harry était dévisagé par la plupart des parents d'élèves et des élèves eux-mêmes, se remémorant l'article d'il y a quelques mois de Rita Skeeter sur sa soi-disant crise de schizophrénie et de violence. Il s'en fichait, mais cela lui faisait du mal de voir tous ses sorciers et sorcières insouciants, sans savoir que Voldemort était de retour, en chair et en os.
- T'en fais pas Harry, ce qui s'est passé n'est pas de ta faute, lui chuchota Hermione.
Harry lui sourit faiblement, Hermione voyait tout. Elle lisait en lui comme un livre ouvert.
- Au fait, on a pas de livre à acheter en DCFM, ou alors ils ont oublié de me l'écrire ? dit Ron à ses amis.
Harry haussa les sourcils et consulta sa propre liste.
- Tu as raison, Ron. On a pas de livre pour ce cours, Hermione avait les sourcils fronçés. Ne me dites pas qu'ils n'en ont toujours pas trouvé, avec tout ce qui s'est passé !
- On verra bien à la rentrée, dit Harry.
- Potter, siffla une voix.
Harry secoua la tête ; décidément, c'est toujours la même chose, la malchance le poursuivait.
- Malfoy, répondit le Gryffindor.
Quand il le vit, il ne put retenir un sourire : Draco avait un bandage autour de la tête et d'innombrables compresses sur le visage et mains.
- Ca te va bien tout ça, avec ton teint de mort vivant, sourit Harry.
- Vas-y, marre-toi Potter. Tout ça c'est de ta faute, je ne sais pas quel sort tu m'as jeté dans le train mais tu vas le payer !
- En pleine rue ? Malfoy, depuis as-tu du courage pour te mouiller toi-même ? A moins que ce ne soit pas toi.
- Espèce de… ( ce qui suit est censuré, c'est pas joli à entendre ^^ )
- Si, c'est bien toi, dit le brun en haussant les épaules de lassitude.
- Laisse courir Harry, il n'en vaut pas la peine, dit Hermione en lui saisissant le bras.
- On ne t'a pas sonné, Mudblood !
Il reçut un violent coup de poing au visage, le faisant tomber et rouler au sol, criant de douleur.
Ron était abasourdi.
- Hermione ? dit le rouquin.
- Quoi ? répondit sèchement Hermione.
- Tu viens d'étaler à terre Malfoy, tu te rends compte ? C'est la seconde fois, je vais finir par croire que tu y prends goût.
Elle sourit férocement puis ils continuèrent leur chemin.
- Je me vengerai, je peux vous assure que je me vengerai, maugréa Malfoy.
Fin du chapitre
Facile à taper ce chapitre, j'aime bien. Mais je préfère le suivant ^^
Merci à mes lecteurs et lectrices, ^^
Suppu l'hippo
A la prochaine dans le chap.3 : Une rentrée mouvementée.
« Hitomi se pencha pour ramasser sa fourchette et effleura la main de Severus qui la tenait en main. Elle poussa un léger cri de surprise dont personne ne fit attention.
Elle se trouva alors dans une salle obscure, entourée d'hommes encapuchonnés et masqués. Un homme au centre, tenant ce qui paraissait être une baguette, la posa sur l'avant-bras d'un autre homme agenouillé face à lui, tête baissée.
« - Que cette marque prouve ton total dévouement et ta soumission envers moi, Severus Snape.
Le bras du jeune garçon se mit à trembler et un étrange symbole apparu : un crâne et un serpent sortant de sa bouche.
- Te voilà devenu Death-eater à mon service, sourit l'homme. »
- Qu'est-ce que… Tu as vu ?! s'exclama Severus.
Hitomi posa main sur la joue calmement, repensant aux images qu'elle venait de voir.
- C'était vous ? Mais quel est cette marque ?
- …
- Quoi donc ? Qu'avez-vous tous les deux ? demanda Remus.
Severus lâcha les couverts et sortit de la salle par la porte du fond. Hitomi se mordit la lèvre inférieure et ne répondit pas, continuant son repas. »
