Titre : Les sentiments cachés
Auteur : Le nérisson sadique
Genre : Yaoi. Y'a un slash donc pour ceux qui aiment pas, vous êtes prévenus.
Rating : J'mettrai PG mais chuis pas sûre ^^
Couples : Vous voulez vraiment savoir ? J'crois que c'est assez visible dans le premier chapitre ^^ La fic est surtout basée sur un Rogue/Harry ^^ et un pitit peu Rémus/Sirius
Base : Harry Potter
Disclaimer : Je me suis rendue compte que je l'ai oubliée dans les deux autres chapitres alors je le mets là. Comme tout le monde s'en doute, les persos de HP sont pas à moi.
Pitite note de l'auteur : Encore un très très grand merci pour les reviews. Comme ça me motive super beaucoup, j'mets le chapitre 3 tout de suite pour vous remercier ^^
Sailor digitale : Merciiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!! Tant qu'on me review, je continue ^^. Le troisième couple c'était sensé être un Drago/Percy. J'voulais mettre un Malefoy et un Weasley et comme Ron était avec Hermione et que j'avais pas du tout envie de faire un Arthur/Lucius… Par contre, Drago est pas super présent dans l'histoire (patapé !!) mais si tu veux j'ferai un ou deux chapitres consacrés à lui à la fin. Donne-moi ton avis, step !
Isymea : Je mets la suite ^^ Mais je sens que je vais me faire tuer à la fin de ce chapitre ^^ Pôv'pitit Harry, je le fais vraiment souffrir. L'explication pour les arabesques c'est dans ce chapitre. Après, j'ai pas prévu Dean/Seamus parce qu'ils ont pas vraiment une place très importante dans l'histoire. Bon, Rémus/Sirius non plus mais chuis fan de ce couple alors… Valà, j'espère que tu vas aimer la suite.
Molianne : Merci !!! Si tu continues j'vais rougir !! lol. J'espère que tu vas aimer la suite même si il se passe pas grand-chose dans ce chapitre, c'est plutôt les 'explications'
Ben valà, j'crois que j'ai assez parlé alors je vous laisse lire en espérant que vous apprécierez !
Les sentiments cachés
Chapitre 3 : l'infirmerie.
Dean et Seamus se promenaient dans les couloirs, à la recherche de Harry.
Ils sentirent leur mâchoire se décrocher et leurs yeux s'agrandir en voyant Rogue sortir du sous-sol, Potter dans les bras.
Fronçant les sourcils, ils remarquèrent que ce dernier était évanoui et semblait souffrir au vu de la souffrance se lisant sur son visage.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Dean.
- Allez chercher Dumbledore et McGonagall ! aboya Rogue en se dépêchant d'aller à l'infirmerie.
Les deux élèves de 7e année se regardèrent et, d'un commun accord, allèrent chercher les personnes demandées.
***
Mme Pomfresh fronça les sourcils en voyant débouler dans son infirmerie le professeur de potions avec le jeune Potter dans ses bras.
Puis, ses réflexes d'infirmière reprenant le dessus, elle dit :
- Allongez-le sur le lit là-bas !
Rogue s'exécuta aussitôt, peu enclin à sortir une remarque désobligeante.
- Que s'est-il passé ?
- Je l'ai trouvé comme ça.
Il écarta alors le haut de la robe de sorciers, ne l'ayant pas reboutonné, laissant voir le torse d'Harry.
L'infirmière fronça les sourcils en voyant les arabesques, encore inexistantes l'année dernière et surtout, en voyant les traits formant les signes commençaient à s'attaquer au visage.
Tout le cou en était déjà recouvert.
Déchirant simplement la robe, Mme Pomfresh l'enleva.
En dessous, Harry portait un pantalon et on pouvait voir les arabesques s'étendre sur ses jambes.
- Il a quoi ? ne put s'empêcher de demander Rogue.
Au même moment, le corps fin de l'attrapeur de Gryffondor s'arqua et fut aussitôt secoué de convulsions.
Suivant l'ordre de l'infirmière, Rogue posa ses deux mains sur le torse d'Harry et appuya doucement mais fermement dessus, le forçant à ne pas trop bouger.
Bientôt, l'infirmière lui avait fait avalé une potion qui servait de calmants.
Le corps retomba, inerte, sur le lit.
Au même moment, la porte de l'infirmerie s'ouvrit, laissant passer Dumbledore et McGonagall.
- Que se passe… ? commença la directrice adjointe avant de voir le corps d'Harry allongé sur un lit, semblant sans vie.
Dean et Seamus entrèrent à leur tour et restèrent un peu en arrière, inquiets pour leur ami.
McGonagall porta les mains devant sa bouche et demanda :
- Il… Il est… ?
- Non, répondit Mme Pomfresh, mais je ne sais pas ce qu'il a…
Dumbledore s'avança et se pencha sur le corps de Harry.
Il remarqua alors les signes le recouvrant.
Il se releva, ses yeux d'habitude rieurs étaient teintés de peur et d'inquiétude.
- Qu'est-ce qu'il a ? demanda l'infirmière.
- Il… Pourquoi n'a-t-il rien dit ?
- Pardon ? demanda McGonagall.
Dean intervint alors et dit, ne pouvant empêcher sa voix de trembler.
- Harry… Il était très… enfin pas bien, mais il voulait pas aller à l'infirmerie. Je me souviens d'un soir où Ron et Hermione s'étaient mis à deux pour essayer de le convaincre, il était pas bien du tout. Il tremblait et avait énormément de fièvre. Il a pas voulu, mais il a jamais expliqué pourquoi…
Seamus et lui se regardèrent, ayant le sentiment que s'ils avaient fait quelque chose, leur ami ne serait peut-être pas allongé sur ce lit.
McGonagall murmura alors :
- C'est vrai qu'il n'avait pas l'air vraiment en forme mais… j'avoue que ça ne m'a pas plus alarmé que ça, que se passe-t-il Albus ?
Dumbledore s'assit sur le lit à côté de celui de Harry et expliqua :
- C'est un cas très rare, je crois que le dernier à y avoir survécu était Merlin (enfin, il y en a eu après mais…). Comme vous le savez tous, Voldemort représentait le mal absolu, c'était le sang de sa lignée, il a été choisi. Après avoir fait un combat très difficile, il a dû être à peu près dans le même cas que Harry sauf que c'était en même temps différent, le mal le voulait. Si vous remontez sa lignée, vous verrez que tous les plus grands mages qui ont œuvré pour le mal étaient ses ancêtres. Le mal s'est, en quelque sorte, réincarné en lui, lui donnant ses pouvoirs. Et le seul qui pourrait le battre serait un descendant de la lignée du bien. Vous ne vous êtes jamais demandés pourquoi il voulait tellement tuer les Potter ? Et bien, ils sont leur descendant direct. James ne s'y est jamais vraiment réveillé. Mais Harry a dû le faire pour tuer Voldemort. Le bien est en train de lui donner ses pouvoirs.
Dumbledore se tut puis ajouta au bout d'un moment :
- Mais ça se peut qu'il n'y survive pas…
Un lourd silence suivit cette explication, tous les regards étaient tournés vers le jeune Potter, toujours allongé.
A ce moment, il se remit à se convulser violemment.
Rogue, qui était le plus près de lui, le maintint aussitôt sur son lit, l'empêchant de trop bouger.
Mme Pomfresh bafouilla soudain :
- C'est… normalement il ne devrait pas, je lui ai fait avaler une potion calmante…
- Ca ne sert à rien contre ça…
- Mais il va survivre, n'est-ce pas ? demanda McGonagall, il est très fort !
- Je ne sais pas, il a beaucoup lutté contre le 'bien', il doit être 'infecté' depuis son combat contre Voldemort et ça a dû le vider de ses forces…
Dumbledore ajouta :
- Je demanderai à toutes les personnes présentes ici de ne parler à personne de ce qui arrive à Harry, d'accord ?
Tout le monde acquiesça d'un signe de tête, incapable de dire un mot.
Rogue se releva, les convulsions semblant passées.
Il était tout simplement incapable de rester impassible après ce que le directeur avait dit et l'inquiétude se lisait sur ses traits.
- Il lui faut du repos, dit soudain Dumbledore.
Il regarda l'infirmière, McGonagall et Rogue.
- Nous prendrons des tours pour le surveiller, afin qu'il ne soit jamais tout à fait seul.
- Je prends le premier, grogna Rogue, à la surprise de tout le monde à part Dumbledore qui se contenta de faire un petit sourire.
- Je vais prévenir Sirius, lança McGonagall en se levant.
Et elle quitta la pièce, suivie des deux élèves et du directeur.
***
La parrain de Harry reçut le message à peine quelques heures plus tard, sans plus attendre, il transplana juste à côté de Poudlard et entra dans le château à peine un quart d'heure plus tard, un fiacre l'attendant.
McGonagall l'attendait dans le hall.
- Suivez-moi.
- On pourrait se tutoyer, que se passe-t-il ?
- C'est Harry.
Sirius se figea brièvement.
- Qu'est-ce qu'il a ?
- Dumbledore vous expliquera, il est très… hum… malade, on va à l'infirmerie.
L'inquiétude de Sirius allait en croissant.
Ils pénétrèrent enfin dans l'infirmerie.
Après que Dumbledore lui ait expliqué la situation, c'était son tour de 'garde', Sirius sentit ses mains trembler sans qu'il réussisse à les en empêcher.
McGonagall posa une main sur son épaule, lui montrant par ce simple geste son soutien.
Dumbledore se leva et murmura :
- Nous allons vous laisser.
Et il sortit en compagnie du professeur de Métamorphoses.
Elle semblait pensive.
Le directeur le remarqua et demanda :
- Que se passe-t-il Minerva ?
- Je me demande si nous ne devrions pas prévenir Ron et Hermione…
- Non, je ne crois pas… Il ne vaut mieux pas, on les inquièterait.
- Mais… Si il meurt…
- Espérons que ça n'arrive pas.
McGonagall comprit que la discussion était close.
***
Sirius regarda un long moment le corps de son neveu, allongé sur le lit.
Dumbledore lui avait expliqué, il pouvait en mourir…
Mais il allait survivre ! … n'est-ce pas ?
Tendrement, Black passa une main dans les cheveux en désordre de Harry, priant pour qu'il ne lui arrive rien et qu'il reprenne vite des forces.
Mme Pomfresh entra dans la petite pièce désormais réservée à Potter pour que les autres malades ne le dérangent pas et qu'ils ne soient pas au courant.
L'infirmière fit un sourire rassurant à Sirius et murmura :
- Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi, je suis à côté.
- On ne peut rien faire ? demanda soudain Black, je veux dire, pour calmer la douleur ?
En effet, le visage du jeune Potter était crispé, montrant la souffrance qu'il endurait.
- Je suis désolée, souffla l'infirmière, ça ne marche pas…
Elle secoua la tête d'un air peiné et sortit, laissant les deux parents ensembles.
D'après ce que lui avait dit le directeur, tout cela avait commencé lors du combat final avec Voldemort.
Quel parrain il faisait !
Il ne s'en était même pas rendu compte.
Un sentiment de culpabilité l'envahit et il retint à grande peine ses larmes de couler.
Harry n'allait pas mourir ! C'était un battant !
Il prit alors sa main dans la sienne et laissa les souvenirs des moments passés avec son neveu lui revenir en mémoire.
La première fois qu'il l'avait rencontré.
Sa peine lorsqu'il avait entendu Harry le traiter d'assassin de ses parents.
Puis la joie lorsqu'il avait accepté de venir habiter chez lui.
La peur qu'il avait eue lorsqu'il avait affronté Voldemort à plusieurs reprises.
Les vacances passées ensemble à s'amuser.
Ca avait certainement été un des meilleurs moments de sa vie.
Plongé dans ses souvenirs, qui avait dérivé à son enfance à Poudlard avec James, Rémus et Lily, depuis maintenant deux bonnes heures, il sursauta en entendant la porte s'ouvrir.
Il regarda la personne qui venait d'entrer avec étonnement puis avec colère.
- Que fais-tu ici Rogue ?
- Je viens prendre mon tour de garde, Black ! Et je pourrai te retourner la question !
- Je suis son parrain ! Normal que je sois là !
Le silence s'installa, les deux adultes se foudroyant du regard.
Finalement, l'attention de Rogue fut attirée par le lit dans lequel Harry était allongé et il demanda :
- Comment il va ?
- Qu'est-ce que ça peut te faire ?!
- C'est moi qui l'ai trouvé comme ça…
- …
Sirius répondit après un moment :
- Mal…
Sans un mot, Rogue s'assit à côté de lui sur une chaise, leur haine exceptionnellement enterrée pendant quelques instants.
Sirius finit pas demander :
- Tu t'en étais rendu compte ?
- Non, murmura Severus.
Alors qu'ils regardaient tous les deux le jeune Potter, ce dernier fut, une fois de plus, pris de convulsions.
D'un seul bond, ils le retenaient.
Mais cette fois, la 'crise' dura une bonne dizaine de minutes, si bien qu'ils finirent par appeler l'infirmière.
Celle-ci fit avaler une potion calmante qui n'eut aucun effet.
Finalement, le corps de Harry retomba sur le lit, semblant inerte.
Rogue remarqua soudain avec horreur que le torse de son élève ne se soulevait plus même difficilement et son visage était entièrement recouvert de signes.
Pris d'une sueur froide, il posa deux doigts sur la veine qui était sensée battre sur le cou de Harry.
Et là, il se rendit compte avec horreur qu'il n'y avait pas de pouls.
- Il est mort, murmura-t-il, sa voix vide de sentiments.
Quelque chose s'était brisée en lui en même temps que la vie de l'être qu'il aimait.
A suivre !
Re-pitite note de l'auteur : Je vais me faire tuer, je vais me faire tuer !
Les reviews ça me motive alors si vous voulez la suite plus vite ^^
