Chapitre 4
- Chers mangemorts, je tiens à féliciter le travail de notre cher ami
Lucius, qui a réussit avant vous tous à trouver cette fameuse page sur le
deuxième monde. Grâce à cette réalisation, mon ascension contre ce minable
de Potter approche de plus en plus.
Tous les hommes présents étaient réunis en un grand cercle, où un fauteuil était installé au centre. Il semblait tous très attentifs à ce qui se disait et un serpent les contournait tous un à un, les faisant ainsi frissonner d'effroi à chaque fois.
- Hum, tu as faim Nagini? Je suis désolé, tous mes servants me sont fidèles! Et il éclata d'un rire sarcastique qui se voulait être un avertissement pour tous les hommes présents. Il se leva de cette fameuse chaise. Il commença à faire comme le serpent et tourner autour de ses fidèles. On pouvait dénoter une lueur d'amusement dans ses yeux rouges, lorsqu'il en voyait un trembler et un sourire de satisfaction lorsqu'il pensait à Harry Potter.
- Mais maître, quel est le but de cette recherche si dangereuse?
- Cher Goyle, il n'est pas encore temps de vous faire part de mon projet puisqu'il est trop tôt. Par contre, nous avons une longueur d'avance, puisqu'il n'existe que deux livres contenant cette prophétie, le premier étant détruit, nous avons là un exemplaire unique! ***********************
- Mr Londubat, vous dormez? 10 points de moins pour Griffondor.
Rogue ne semblait pas d'humeur aujourd'hui constata Harry qui coupait un scarabée en quatre parties égales. Tout au long du cours il n'avait cesser de réprimander tout le monde pour n'importe quoi. Comme à lui seul, il avait fait perdre 15 points à Griffondor. Cependant, il n'était pas seulement à fleur de peau avec sa maison mais aussi avec les Serpentards. Il avait hausser la voix sur Pansy qui avait mélangé un mauvais ingrédient. À se moment on entendit une fiole se casser sur le sol.
-Désolée elle m'a glissé des mains! S'empressa de dire Anastasia avec une pointe de gêne dans la voix.
-Madame Rogue, comme je vois, vous ne faite qu'amasser les bêtises depuis le début de l'année! Vous seriez peut-être plus digne de Griffondor!
Elle lui lança un regard avec une pointe de défi dans les yeux avant de répondre.
-Peut-être aurais-je mieux aimé être à Griffondor!
Sur ce Rogue se retourna et Harry ce demanda s'il n'avait pas rêvé une pointe de chagrin dans les yeux de ce professeur qu'il détestait tant. Depuis quelques jours, Rogue semblait plus fatigué et le jeune sorcier se douta que la marque des ténèbres y était peut-être pour quelque chose. Ceci étant dit, l'attitude qu'avait Anastasia envers lui, laissait voir qu'elle n'avait que de la haine pour son père et peut-être lui-même ne savait pas pourquoi! Mais Harry n'imagina pas son professeur s'occupant d'un enfant, donc il se dit qu'il avait probablement rêvé cette histoire. Pendant ce temps, Rogue s'était approché de Wiliam et lui avait remis une feuille. Harry le regarda intrigué et il put lire sur les lèvres du nouveau, " Ma retenue". Et il retourna à sa potion. À la fin du cours, Harry vit Wiliam qui s'avançait vers Anastasia, mais n'y porta guère attention. Pendant ce temps, ce dernier s'approchait avec délicatesse de cette beauté et se demandait comment il allait l'aborder sans qu'elle le repousse.
-Anastasia? - Hum, répondit la jeune sorcière qui était en train d'assembler ses effets.
- Heu, Rogue m'a chargé de te dire qu'on ferait notre retenue ensemble dimanche.
- D'accord, répondit-elle d'un ton indifférent alors qu'elle s'apprêtait à partir.
Wiliam rejoignit la petite bande autour de la porte.
-Elle est bizarre cette fille!
- Tu as raison, elle donne pas vraiment envie de la connaître, ajouta Ron.
- Je ne dirais pas ça, je ne sais pourquoi, mais il y a quelque chose qui me force à vouloir lui parler, dit Wiliam d'un air distrait.
- En tout cas, si tu y arrives, profites-en, parce que tu seras bien le seul. Elle ne parle même pas à son père. C'est à croire qu'elle vit dans son monde.
- A ça non! S'écria Harry. Tous les regards se retournèrent vers lui interrogé.
- Heu, ce que je voulais dire, c'est qu'elle est bien présente puisqu'à chaque fois que je la vois, j'ai l'impression étrange qu'elle me fusille du regard.
- Pourquoi ferait-elle ça? Questionna Hermione
-J'en sais rien, mais c'est étrange comme sensation.
- Mais bon, je crois que vous devriez regarder l'heure s'exclama Ron! Les sélections pour le gardiens commence dans 5 minutes! Et sur ce, ils se dirigèrent vers le stade de Quidditch. Une fois arrivés, les 4 amis se séparèrent tous, et Harry se dirigea vers la tribune réservé à l'équipe. Une fois rendu, il constata qu'il y avait beaucoup plus de monde qu'il ne pensait, qui désirait le poste de gardien. Il s'approcha alors du reste de son équipe pour leur demander s'ils pouvaient commencer.
-Ouais bonne idée, dit George.
-Surtout si on veut terminer avant la nuit, il y a 22 personnes qui veulent passer les tests! Poursuivit Fred.
-Je propose qu'on y aille par éliminations.
-Bonne idée Harry.
-D'accord. Il s'approcha alors du micro où habituellement Lee Jordan commentait et s'en empara. Bonjour tout le monde..heu ben. on va commencer, et puis nous débuterons par des tirs aux buts de nos talentueuses poursuiveuses. Alors allons-y.
Un premier élève pris son balais et alla se placer. C'était un 5e année et semblait très sûr de lui. Il réussit à stopper 7 souafles sur 10. Ainsi de suite, un après un, les élèves passèrent devant les buts. Puis vint le tour du dernier élève. Il monta, et Harry ne le reconnu pas immédiatement puisqu'il était assez loin. Mais après quelques seconde il s'aperçut que c'était Wiliam. Il n'avait pas remarqué qu'il avait inscrit son nom sur la liste, il avait probablement dû le faire après qu'Harry ait jeté un coup d'?il rapide l'autre matin. Alicia commença donc à s'avancer tout en faisant des passes rapides à Katie et à Angelina. Wiliam suivait attentivement le souafle des yeux et l'arrêta juste avant qu'il ne rentre dans les buts. À la fin, il avait réussit à en arrêter 9. Ils restait donc 3 participants en compétition. Toute l'équipe était indécise et se demandait comment il pourraient bien faire pour choisir leur nouveau gardien. Harry eut alors une idée. Il consulta alors les autres membres qui approuvèrent tous.
-Alors pour l'épreuve qui déterminera le gagnant, notre batteur Fred Weasley prendra la place de gardien de but, et votre tâche consistera à vous emparer du souafle et à essayer de compter. Le premier qui réussira sera le nouveau gardien. Pendant ce temps, George Wealsey vous enverra des cognards que vous devrez éviter. À ce moment, deux des participants semblaient ne pas comprendre pourquoi Harry tenait à voir s'ils étaient capable de compter, et Wiliam lui semblait partager entre l'incompréhension et l'amusement. Harry reprit le micro. -Vous savez un gardien ne doit pas seulement être capable d'arrêter les buts, mais aussi d'éviter les cognards et d'aider son équipe à gagner dans des moments critiques. Alors tout le monde en place...c'est parti.
Sur le terrain, un souafle venait d'être lancer et Wiliam fut le plus rapide à s'en emparer. Au bout de cinq minutes, personne n'avait encore compter et la balle rouge passait des mains d'un joueur à celle d'un autre. Puis tout à coup Wiliam saisit le souafle, s'élança vers les buts. Un cognard allait dans sa direction mais il l'évita en faisant une boucle avec son balais. Il continua sa trajectoire et.marqua! Harry félicita les autres concurrents puis alla rejoindre Wiliam qui parlait déjà avec Ron et Hermione.
-Tu ne m'avait pas dit que tu étais doué pour ce sport, lui dit Harry en le félicitant.
-Et bien je jouait comme poursuiveur dans l'équipe de beaubâton.
-C'est pour ça le petit sourire quand j'ai annoncé qu'il faudrait compter!
-Ouais, disons que j'avais un avantage sur les deux autres.
-Je suis très content que tu fasses parti de l'équipe.
-Moi j'ai bien hâte de voir la tête que fera Malfoy quand il va apprendre la nouvelle, s'exclama Ron.
-Quel tête je ferai quand j'apprendrai quoi? Dit le concerné qui s'avançait suivit de ses deux monstres.
-Que Wiliam fait maintenant parti de l'équipe, enchaîna Harry avec une pointe de défi dans la voix.
-Comme si j'allais avoir peur. Ça m'étonne quand même que ça ne soit pas ce pouilleux de Weasley. Mais c'est bien comme ça, puisqu'il n'aurait sûrement pas eu assez d'argent pour s'acheter un balais. Ajouta Malfoy avec un petit rire. À ce moment Ron l'aurait bien achever si Hermione ne l'avait pas retenu.
-Verra bien qui rira le dernier quand on aura gagner la coupe Drago, déclara Wiliam.
-La coupe au serpents cette année! Car je vous ferrez remarquer que nous aussi nous avons un nouveau joueur et ses performances sont excellentes! Il te battra à coup sûr Potter!
-C'est ce qu'on verra! Sur ce, Malfoy repartit vers le stade alors que les quatres sorciers marchèrent vers le château. ************************* Cet nuit-là Harry fit un horrible cauchemar. Il avait rêvé que Voldemort se trouvait dans une petite ville sombre où il n'y avait presque plus personne. Cela c'était probablement passé après que les parents d'Harry soient morts puisqu'il avait pris le corps d'un homme qui devait probablement être un de ses serviteurs. Il marchait tranquillement vers une petite demeure où il y avait une lueur de lumière. À l'intérieur, une femme était penché sur un livre qu'elle ne lisait pas. Elle semblait plutôt perdue dans ses pensées. Elle avait de jolies yeux vert forêt. Ses cheveux étaient bruns foncés, et il lui tombait un peu plus bas que les épaules. Cette femme lui rappelait quelqu'un, mais il n'arrivait pas à savoir qui. La femme ne remarqua pas tout de suite la présence du mage noir derrière elle. Du moins c'est ce qui avait semblé à Harry, mais elle se retourna d'un mouvement sec, qui montrait qu'elle savait qu'il était là à l'observer.
-Bonjour Alyssa..dit-il de sa voie emprunte de méchanceté.
-Vous en avez mis du temps. Je croyais bien que vous viendriez avant cela. Dit-elle avec une pointe de défi qu'Harry avait déjà vu ailleurs.
-Comment osez-vous me parler de la sorte.
-Si vous croyez une seule minute que j'ai peur de vous, et bien vous vous trompez.
-Chère Alyssa, c'est la dernière fois que je te le propose, sois tu nous livre ta fille, sois je te tue.
-Jamais, avait-elle dit avec colère et peur mélangé. Vous avez déjà détruit ma famille une première fois, vous ne le ferez plus jamais.
-Ta fille a de grands pouvoirs, elle me sera utile pour mon ascension. Il n'y en avait que deux qui pouvait m'aider, et il se trouve que par le fait même, j'ai tué la première il y a quelques années sans le savoir.
-Jamais vous ne l'aurez!
-Alors meurs! Deterium! La femme s'écroula alors sur le sol. Elle semblait souffrir atrocement et non par l'extérieur mais à l'intérieur. Elle le regarda une dernière fois avant de lancer sur un ton presque démoniaque" Vous ne toucherez pas à ma Anastasia" et s'écroula, laissant un corps sans vie sur le sol. À ce moment, Harry se réveilla avec un haut le c?ur. Il venait de réaliser à qui lui faisait penser cette dame. C'était la mère d'Anastasia. À ce moment il courut vers la salle de bain où il se mit à vomir. Ce qu'il venait de voir était atroce. C'est comme si tous les organes de cette femme s'était désintégrés en elle. En se relavant, il jeta un bref regard dans le miroir et s'aperçut que sa cicatrice avait encore prit une teinte argentée. De plus, cette fois, elle le faisait souffrir. Il regarda alors son petit réveil et vit qu'il était 5h45. Il décida donc d'aller voir Dumbledore même si le jour n'était pas encore levé. Il prit sa cape d'invisibilité pour ne pas risquer d'être vu, et se dirigea vers le portrait de la grosse dame. -Chocogronouille. Le passage se libéra, et il partit en direction du bureau du directeur. Une fois devant la gargouille, il se rendit compte qu'il ne savait pas le mot de passe. Il décida donc d'en essayer plusieurs.
-Limonade,........ Bertie crochue,....... gomme baloune, ..........Phoénix.
La gargouille lui céda place, et c'est ainsi qu'il se retrouva devant une immense porte à laquelle il hésitait à frapper, de peur de réveiller le vieil homme. Il se décida enfin, quand la porte s'ouvrit d'elle même. Juste derrière, il y avait Dumbledore qui tenait la poignée.
-Ah, bonjour Harry! Je m'apprêtais justement à aller déjeuner. Tu es bien matinal!
-Oui, je n'ai pas très bien dormi.
-Tu voulais me voir? Tu n'as qu'à t'asseoir, je reviens, je dois seulement aller au petit coin.
Le professeur s'éloigna, laissant Harry seul dans cette grande pièce avec Fumseck.
-Salut Fumseck, dit-il en tendant la main pour le caresser. IL scruta alors la pièce des yeux. Elle était encore comme la dernière fois qu'il y était venu, c'est-à-dire, lors de sa quatrième année. Dans un coin, il y avait le meuble avec à l'intérieur la pensine et plusieurs autres objets magiques. De l'autre côté il y avait le perchoir de Fumseck et une porte qui devait mener au appartement de Dumbledore. Derrière le bureau, il y avait une bibliothèque qu'Harry n'avait jamais prit le temps d'observer. Elle contenait plusieurs livres qui devaient appartenir au directeur. Il décida de jeter un coup d'?il aux titres inscrits sur les reliures. Sur la plus hautes étagères il y avait "histoire de Poudlard" et à côté il y avait un livre à la couverture rouge et avec un motif de lion. C'était " La vie de Godric Griffondor". Il scruta alors rapidement les autres livres" Les plus grands hommes de la magies", " Au travers des astres", "Comment contrer les forces obscures". Fatigué, il arrêta de regarder les titres, et remarqua qu'il y avait quelques rouleaux de parchemin au travers, dont certains semblaient plus vieux. Dumbledore revint et s'assit à son bureau tout en essayant de le ranger un peu.
-Désolée Harry. Je ne savais pas que tu allais passer alors je n'ai pas fait de ménage, et depuis le retour de Voldemort j'ai beaucoup de travail.
-Est-ce que Fudge à enfin réussit à admettre son retour, questionna Harry.
-Non malheureusement, toujours aussi têtu qu'un âne. Et c'est pour cela que j'ai encore plus de travail. Je dois m'occuper de veiller à ce que les détraqueurs se rangent du bon côté et les géants aussi. J'imagine que tu en as entendu parler?
-Un peu.
-Et bien, soupira le professeur qui maintenant qu'Harry le regardait paraissait de plus en plus fatigué. Mais au fait, pourquoi es-tu venu me voir ce matin?
Harry hésitait, il ne savait pas s'il devait vraiment en parler au directeur. Mais il se dit que s'il ne le faisait pas il n'aurait jamais les réponses aux questions qu'il se posait.
-Enfin, c'est parce que j'ai fait un rêve, où je voyait la mère d'Anastasia se faire assassiner par Voldemort.
À ce moment, le directeur arrêta sèchement le ménage de son bureau et regarda Harry dans les yeux.
-Et puis il voulait avoir Anastasia.puis elle se tordait.. Et il se mit à raconter son rêve en détail à Dumbledore.
-Et oui Harry, quelle triste tragédie. Je m'en souviens très bien, il n'y a pas si longtemps de ça, environ 7 ans si ma mémoire est bonne. La pauvre Alyssa avait été retrouvé le matin suivant par sa mère qui était venue la voir. En entrant, la pauvre dame avait trouvé le corps mort de sa fille et la petite Anastasia à ses côtés qui pleuraient chaudement.
Harry ne savait plus quoi dire. Il avait bien vu qu'Anastasia semblait étrangement triste, mais il ne se doutait pas que cet événement n'était qu'un seul parmi tant d'autre.
-Et ensuite, qu'est-ce qui est arrivé? demanda-t-il.
-Le ministère de la magie l'a confié à sa tante où elle passe ses vacances, et puis pour ce qui est de sa mère, certaines personnes on eu de la difficulté à croire que c'était Voldemort. Mais on a fini par comprendre qu'il n'était qu'esprit qui utilisait un autre corps. La petite devait avoir 8 ans. Il avait fait comme avec Quirell. Quel choc!
-Mais, pourquoi j'ai rêvé à cela? Cela n'a aucun rapport avec moi!
-Peut-être bien qu'il y en a un Harry, c'est seulement que tu ne l'as pas encore découvert, lui répondit Dumbledore avec un sourire énigmatique, ce qui eu pour effet de mélanger Harry encore plus.
-Aussi, ma cicatrice me faisait mal, mais elle avait pris une drôle de couleur, elle était argente!
-Hum... Est-ce que cela c'était déjà produit?
Harry hésitait à révéler son premier rêve au directeur.
- Oui, cet été chez mon oncle.
Mais Dumbledore ne posa pas plus de question.
-Étrange, dit-il en jouant avec sa barbe, je ne vois pas pourquoi! Ci cela se reproduit, prévient moi.
-D'accord professeur.
Sur ce, Harry se leva et se dirigea vers la grande salle où ses amis l'attendaient devant leur assiette.
-Harry où étais-tu? Le questionna Hermione
-Je suis allez voir Dumbledore. Leurs regards devinrent attentifs à ce qu'il disait. Il leur raconta son rêve et en suite la discussion qui avait suivi.
-Bon sang, mais c'est horrible, s'exclama Ron.
-Ron a raison, imaginez trouver sa mère morte alors qu'on a conscience de se qui se passe.
- Et Rogue, il était dans ton rêve? Questionna Wiliam
- Non, dit Harry en prenant soudain compte de ce détail.
-Et bien je vais en retenue avec elle demain soir, je pourrais lui demander des détails.
-Non Wiliam, s'écria Hermione. C'est sa vie privée et elle pourrait croire qu'on essaye de se renseigner sur des choses qui ne regardent qu'elle.
-Hermione a raison, nous trouverons un autre moyen. En attendant, nous avons toujours le problème de la prophétie, dit-il en s'assurant que personne ne les écoutait.
-Oui, répondit-elle, mais nous nous y pencherons une autre fois puisque sinon nous serons en retard pour le cours de DCFM. Ils se dirigèrent donc vers l'endroit où avait lieu ce cours. Depuis le premier qu'ils avaient eu, ils avaient toujours eu l'enthousiasme de se rendre à ce cours. Mademoiselle Heiggan était toujours aussi intéressante et depuis quelques cours ils avaient commencé la pratique. Le seul inconvénient était que ce sort prenait une partie de leur énergie donc ils étaient tous épuisés lorsqu'ils en ressortait. Personne n'avait réussi à s'introduire dans la tête d'une autre personne, mais leur professeur leur assurait qu'ils avaient encore beaucoup de temps et que vu le niveau de difficulté de cet apprentissage, il était normal que ce soit long. Lorsqu'ils entrèrent dans la salle de cours, mademoiselle Heiggan se tenait à l'avant et semblait corriger les travaux d'élèves d'un autre niveau.
-Mettez-vous en équipe, aujourd'hui nous consacrerons le cours à la pratique.
Harry se mit avec Ron comme à l'habitude, car il en avait été décidé ainsi. Hermione s'était retrouvé avec Wiliam, ce qui étrangement ne laissait pas Ron indifférent. Mais il ne disait rien, essayant de se concentrer sur Harry. Celui-ci venait de libérer son esprit, pour diriger ses pensées sur Ron afin d'avoir un résultat. Mais à cet instant, il se sentit étrangement bizarre, comme si quelqu'un prenait possession de son esprit. Tous ses membres s'engourdirent et ils ne pouvait plus bouger. Il ne voyait plus rien. C'était comme s'il allait s'évanouir. Puis tout à coup une voie surgit dans sa tête.
- Harryyyyyyyyyyyyyy.. Ce cri déchirant ressemblait étrangement à une plainte et en même temps à un appel au secours. La voie semblait lointaine et féminine. Puis d'un coup, elle se rapprocha.
-Harry il sait comment faire pour pénétrer dans le deuxième monde. Dépêche- toi, sinon Voldemort nous aura tous.
Puis la voie disparu comme elle était apparu. Il ouvrit ses yeux pour se rendre compte qu'il était allongé sur le sol, une meute d'élève l'entourant. Mrs. Heiggan était penchée au-dessus de lui, demandant aux autres de laisser de la place pour qu'il respire.
-Harry, mais que c'est-il passé? Demanda-t-elle.
-Un malaise, c'est tout. Je suis très fatigué ses temps-ci! Mentit-il. Elle lui offrit un morceau de chocolat comme l'aurait fait l'infirmière de l'école et lui demanda de se reposer quelques instants avant de reprendre le cours. Tout le monde retourna à ses occupations, exceptés Hermione, Ron et Wiliam.
-Alors? Lui demanda Ron.
-C'était vraiment étrange, chuchota-il, j'ai entendu une voix, elle me disait que Voldemort avait trouvé comment faire pour aller dans le deuxième monde et qu'il fallait se dépêcher sinon il serait fait.
-Cela doit vouloir dire qu'on devra absolument se dépêcher. Mais en continuant mes recherches, j'ai réussi à savoir qu'il existait deux exemplaires parlant de ce fameux deuxièmes mondes. Mais pour qu'ils ne soient pas faciles à repérer, leur auteur les a écrit sur des parchemins, identiques à tous les autres, bref normaux.
-Finalement ce que tu nous dis Hermione, c'est qu'il serait presque impossible de les retrouver.
-Exactement. Mais il faudra bien puisque Vous-Savez-Qui a déjà le premier exemplaire.
-Je crois que je sais où il est le deuxième, s'exclama Harry. Dans le bureau de Dumbledore, il y a une grande bibliothèque avec plusieurs livres mais aussi plusieurs parchemins. Un était caché sous une pile de vieux parchemins, dans un coin sombre de ce meuble. Ce doit probablement être celui-là.
-Oui mais Harry, comment crois-tu pouvoir le récupérer? Demanda Wiliam.
-J'ai ma petite idée sur la question. Il suffira de se glisser à l'intérieur de son bureau alors qu'il n'y sera pas. J'ai le mot de passe alors..
- C'est ce que nous ferons, déclara Hermione d'un ton décidé. Nous n'avons pas le choix! Nous agirons ce soir à l'heure où tout le monde dîne dans la grande salle. Harry ira seul. Il se mirent tous d'accord, et continuèrent donc leur exercice. ***********************
-Phoenix! Le passage se dégagea laissant alors toute la place pour Harry. Il monta silencieusement les marches qui le séparaient de l'endroit où il s'était trouvé ce matin. Il arriva enfin devant la bibliothèque imposante. Il savait que ce qu'il allait faire n'était pas très honnête, mais il devait le faire, il le sentait. Il scruta la pièce pour être sûr qu'il n'y avait personne. Il commença à chercher le parchemins qu'il avait vu le matin même, mais il ne savait plus c'était entre quels livres. Il regarda partout. Il le vit enfin, et au moment où il arriva pour le regarder, il entendit des pas retentir dans le couloir. Il se dépêcha de prendre la pile qui se trouvait là et les fourra dans son sac. Il eut juste le temps de sortir du bureau et de voir Albus prononcer Phoenix, avant de disparaître dans les corridors qui le mènerait à l'endroit où il devait rejoindre ses amis. Il y avait échappé avec justesse. Il arriva devant le portrait de la grosse dame et prononça le mot de passe comme à l'habitude. À l'intérieur Ron, Hermione et Wiliam étaient assis autour d'un feu et discutait en parlant à voie basse.
-De quoi parlez-vous? Lança-t-il d'un ton fort ce qui fit sursauter les 3 autres.
-Harry, ne nous fait plus jamais une peur comme ça, s'exclama Hermione qui avait frôlé la crise cardiaque.
-On discutait justement de toi. Alors tu as le parchemin?
-Oui mais au moment où je le prenais j'ai entendu des pas alors j'ai pris tous ceux que j'avais à porté de main. Alors il va falloir trouvé le bon! Mais avant vous n'auriez pas quelque chose pour moi, je meurs de faim.
Ron lui tendit un sandwich au jambon qu'il avait réussit à suptiliser alors que Wiliam avait ramené un verre de jus de citrouille. Harry commença à dévorer son maigre repas pendant que ses amis démêlait les parchemins. Il n'y avait personne dans la salle commune des Griffondors. Cet absence était dût au fait que Dumbledore avait fait venir un groupe de musique très populaire à l'école, pour récompenser les élèves des efforts qu'ils avaient fournis depuis le début des cours. -Je crois que j'ai trouvé, dit Hermione qui étais toute excitée.
- Mais j'ai vérifié ce parchemin tout à l'heure et il n'y avait rien d'inscrit! Maugréa Ron.
-Il était protégé par un sort de "Seracada". C'est pour que les gens qui le voient pense que c'est un parchemin vierge comme tout les autres. Plusieurs se font avoir, comme toi!
- C'est vrai, acquiesça-t-il, toi tu es tellement parfaite que rien ne te résiste!
Elle lui lança alors un regard noir et Ron décida de se taire. Hermione lit se qu'il y avait d'écrit sur le bout de parchemin.
" Un jour,
quand deux êtres s'élèveront,
Un autre sera détruit,
Les forces du bien,
Affronterons le mal,
Ils combattrons,
Jusqu'à ce qu'il n'y aille plus qu'un,
Quand les étoiles s'accrocherons,
La licorne aidera,
Ils devrons passer de l'autre côté,
Pour rejoindre ceux qu'ils vont sauver,
Mais quand les étoiles tomberons,
S'ils sont resté,
Les mondes ne seront sauvés. "
Leurs regards se croisèrent tous, laissant apparaître dans leurs yeux l'incompréhension. Wiliam sembla alors réfléchir.
-Tout ce que je comprends pour l'instant c'est que les forces du mal et du bien devront combattre. Puis lorsqu'il parle des êtres qui s'élèveront et qui seront détruits, il s'agit probablement d'Harry et d'une autre personne contre Lord Voldemort.
Tout le monde sembla trouver qu'il avait bien raisonné.
-Mais qu'est-ce que c'est cette histoire de licorne et d'autre côté. Puis les étoiles? Questionna Ron qui semblait complètement perdu.
-Je n'en sait rien! Mais peut-être que si on si penche un peu nous finirons par trouver.
-Harry a raison, il a bien réussit à résoudre l'énigme de l'?uf l'an dernier à la deuxième tâche, dit Hermione.
-Sans vouloir te vexé, celle-ci semble un petit peu plus compliqué, répliqua Ron sur un ton qui se voulait sarcastique.
- Eh bien il suffira de se pencher plus sur ce problème.
- Ah, c'est vrai, j'avais oublié que toi tu étais tellement intelligente que rien ne te résistait.
-Pardon, est-ce que tu dirais ça parce que tu serais JALOUX? S'écria-t- elle, furieuse.
-Moi jaloux? De quoi? Peut-être de ne pas être la petite miss-je-sais-tout- et-je-colle-les-professeurs-pour-avoir-de-bonnes-notes? Plus les insultes fusaient, plus les deux sorciers devenaient rouges.
-Est-ce que tu prétendrais que je ne mérite pas mes notes et que si elles sont si bonnes c'est parce que je suis en bon termes avec certains professeurs? Si c'est le cas, tu t'abaisse bien bas Ronald Weasley, et je te ferais remarquer que moi au moins je planche pour réussir et que ce n'est pas moi qui invente des stupides histoires pour un devoir de divination ou pour justifier mon devoir non-fait!
Elle tourna les talons pour être de dos à Ron, et partit sans attendre vers la bibliothèque avec le bout de parchemin. Une fois qu'elle avait quitté la grande salle, Ron retrouva ses couleurs normales.
-Ce qu'elle peut être susceptible cette fille!
Harry regarda Wiliam et tout le deux partirent à rire en se lançant des regards en coin. Ron qui ne comprenait rien à leur petit manège s'assit sur un canapé et commença une parti d'échec version sorcier. Harry s'était mis d'accord avec Wiliam pour que dans aucun cas ils n'interviennent entre les petits et nombreux accrochages que pouvait avoir leur deux autres compagnons. Ils rigolaient bien de les voir se disputer et comprenait très bien leur petit jeu. Mais ils avaient décidé de les laisser le découvrir.
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-Il fallait bien que ce soit ici cette satanée retenue, grogna Wiliam.
Il jeta un furtif regard vers Anastasia qui elle ne se plaignait pas et se contentait d'astiquer les trophées, sans aucunes expressions nettes sur son visage.
- On dirait bien que sa ne te dérange pas de travailler sous la surveillance de Rusard, ajouta-t-il.
Elle ne répondit pas. Rusard était parti quelques instants pour essayer d'arrêter Peeves qui faisait des siennes. Il avait profité de se moment pour essayer de lier conversation avec la nouvelle, mais elle refusait obstinément de parler. Il décida de ne pas abandonner.
- Bon sang, tu ne parles jamais quoi?
En guise de réponse, elle leva seulement les yeux vers lui, ce qui lui fit une étrange sensation.
- Finalement tu ressembles peut-être un peu à ton père, dit-il, lui non plus ne nous parle pas sauf pour nous envoyer des insultes!
Dès qu'il avait parler de Rogue, Anastasia avait tourné les yeux vers lui. Pour une fois il voyait quelque chose passer sur son visage, mais ce n'était peut-être pas ce qu'il aurait voulu. IL vit un profond mépris et s'en voulu tout de suite d'avoir abordé un sujet un peu trop sensible.
- Ne me compare plus jamais à se type! Lança-t-elle froidement. Elle avait bien pris le temps d'appuyer chaque mots qui sortait de sa bouche. Wiliam s'était attendu à ce qu'elle lui saute au visage et fut surpris de sa réaction. Par contre, il ne savait pas ce qui lui faisait se sentir le plus mal. Il avait vu qu'il n'aurait jamais dû parler de Rogue et s'en voulait un peu. Il regarda encore la jeune fille qui était assise en tailleur sur le sol et qui continuait de frotter le trophée qu'elle avait entre les mains. Elle l'intriguait. Il ne comprenait pas pourquoi cette fille qui avait tant de haine envers celui qui était son géniteur, était venu dans la seule école où celui-ci travaillait. Peut-être des raisons personnelles où au plan familial se dit-il. Il se questionna aussi sur si elle avait eu une discussion avec son père et pourquoi elle le détestait tant. Pourtant, malgré toute les questions qui passaient dans sa tête, il se disait qu'il ne saurait probablement jamais pourquoi. Il se décida à continuer d'asticoter, mais ne détacha pas son regard de la jeune fille. Enfin Rusard arriva et finit par les laisser partir une fois que tout eu été lavé. Anastasia parti vers la tour des Serpentards et Wiliam vers celle des Griffondors. Quand il entra, il constata que Ron et Hermione se faisait toujours la tête, alors qu'Harry était plongé dans la lecture d'un livre. Wiliam monta au dortoir et décida de se coucher immédiatement. Il s'étendit sur son lit et ne put s'empêcher de recommencer à penser à cette étrange sorcière. Malgré ce qu'il voulait bien croire, elle l'attirait et il ne savait pas pourquoi. N'importe qui, qui aurait été sensé, se serait vite lasser d'essayer de tisser des liens avec quelqu'un qui restait indifférent à tout ce que l'ont pouvait lui dire, mais lui n'abandonnerait pas. Il aimait la force de caractère de cette fille, le pouvoir qui s'émanait d'elle. Il savait que sous se masque de glace se cachait quelqu'un qui portait des marques du passé, mais qui ne cherchait qu'à revivre. Et il se promit de réussir à l'approcher.
*************************** Le lendemain matin, Harry se réveilla à l'aube, même s'il n'avait pas fait de cauchemars. Vu son haut-le c?ur de la dernière fois, il avait demandé à Mme Pomfresh de lui préparer un potion pour un sommeil sans rêve. Celle-ci avait protestés et Harry qui avait tenu bon s'était vu attribué un petit contenant avec une potion qui durerais près d'une semaine. Après, il devrais de nouveau faire face à ses horribles rêves. L'infirmière n'avait pas voulu lui donner une plus grande quantité car elle avait déclaré qu'il finirait par développer une résistance et que cette potion n'équivalait pas à une bonne nuit de sommeil. Mais de bonnes nuits comme elle disait, Harry n'en faisait pas beaucoup. Malgré le fait qu'il en ait ingurgité une assez bonne dose, son corps était habitué au réveil matinal, et peut-importe ce qu'il prendrais il en serait ainsi. Le jeune garçon jeta un furtif coup d'?il à ses compagnons de chambre. Ron dormait paisiblement et semblait faire un très beau rêve vu le sourire qui dessinait ses lèvres. À côté, Wiliam semblait quelque peu plus agité, mais pas au point que ça devienne inquiétant. De l'autre côté, Neville marmonnait des mots incompréhensible, alors que Seamus et Dean dormait comme des bébés. Harry se leva et fut pris d'un frisson. Il s'empressa d'enfiler son uniforme et de descendre dans la salle commune. Il remarqua une feuille sur le babillard, qui n'était pas là la veille.
" Veuillez prendre note que cet après-midi sera libre. En raison de la belle température pour la saison, une sortie à Pré-au-lard sera prévu pour l'après-midi.
Mirvena Mc Gonagall "
Harry se dit que ce serait un très beau moment pour lui et ses amis. Ils en profiteraient bien. Il s'assit et prit le livre qu'il avait déposé hier avant de monter dormir. Il était assez avancé dans la lecture de celui-ci. C'était celui que Sirius lui avait envoyé. Il se demandait comment la personne qui l'avait écrit pouvait en savoir autant. Il soupçonna même les membres de la famille Crivey d'être à la base de cet ouvrage. Il se plongea dans la lecture, quand Wiliam descendit et le fit sursauter par la même occasion.
-Wow, Pré-au-lard pour aujourd'hui. J'ai bien hâte de voir ça, dit-il. Beaucoup de gens m'en ont parlé.
-Ça vaut le déplacement! Ajouta Harry
-Surtout pour aller chez Zonko et Honeydukes, fit Ron dans un baillement alors qu'il s'approchait des deux garçons qui discutaient. Ils continuèrent ainsi quelques minutes jusqu'à ce qu'Hermione arrive. Elle scruta la feuille et se tourna ensuite vers les garçons.
-Vous savez pourquoi ils n'ont pas annoncé cette sortie plus tôt?
- Probablement pour être sûr que les informations ne soient pas divulguer et qu'il n'y pas d'attaque de mangemorts. Bref pour plus de sécurité, se risqua Ron qui pour la première fois depuis deux jours parlait à Hermione.
-Tu as sûrement raison, ajouta-elle.
-Tu vois, il n'y a pas que toi qui est intelligente.
Elle sembla vouloir répliquer et commencer une nouvelle dispute mais Harry décida qu'il était temps d'intervenir malgré son pacte avec Wiliam.
-Vous ne croyez pas qu'il est temps que vous arrêtiez de vous faire la tête, déclara le jeune sorcier.
Ron et Hermione se regardèrent droit dans les yeux, s'échangèrent un regard empli de haine, et partirent à rire. Leur rire était franc.
-Désolé, j'ai été imbécile, déclara Ron, je n'aurais pas dû te dire toutes ces méchancetés que je ne pensais pas. Tu es vraiment douée et c'est comme ça.
-Moi aussi j'aurais pu faire attention. J'ai pris les nerfs rapidement et il est vrai que parfois j'essais de me sentir supérieur.
Ils se regardèrent gênés et repartirent à rire. Sur cette très belle réconciliation, tous les quatre prirent la direction de la grande salle. Ron commença à dévorer son assiette quand il arrêta nettement et se tourna vers Harry.
-Qu'est-ce qu'il y a? demanda celui-ci
-Eh bien.. On a une très bel après-midi, mais ce matin on a potion! Ça gâche tout!!!!!
Ils se regardèrent tous découragé mais décidèrent de passer par-dessus ce cours pour voir le plaisir qu'ils auraient plus tard dans la journée. Vint enfin l'heure du cours très attendu du cher professeur Rogue. Ils étaient tous réunis devant la porte, silencieux pour ne pas s'attirer la colère du professeur. D'un côté étaient rangée en une belle file les élève de Griffondor, et de l'autre côté, les élève de Serpentard étaient éparpillés en un tas difforme. Le professeur arriva et s'empressa d'ouvrir la porte. Harry pu remarquer qu'il ne semblait pas de très bonne humeur, comme à son habitude.
-Allez, assoyez-vous! Aujourd'hui nous verrons une potion très spéciale et très difficile à réussir. C'est pourquoi je suis certain, que comme vous n'êtes qu'Une bande d'incompétents, excepté quelques élèves, il se tourna vers Malfoy, vous prendrez énormément de temps à sa préparation et que la majorité n'arriverons à rien. La potion en temps que telle se nomme " Paramius". Cette potion a pour effet que si l'on en verse dans le verre de quelqu'un, les informations qu'il possède nous serons toutes livrées. Excellente pour apprendre des choses auxquelles vous n'avez pas accès. Les ingrédients sont les suivants.
Il claqua des doigts et une liste de répandit sur le tableau. Harry constata qu'il lui faudrait probablement plus d'une heure pour faire cette potion à lui seul. Hermione semblait avoir eu le même état d'esprit et levait sa main pour poser une question.
-Miss Granger?
-Et bien nous ne pourrons jamais la terminer seule!
- Vous devrez pourtant puisque vous serez noté!
À cette phrase tout le monde eut un visage qui en disait long sur ce qu'il pensait de ce que venait de dire Rogue.
-Mais, comme la remarqué Miss Granger, le temps de préparation sera un peu long, alors c'est pourquoi vous vous mettrez à deux. Non, inutile de vous faire des signes, les équipes sont déjà formé, dit-il avec un petit rictus. Serpentard avec Griffondor, alors voici les équipes: Londubat et Crabbe, Weasley et Goyle, Patil et Fraser, Granger et Parkinson, Potter et Malfoy, Wright et Rogue,..
Harry avait arrêté d'écouté dès qu'il avait su qu'il serait avec son pire ennemi. Il savait que Rogue avait fait exprès pour que cela soit ainsi. Cependant il regarda son coéquipier qui lui non plus ne semblait pas très content de la répartition de son professeur. Il essayait de négocier mais rien à faire, Rogue ne changerait pas d'idée.
-Alors Potter, il semblerait qu'il faille faire équipe ensemble, dit-il avec une pointe de dégoût.
-Ne crois pas que ça me fasse plaisir Drago. Je crois que je n'ai jamais voulu qu'un cours de potion se termine au plus vite!
Sur ce, ils commencèrent la préparation de cette fameuse potion et Malfoy ne fit qu'embêter Harry. Il ne cessait de se plaindre à Rogue, qu'il ne coupait pas bien les pattes d'araignées, qu'il lui lançait des bouts de scarabées, qu'il faisait exprès pour rater cette potion. Cela avait pour effet de faire perdre de multiples points à Griffondor. Mais Harry n'était pas le seul à devoir subir les méchancetés et les coups bas de son partenaire. Toute la classe était dans le même bateau, et celui qui semblait le plus chanceux était Wiliam, puisque sa partenaire ne parlait guerre.
- Heu je crois qu'il y a un problème Anastasia!
-Hum? Dit-elle sans le regarder.
-La potion ne devait pas être orange?
-Oui et alors?
-Elle est devenu rose.. Dit-il avec embarras.
C'est ce moment que Rogue choisi pour aller voir si tout allait bien de leur côté.
-Monsieur Wright, veuillez m'expliquer qu'elle est le problème, dit-il d'un ton sarcastique. J'imagine que vous avez causer des ennuis à miss Rogue et que par conséquent vous avez fait rater la potion.
Wiliam ne savait répondre et semblait avoir décidé de se taire.
-C'est bien ce que je pensais!
-Vous avez fini de toujours mettre la faute sur les Griffondors?
Rogue se retourna vers celle qui venait de dire cela et remarqua qu'une fois de plus c'était Anastasia. Tout le monde s'était tu et écoutait ce qu'elle avait à dire.
- Pardon? Demanda Rogue
- Vous ne cessez pas de rejeter toute la faute sur eux alors que la majorité du temps ils sont bien meilleurs que ces prétentieux de Serpentards!
-Je vous avertie mademoiselle, si vous n'arrêtez pas, je vous enlèverez 50 points et vous aurez une retenue.
- Vous voyez, ce serait un Griffondor qui vous aurait parlez de la sorte et déjà vous lui auriez fait perdre tous les points qu'il avait gagné depuis le début de l'année mais puisque je fait parti de cette ignoble maison, vous prenez même le temps de m'avertir, dit-elle avec assurance et mépris dans la voix.
- Comment osez-vous parler de la sorte à votre professeur et parlez ainsi de votre maison.
- Premièrement parce que si vous croyez le moins du monde que vous me faite peur, vous vous trompez et deuxièmement parce que j'aurais donnée tout ce que j'ai pour ne pas faire parti d'une maison où ceux qui en sorte sont des traîtres et vous ressemble, s'écria-t-elle.
Et vlan, le coup était partit tout de seul. Rogue avait donné une gifle à la jeune fille qui semblait secoué mais qui n'avait pas pour le moins avoir perdu sa froideur. Des larmes coulaient sur ses joues et cette fois on pouvait voir une immense tristesse dans ses yeux. Elle fut pris de spasmes nerveux et sortit du cours tout en laissant couler les larmes le longs de ses joues. Harry se dit que pour une première fois où il voyait Anastasia exprimer quelque chose il aurait préféré que ce soit quelque chose d'autre que toute ce mal qu'il avait décelé. Rogue quand à lui, il semblait tout à coup regretter son geste et pris de remords. Harry se dit que ce qu'avait dit Anastasia, devait probablement avoir un deuxième sens que seul son père et elle pouvait comprendre et c'était ce qui avait poussé Rogue à poser ce geste délibéral. Le professeur ne cessait de regarder sa main et ensuite la porte par laquelle Anastasia avait quitté.
-Allez, remettez vous au travail, dit-il d'un ton lasse.
Wiliam qui avait complètement raté sa potion et qui n'avait plus de partenaire, se décida à s'esquiver pendant que son professeur avait le dos tourné, pour être sûr que sa coéquipière allait bien. Il partit donc, et la retrouva dans le jardin de Poudlard, près du lac, sous un arbre.
- Ça va? Demanda-t-il banalement.
-Laisse-moi tranquille, répliqua t'elle toujours sur un ton froid, tout en continuant d'essuyer les larmes qui perlaient sur son doux visage.
Il ne bougea pas et vint s'asseoir près d'elle, jusqu'à ce qu'elle se tourne.
- Je t'ai demandé de partir, répéta-t-elle entre deux sanglots.
-Je vais rester ici.
-Pourquoi tu ne me laisse pas tranquille.
- Parce que.., il ne savait pas quoi répondre.
- Tu n'as rien à faire avec une Serpentard.
-Mais moi je m'en fiche que tu sois une Serpentard ou une Serdaigle ou peu importe, si je suis là c'est sûrement parce que je le veux.
Elle tourna ses yeux vers lui et pour quelques secondes le froid qui glaçait son visage disparut. Puis elle détourna son regard vers le lac et se remit à sangloter silencieusement. Il ne savait pas vraiment quoi dire pour la réconforter.
-Allez ne pleure pas, c'est normal, il arrive à tout le monde de se prendre avec un professeur. C'est pas si grave que ça, il méritait bien ce que tu lui a dit.
-C'est pas pareil, dit-elle maintenant sans plus aucune pointe d'amertume dans la voix. Est-ce que tu aurais dit ça à tes parents? Comment tu fais pour continuer à vivre alors que la seule personne en qui tu avais confiance est morte, et que cela aurait pu être empêché? Et comment tu continus à avoir une vie normal alors que la personne que tu détestes le plus au monde se trouve à tes côtés à tous moments?
Elle avait dit cela tout d'un bout et chaque mots qui sortait de sa bouche semblait ramener de mauvais souvenirs à la surface. Les larmes continuaient de couler le longs de ses joues et elles ne pouvait les empêcher. Il ne savait pas vraiment quoi dire, alors il décida de se taire et de la laisser dans ses pensées amers. Il resta assis à ses côté plus d'une demi-heure sans rien dire. Elle semblait alors s'être calmée.
-Alors, tu vas à Pré-au-lard, tantôt? Demanda-t-il
-Non, répondit-elle.
-Pourquoi?
-Je ne vois pas ce que j'irais faire là-bas. Tous ceux qui y vont, ce sont pour s'amuser entre copains et moi je ne m'entend pas très bien avec les gens de ma maison dit-elle, avec son sérieux habituel. Toutes les filles me détestent et je les détestent toues autant et les gars eux ils ne m'approchent que pour ce à quoi je ressemble. Et puis vu tout ce qui s'est passé en cours je ne crois pas que ça l'ai aidé. Mais de toute manière, je préfèrerais mourir, plutôt que d'avoir à me lier d'amitié avec ces abrutis, ajouta-t-elle.
- Je comprend que à ta place j'en ferais peut-être de même. Être le nouveau ou la nouvelle c'est pas toujours facile.
-J'ai pas besoin de pitié! Dit-elle de son ton habituellement froid.
-C'est pas ce que je voulais insinuer! Mais pourquoi tu viens pas avec moi. Je te présenterais mes copains. Je suis sûr que tu vas bien t'entendre avec eux.
-Je ne crois pas qu'ils vont vouloir de moi. tu oublie que je suis de la maison des serpents!dit-elle sarcastiquement
-Justement je ne sais pas pourquoi puisque tu ne ressembles pas du tout à quelqu'un comme Malfoy! Allez juste une fois, et ensuite si tu ne t'es pas amusé, je te promet que je te laisse tranquille et que je ne t'adresse plus jamais la parole!
Elle le regarda dans les yeux avant de répondre
- Marché conclu, dit-elle avec un mince sourire, ce qui parut étrange à Wiliam. C'était la première fois qu'il la voyait en faire un.
-Bon alors moi je dois y aller, ils m'attendent, à tantôt!, dit-il.
Et il s'éloigna. Elle se sentait étrange. Pourquoi ce garçon qu'elle connaissait si peu était-il venu auprès d'elle alors que depuis la rentrée, toute les fois où il l'avait abordé elle l'avait repoussé. Et la voilà qui acceptait son invitation. Elle s'était promis qu'elle ne laisserait personne l'approcher et elle se trahissait déjà. Il semblait différent des autres. Mais sa mère aussi avait dit cela de son père!!!!
*************************
-Quoi? Demanda Ron.
-Oui, mettez-vous à sa place, elle aussi mérite de s'amuser.
-Mais tu oublies peut-être que c'est une Serpentard! S'écria Ron, ce qui eu pour effet que tout le monde se retourne vers lui.
-Ron, parle moins fort, tout le monde t'écoute, chuchota Hermione.
-Écoute, si tu avais vu ses yeux quand Rogue l'a giflé! On aurait dit qu'elle avait sur elle toutes les misères du monde. Et puis, elle est différente. Tu a vu comment elle nous a défendu durant le cours? Je ne vois pas pourquoi une maison peut tellement faire une différence quand aux gens qui sont dedans et pourquoi vous en faite toute une histoire. Ce n'est pas la maison qui détermine ce que tu es ou deviendras, mais nous sommes seulement répartis selon nos forces!
- Wiliam a raison! Pourquoi ne pas passer la journée avec elle, histoire de voir. De plus sa nous permettras peut-être d'en apprendre plus sur mon rêve, dit Harry.
Tout le monde acquiesça et se rendirent aux grandes portes où le rendez- vous était fixé. Une masse d'élève s'était entassé, pour être sûr de ne pas manquer la sortie. Tout le mode avait revêtis une cape, vu le froid de se début d'automne. Ils s'assirent dans le grand escalier, pour attendre Anastasia qui n'était pas encore arrivée. Elle ne tarda pas à surgir d'un couloir et Wiliam alla à sa rencontre, laissant les trois autres seuls.
- On dirait qu'il l'aime bien cette fille, dit Ron.
-C'est tant mieux, surtout qu'il est souvent coéquipier avec elle.il est mieux de la mettre de son côté, ajouta Hermione.
Effectivement, Wiliam se trouvait à être souvent en équipe avec cette nouvelle Serpentard, puisque dû au programme, Rogue avait décidé que les équipes faites au dernier cours seraient les mêmes toutes au long de l'années vu la préparation de potion très longue. Wiliam revint donc vers eux, accompagné d'une Anastasia qui avait toujours une expression froide gravé sur le visage.
-Salut, moi c'est Hermione.
-Hum, je sais je vous rappelle que j'ai cours avec vous donc je vous connaît un peu.
-C'est vrai, reprit Hermione un peu gênée par son manque de jugement.
- Alors, tu viens de où? Demanda Harry.
- Et bien je vivais chez mon oncle et ma tante en Bulgarie et puis j'ai étudié à Drumstang et ensuite je suis venue ici.
-Tu connais sûrement Victor Krum, demanda Hermione.
Ron la regarde avec des yeux qui voulaient tout dire.
-Oui, un peu, mais comme il est beaucoup occupé par le Quidditch, il n'est pas souvent là et on a pas beaucoup l'occasion de le connaître!
-Tu a déménagé ici avec ton oncle et ta tante, questionna Ron pour changer de sujet.
-Non, je suis venue seule, répliqua-t-elle toujours d'un ton qui se voulait glacial.
-Alors pourquoi t'es venue à Poudlard? Se risqua Harry qui s'attendait à se faire parler de Rogue.
Mais elle le regarda droit dans les yeux, et il sentit ce regard pénétrer creux en lui et il eut une sensation étrange, sans savoir ce qu'elle voulait dire. Il avait la mystérieuse impression que ce regard voulait lui dire quelque chose mais il n'arrivait pas à savoir quoi.
-Raison personnelle, lâcha-t-elle sèchement.
Ils continuèrent à discuter tout au long du chemin sur des sujets plus banal les uns que les autres et il se révéla qu'Anastasia était très intéressante, malgré le fait qu'elle cachait ses émotions. Ils atteignirent Pré-au-Lard sans s'être rendu compte du temps qu'ils avaient mis pour y arriver. Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée du village les yeux d'Anastasia s'ouvrirent et on pouvait constater qu'elle essayait de capturer le plus d'image qu'elle pouvait.
-J'avais beaucoup entendu parler de ce village, dit-elle émerveillée par toutes les commerces.
-C'est encore plus beau l'hiver, dit Hermione qui semblait bien apprécier la nouvelle.
-Je sais!
Ils la regardèrent tous, essayant de comprendre pourquoi elle aurait bien pu savoir cela. Mais ils se dirent qu'elle était peut-être déjà venue en voyage ou bien qu'elle ne faisait que supposer. Elle ne semblait pas s'être rendu compte de cet écart et pris Wiliam par la manche de manteau, l'entraînant dans sa course au milieu de la rue et des feuilles qui la recouvraient. Ils la suivirent tous. Elle semblait heureuse comme une petite fille, et pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard, elle oubliait tous ses soucis et vivaient pleinement sa vie. La couche de glace qui la recouvrait, semblait avoir fondu sous le soleil d'automne qui pourtant faisait de la journée une journée frisquette. Ils lui firent visiter Zonko, HoneyDukes, la cabane hurlante, la poste par hibou, etc, où elle s'amusa bien et où elle ne cessait de rire. Ils lui firent même goûter à la Bièraubeurre, qu'elle sembla adorer. Tout l'après-midi, ils se promenèrent sous ce vent d'automne qui faisait tourbillonner les feuilles, ils prirent quelques photos et ils se surprirent même à quelques moments à se lancer des tas de feuilles. Ils finirent par déboucher dans de petites rues que ni Hermione, ni Ron et ni Harry, qui connaissaient bien Pré-au- Lard, n'avait jamais emprunté. Anastasia regarda autour d'elle, et tout à coup, c'était comme si tous ses mauvais souvenirs l'avaient rattrapé.
-Partons d'ici, dit-elle d'un ton mal assuré.
-On voudrais bien, mais on ne sait pas vraiment où nous sommes! S'exclamèrent Harry, Ron et Hermione en même tmeps.
-Vous ne connaissiez pas ce coin, dit Wiliam.
-Si, mais pas cette partie du village! Dirent-ils en c?ur alors qu'ils continuaient d'avancer aveuglément au milieu des rues sombres.
Puis ils s'arrêtèrent devant une maison. Elle était couverte de mousse et les herbes n'avaient pas été coupés depuis longtemps. Un vieux pneu était accrocher à la branche d'un arbre presque mort, à l'aide d'une corde. Autrefois, il avait dû servir de balançoire. Il y avait aussi un petit ruisseau, bloqué par plusieurs morceaux de bois, qui s'échappait vers la forêt à l'arrière. Les carreaux étaient poussiéreux, et à l'intérieur, cela ne semblait pas être mieux. La maison n'était probablement pas habité. Elle ressemblait à toutes celles qui l'entouraient. Autrefois, elle avait dû être belle, et il avait dû y avoir une famille heureuse qui y vivait. Anastasia avait les yeux rivés sur le tableau qui leur était offert et s'approcha doucement de la petite barrière qui la séparait de la route. Elle y déposa sa main, et ses yeux s'emplirent d'eau. Une larmes coula doucement le long de sa joue, sans que personne ne puisse comprendre pourquoi.
-Allons dépêchons-nous de quitter et de rentrer au château, dit doucement Wiliam. Il prit Anastasia par les épaules pour l'éloigner de cet enfer. Elle offrit une petite résistance, mais finit par se laisser emmener. Le chemin du retour se fit dans le silence le plus totale, et dans l'incompréhension de se qui venait d'arriver.
*************************** Tadam.voilà pour ce qui est de mon début d'histoire..tk si vous aimez ça...y faut demander une suite.pcq chu pas assez innocente pour mettre qqc que personne va lire. alors laissez-moi des reviews!!! Mici!
Tous les hommes présents étaient réunis en un grand cercle, où un fauteuil était installé au centre. Il semblait tous très attentifs à ce qui se disait et un serpent les contournait tous un à un, les faisant ainsi frissonner d'effroi à chaque fois.
- Hum, tu as faim Nagini? Je suis désolé, tous mes servants me sont fidèles! Et il éclata d'un rire sarcastique qui se voulait être un avertissement pour tous les hommes présents. Il se leva de cette fameuse chaise. Il commença à faire comme le serpent et tourner autour de ses fidèles. On pouvait dénoter une lueur d'amusement dans ses yeux rouges, lorsqu'il en voyait un trembler et un sourire de satisfaction lorsqu'il pensait à Harry Potter.
- Mais maître, quel est le but de cette recherche si dangereuse?
- Cher Goyle, il n'est pas encore temps de vous faire part de mon projet puisqu'il est trop tôt. Par contre, nous avons une longueur d'avance, puisqu'il n'existe que deux livres contenant cette prophétie, le premier étant détruit, nous avons là un exemplaire unique! ***********************
- Mr Londubat, vous dormez? 10 points de moins pour Griffondor.
Rogue ne semblait pas d'humeur aujourd'hui constata Harry qui coupait un scarabée en quatre parties égales. Tout au long du cours il n'avait cesser de réprimander tout le monde pour n'importe quoi. Comme à lui seul, il avait fait perdre 15 points à Griffondor. Cependant, il n'était pas seulement à fleur de peau avec sa maison mais aussi avec les Serpentards. Il avait hausser la voix sur Pansy qui avait mélangé un mauvais ingrédient. À se moment on entendit une fiole se casser sur le sol.
-Désolée elle m'a glissé des mains! S'empressa de dire Anastasia avec une pointe de gêne dans la voix.
-Madame Rogue, comme je vois, vous ne faite qu'amasser les bêtises depuis le début de l'année! Vous seriez peut-être plus digne de Griffondor!
Elle lui lança un regard avec une pointe de défi dans les yeux avant de répondre.
-Peut-être aurais-je mieux aimé être à Griffondor!
Sur ce Rogue se retourna et Harry ce demanda s'il n'avait pas rêvé une pointe de chagrin dans les yeux de ce professeur qu'il détestait tant. Depuis quelques jours, Rogue semblait plus fatigué et le jeune sorcier se douta que la marque des ténèbres y était peut-être pour quelque chose. Ceci étant dit, l'attitude qu'avait Anastasia envers lui, laissait voir qu'elle n'avait que de la haine pour son père et peut-être lui-même ne savait pas pourquoi! Mais Harry n'imagina pas son professeur s'occupant d'un enfant, donc il se dit qu'il avait probablement rêvé cette histoire. Pendant ce temps, Rogue s'était approché de Wiliam et lui avait remis une feuille. Harry le regarda intrigué et il put lire sur les lèvres du nouveau, " Ma retenue". Et il retourna à sa potion. À la fin du cours, Harry vit Wiliam qui s'avançait vers Anastasia, mais n'y porta guère attention. Pendant ce temps, ce dernier s'approchait avec délicatesse de cette beauté et se demandait comment il allait l'aborder sans qu'elle le repousse.
-Anastasia? - Hum, répondit la jeune sorcière qui était en train d'assembler ses effets.
- Heu, Rogue m'a chargé de te dire qu'on ferait notre retenue ensemble dimanche.
- D'accord, répondit-elle d'un ton indifférent alors qu'elle s'apprêtait à partir.
Wiliam rejoignit la petite bande autour de la porte.
-Elle est bizarre cette fille!
- Tu as raison, elle donne pas vraiment envie de la connaître, ajouta Ron.
- Je ne dirais pas ça, je ne sais pourquoi, mais il y a quelque chose qui me force à vouloir lui parler, dit Wiliam d'un air distrait.
- En tout cas, si tu y arrives, profites-en, parce que tu seras bien le seul. Elle ne parle même pas à son père. C'est à croire qu'elle vit dans son monde.
- A ça non! S'écria Harry. Tous les regards se retournèrent vers lui interrogé.
- Heu, ce que je voulais dire, c'est qu'elle est bien présente puisqu'à chaque fois que je la vois, j'ai l'impression étrange qu'elle me fusille du regard.
- Pourquoi ferait-elle ça? Questionna Hermione
-J'en sais rien, mais c'est étrange comme sensation.
- Mais bon, je crois que vous devriez regarder l'heure s'exclama Ron! Les sélections pour le gardiens commence dans 5 minutes! Et sur ce, ils se dirigèrent vers le stade de Quidditch. Une fois arrivés, les 4 amis se séparèrent tous, et Harry se dirigea vers la tribune réservé à l'équipe. Une fois rendu, il constata qu'il y avait beaucoup plus de monde qu'il ne pensait, qui désirait le poste de gardien. Il s'approcha alors du reste de son équipe pour leur demander s'ils pouvaient commencer.
-Ouais bonne idée, dit George.
-Surtout si on veut terminer avant la nuit, il y a 22 personnes qui veulent passer les tests! Poursuivit Fred.
-Je propose qu'on y aille par éliminations.
-Bonne idée Harry.
-D'accord. Il s'approcha alors du micro où habituellement Lee Jordan commentait et s'en empara. Bonjour tout le monde..heu ben. on va commencer, et puis nous débuterons par des tirs aux buts de nos talentueuses poursuiveuses. Alors allons-y.
Un premier élève pris son balais et alla se placer. C'était un 5e année et semblait très sûr de lui. Il réussit à stopper 7 souafles sur 10. Ainsi de suite, un après un, les élèves passèrent devant les buts. Puis vint le tour du dernier élève. Il monta, et Harry ne le reconnu pas immédiatement puisqu'il était assez loin. Mais après quelques seconde il s'aperçut que c'était Wiliam. Il n'avait pas remarqué qu'il avait inscrit son nom sur la liste, il avait probablement dû le faire après qu'Harry ait jeté un coup d'?il rapide l'autre matin. Alicia commença donc à s'avancer tout en faisant des passes rapides à Katie et à Angelina. Wiliam suivait attentivement le souafle des yeux et l'arrêta juste avant qu'il ne rentre dans les buts. À la fin, il avait réussit à en arrêter 9. Ils restait donc 3 participants en compétition. Toute l'équipe était indécise et se demandait comment il pourraient bien faire pour choisir leur nouveau gardien. Harry eut alors une idée. Il consulta alors les autres membres qui approuvèrent tous.
-Alors pour l'épreuve qui déterminera le gagnant, notre batteur Fred Weasley prendra la place de gardien de but, et votre tâche consistera à vous emparer du souafle et à essayer de compter. Le premier qui réussira sera le nouveau gardien. Pendant ce temps, George Wealsey vous enverra des cognards que vous devrez éviter. À ce moment, deux des participants semblaient ne pas comprendre pourquoi Harry tenait à voir s'ils étaient capable de compter, et Wiliam lui semblait partager entre l'incompréhension et l'amusement. Harry reprit le micro. -Vous savez un gardien ne doit pas seulement être capable d'arrêter les buts, mais aussi d'éviter les cognards et d'aider son équipe à gagner dans des moments critiques. Alors tout le monde en place...c'est parti.
Sur le terrain, un souafle venait d'être lancer et Wiliam fut le plus rapide à s'en emparer. Au bout de cinq minutes, personne n'avait encore compter et la balle rouge passait des mains d'un joueur à celle d'un autre. Puis tout à coup Wiliam saisit le souafle, s'élança vers les buts. Un cognard allait dans sa direction mais il l'évita en faisant une boucle avec son balais. Il continua sa trajectoire et.marqua! Harry félicita les autres concurrents puis alla rejoindre Wiliam qui parlait déjà avec Ron et Hermione.
-Tu ne m'avait pas dit que tu étais doué pour ce sport, lui dit Harry en le félicitant.
-Et bien je jouait comme poursuiveur dans l'équipe de beaubâton.
-C'est pour ça le petit sourire quand j'ai annoncé qu'il faudrait compter!
-Ouais, disons que j'avais un avantage sur les deux autres.
-Je suis très content que tu fasses parti de l'équipe.
-Moi j'ai bien hâte de voir la tête que fera Malfoy quand il va apprendre la nouvelle, s'exclama Ron.
-Quel tête je ferai quand j'apprendrai quoi? Dit le concerné qui s'avançait suivit de ses deux monstres.
-Que Wiliam fait maintenant parti de l'équipe, enchaîna Harry avec une pointe de défi dans la voix.
-Comme si j'allais avoir peur. Ça m'étonne quand même que ça ne soit pas ce pouilleux de Weasley. Mais c'est bien comme ça, puisqu'il n'aurait sûrement pas eu assez d'argent pour s'acheter un balais. Ajouta Malfoy avec un petit rire. À ce moment Ron l'aurait bien achever si Hermione ne l'avait pas retenu.
-Verra bien qui rira le dernier quand on aura gagner la coupe Drago, déclara Wiliam.
-La coupe au serpents cette année! Car je vous ferrez remarquer que nous aussi nous avons un nouveau joueur et ses performances sont excellentes! Il te battra à coup sûr Potter!
-C'est ce qu'on verra! Sur ce, Malfoy repartit vers le stade alors que les quatres sorciers marchèrent vers le château. ************************* Cet nuit-là Harry fit un horrible cauchemar. Il avait rêvé que Voldemort se trouvait dans une petite ville sombre où il n'y avait presque plus personne. Cela c'était probablement passé après que les parents d'Harry soient morts puisqu'il avait pris le corps d'un homme qui devait probablement être un de ses serviteurs. Il marchait tranquillement vers une petite demeure où il y avait une lueur de lumière. À l'intérieur, une femme était penché sur un livre qu'elle ne lisait pas. Elle semblait plutôt perdue dans ses pensées. Elle avait de jolies yeux vert forêt. Ses cheveux étaient bruns foncés, et il lui tombait un peu plus bas que les épaules. Cette femme lui rappelait quelqu'un, mais il n'arrivait pas à savoir qui. La femme ne remarqua pas tout de suite la présence du mage noir derrière elle. Du moins c'est ce qui avait semblé à Harry, mais elle se retourna d'un mouvement sec, qui montrait qu'elle savait qu'il était là à l'observer.
-Bonjour Alyssa..dit-il de sa voie emprunte de méchanceté.
-Vous en avez mis du temps. Je croyais bien que vous viendriez avant cela. Dit-elle avec une pointe de défi qu'Harry avait déjà vu ailleurs.
-Comment osez-vous me parler de la sorte.
-Si vous croyez une seule minute que j'ai peur de vous, et bien vous vous trompez.
-Chère Alyssa, c'est la dernière fois que je te le propose, sois tu nous livre ta fille, sois je te tue.
-Jamais, avait-elle dit avec colère et peur mélangé. Vous avez déjà détruit ma famille une première fois, vous ne le ferez plus jamais.
-Ta fille a de grands pouvoirs, elle me sera utile pour mon ascension. Il n'y en avait que deux qui pouvait m'aider, et il se trouve que par le fait même, j'ai tué la première il y a quelques années sans le savoir.
-Jamais vous ne l'aurez!
-Alors meurs! Deterium! La femme s'écroula alors sur le sol. Elle semblait souffrir atrocement et non par l'extérieur mais à l'intérieur. Elle le regarda une dernière fois avant de lancer sur un ton presque démoniaque" Vous ne toucherez pas à ma Anastasia" et s'écroula, laissant un corps sans vie sur le sol. À ce moment, Harry se réveilla avec un haut le c?ur. Il venait de réaliser à qui lui faisait penser cette dame. C'était la mère d'Anastasia. À ce moment il courut vers la salle de bain où il se mit à vomir. Ce qu'il venait de voir était atroce. C'est comme si tous les organes de cette femme s'était désintégrés en elle. En se relavant, il jeta un bref regard dans le miroir et s'aperçut que sa cicatrice avait encore prit une teinte argentée. De plus, cette fois, elle le faisait souffrir. Il regarda alors son petit réveil et vit qu'il était 5h45. Il décida donc d'aller voir Dumbledore même si le jour n'était pas encore levé. Il prit sa cape d'invisibilité pour ne pas risquer d'être vu, et se dirigea vers le portrait de la grosse dame. -Chocogronouille. Le passage se libéra, et il partit en direction du bureau du directeur. Une fois devant la gargouille, il se rendit compte qu'il ne savait pas le mot de passe. Il décida donc d'en essayer plusieurs.
-Limonade,........ Bertie crochue,....... gomme baloune, ..........Phoénix.
La gargouille lui céda place, et c'est ainsi qu'il se retrouva devant une immense porte à laquelle il hésitait à frapper, de peur de réveiller le vieil homme. Il se décida enfin, quand la porte s'ouvrit d'elle même. Juste derrière, il y avait Dumbledore qui tenait la poignée.
-Ah, bonjour Harry! Je m'apprêtais justement à aller déjeuner. Tu es bien matinal!
-Oui, je n'ai pas très bien dormi.
-Tu voulais me voir? Tu n'as qu'à t'asseoir, je reviens, je dois seulement aller au petit coin.
Le professeur s'éloigna, laissant Harry seul dans cette grande pièce avec Fumseck.
-Salut Fumseck, dit-il en tendant la main pour le caresser. IL scruta alors la pièce des yeux. Elle était encore comme la dernière fois qu'il y était venu, c'est-à-dire, lors de sa quatrième année. Dans un coin, il y avait le meuble avec à l'intérieur la pensine et plusieurs autres objets magiques. De l'autre côté il y avait le perchoir de Fumseck et une porte qui devait mener au appartement de Dumbledore. Derrière le bureau, il y avait une bibliothèque qu'Harry n'avait jamais prit le temps d'observer. Elle contenait plusieurs livres qui devaient appartenir au directeur. Il décida de jeter un coup d'?il aux titres inscrits sur les reliures. Sur la plus hautes étagères il y avait "histoire de Poudlard" et à côté il y avait un livre à la couverture rouge et avec un motif de lion. C'était " La vie de Godric Griffondor". Il scruta alors rapidement les autres livres" Les plus grands hommes de la magies", " Au travers des astres", "Comment contrer les forces obscures". Fatigué, il arrêta de regarder les titres, et remarqua qu'il y avait quelques rouleaux de parchemin au travers, dont certains semblaient plus vieux. Dumbledore revint et s'assit à son bureau tout en essayant de le ranger un peu.
-Désolée Harry. Je ne savais pas que tu allais passer alors je n'ai pas fait de ménage, et depuis le retour de Voldemort j'ai beaucoup de travail.
-Est-ce que Fudge à enfin réussit à admettre son retour, questionna Harry.
-Non malheureusement, toujours aussi têtu qu'un âne. Et c'est pour cela que j'ai encore plus de travail. Je dois m'occuper de veiller à ce que les détraqueurs se rangent du bon côté et les géants aussi. J'imagine que tu en as entendu parler?
-Un peu.
-Et bien, soupira le professeur qui maintenant qu'Harry le regardait paraissait de plus en plus fatigué. Mais au fait, pourquoi es-tu venu me voir ce matin?
Harry hésitait, il ne savait pas s'il devait vraiment en parler au directeur. Mais il se dit que s'il ne le faisait pas il n'aurait jamais les réponses aux questions qu'il se posait.
-Enfin, c'est parce que j'ai fait un rêve, où je voyait la mère d'Anastasia se faire assassiner par Voldemort.
À ce moment, le directeur arrêta sèchement le ménage de son bureau et regarda Harry dans les yeux.
-Et puis il voulait avoir Anastasia.puis elle se tordait.. Et il se mit à raconter son rêve en détail à Dumbledore.
-Et oui Harry, quelle triste tragédie. Je m'en souviens très bien, il n'y a pas si longtemps de ça, environ 7 ans si ma mémoire est bonne. La pauvre Alyssa avait été retrouvé le matin suivant par sa mère qui était venue la voir. En entrant, la pauvre dame avait trouvé le corps mort de sa fille et la petite Anastasia à ses côtés qui pleuraient chaudement.
Harry ne savait plus quoi dire. Il avait bien vu qu'Anastasia semblait étrangement triste, mais il ne se doutait pas que cet événement n'était qu'un seul parmi tant d'autre.
-Et ensuite, qu'est-ce qui est arrivé? demanda-t-il.
-Le ministère de la magie l'a confié à sa tante où elle passe ses vacances, et puis pour ce qui est de sa mère, certaines personnes on eu de la difficulté à croire que c'était Voldemort. Mais on a fini par comprendre qu'il n'était qu'esprit qui utilisait un autre corps. La petite devait avoir 8 ans. Il avait fait comme avec Quirell. Quel choc!
-Mais, pourquoi j'ai rêvé à cela? Cela n'a aucun rapport avec moi!
-Peut-être bien qu'il y en a un Harry, c'est seulement que tu ne l'as pas encore découvert, lui répondit Dumbledore avec un sourire énigmatique, ce qui eu pour effet de mélanger Harry encore plus.
-Aussi, ma cicatrice me faisait mal, mais elle avait pris une drôle de couleur, elle était argente!
-Hum... Est-ce que cela c'était déjà produit?
Harry hésitait à révéler son premier rêve au directeur.
- Oui, cet été chez mon oncle.
Mais Dumbledore ne posa pas plus de question.
-Étrange, dit-il en jouant avec sa barbe, je ne vois pas pourquoi! Ci cela se reproduit, prévient moi.
-D'accord professeur.
Sur ce, Harry se leva et se dirigea vers la grande salle où ses amis l'attendaient devant leur assiette.
-Harry où étais-tu? Le questionna Hermione
-Je suis allez voir Dumbledore. Leurs regards devinrent attentifs à ce qu'il disait. Il leur raconta son rêve et en suite la discussion qui avait suivi.
-Bon sang, mais c'est horrible, s'exclama Ron.
-Ron a raison, imaginez trouver sa mère morte alors qu'on a conscience de se qui se passe.
- Et Rogue, il était dans ton rêve? Questionna Wiliam
- Non, dit Harry en prenant soudain compte de ce détail.
-Et bien je vais en retenue avec elle demain soir, je pourrais lui demander des détails.
-Non Wiliam, s'écria Hermione. C'est sa vie privée et elle pourrait croire qu'on essaye de se renseigner sur des choses qui ne regardent qu'elle.
-Hermione a raison, nous trouverons un autre moyen. En attendant, nous avons toujours le problème de la prophétie, dit-il en s'assurant que personne ne les écoutait.
-Oui, répondit-elle, mais nous nous y pencherons une autre fois puisque sinon nous serons en retard pour le cours de DCFM. Ils se dirigèrent donc vers l'endroit où avait lieu ce cours. Depuis le premier qu'ils avaient eu, ils avaient toujours eu l'enthousiasme de se rendre à ce cours. Mademoiselle Heiggan était toujours aussi intéressante et depuis quelques cours ils avaient commencé la pratique. Le seul inconvénient était que ce sort prenait une partie de leur énergie donc ils étaient tous épuisés lorsqu'ils en ressortait. Personne n'avait réussi à s'introduire dans la tête d'une autre personne, mais leur professeur leur assurait qu'ils avaient encore beaucoup de temps et que vu le niveau de difficulté de cet apprentissage, il était normal que ce soit long. Lorsqu'ils entrèrent dans la salle de cours, mademoiselle Heiggan se tenait à l'avant et semblait corriger les travaux d'élèves d'un autre niveau.
-Mettez-vous en équipe, aujourd'hui nous consacrerons le cours à la pratique.
Harry se mit avec Ron comme à l'habitude, car il en avait été décidé ainsi. Hermione s'était retrouvé avec Wiliam, ce qui étrangement ne laissait pas Ron indifférent. Mais il ne disait rien, essayant de se concentrer sur Harry. Celui-ci venait de libérer son esprit, pour diriger ses pensées sur Ron afin d'avoir un résultat. Mais à cet instant, il se sentit étrangement bizarre, comme si quelqu'un prenait possession de son esprit. Tous ses membres s'engourdirent et ils ne pouvait plus bouger. Il ne voyait plus rien. C'était comme s'il allait s'évanouir. Puis tout à coup une voie surgit dans sa tête.
- Harryyyyyyyyyyyyyy.. Ce cri déchirant ressemblait étrangement à une plainte et en même temps à un appel au secours. La voie semblait lointaine et féminine. Puis d'un coup, elle se rapprocha.
-Harry il sait comment faire pour pénétrer dans le deuxième monde. Dépêche- toi, sinon Voldemort nous aura tous.
Puis la voie disparu comme elle était apparu. Il ouvrit ses yeux pour se rendre compte qu'il était allongé sur le sol, une meute d'élève l'entourant. Mrs. Heiggan était penchée au-dessus de lui, demandant aux autres de laisser de la place pour qu'il respire.
-Harry, mais que c'est-il passé? Demanda-t-elle.
-Un malaise, c'est tout. Je suis très fatigué ses temps-ci! Mentit-il. Elle lui offrit un morceau de chocolat comme l'aurait fait l'infirmière de l'école et lui demanda de se reposer quelques instants avant de reprendre le cours. Tout le monde retourna à ses occupations, exceptés Hermione, Ron et Wiliam.
-Alors? Lui demanda Ron.
-C'était vraiment étrange, chuchota-il, j'ai entendu une voix, elle me disait que Voldemort avait trouvé comment faire pour aller dans le deuxième monde et qu'il fallait se dépêcher sinon il serait fait.
-Cela doit vouloir dire qu'on devra absolument se dépêcher. Mais en continuant mes recherches, j'ai réussi à savoir qu'il existait deux exemplaires parlant de ce fameux deuxièmes mondes. Mais pour qu'ils ne soient pas faciles à repérer, leur auteur les a écrit sur des parchemins, identiques à tous les autres, bref normaux.
-Finalement ce que tu nous dis Hermione, c'est qu'il serait presque impossible de les retrouver.
-Exactement. Mais il faudra bien puisque Vous-Savez-Qui a déjà le premier exemplaire.
-Je crois que je sais où il est le deuxième, s'exclama Harry. Dans le bureau de Dumbledore, il y a une grande bibliothèque avec plusieurs livres mais aussi plusieurs parchemins. Un était caché sous une pile de vieux parchemins, dans un coin sombre de ce meuble. Ce doit probablement être celui-là.
-Oui mais Harry, comment crois-tu pouvoir le récupérer? Demanda Wiliam.
-J'ai ma petite idée sur la question. Il suffira de se glisser à l'intérieur de son bureau alors qu'il n'y sera pas. J'ai le mot de passe alors..
- C'est ce que nous ferons, déclara Hermione d'un ton décidé. Nous n'avons pas le choix! Nous agirons ce soir à l'heure où tout le monde dîne dans la grande salle. Harry ira seul. Il se mirent tous d'accord, et continuèrent donc leur exercice. ***********************
-Phoenix! Le passage se dégagea laissant alors toute la place pour Harry. Il monta silencieusement les marches qui le séparaient de l'endroit où il s'était trouvé ce matin. Il arriva enfin devant la bibliothèque imposante. Il savait que ce qu'il allait faire n'était pas très honnête, mais il devait le faire, il le sentait. Il scruta la pièce pour être sûr qu'il n'y avait personne. Il commença à chercher le parchemins qu'il avait vu le matin même, mais il ne savait plus c'était entre quels livres. Il regarda partout. Il le vit enfin, et au moment où il arriva pour le regarder, il entendit des pas retentir dans le couloir. Il se dépêcha de prendre la pile qui se trouvait là et les fourra dans son sac. Il eut juste le temps de sortir du bureau et de voir Albus prononcer Phoenix, avant de disparaître dans les corridors qui le mènerait à l'endroit où il devait rejoindre ses amis. Il y avait échappé avec justesse. Il arriva devant le portrait de la grosse dame et prononça le mot de passe comme à l'habitude. À l'intérieur Ron, Hermione et Wiliam étaient assis autour d'un feu et discutait en parlant à voie basse.
-De quoi parlez-vous? Lança-t-il d'un ton fort ce qui fit sursauter les 3 autres.
-Harry, ne nous fait plus jamais une peur comme ça, s'exclama Hermione qui avait frôlé la crise cardiaque.
-On discutait justement de toi. Alors tu as le parchemin?
-Oui mais au moment où je le prenais j'ai entendu des pas alors j'ai pris tous ceux que j'avais à porté de main. Alors il va falloir trouvé le bon! Mais avant vous n'auriez pas quelque chose pour moi, je meurs de faim.
Ron lui tendit un sandwich au jambon qu'il avait réussit à suptiliser alors que Wiliam avait ramené un verre de jus de citrouille. Harry commença à dévorer son maigre repas pendant que ses amis démêlait les parchemins. Il n'y avait personne dans la salle commune des Griffondors. Cet absence était dût au fait que Dumbledore avait fait venir un groupe de musique très populaire à l'école, pour récompenser les élèves des efforts qu'ils avaient fournis depuis le début des cours. -Je crois que j'ai trouvé, dit Hermione qui étais toute excitée.
- Mais j'ai vérifié ce parchemin tout à l'heure et il n'y avait rien d'inscrit! Maugréa Ron.
-Il était protégé par un sort de "Seracada". C'est pour que les gens qui le voient pense que c'est un parchemin vierge comme tout les autres. Plusieurs se font avoir, comme toi!
- C'est vrai, acquiesça-t-il, toi tu es tellement parfaite que rien ne te résiste!
Elle lui lança alors un regard noir et Ron décida de se taire. Hermione lit se qu'il y avait d'écrit sur le bout de parchemin.
" Un jour,
quand deux êtres s'élèveront,
Un autre sera détruit,
Les forces du bien,
Affronterons le mal,
Ils combattrons,
Jusqu'à ce qu'il n'y aille plus qu'un,
Quand les étoiles s'accrocherons,
La licorne aidera,
Ils devrons passer de l'autre côté,
Pour rejoindre ceux qu'ils vont sauver,
Mais quand les étoiles tomberons,
S'ils sont resté,
Les mondes ne seront sauvés. "
Leurs regards se croisèrent tous, laissant apparaître dans leurs yeux l'incompréhension. Wiliam sembla alors réfléchir.
-Tout ce que je comprends pour l'instant c'est que les forces du mal et du bien devront combattre. Puis lorsqu'il parle des êtres qui s'élèveront et qui seront détruits, il s'agit probablement d'Harry et d'une autre personne contre Lord Voldemort.
Tout le monde sembla trouver qu'il avait bien raisonné.
-Mais qu'est-ce que c'est cette histoire de licorne et d'autre côté. Puis les étoiles? Questionna Ron qui semblait complètement perdu.
-Je n'en sait rien! Mais peut-être que si on si penche un peu nous finirons par trouver.
-Harry a raison, il a bien réussit à résoudre l'énigme de l'?uf l'an dernier à la deuxième tâche, dit Hermione.
-Sans vouloir te vexé, celle-ci semble un petit peu plus compliqué, répliqua Ron sur un ton qui se voulait sarcastique.
- Eh bien il suffira de se pencher plus sur ce problème.
- Ah, c'est vrai, j'avais oublié que toi tu étais tellement intelligente que rien ne te résistait.
-Pardon, est-ce que tu dirais ça parce que tu serais JALOUX? S'écria-t- elle, furieuse.
-Moi jaloux? De quoi? Peut-être de ne pas être la petite miss-je-sais-tout- et-je-colle-les-professeurs-pour-avoir-de-bonnes-notes? Plus les insultes fusaient, plus les deux sorciers devenaient rouges.
-Est-ce que tu prétendrais que je ne mérite pas mes notes et que si elles sont si bonnes c'est parce que je suis en bon termes avec certains professeurs? Si c'est le cas, tu t'abaisse bien bas Ronald Weasley, et je te ferais remarquer que moi au moins je planche pour réussir et que ce n'est pas moi qui invente des stupides histoires pour un devoir de divination ou pour justifier mon devoir non-fait!
Elle tourna les talons pour être de dos à Ron, et partit sans attendre vers la bibliothèque avec le bout de parchemin. Une fois qu'elle avait quitté la grande salle, Ron retrouva ses couleurs normales.
-Ce qu'elle peut être susceptible cette fille!
Harry regarda Wiliam et tout le deux partirent à rire en se lançant des regards en coin. Ron qui ne comprenait rien à leur petit manège s'assit sur un canapé et commença une parti d'échec version sorcier. Harry s'était mis d'accord avec Wiliam pour que dans aucun cas ils n'interviennent entre les petits et nombreux accrochages que pouvait avoir leur deux autres compagnons. Ils rigolaient bien de les voir se disputer et comprenait très bien leur petit jeu. Mais ils avaient décidé de les laisser le découvrir.
***************************
-Il fallait bien que ce soit ici cette satanée retenue, grogna Wiliam.
Il jeta un furtif regard vers Anastasia qui elle ne se plaignait pas et se contentait d'astiquer les trophées, sans aucunes expressions nettes sur son visage.
- On dirait bien que sa ne te dérange pas de travailler sous la surveillance de Rusard, ajouta-t-il.
Elle ne répondit pas. Rusard était parti quelques instants pour essayer d'arrêter Peeves qui faisait des siennes. Il avait profité de se moment pour essayer de lier conversation avec la nouvelle, mais elle refusait obstinément de parler. Il décida de ne pas abandonner.
- Bon sang, tu ne parles jamais quoi?
En guise de réponse, elle leva seulement les yeux vers lui, ce qui lui fit une étrange sensation.
- Finalement tu ressembles peut-être un peu à ton père, dit-il, lui non plus ne nous parle pas sauf pour nous envoyer des insultes!
Dès qu'il avait parler de Rogue, Anastasia avait tourné les yeux vers lui. Pour une fois il voyait quelque chose passer sur son visage, mais ce n'était peut-être pas ce qu'il aurait voulu. IL vit un profond mépris et s'en voulu tout de suite d'avoir abordé un sujet un peu trop sensible.
- Ne me compare plus jamais à se type! Lança-t-elle froidement. Elle avait bien pris le temps d'appuyer chaque mots qui sortait de sa bouche. Wiliam s'était attendu à ce qu'elle lui saute au visage et fut surpris de sa réaction. Par contre, il ne savait pas ce qui lui faisait se sentir le plus mal. Il avait vu qu'il n'aurait jamais dû parler de Rogue et s'en voulait un peu. Il regarda encore la jeune fille qui était assise en tailleur sur le sol et qui continuait de frotter le trophée qu'elle avait entre les mains. Elle l'intriguait. Il ne comprenait pas pourquoi cette fille qui avait tant de haine envers celui qui était son géniteur, était venu dans la seule école où celui-ci travaillait. Peut-être des raisons personnelles où au plan familial se dit-il. Il se questionna aussi sur si elle avait eu une discussion avec son père et pourquoi elle le détestait tant. Pourtant, malgré toute les questions qui passaient dans sa tête, il se disait qu'il ne saurait probablement jamais pourquoi. Il se décida à continuer d'asticoter, mais ne détacha pas son regard de la jeune fille. Enfin Rusard arriva et finit par les laisser partir une fois que tout eu été lavé. Anastasia parti vers la tour des Serpentards et Wiliam vers celle des Griffondors. Quand il entra, il constata que Ron et Hermione se faisait toujours la tête, alors qu'Harry était plongé dans la lecture d'un livre. Wiliam monta au dortoir et décida de se coucher immédiatement. Il s'étendit sur son lit et ne put s'empêcher de recommencer à penser à cette étrange sorcière. Malgré ce qu'il voulait bien croire, elle l'attirait et il ne savait pas pourquoi. N'importe qui, qui aurait été sensé, se serait vite lasser d'essayer de tisser des liens avec quelqu'un qui restait indifférent à tout ce que l'ont pouvait lui dire, mais lui n'abandonnerait pas. Il aimait la force de caractère de cette fille, le pouvoir qui s'émanait d'elle. Il savait que sous se masque de glace se cachait quelqu'un qui portait des marques du passé, mais qui ne cherchait qu'à revivre. Et il se promit de réussir à l'approcher.
*************************** Le lendemain matin, Harry se réveilla à l'aube, même s'il n'avait pas fait de cauchemars. Vu son haut-le c?ur de la dernière fois, il avait demandé à Mme Pomfresh de lui préparer un potion pour un sommeil sans rêve. Celle-ci avait protestés et Harry qui avait tenu bon s'était vu attribué un petit contenant avec une potion qui durerais près d'une semaine. Après, il devrais de nouveau faire face à ses horribles rêves. L'infirmière n'avait pas voulu lui donner une plus grande quantité car elle avait déclaré qu'il finirait par développer une résistance et que cette potion n'équivalait pas à une bonne nuit de sommeil. Mais de bonnes nuits comme elle disait, Harry n'en faisait pas beaucoup. Malgré le fait qu'il en ait ingurgité une assez bonne dose, son corps était habitué au réveil matinal, et peut-importe ce qu'il prendrais il en serait ainsi. Le jeune garçon jeta un furtif coup d'?il à ses compagnons de chambre. Ron dormait paisiblement et semblait faire un très beau rêve vu le sourire qui dessinait ses lèvres. À côté, Wiliam semblait quelque peu plus agité, mais pas au point que ça devienne inquiétant. De l'autre côté, Neville marmonnait des mots incompréhensible, alors que Seamus et Dean dormait comme des bébés. Harry se leva et fut pris d'un frisson. Il s'empressa d'enfiler son uniforme et de descendre dans la salle commune. Il remarqua une feuille sur le babillard, qui n'était pas là la veille.
" Veuillez prendre note que cet après-midi sera libre. En raison de la belle température pour la saison, une sortie à Pré-au-lard sera prévu pour l'après-midi.
Mirvena Mc Gonagall "
Harry se dit que ce serait un très beau moment pour lui et ses amis. Ils en profiteraient bien. Il s'assit et prit le livre qu'il avait déposé hier avant de monter dormir. Il était assez avancé dans la lecture de celui-ci. C'était celui que Sirius lui avait envoyé. Il se demandait comment la personne qui l'avait écrit pouvait en savoir autant. Il soupçonna même les membres de la famille Crivey d'être à la base de cet ouvrage. Il se plongea dans la lecture, quand Wiliam descendit et le fit sursauter par la même occasion.
-Wow, Pré-au-lard pour aujourd'hui. J'ai bien hâte de voir ça, dit-il. Beaucoup de gens m'en ont parlé.
-Ça vaut le déplacement! Ajouta Harry
-Surtout pour aller chez Zonko et Honeydukes, fit Ron dans un baillement alors qu'il s'approchait des deux garçons qui discutaient. Ils continuèrent ainsi quelques minutes jusqu'à ce qu'Hermione arrive. Elle scruta la feuille et se tourna ensuite vers les garçons.
-Vous savez pourquoi ils n'ont pas annoncé cette sortie plus tôt?
- Probablement pour être sûr que les informations ne soient pas divulguer et qu'il n'y pas d'attaque de mangemorts. Bref pour plus de sécurité, se risqua Ron qui pour la première fois depuis deux jours parlait à Hermione.
-Tu as sûrement raison, ajouta-elle.
-Tu vois, il n'y a pas que toi qui est intelligente.
Elle sembla vouloir répliquer et commencer une nouvelle dispute mais Harry décida qu'il était temps d'intervenir malgré son pacte avec Wiliam.
-Vous ne croyez pas qu'il est temps que vous arrêtiez de vous faire la tête, déclara le jeune sorcier.
Ron et Hermione se regardèrent droit dans les yeux, s'échangèrent un regard empli de haine, et partirent à rire. Leur rire était franc.
-Désolé, j'ai été imbécile, déclara Ron, je n'aurais pas dû te dire toutes ces méchancetés que je ne pensais pas. Tu es vraiment douée et c'est comme ça.
-Moi aussi j'aurais pu faire attention. J'ai pris les nerfs rapidement et il est vrai que parfois j'essais de me sentir supérieur.
Ils se regardèrent gênés et repartirent à rire. Sur cette très belle réconciliation, tous les quatre prirent la direction de la grande salle. Ron commença à dévorer son assiette quand il arrêta nettement et se tourna vers Harry.
-Qu'est-ce qu'il y a? demanda celui-ci
-Eh bien.. On a une très bel après-midi, mais ce matin on a potion! Ça gâche tout!!!!!
Ils se regardèrent tous découragé mais décidèrent de passer par-dessus ce cours pour voir le plaisir qu'ils auraient plus tard dans la journée. Vint enfin l'heure du cours très attendu du cher professeur Rogue. Ils étaient tous réunis devant la porte, silencieux pour ne pas s'attirer la colère du professeur. D'un côté étaient rangée en une belle file les élève de Griffondor, et de l'autre côté, les élève de Serpentard étaient éparpillés en un tas difforme. Le professeur arriva et s'empressa d'ouvrir la porte. Harry pu remarquer qu'il ne semblait pas de très bonne humeur, comme à son habitude.
-Allez, assoyez-vous! Aujourd'hui nous verrons une potion très spéciale et très difficile à réussir. C'est pourquoi je suis certain, que comme vous n'êtes qu'Une bande d'incompétents, excepté quelques élèves, il se tourna vers Malfoy, vous prendrez énormément de temps à sa préparation et que la majorité n'arriverons à rien. La potion en temps que telle se nomme " Paramius". Cette potion a pour effet que si l'on en verse dans le verre de quelqu'un, les informations qu'il possède nous serons toutes livrées. Excellente pour apprendre des choses auxquelles vous n'avez pas accès. Les ingrédients sont les suivants.
Il claqua des doigts et une liste de répandit sur le tableau. Harry constata qu'il lui faudrait probablement plus d'une heure pour faire cette potion à lui seul. Hermione semblait avoir eu le même état d'esprit et levait sa main pour poser une question.
-Miss Granger?
-Et bien nous ne pourrons jamais la terminer seule!
- Vous devrez pourtant puisque vous serez noté!
À cette phrase tout le monde eut un visage qui en disait long sur ce qu'il pensait de ce que venait de dire Rogue.
-Mais, comme la remarqué Miss Granger, le temps de préparation sera un peu long, alors c'est pourquoi vous vous mettrez à deux. Non, inutile de vous faire des signes, les équipes sont déjà formé, dit-il avec un petit rictus. Serpentard avec Griffondor, alors voici les équipes: Londubat et Crabbe, Weasley et Goyle, Patil et Fraser, Granger et Parkinson, Potter et Malfoy, Wright et Rogue,..
Harry avait arrêté d'écouté dès qu'il avait su qu'il serait avec son pire ennemi. Il savait que Rogue avait fait exprès pour que cela soit ainsi. Cependant il regarda son coéquipier qui lui non plus ne semblait pas très content de la répartition de son professeur. Il essayait de négocier mais rien à faire, Rogue ne changerait pas d'idée.
-Alors Potter, il semblerait qu'il faille faire équipe ensemble, dit-il avec une pointe de dégoût.
-Ne crois pas que ça me fasse plaisir Drago. Je crois que je n'ai jamais voulu qu'un cours de potion se termine au plus vite!
Sur ce, ils commencèrent la préparation de cette fameuse potion et Malfoy ne fit qu'embêter Harry. Il ne cessait de se plaindre à Rogue, qu'il ne coupait pas bien les pattes d'araignées, qu'il lui lançait des bouts de scarabées, qu'il faisait exprès pour rater cette potion. Cela avait pour effet de faire perdre de multiples points à Griffondor. Mais Harry n'était pas le seul à devoir subir les méchancetés et les coups bas de son partenaire. Toute la classe était dans le même bateau, et celui qui semblait le plus chanceux était Wiliam, puisque sa partenaire ne parlait guerre.
- Heu je crois qu'il y a un problème Anastasia!
-Hum? Dit-elle sans le regarder.
-La potion ne devait pas être orange?
-Oui et alors?
-Elle est devenu rose.. Dit-il avec embarras.
C'est ce moment que Rogue choisi pour aller voir si tout allait bien de leur côté.
-Monsieur Wright, veuillez m'expliquer qu'elle est le problème, dit-il d'un ton sarcastique. J'imagine que vous avez causer des ennuis à miss Rogue et que par conséquent vous avez fait rater la potion.
Wiliam ne savait répondre et semblait avoir décidé de se taire.
-C'est bien ce que je pensais!
-Vous avez fini de toujours mettre la faute sur les Griffondors?
Rogue se retourna vers celle qui venait de dire cela et remarqua qu'une fois de plus c'était Anastasia. Tout le monde s'était tu et écoutait ce qu'elle avait à dire.
- Pardon? Demanda Rogue
- Vous ne cessez pas de rejeter toute la faute sur eux alors que la majorité du temps ils sont bien meilleurs que ces prétentieux de Serpentards!
-Je vous avertie mademoiselle, si vous n'arrêtez pas, je vous enlèverez 50 points et vous aurez une retenue.
- Vous voyez, ce serait un Griffondor qui vous aurait parlez de la sorte et déjà vous lui auriez fait perdre tous les points qu'il avait gagné depuis le début de l'année mais puisque je fait parti de cette ignoble maison, vous prenez même le temps de m'avertir, dit-elle avec assurance et mépris dans la voix.
- Comment osez-vous parler de la sorte à votre professeur et parlez ainsi de votre maison.
- Premièrement parce que si vous croyez le moins du monde que vous me faite peur, vous vous trompez et deuxièmement parce que j'aurais donnée tout ce que j'ai pour ne pas faire parti d'une maison où ceux qui en sorte sont des traîtres et vous ressemble, s'écria-t-elle.
Et vlan, le coup était partit tout de seul. Rogue avait donné une gifle à la jeune fille qui semblait secoué mais qui n'avait pas pour le moins avoir perdu sa froideur. Des larmes coulaient sur ses joues et cette fois on pouvait voir une immense tristesse dans ses yeux. Elle fut pris de spasmes nerveux et sortit du cours tout en laissant couler les larmes le longs de ses joues. Harry se dit que pour une première fois où il voyait Anastasia exprimer quelque chose il aurait préféré que ce soit quelque chose d'autre que toute ce mal qu'il avait décelé. Rogue quand à lui, il semblait tout à coup regretter son geste et pris de remords. Harry se dit que ce qu'avait dit Anastasia, devait probablement avoir un deuxième sens que seul son père et elle pouvait comprendre et c'était ce qui avait poussé Rogue à poser ce geste délibéral. Le professeur ne cessait de regarder sa main et ensuite la porte par laquelle Anastasia avait quitté.
-Allez, remettez vous au travail, dit-il d'un ton lasse.
Wiliam qui avait complètement raté sa potion et qui n'avait plus de partenaire, se décida à s'esquiver pendant que son professeur avait le dos tourné, pour être sûr que sa coéquipière allait bien. Il partit donc, et la retrouva dans le jardin de Poudlard, près du lac, sous un arbre.
- Ça va? Demanda-t-il banalement.
-Laisse-moi tranquille, répliqua t'elle toujours sur un ton froid, tout en continuant d'essuyer les larmes qui perlaient sur son doux visage.
Il ne bougea pas et vint s'asseoir près d'elle, jusqu'à ce qu'elle se tourne.
- Je t'ai demandé de partir, répéta-t-elle entre deux sanglots.
-Je vais rester ici.
-Pourquoi tu ne me laisse pas tranquille.
- Parce que.., il ne savait pas quoi répondre.
- Tu n'as rien à faire avec une Serpentard.
-Mais moi je m'en fiche que tu sois une Serpentard ou une Serdaigle ou peu importe, si je suis là c'est sûrement parce que je le veux.
Elle tourna ses yeux vers lui et pour quelques secondes le froid qui glaçait son visage disparut. Puis elle détourna son regard vers le lac et se remit à sangloter silencieusement. Il ne savait pas vraiment quoi dire pour la réconforter.
-Allez ne pleure pas, c'est normal, il arrive à tout le monde de se prendre avec un professeur. C'est pas si grave que ça, il méritait bien ce que tu lui a dit.
-C'est pas pareil, dit-elle maintenant sans plus aucune pointe d'amertume dans la voix. Est-ce que tu aurais dit ça à tes parents? Comment tu fais pour continuer à vivre alors que la seule personne en qui tu avais confiance est morte, et que cela aurait pu être empêché? Et comment tu continus à avoir une vie normal alors que la personne que tu détestes le plus au monde se trouve à tes côtés à tous moments?
Elle avait dit cela tout d'un bout et chaque mots qui sortait de sa bouche semblait ramener de mauvais souvenirs à la surface. Les larmes continuaient de couler le longs de ses joues et elles ne pouvait les empêcher. Il ne savait pas vraiment quoi dire, alors il décida de se taire et de la laisser dans ses pensées amers. Il resta assis à ses côté plus d'une demi-heure sans rien dire. Elle semblait alors s'être calmée.
-Alors, tu vas à Pré-au-lard, tantôt? Demanda-t-il
-Non, répondit-elle.
-Pourquoi?
-Je ne vois pas ce que j'irais faire là-bas. Tous ceux qui y vont, ce sont pour s'amuser entre copains et moi je ne m'entend pas très bien avec les gens de ma maison dit-elle, avec son sérieux habituel. Toutes les filles me détestent et je les détestent toues autant et les gars eux ils ne m'approchent que pour ce à quoi je ressemble. Et puis vu tout ce qui s'est passé en cours je ne crois pas que ça l'ai aidé. Mais de toute manière, je préfèrerais mourir, plutôt que d'avoir à me lier d'amitié avec ces abrutis, ajouta-t-elle.
- Je comprend que à ta place j'en ferais peut-être de même. Être le nouveau ou la nouvelle c'est pas toujours facile.
-J'ai pas besoin de pitié! Dit-elle de son ton habituellement froid.
-C'est pas ce que je voulais insinuer! Mais pourquoi tu viens pas avec moi. Je te présenterais mes copains. Je suis sûr que tu vas bien t'entendre avec eux.
-Je ne crois pas qu'ils vont vouloir de moi. tu oublie que je suis de la maison des serpents!dit-elle sarcastiquement
-Justement je ne sais pas pourquoi puisque tu ne ressembles pas du tout à quelqu'un comme Malfoy! Allez juste une fois, et ensuite si tu ne t'es pas amusé, je te promet que je te laisse tranquille et que je ne t'adresse plus jamais la parole!
Elle le regarda dans les yeux avant de répondre
- Marché conclu, dit-elle avec un mince sourire, ce qui parut étrange à Wiliam. C'était la première fois qu'il la voyait en faire un.
-Bon alors moi je dois y aller, ils m'attendent, à tantôt!, dit-il.
Et il s'éloigna. Elle se sentait étrange. Pourquoi ce garçon qu'elle connaissait si peu était-il venu auprès d'elle alors que depuis la rentrée, toute les fois où il l'avait abordé elle l'avait repoussé. Et la voilà qui acceptait son invitation. Elle s'était promis qu'elle ne laisserait personne l'approcher et elle se trahissait déjà. Il semblait différent des autres. Mais sa mère aussi avait dit cela de son père!!!!
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-Quoi? Demanda Ron.
-Oui, mettez-vous à sa place, elle aussi mérite de s'amuser.
-Mais tu oublies peut-être que c'est une Serpentard! S'écria Ron, ce qui eu pour effet que tout le monde se retourne vers lui.
-Ron, parle moins fort, tout le monde t'écoute, chuchota Hermione.
-Écoute, si tu avais vu ses yeux quand Rogue l'a giflé! On aurait dit qu'elle avait sur elle toutes les misères du monde. Et puis, elle est différente. Tu a vu comment elle nous a défendu durant le cours? Je ne vois pas pourquoi une maison peut tellement faire une différence quand aux gens qui sont dedans et pourquoi vous en faite toute une histoire. Ce n'est pas la maison qui détermine ce que tu es ou deviendras, mais nous sommes seulement répartis selon nos forces!
- Wiliam a raison! Pourquoi ne pas passer la journée avec elle, histoire de voir. De plus sa nous permettras peut-être d'en apprendre plus sur mon rêve, dit Harry.
Tout le monde acquiesça et se rendirent aux grandes portes où le rendez- vous était fixé. Une masse d'élève s'était entassé, pour être sûr de ne pas manquer la sortie. Tout le mode avait revêtis une cape, vu le froid de se début d'automne. Ils s'assirent dans le grand escalier, pour attendre Anastasia qui n'était pas encore arrivée. Elle ne tarda pas à surgir d'un couloir et Wiliam alla à sa rencontre, laissant les trois autres seuls.
- On dirait qu'il l'aime bien cette fille, dit Ron.
-C'est tant mieux, surtout qu'il est souvent coéquipier avec elle.il est mieux de la mettre de son côté, ajouta Hermione.
Effectivement, Wiliam se trouvait à être souvent en équipe avec cette nouvelle Serpentard, puisque dû au programme, Rogue avait décidé que les équipes faites au dernier cours seraient les mêmes toutes au long de l'années vu la préparation de potion très longue. Wiliam revint donc vers eux, accompagné d'une Anastasia qui avait toujours une expression froide gravé sur le visage.
-Salut, moi c'est Hermione.
-Hum, je sais je vous rappelle que j'ai cours avec vous donc je vous connaît un peu.
-C'est vrai, reprit Hermione un peu gênée par son manque de jugement.
- Alors, tu viens de où? Demanda Harry.
- Et bien je vivais chez mon oncle et ma tante en Bulgarie et puis j'ai étudié à Drumstang et ensuite je suis venue ici.
-Tu connais sûrement Victor Krum, demanda Hermione.
Ron la regarde avec des yeux qui voulaient tout dire.
-Oui, un peu, mais comme il est beaucoup occupé par le Quidditch, il n'est pas souvent là et on a pas beaucoup l'occasion de le connaître!
-Tu a déménagé ici avec ton oncle et ta tante, questionna Ron pour changer de sujet.
-Non, je suis venue seule, répliqua-t-elle toujours d'un ton qui se voulait glacial.
-Alors pourquoi t'es venue à Poudlard? Se risqua Harry qui s'attendait à se faire parler de Rogue.
Mais elle le regarda droit dans les yeux, et il sentit ce regard pénétrer creux en lui et il eut une sensation étrange, sans savoir ce qu'elle voulait dire. Il avait la mystérieuse impression que ce regard voulait lui dire quelque chose mais il n'arrivait pas à savoir quoi.
-Raison personnelle, lâcha-t-elle sèchement.
Ils continuèrent à discuter tout au long du chemin sur des sujets plus banal les uns que les autres et il se révéla qu'Anastasia était très intéressante, malgré le fait qu'elle cachait ses émotions. Ils atteignirent Pré-au-Lard sans s'être rendu compte du temps qu'ils avaient mis pour y arriver. Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée du village les yeux d'Anastasia s'ouvrirent et on pouvait constater qu'elle essayait de capturer le plus d'image qu'elle pouvait.
-J'avais beaucoup entendu parler de ce village, dit-elle émerveillée par toutes les commerces.
-C'est encore plus beau l'hiver, dit Hermione qui semblait bien apprécier la nouvelle.
-Je sais!
Ils la regardèrent tous, essayant de comprendre pourquoi elle aurait bien pu savoir cela. Mais ils se dirent qu'elle était peut-être déjà venue en voyage ou bien qu'elle ne faisait que supposer. Elle ne semblait pas s'être rendu compte de cet écart et pris Wiliam par la manche de manteau, l'entraînant dans sa course au milieu de la rue et des feuilles qui la recouvraient. Ils la suivirent tous. Elle semblait heureuse comme une petite fille, et pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard, elle oubliait tous ses soucis et vivaient pleinement sa vie. La couche de glace qui la recouvrait, semblait avoir fondu sous le soleil d'automne qui pourtant faisait de la journée une journée frisquette. Ils lui firent visiter Zonko, HoneyDukes, la cabane hurlante, la poste par hibou, etc, où elle s'amusa bien et où elle ne cessait de rire. Ils lui firent même goûter à la Bièraubeurre, qu'elle sembla adorer. Tout l'après-midi, ils se promenèrent sous ce vent d'automne qui faisait tourbillonner les feuilles, ils prirent quelques photos et ils se surprirent même à quelques moments à se lancer des tas de feuilles. Ils finirent par déboucher dans de petites rues que ni Hermione, ni Ron et ni Harry, qui connaissaient bien Pré-au- Lard, n'avait jamais emprunté. Anastasia regarda autour d'elle, et tout à coup, c'était comme si tous ses mauvais souvenirs l'avaient rattrapé.
-Partons d'ici, dit-elle d'un ton mal assuré.
-On voudrais bien, mais on ne sait pas vraiment où nous sommes! S'exclamèrent Harry, Ron et Hermione en même tmeps.
-Vous ne connaissiez pas ce coin, dit Wiliam.
-Si, mais pas cette partie du village! Dirent-ils en c?ur alors qu'ils continuaient d'avancer aveuglément au milieu des rues sombres.
Puis ils s'arrêtèrent devant une maison. Elle était couverte de mousse et les herbes n'avaient pas été coupés depuis longtemps. Un vieux pneu était accrocher à la branche d'un arbre presque mort, à l'aide d'une corde. Autrefois, il avait dû servir de balançoire. Il y avait aussi un petit ruisseau, bloqué par plusieurs morceaux de bois, qui s'échappait vers la forêt à l'arrière. Les carreaux étaient poussiéreux, et à l'intérieur, cela ne semblait pas être mieux. La maison n'était probablement pas habité. Elle ressemblait à toutes celles qui l'entouraient. Autrefois, elle avait dû être belle, et il avait dû y avoir une famille heureuse qui y vivait. Anastasia avait les yeux rivés sur le tableau qui leur était offert et s'approcha doucement de la petite barrière qui la séparait de la route. Elle y déposa sa main, et ses yeux s'emplirent d'eau. Une larmes coula doucement le long de sa joue, sans que personne ne puisse comprendre pourquoi.
-Allons dépêchons-nous de quitter et de rentrer au château, dit doucement Wiliam. Il prit Anastasia par les épaules pour l'éloigner de cet enfer. Elle offrit une petite résistance, mais finit par se laisser emmener. Le chemin du retour se fit dans le silence le plus totale, et dans l'incompréhension de se qui venait d'arriver.
*************************** Tadam.voilà pour ce qui est de mon début d'histoire..tk si vous aimez ça...y faut demander une suite.pcq chu pas assez innocente pour mettre qqc que personne va lire. alors laissez-moi des reviews!!! Mici!
