Chapitre 8
Comme il l'avait prévu, une grande fête fut organisé pour célébrer la victoire des lions. Elle eut lieu dans l'après-midi, puisque les cours avaient été annulé pour la journée. La salle commune avait été décoré par Hermione qui avait utilisé un sort que Flitwick lui avait montré. Des banderoles or couvraient le plafond, ainsi que des centaines de ballons rouges qui flottaient partout dans la pièce. Les jumeaux avaient rendus visite aux elfes qui n'avaient pas hésité à leur donner des tonnes de confiseries et de pâtisseries. Une table avait été amenée de façon à ce qu'on puisse déposer toutes les victuailles dessus. Lorsque Harry arriva en compagnie de ses amis, la fête était déjà commencé. Il se dépêcha d'aller se changer, ses vêtements étant tout trempés, et redescendit pour festoyer en compagnie des autres. Mais à peine eut-il le temps de descendre la dernière marche, des flashs l'éblouirent et il perdit pied et trébucha. Il rouvrit les yeux pour voir trois têtes le regarder avec des yeux admirateurs. C'était bel et bien Colin, son frère Denis et sa petite s?ur Rébecca.
-Alors Harry, ça fait quoi d'avoir gagnée une nouvelle fois et surtout que c'était ton premier match en tant que capitaine? Demanda Colin. Son frère aidait Harry à se relever et la petite le regardait avec des yeux ronds, prêts à écrire tout ce qu'il allait dire.
-Colin, je crois que ça lui a fait très plaisir, mais ce qui lui en ferait encore plus, serait que tu ailles t'amuser avec les autres et le laisse un peu tranquille. -dit une voix féminine derrière Harry.
Colin rougit et partit vers la table, en entraînant le reste de sa famille avec lui. Harry se retourna pour voir qui était venue l'aider à se débarrasser des ces paparazzis encombrants. Il fut surpris de voir que c'était Ginny la petite s?ur de Ron. Enfin la petite s?ur de Ron était un bien grand mot puisqu'elle en était tout de même à sa quatrième année et qu'elle avait pris beaucoup de maturité durant l'été.
-Merci Ginny, -dit-il.
-Oh, ça me fait plaisir, il fallait bien que quelqu'un t'aide à te débarrasser de lui, je dois avouer qu'il est parfois un peu peste. -dit- elle en souriant.
Harry se rendait compte qu'il ne lui avait pas beaucoup adressé la parole depuis ce début d'année. Il aurait peut-être dût, et aurait été moins surpris de voir qu'elle avait en partie perdu une grande partie de sa gêne. Elle se tenait plus avec Hermione qu'avec lui et Ron. Lorsqu'il la croisait dans les corridors, il lui adressait la parole, mais il s'était distancé d'elle depuis le retour en classe, depuis qu'il y avait eu cette histoire de deuxième monde.
Ils passèrent un bon moment à discuter de chose aussi banal que la divination, et puis Ginny aperçut quelques unes de ses amies.
-Bon alors, je crois que je vais aller les rejoindre, lui dit-elle. Elle partit en direction de ses amies.
-Hé Ginny, tu m'as pas dit comment t'as fait pour éloigner Colin, -lui cria- t-il.
Elle se retourna et retourna près de lui. Elle s'approcha de son oreille et lui chuchota:
-Je crois que c'est parce qu'il a un faible pour moi!
Il la regarda et elle lui fit un sourire coquin. Puis elle partit pour de bon. Elle l'étonnerait toujours. Il y avait une bonne amie qu'il devrait voir plus souvent en elle. Et la fête se prolongea ainsi jusqu'à la fin de l'après-midi, où presque tout le monde s'était endormi soit dans les dortoirs ou tout simplement dans la salle commune. La plupart des premières à troisièmes années étaient remontés à leur dortoirs, épuisés après avoir tant mangé et il en était aussi ainsi pour les quatrièmes années. Ron et Hermione était endormi paisiblement sur un divan auprès du feu. La tête d'Hermione posé sur le torse de Ron semblait être très à l'aise et tous les deux dormaient d'un sommeil profond. Harry et Wiliam avaient trouvé des coussins sur lesquels ils s'étaient endormis et les reste de l'équipe gisait un peu partout sur le plancher.
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Pendant ce temps, dans les appartements des Serpentards, une jeune fille était allongée dans son lit à baldaquin. Plus bas, une petite fête célébré à l'occasion qu'elle avait battu Potter avait lieu. Elle n'avait pas du tout le goût d'y prendre part. Elle préférait rester tranquille dans son lit, isolée de tous. Elle réfléchissait, tout en regardant une photo, représentant une très jolie femme. En fait, elle se concentrait plus que d'autre chose.
" Allez, un petit effort Anastasia. Mme Heiggan avait bien dit qu'il était possible de réussir le sort de "Teletempra" sur quelqu'un qu'on ne voyait pas." Si elle se concentrait bien, peut-être réussirait-elle. Pourquoi ne réussirait-elle pas à la contacter. Peut-être parce que......... parce qu'elle était morte! Mais alors pourquoi cette femme-ci réussissait-elle à lui parler?
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L'heure de retourner manger, arriva trop rapidement pour ceux qui avaient fêté plus tôt dans l'après-midi. Quand Harry ouvrit les yeux, l'atmosphère recommençait à être agitée. Quelques personnes étaient réveillés mais ne faisait pas trop de bruit pour réveiller les autres qui dormaient encore. La salle avait été nettoyée et la plus part de ceux qui étaient allongé par terre, étaient retournés dormir dans leur lit. C'était probablement le cas de Wiliam. Harry avait de la difficulté à comprendre pourquoi tout le monde était si fatigué. Peut-être quelque chose dans la nourriture (farce de Fred et George), ou simplement le fait d'avoir été si longtemps sous la pluie, d'être rentré au chaud, et finalement de s'empiffrer de sucreries. Il se leva tranquillement et alla s'asseoir dans le divan en face de celui où Ron et Hermione étaient. Il s'aperçut que son ami avait les yeux ouverts, mais que sa copine dormaient toujours. Il s'assit sans faire de bruit.
-Alors, félicitation pour ce match, Mr. Potter, -chuchota Ron.
Harry lui sourit. Il regarda Hermione dormir, et Ron la couvrir avec ses bras pour pas qu'elle n'ait froid. Il les trouvait vraiment chanceux de s'aimer comme ça. Il s'était questionné sur le fait que peut-être lui ne pourrait jamais faire ça, car il aurait peur de mettre la personne qu'il aimait en danger.
Ron baissa les yeux pour regarder encore et encore Hermione.
-Tu sais, je crois qu'elle avait vraiment besoin de se reposer, -dit-il-, Elle passe ses journées à essayer de trouver la solution à la prophétie. Je crois qu'elle aimerait bien comprendre!
Ce que Ron venait de dire, faisait ce rendre compte à Harry, qu'il n'avait pas beaucoup aidé ses amis à chercher. De son côté, il avait cherché mais en vain, ne trouvant rien. La voie qu'il avait entendu à deux reprises l'alarmait et elle lui était familière, mais pas reconnaissable. En plus, cette satané prophétie...Il devait réussir à la déchiffrer, mais comment faire? Il aurait besoin d'une piste, quelque chose qui lui ouvre certaines portes.
-Bon je crois qu'on devrait descendre, sinon le professeur Mc Gonagall va se poser des question,-dit-il à Ron, en sortant de sa rêverie.
-Ouais, mais je ne veux pas réveiller Hermione, -chuchota-t-il.
-Tu vas la regarder dormir pendant combien d'heure? Demanda Harry exaspéré, même s'il trouvait le geste de son ami mignon.
-Bah... Je m'en fout! Elle est belle quand elle dors!
-Merci du compliment, -dit Hermione dans un petit baillement, alors qu'elle ouvrait les yeux.
-Tu nous écoutait, demanda Ron doucement.
-Depuis environs cinq minute, dit-elle en lui adressant un sourire.
Il lui retourna et l'embrassa. Elle lui rendit son baiser, et il continua tout en descendant dans son cou. Elle aimait le contact de ses lèvres contre sa nuque...
-Hum, Hum, s'impatienta Harry!
Les deux tourtereaux se séparèrent et regardèrent Harry. Hermione rougissait alors que Ron lui lançait un regard qui voulait dire "Tu pourrais pas attendre"!
Ils partirent tous à rire, et c'est ainsi qu'ils se rendirent dans la grande salle, où les élèves des autres maisons étaient déjà assis. À la table des Griffondors, seul une dizaine de personne, faisait part de leur présence et personne n'osa manger, de peur d'être malade, après ce qu'ils avaient ingurgité l'après-midi même. Le repas se déroula le plus normalement possible, et lorsque ce fut le temps des desserts, Wiliam vint les rejoindre à la table.
-Toute qu'un match n'est-ce pas?
Le trio hocha de la tête, tout en se remémorant les nombreuses péripéties arrivés au cours de cette partie.
Plus l'heure avançait plus les quatre amis étaient impatients de retourner dans la salle commune pour vaguer à leurs ocupations, mais surtout, parce que Wiliam et Harry étaient courbaturés et être assis sur les chaises en bois (bien qu'elle soient très confortables), ne leur faisait pas le plus grand bien. Alors lorsque tous les couverts eurent disparût, ils ne se firent pas prier pour remonter. Presque tout le monde était maintenant debout, et ceux qui dormaient encore, et bien c'était parce qu'on ne les reverrait sûrement pas avant le matin. Alors Wiliam commença une partie de clue version sorcier, que sa mère lui avait envoyé de France, avec Ron, alors que Hermione qui était à ses côtés révisait ses notes de cours. Quant à Harry, il regardait tout simplement les flammes dansantes du feu, en pensant. Au bout d'une vingtaine de minute, Hermione se tourna vers lui.
-Harry?
-Hum...
-Comment t'as fait pour réussir le Télétempra?
-Ben je sais pas.j'ai fait comme tout le monde, je me suis concentré...
-Je sais bien, mais ce que je veux dire, c'est que pour que ça marche bien, ça prend une émotion forte? Et à ce que je sache rédiger une composition sur les sortilèges impardonnables ne procure pas vraiment d'émotion forte!
-Sauf pour toi, -glissa subtilement Wiliam.
-J'ai entendu!- et elle lui jeta un regard assassin ce qui le fit rire.
-C'est parce que... pendant que vous travaillez, j'ai eu une conversation avec Mrs. Heiggan et puis elle m'a appris qu'elle était ma marraine!
-QUOI?-demandèrent-ils tous en arrêtant ce qu'ils faisaient.
Et il commença à débiter toute la conversation qu'ils avaient eu la veille.
-Alors sa veut dire que Sirius a une petite amie? Demanda Ron surprit de ce qu'il venait d'entendre.
-Ça veut surtout dire que c'était comme si ma famille s'agrandissait!
- Non Harry, ça veut dire que ta famille s'agrandit! Même s'ils n'avaient pas de lien de sang, ton père et Sirius était comme deux frères. On pourrait dire que c'est ton deuxième père.....Alors ça veut dire que...-
-Non Hermione, elle ne sera pas comme ma deuxième mère. Personne ne peut remplacer les parents que je n'ai pas eu, ceux que je n'ai pas. Mais c'est vrai que Mrs. Heiggan va être plus proche de moi... mais sûrement pas autant que Sirius. Du moins, pour le moment.
Ils continuèrent de discuter ainsi, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'eux dans la salle commune. Ils décidèrent donc de monter ce coucher. Wiliam et Harry partirent ensemble, et Ron arriva quelque minutes plus tard.
-Bah quoi? Fallait que je souhaite bonne nuit à Hermione!
-Ouais ouais...ajoutèrent Wiliam et Harry pour se moquer, même si au plus profond d'eux ils enviaient leur copain une fois de plus.
Ron leur fit un sourire pleins de sous-entendus et tous les trois se mirent au lit.
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-Petite garce! Je savais bien que tu ne resterais pas là comme ça à rien faire. -Gronda une voix aigu, presque surhumaine.
-Vous me connaissez mal Lord Voldemort! Jamais je resterai impuissante face à vos macabres plans. Je vous croyais assez intelligent pour savoir que si vous provoquiez une faille, il y aurait moyen de communiquer avec le monde des vivants. -Ajouta une femme, certes très belle, mais qui semblait en quelque sorte avoir perdu beaucoup de ses forces.
Elle était mal en point, comme la plupart des personnes qui l'entouraient. Mais malgré la pâleur de son visage, la fragilité de ses traits, elle dégageait comme une sorte de force qui laissait croire que malgré ce qui arrivait, il y avait une chance de s'en sortir. L'ombre qui se dressait devant elle, ne semblait être qu'une image, n'étant pas vraiment là. Mais l'effet qu'il produisait sur les gens qui entouraient la femme, montrait que tous savaient qui il était et tous le craignait.
-Ma chère enfant, tu devras payer pour ton insolence! DOLORIS!
Un sort jaillit de la baguette et partit en direction le la femme qui restait de marbre. Cependant, à place d'aller percuter sa victime de plein fouet comme il en aurait été supposé, il alla se perdre dans le brouillard.
La femme rousse, éclata d'un rire aigu mais aigre.
-Évidemment, j'aurais penser qu'un mage de votre calibre savait qu'une simple image ne pouvait jeter les sorts irrévocables! Malheureusement pour vous, il semblerait que je me soit trompée!
-Insolente! Je te le jure Evans...Tu vas me le payer!
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Harry se réveilla en sueur, cherchant autour de lui où était sa mère. Puis l'évidence lui sauta aux yeux, il venait de rêver une fois de plus. Mais comment cela pouvait-il n'être qu'un rêve, alors qu'elle avait semblé si près, si vulnérable, si vraie. Et pourtant, malgré tout ce qu'il voulait bien se faire croire, il était presque soulagé que ça ne soit qu'un rêve, car elle lui avait paru si triste, si seule, si.........morte! Il reprit ensuite conscience de ce qui l'entourait. Il était à Poudlard, dans son lit, bien en sécurité. Il remarqua pourtant qu'une lumière éclairait au travers des rideaux du lit à baldaquin. Il se demanda si le jour était levé, mais son réveil lui confirma que non. Il chercha d'où provenait la faible lumière. Un étrange picotement à la tête lui fit se rendre compte que sa cicatrice était la cause de la faible lueur qu'il apercevait. Une fois de plus elle était argentée. Quel était le lien avec sa mère? Tout se confondait. Ce qu'il venait de voir lui semblait si réel et en même temps si impossible. Comment Voldemort pouvait-il parler à sa mère alors que lui- même l'avait assassiné 14 ans au par avant? Et pourtant il y avait quelque chose dans la voix, dans le comportement de sa mère, qui lui assurait que ce n'était pas qu'un rêve. Et si elle se trouvait dans le deuxième monde? Et que par une force magique Voldemort avait réussit à envoyer son image pour les effrayer? Qu'était-ce le deuxième monde?
L'aurore allait se lever d'ici quelques heures, mais Harry tellement tourmenté par toutes ces questions ne put résister à aller se renseigner. Après tout, si il y avait un moyen de revoir sa mère il se devait à tout prix de le trouver. Il prit la cape d'invisibilité qu'il avait entassé dans un coin, et sur la pointe des pieds, il descendit et se rendit jusqu'au portrait de la grosse dame.
-Chocogrenouille, -chuchota-t-il.
Endormie, elle s'écarta pour laisser passer la personne qui le demandait, sans prendre la peine de regarder qui c'était. Harry fit attention à ne pas alerter personne dans le château et à ne pas tomber face à face avec Rusard. Au détour d'un couloir, il s'était retrouvé à moins d'un mètre de miss teigne qui regardait dans sa direction. Elle resta à le regarder, comme si elle voyait à travers la cape, une dizaine de minutes sans bouger. Puis, elle repartit dans le sens inverse et Harry se dit qu'il ne devait pas traîner si il ne voulait pas se faire prendre. Il avança tranquillement vers la bibliothèque et avant de déboucher dans le couloir où il pourrait apercevoir les portes de sa destination, il entrevu Severus Rogue et Dumbledore qui discutait. Il s'approcha un peu pour entendre ce qu'ils disaient, mais il devait faire attention à ce que Dumbledore ne le voit pas, puisqu'il pouvait voir au travers de cette cape.
-Dumbledore, vous ne pouvez pas savoir le sentiment qui me ronge à chaque fois qu'elle me regarde avec ses yeux glacés! Elle me voue une haine incroyable!
-Mon cher ami, vous ne vous attendiez sûrement pas à ce qu'elle ne fasse comme s'il ne s'était rien passé?demanda doucement le directeur.
-Non, certainement pas, mais je m'attendais à ce que ce soit peut-être moins pire. Le mépris de sa voix...ça en devient presque insuportable. J'avais pensé que peut-être sa mère avait eu le temps de lui expliquer... Malgré que dans l'histoire c'est tout de même moi qui est les torts. Mais si elle savait que j'avais fait ça pour eux...dit son professeur de potion colèriquement.
-Du calme Severus, vous allez réveiller les élèves.
-Et quand elle est arrivée ici...je me suis dit que c'était pour essayer de réparer ce qui avait été briser. Mais malgré toutes mes tentatives pour lui parler, elle me repousse sans cesse... ajouta-il cette fois-ci, avec un mélange de tristesse et de déception.
-Laisser le temps faire les choses...-dit la voix du directeur qui s'éloignait lentement en emmenant avec elle son collègue.
Ainsi Rogue ne savait pas qu'Anastasia viendrait étudier à Poudlard et cela avait été une surprise autant pour lui que pour tous les élèves? Et elle ne lui adressait catégoriquement pas la parole et cela l'affectait. Il avait des torts et avait fait quelque chose pour qu'elle le déteste. Finalement si ce n'était pas pour voir et connaître son père, pourquoi Anastasia était- elle venue étudier à Poudlard? Plus l'année avançait, plus Harry se disait que ce n'était pas seulement une coïncidence. Il sentit un premier rayon de soleil venir lui chatouiller la nuque et prit conscience de l'heure avancée. Miss teigne et la discussion de Rogue à Dumbledore l'avait retardé, et maintenant il n'avait plus le temps d'aller se renseigner à la bibliothèque avant que les autres ne se lève. Il se résigna donc à retourner à son dortoir, mais n'oublia pas pour autant sa mère.
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-Cher élève, j'ai quelque chose à vous annoncer, -la voix de Dumbledore résonnait contre les murs de la grande salle, tout le monde s'étant tu pour l'écouter. - Ayant été un franc succès l'an dernier, je vous apprend à l'instant qu'il y aura un bal pour célébrer Noël. Comme la dernière fois, vous pourrez être accompagné, et il sera réservé aux élèves à partir de la quatrième année. Cela vous laisse quatre semaines pour trouver le ou la cavalières idéals. Cependant si vous voulez inviter un élève de niveau plus bas, ne vous gênez pas, nous nous ferons un plaisir de le voir participer à cette fête. Nous vous demanderont de mettre vos robes de bal. Maintenant terminer de manger et je vous souhaite une bonne journée.
Les bavardages reprirent rapidement. Avec qui y irait-on? Qui serait les nouveaux couples formés lors de cette soirée? Qui aurait la plus belle robe? Cette nouvelle étant fraîche, on ne se privait pas de discuter de tous les sujets l'entourant.
-Harry? Tu te rends compte...je vais devoir y retourner avec cette affreuse robe violette! S'exclama Ron avec une expression de dégoût sur le visage. C'est horrible...de quoi je vais avoir l'air?
-Une vraie fille, ricana Hermione à ses côtés.
-Ne rit pas "mione"! c'est toi qui va m'accompagner alors par conséquent c'est à toi que je vais faire honte!-dit-il avec un air de chien battu.
-Serait-ce une demande pour que je t'accompagne Ronald Weasley?
-En quelque sorte, oui! - Dit-il en s'approchant d'elle.
-hum...je ne sais pas si je vais pouvoir accepter!
Il lui fit un sourire à faire craquer n'importe quel fille.
-Bien sûr que je vais t'accompagner...et peut importe comment tu seras habillé idiot!
Il s'approcha d'elle et l'embrassa doucement.
Harry, quant à lui, n'avait aucune idée de qui il se ferait accompagné. Il redoutait un peu d'aller voir une fille et de devoir lui demander cela. Disons que l'an dernier, cela ne s'était pas passé comme il aurait voulu. Cependant, la seule différence était que cette fois-ci il n'avait aucune idée à demander à qui que ce soit de l'accompagner.
Dumbledore se releva et reprit la parole.
-Avant de vous laisser partir, j'ai deux autres petites choses à vous dire. Vous avez certainement su la nouvelle qui disait que Mr. Sirius Black avait été libéré et lavé de tous soupçons, en ce qui concernait certaines choses qu'on lui reprochait. Donc, par conséquent, Mrs. Heiggan m'avait demandé avoir un assistant qui prendrait sa relève pour certains cours, j'ai décidé d'engager Mr. Black pour l'aider.
Certains élèves laissèrent échapper des cris d'exclamations, alors que d'autres ne semblaient pas savoir quoi penser. À la table des Serpentards, on le hua lorsqu'il alla s'asseoir à droite de Hagrid. Harry vit même une petite grimace sur le visage de Rogue. Son parrain comme professeur! Le regard que lui lancèrent Hermione et Ron en disait long sur ce qu'eux aussi pensaient.
-Bon alors je crois bien que c'est tout...ah non, je voulais vous dire que les cours d'aujourd'hui sont annulés en raison d'une sortie à Pré-au-Lard.
Tout le monde devint plus agité, à l'annonce de cette sortie improvisée. Les élèves de toutes les maisons se levaient et se dirigeaient vers la leur pour aller se préparer. Harry partit en direction inverse et alla rejoindre Sirius qui échangeait des petits regards avec son professeur de défense contre les forces du mal.
-Sirius!!!
-Harry...Alors bonne surprise?
-Pourquoi ne me l'as-tu pas dit quand j'étais chez toi?-demanda Harry d'un ton qu'il voulait faussement en colère.
-Peut-être parce que je ne le savais pas encore? Je l'ai su quand je suis venu te reconduire...C'est pour cela que je devais aller voir Dumbledore.
-Ah d'accord.
Il continuèrent à discuter ainsi quelques minutes, en errant dans les couloirs. Puis, une tornade brune passa devant eux.
-Anastasia? Dit Sirius
Elle se retourna et regarda longuement celui qui l'avait interpellé.
-Sirius?
Ses yeux se remplirent d'eau et elle s'approcha et il l'enlaça dans ses bras.
Harry restait bouche-bée devant ce spectacle, ne comprenant pas vraiment la scène.
-Je suis désolé pour ta mère!
Elle le regarda avec des yeux tristes, mais reprit vite son calme habituel.
-Je doit y aller, dit-elle en lui adressant un mince sourire.
-Reviens quand tu le voudras pour me parler, lui dit-il alors qu'elle s'éloignait dans les couloirs.
-Heu...Sirius? Tu la connais?
-Je t'expliquerai plus tard. Maintenant file te préparer, on part dans deux minutes!
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Ils arrivèrent à Pré-au-Lard en deux temps, trois mouvements. Wiliam était toujours aussi épaté par ce qui s'offrait à ses yeux. Avec la neige, ce petit village ressemblait à ceux qu'on décrivait dans les histoires qu'on leur racontait étant petits. Ils commencèrent leur éternelle visite des magasins, n'omettant pas d'acheter des cadeaux de Noël à l'insu des autres. Ils passèrent une bonne partie de l'après-midi à déambuler dans les rues, ne se lassant jamais des même paysages, années après années. Ils aboutirent aux Trois-Balais et furent tous heureux de se trouver au chaud. Ils choisirent une table dans un coin un peu reculé, pour pouvoir parler à leur aise. Wiliam alla commander, et revint quelques minutes plus tard, avec les breuvages en main. Il s'assit, mais semblait chercher quelque chose du regard.
-Wiliam? Ça va? Demanda Ron.
-Hum...
-Qu'est-ce que tu essayes de trouver?
-Anastasia...Vous ne l'avez pas vu par hasard?demanda-t-il.
-Désolé...disparut...comme Harry ce matin...-glissa Ron.
-Quoi?demanda Hermione- Harry???
-J'étais en route vers la bibliothèque!se défendit Harry.
-Vers la bibliothèque? -demanda Ron septique.
-Oui la bibliothèque!... c'est à cause de mon rêve... Enfin, il y avait ma mère et je suis certain que lorsque j'ai rêvé d'elle, elle se trouvait dans le deuxième monde. Alors j'ai décidé d'aller chercher à la bibliothèque dans la section de la réserve, mais disons que j'ai rencontré quelques obstacles... Mais je compte bien y retourner ce soir!
-Pas besoin, j'y suis déjà passé! -s'exclama Hermione!
Ron la regard surprit.
-Madame la préfète...devrais-je vous rappeler votre devoir?
En guise de réponse, elle glissa un petit baiser sur sa joue pour qu'il se taise.
- J'ai trouvé quelque chose de très intéressant, mais je ne comptait vous le montrer que ce soir lorsqu'on serait seul.
Elle sortit de son sac quelques feuilles griffonnées à la main.
-Je m'y suis aventuré avant le déjeuner, et j'ai trouver un livre qui n'aurait pas dût être à Poudlard, du moins pas dans un endroit comme la réserve. Il était protégé par un sort, mais quelques phrases bien placées, et le tour était joué.
-Et alors? Demanda Harry un peu trop fort.
-Chut! Et bien ça expliquait en quelque sorte ce qu'était le deuxième monde. Il s'agirait en fait d'un endroit créé par un ancien mage, dont j'ai oublié le nom, il y a de ça très longtemps. C'était un endroit où certaines personnes, lorsqu'elles mourraient, se retrouvaient prisonniers, entre le monde des vivants et le paradis. Finalement c'était un endroit de transition, et seul un sort spécial pouvait faire que certaines personnes y allaient et d'autre non. Il l'avait créé, pour y envoyer les sorciers qui ne méritaient pas de se trouver au paradis. Il y aurait un moyen d'accéder dans ce monde, en rapport avec une prophétie. Jusqu'à maintenant, personne n'aurait réussi à y aller. Mais cela n'est qu'un mythe!
-Mais les personnes qui sont là...Elles sont vivantes ou mortes? Demanda Harry tout en chuchotant.
-Enfin, ce n'est pas très clair. Mais il semblerait qu'elles soient mortes...Mais si elles sont là peut-être y'a t'il un moyen de les faire revenir à la vie...mais je crois que je m'avance trop.
-Et comment ma mère se serait-elle retrouvé là?
Wiliam prit la parole pour la première fois.
-Supposons que Voldemort ait trouver un moyen de se débarrasser de tous les personnes qu'ils ne considérait pas comme sang pur, aurait-il pu jeter un sort à sa baguette, pour que tous ceux qu'il tue soit envoyer dans le deuxième monde, dans l'éventualité qu'il en ait besoin pour réaliser son sort?
-C'est possible, dit Hermione.
-Alors ma mère et probablement mon père ce trouve à cet endroit, où il se prépare quelque chose de croche?
Ils regardaient tous dans le vide, réfléchissant à tout allure.
-On se doit de rapidement déchiffrer cette prophétie et de leur venir en aide!
Les trois autres acquiescèrent. À ce moment Sirius entra dans l'auberge. Il regarda qui se trouvait là avant de décider où il irait s'asseoir. L'auberge était bondée, vu la température qu'il faisait. Tout le monde cherchait un petit coin pour se réchauffer et pouvoir discuter entre amis. Il aperçu Harry et compagnie dans un petit coin reculé, et décida d'aller les rejoindre.
-Salut le jeunes!
-Sirius! T'aurais pas vu une Serpentard brune, les cheveux longs, yeux verts...-
-Non je n'ai pas vu Anastasia! Pourquoi Wiliam?
Il interrogea Harry du regard, et eut pour réponse un clin d'?il de la part de son neveu et un rougissement venant de l'interpellé.
-Tu la connais? Demanda Hermione quelque peu distraite par la main que Ron passait dans son cou.
-Heu oui...
-Tu devais pas m'expliquer ce qui s'est passé ce matin? Questionna Harry.
-Eh bien je croyais qu'elle t'avait parlé Harry...
-À vrai dire elle ne parle pas vraiment à ni l'un ni l'autre de nous, excepté peut-être Wiliam, répondit-il.
-Et encore là, enchaîna celui-ci découragé.
Quatre pairs de yeux étaient posés sur Sirius qui maintenant ne pouvait plus se défiler.
-Et bien je crois que vous avez entendu parlé de Alyssa...
-La mère d'Anastasia...?
-Oui, disons simplement que Lily ne faisait pas partie des maraudeurs lors de ses premières années d'étude. Ceci étant dit, elle avait elle aussi ses propres amis. Évidemment il y avait Emy, mais aussi Alyssa. Elles se tenaient aussi avec une autre fille plutôt ringarde, Maude. Toujours est-il que lorsque tes parents ont commencé à se fréquenter, les trois autres ont suivi et on développer des liens avec notre petite gang. Disons qu'on a vite fait de caser Maude et de se débarrasser d'elle en la poussant dans les bras d'un Poufsouffle. Moi j'ai fait plus ample connaissance avec Emy, mais reste que Alyssa s'entendait plutôt bien avec nous tous. Cependant, elle était très forte en potion et a vite fait de rivaliser avec Rogue. Et comme on aurait dû s'en douter, ça l'a vite fait de se terminer en une belle histoire d'amour. Alors lorsqu'elle a eu Anastasia, la même année que tes parents t'ont eu Harry, et on allait souvent la voir avec la petite. Mais ensuite tu sais ce qui est arrivé et moi j'ai été quitte pour une bonne sentence. J'ai été étonné de voir qu'elle m'ait reconnu tout à l'heure. Probablement parce que Alyssa lui a parlé de nous...
-J'imagine mal Rogue changé des couches! S'exclama Ron essayant de réprimer un fou rire.
-Comment faisiez-vous pour supporter Rogue quand vous alliez lui rendre visite? À Poudlard vous pouviez toujours l'éviter, mais dans sa propre maison...-questionna Harry.
-Bon je dois quitter, Mc Gonagall m'attend devant la cabane hurlante. On se revoit à l'école, -dit précipitamment Sirius en se levant et ramassant ses effets pour se dépêcher de partir.
Ils le regardèrent tous faire, étonnés de ce brusque changement d'attitude. Il sortit sans voir le minuscule professeur Flitwick qui essayait de l'aborder.
-Il nous cache quelque chose...
-Que nous ne saurons probablement jamais...
-Ça l'a certainement rapport avec Anastasia et son père...
-Même si tu as raison Harry, cela ne nous regarde pas, et je ne crois pas qu'elle apprécierait qu'on se mêle de sa vie privée!, -s'exclama Hermione.
-Mione a raison -ajouta Ron en se rapprochant un peu plus de sa copine.
Madame Rosmerta approcha d'eux pour savoir s'ils voulaient remplir un peu plus leur goblet. Puis lorsqu'elle partit vers une autre table, quelqu'un vint prendre la relève pour alimenter la discussion.
-Salut! Dit-la voix qui s'élevait derrière Harry.
-Cho!, -s'exclama Hermione- Qu'est-ce qui t'amène à notre table.
-Et bien mes amies sont partit chez Zonko et disons que je n'avais pas très envie d'y aller. Alors comme je vous ai vu...
Hermione lui sourit ainsi que les garçons et elle prit place près de Harry. Ils parlèrent pendant une bonne demi-heure quand ils se rendirent compte qu'il était temps de rentrer. Ron et Hermione partirent devant, main dans la main. Wiliam était derrière tout en continuant de chercher Anastasia des yeux. Cho avait décidé de rentrer au château en compagnie d'Harry. Ils marchèrent d'abord en silence puis le jeune sorcier se dit que l'atmosphère serait plus détendu s'il trouvait quelque chose à dire. Cependant l'asiatique le devança.
-Félicitation pour votre match de la semaine passé! Je n'ai pas eu l'occasion de te féliciter.
-Ah...merci, ajouta Harry en rougissant un peu.- Je crois que vous jouez bientôt vous aussi?
-Ouais, le dernier match avant Noël...contre Poufsouffle.
Harry n'avait pas réfléchi avant de poser cette question, et il s'en voulait. Il avait bien vu de la tristesse dans les yeux de la Serdaigle. L'an dernier, avant que Cédric ne meure, il était très proche de Cho.
-Tu dois m'en vouloir pour ce qui est arrivé, ajouta Harry.
-Non pas du tout...je suis désolée si je t'ai fait croire ça...enfin, c'est parce que ça sera le premier match où Cédric ne sera pas là...
-Je suis désolé pour ce qui est arrivé Cho, j'aurais pu faire quelque chose pour que ça se termine autrement, dit-il avec amertume dans la voix.
-Ne dis pas ça Harry! Tu as fait ce qu'il fallait, dit-elle en lui faisant un petit sourire.
-Tu étais proche de lui, il serait normal que tu m'en veulent.
-Et bien je l'ai fréquenté un peu, mais il était plus un très bon ami pour moi. Et je suis sûre qu'il aurait voulu qu'on passe par-dessus ça et qu'on continu comme avant. Et c'est ce que j'essais de faire!, dit-elle ayant perdu toute douleur dans son ton.
-Alors dans ce cas, je ne promets pas d'être un deuxième Cédric, mais ça me ferais plaisir d'être son remplaçant si tu veux bien!
-Qui refuserait d'avoir pour ami Harry Potter? Ajouta Cho, un sourire espiègle sur la figure.
-Je prendrai ça pour un d'accord! Dit Harry en souriant.
Le retour se fit donc en toute allégresse.
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Les dernières semaines avaient passées rapidement, n'en laissant plus qu'une avant le fameux bal de Noël qui était arrivé à grand pas. Harry avait eu ses premiers cours avec Sirius, et comme une majorité des élèves , il n'avait pas eu un aussi bon cours depuis que le professeur Lupin avait quitté Poudlard. Bien sûr Mrs. Heiggan n'était pas mal non plus comme professeur, mais Sirius avait un petit quelque chose de plus qu'elle. Hermione et Ron vivait toujours le grand amour, n'omettant pas de faire des recherches à la bibliothèque. Malgré toutes les heures passées dans ce lieu, ils n'avaient pas avancé au sujet de la prophétie au cours des deux dernières semaines. Hermione s'acharnait sur les licornes avec Ron, mais ce sujet était bien vaste. Tandis que Harry, il continuait de s'informer sur le deuxième monde, tout en essayant de déchiffrer l'énigme, qui selon lui aiderait à savoir comment y accéder. Mais, ses efforts ne le menaient à rien. Wiliam avait été plutôt discret durant les derniers jours, mais aidait tout de même les trois autres. Quant à Cho, Harry avait tenu sa promesse et elle était devenue une très bonne amie pour lui. Il était beaucoup plus facile de rester lui-même avec elle, maintenant qu'il savait qu'il n'éprouvait rien pour elle, si ce n'était que de l'amitié. Ils leur arrivaient souvent de se voir et de discuter, et même Hermione et Ron avait créé des liens avec elle. Harry l'avait même invité au bal, entre attrapeurs, et elle avait immédiatement accepté. Il lui parlait de presque tout, excepté de l'histoire de la prophétie du deuxième monde. Il y avait seulement Wiliam, qui demeurait seul, sans cavalière pour le bal. Il s'entêtait à courir après Anastasia qui le repoussait à tout coup. Ni Ron, ni Hermione, ni Harry ne comprenait pourquoi il continuait à vouloir lui parler. Ils savaient tous qu'il avait le béguin pour cette jolie fille, mais au point de perdre ses journées à la chercher et finalement lorsqu'il la trouvait, qu'elle ne fasse que lui lancer un regard? Mais s'il l'aimait... après tout, il avait bien le droit.
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La nuit venait de tomber. Le ciel noir du mois de décembre, laissait apparaître les étoiles. Un vent frisquet faisait bouger les branches des arbres, qui laissaient tomber les flocons qui recouvraient leurs feuilles. Wiliam sentait ce froid hivernal passer au travers de sa cape en fourrure et venir caresser son corps. S'il n'avait pas été sûr qu'elle était là, il serait rester emmitouflé bien au chaud, près du feu. Il avait pris connaissance des ses sorties nocturnes, lorsqu'il l'avait vu, le soir en revenant de son entraînement de Quidditch. Malgré ce qu'il savait, il n'en avait pas profité pour l'espionner, où pour la déranger lorsqu'elle sortait les soirs. Mais cette fois-ci il n'avait pas vraiment le choix. Pour une fois, elle ne se trouverait pas une excuse bidon pour filer. Il avait de la difficulté à comprendre cette fille. Mais il l'aimait tellement, bien que cela puisse paraître étrange. Il s'avança tranquillement pour ne pas faire de bruit, ni l'effrayer. Il l'aperçut, près du saule cogneur, en face du lac gelé. Il resta là à la regarder, n'osant pas la déranger. Elle était si belle et si paisible. Elle avait revêtit sa cape noire et portait un foulard en laine, blanc. Elle ne mettait jamais celui aux couleurs de sa maison, car il l'avait compris depuis longtemps, elle détestait Serpentard. Ses cheveux était retenu par un petit bandeau noir, les empêchant de se mettre en obstacle avec sa vue. Elle était là, à regarder le ciel. Il se surprit à penser qu'elle se fondait bien avec le paysage, et qu'elle ressemblait à la reine des glaces. Il avait de la difficulté à croire que quelqu'un puisse être aussi beau. Un coup de vent le ramena à la réalité, et il jugea qu'il était temps d'aller lui parler. Il avança et elle se retourna alors qu'il n'était qu'à quelques mètres d'elle. Pour seul accueil, il eut ses yeux froids qui le regardaient, et qui retournèrent scruter le lac, avant même qu'il n'est prononcé un mot.
-Anastasia?
Aucun son vint accompagner sa question. Il décida d'aller la rejoindre. Il arriva à ses côtés et resta quelques minutes silencieux à regarder cette étendue glacée.
-Anastasia je voulais te demander...-
-Je croyais que c'était clair Wiliam, l'interrompit-elle de sa voix froide.
-Mais...-
-J'ai tout fait pour que tu arrêtes et tu persistes encore...mais qu'est-ce qu'il faut que je fasse? Dit-elle en le regardant avec ses yeux verts glacés, mais recelant tant de tristesse.
-Mais qu'est-ce qui cloche avec toi Anastasia Rogue? Je me force pour t'approcher, et à chaque fois tu me repousses. J'essais de faire mon possible pour que tu ne sois plus seule et tout se que tu trouves pour me remercier, c'est de m'envoyer promener!, s'entendit-il crier, ayant pris les nerfs.
-Et peut-être que c'est ce que je veux être seule! Je ne t'ai surtout pas demandé de venir m'aider et sache que tu n'est pas du tout obligé de faire ce que tu fais. Je m'en passerais bien.- hurla-t-elle, aussi furieuse que lui.
-Alors tout est ma faute! Alors excuse-moi si j'ai essayé de te comprendre, excuse-moi pour t'avoir consoler et surtout excuse-moi de t'avoir juste rencontrer!
-Très bien et maintenant laisse-moi tranquille!
Il ne tarda pas à tourner les talons et à rentrer au château. Il fit quelques pas mais se ravisa et retourna vers elle. Elle sentit sa présence mais ne se retourna pas pour voir ce qu'il faisait et resta de marbre.
-Tu vois ça? Dit-il d'une voix plus douce, mais tout de même dure.
Elle se tourna et regarda ce qu'il lui tendait. C'était une photo de lui et elle, la journée où ils étaient allés à Pré-au-Lard à l'automne.
-Je l'ai gardé parce que tu souriais et que pour la première fois tu semblais joyeuse. On ne s'est pas bien amusé cette journée-là?
Elle ne répondit pas. Elle ne pouvait que regarder la photo et se rappeler lorsqu'elle y était allée.
Il s'approcha d'elle et la prit par les épaules.
-Je ne crois pas ce que les autres disent, je me fous de ce qu'ils pensent, je sais que tu n'es pas comme ces abrutis de Serpentards qui lorsqu'ils sortiront de Poudlard vont devenir des stupides mangemort...-
-Ce n'est certainement pas pour me dire ça que tu est venu me voir Wiliam... dit-elle d'une voix plus douce.
-Non, effectivement...-il était un peu désarçonné et hésitait.- Je voulais savoir si tu vas au bal accompagné?
Elle partit à rire, et un son faux sortit de sa bouche. Il sentit qu'il y avait plus de déception qu'autre chose dans ce rire.
-Non, si tu croyais que j'allais accepter l'invitation d'une de ces brutes sans cervelle, ou qu'un élève d'une autre maison m'inviterait, tu t,es trompé sur toute la ligne.
-Alors tu veux bien venir avec moi?, dit-il en essayant de cacher le tremblotement dans sa voix.
Elle retrouva son sérieux et le regarda droit dans les yeux. Il s'y attendait bien...elle refuserait.
-C'est d'accord, mais promet-moi de me laisser tranquille par la suite!
Il n'en croyait pas ses oreilles.
-Promis.
Il lui souhaita bonne nuit et rentra vers le château. Il savait qu'il avait promis, mais il ne laisserait pas tomber aussi vite. Elle avait beau s'empêcher de voir la vérité, mais il était attaché à elle et ne la laisserait pas tombé.
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Bon alors un autre chapitre de terminé! Disons que je suis assez satisfaite, du moins plus que le dernier. Alors encore une fois merci à tous ceux qui prennent le temps de la lire et de reviewez! Sincèrement ça encourage vraiment à continuer et à allez plus vite.
Pour ce qui est du prochain chapitre, ben ça devrait pas être très long. Y'en a toujours un qu'on a full hâte d'écrire et qui fait qu'on se dépêche d'arriver à celui-là...alors c'est ça qui arrive pour le prochain...depuis le début je le mijote...on verra bien ce que ça va donner.
Si y'en a qui suive « Le temps d'une vie » ben je peux pas vous dire quand le prochain chapitre arrive...disons juste que je sais pas trop comment le commencer...mais je m'y m'ait aussi cette semaine!
Comme il l'avait prévu, une grande fête fut organisé pour célébrer la victoire des lions. Elle eut lieu dans l'après-midi, puisque les cours avaient été annulé pour la journée. La salle commune avait été décoré par Hermione qui avait utilisé un sort que Flitwick lui avait montré. Des banderoles or couvraient le plafond, ainsi que des centaines de ballons rouges qui flottaient partout dans la pièce. Les jumeaux avaient rendus visite aux elfes qui n'avaient pas hésité à leur donner des tonnes de confiseries et de pâtisseries. Une table avait été amenée de façon à ce qu'on puisse déposer toutes les victuailles dessus. Lorsque Harry arriva en compagnie de ses amis, la fête était déjà commencé. Il se dépêcha d'aller se changer, ses vêtements étant tout trempés, et redescendit pour festoyer en compagnie des autres. Mais à peine eut-il le temps de descendre la dernière marche, des flashs l'éblouirent et il perdit pied et trébucha. Il rouvrit les yeux pour voir trois têtes le regarder avec des yeux admirateurs. C'était bel et bien Colin, son frère Denis et sa petite s?ur Rébecca.
-Alors Harry, ça fait quoi d'avoir gagnée une nouvelle fois et surtout que c'était ton premier match en tant que capitaine? Demanda Colin. Son frère aidait Harry à se relever et la petite le regardait avec des yeux ronds, prêts à écrire tout ce qu'il allait dire.
-Colin, je crois que ça lui a fait très plaisir, mais ce qui lui en ferait encore plus, serait que tu ailles t'amuser avec les autres et le laisse un peu tranquille. -dit une voix féminine derrière Harry.
Colin rougit et partit vers la table, en entraînant le reste de sa famille avec lui. Harry se retourna pour voir qui était venue l'aider à se débarrasser des ces paparazzis encombrants. Il fut surpris de voir que c'était Ginny la petite s?ur de Ron. Enfin la petite s?ur de Ron était un bien grand mot puisqu'elle en était tout de même à sa quatrième année et qu'elle avait pris beaucoup de maturité durant l'été.
-Merci Ginny, -dit-il.
-Oh, ça me fait plaisir, il fallait bien que quelqu'un t'aide à te débarrasser de lui, je dois avouer qu'il est parfois un peu peste. -dit- elle en souriant.
Harry se rendait compte qu'il ne lui avait pas beaucoup adressé la parole depuis ce début d'année. Il aurait peut-être dût, et aurait été moins surpris de voir qu'elle avait en partie perdu une grande partie de sa gêne. Elle se tenait plus avec Hermione qu'avec lui et Ron. Lorsqu'il la croisait dans les corridors, il lui adressait la parole, mais il s'était distancé d'elle depuis le retour en classe, depuis qu'il y avait eu cette histoire de deuxième monde.
Ils passèrent un bon moment à discuter de chose aussi banal que la divination, et puis Ginny aperçut quelques unes de ses amies.
-Bon alors, je crois que je vais aller les rejoindre, lui dit-elle. Elle partit en direction de ses amies.
-Hé Ginny, tu m'as pas dit comment t'as fait pour éloigner Colin, -lui cria- t-il.
Elle se retourna et retourna près de lui. Elle s'approcha de son oreille et lui chuchota:
-Je crois que c'est parce qu'il a un faible pour moi!
Il la regarda et elle lui fit un sourire coquin. Puis elle partit pour de bon. Elle l'étonnerait toujours. Il y avait une bonne amie qu'il devrait voir plus souvent en elle. Et la fête se prolongea ainsi jusqu'à la fin de l'après-midi, où presque tout le monde s'était endormi soit dans les dortoirs ou tout simplement dans la salle commune. La plupart des premières à troisièmes années étaient remontés à leur dortoirs, épuisés après avoir tant mangé et il en était aussi ainsi pour les quatrièmes années. Ron et Hermione était endormi paisiblement sur un divan auprès du feu. La tête d'Hermione posé sur le torse de Ron semblait être très à l'aise et tous les deux dormaient d'un sommeil profond. Harry et Wiliam avaient trouvé des coussins sur lesquels ils s'étaient endormis et les reste de l'équipe gisait un peu partout sur le plancher.
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Pendant ce temps, dans les appartements des Serpentards, une jeune fille était allongée dans son lit à baldaquin. Plus bas, une petite fête célébré à l'occasion qu'elle avait battu Potter avait lieu. Elle n'avait pas du tout le goût d'y prendre part. Elle préférait rester tranquille dans son lit, isolée de tous. Elle réfléchissait, tout en regardant une photo, représentant une très jolie femme. En fait, elle se concentrait plus que d'autre chose.
" Allez, un petit effort Anastasia. Mme Heiggan avait bien dit qu'il était possible de réussir le sort de "Teletempra" sur quelqu'un qu'on ne voyait pas." Si elle se concentrait bien, peut-être réussirait-elle. Pourquoi ne réussirait-elle pas à la contacter. Peut-être parce que......... parce qu'elle était morte! Mais alors pourquoi cette femme-ci réussissait-elle à lui parler?
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L'heure de retourner manger, arriva trop rapidement pour ceux qui avaient fêté plus tôt dans l'après-midi. Quand Harry ouvrit les yeux, l'atmosphère recommençait à être agitée. Quelques personnes étaient réveillés mais ne faisait pas trop de bruit pour réveiller les autres qui dormaient encore. La salle avait été nettoyée et la plus part de ceux qui étaient allongé par terre, étaient retournés dormir dans leur lit. C'était probablement le cas de Wiliam. Harry avait de la difficulté à comprendre pourquoi tout le monde était si fatigué. Peut-être quelque chose dans la nourriture (farce de Fred et George), ou simplement le fait d'avoir été si longtemps sous la pluie, d'être rentré au chaud, et finalement de s'empiffrer de sucreries. Il se leva tranquillement et alla s'asseoir dans le divan en face de celui où Ron et Hermione étaient. Il s'aperçut que son ami avait les yeux ouverts, mais que sa copine dormaient toujours. Il s'assit sans faire de bruit.
-Alors, félicitation pour ce match, Mr. Potter, -chuchota Ron.
Harry lui sourit. Il regarda Hermione dormir, et Ron la couvrir avec ses bras pour pas qu'elle n'ait froid. Il les trouvait vraiment chanceux de s'aimer comme ça. Il s'était questionné sur le fait que peut-être lui ne pourrait jamais faire ça, car il aurait peur de mettre la personne qu'il aimait en danger.
Ron baissa les yeux pour regarder encore et encore Hermione.
-Tu sais, je crois qu'elle avait vraiment besoin de se reposer, -dit-il-, Elle passe ses journées à essayer de trouver la solution à la prophétie. Je crois qu'elle aimerait bien comprendre!
Ce que Ron venait de dire, faisait ce rendre compte à Harry, qu'il n'avait pas beaucoup aidé ses amis à chercher. De son côté, il avait cherché mais en vain, ne trouvant rien. La voie qu'il avait entendu à deux reprises l'alarmait et elle lui était familière, mais pas reconnaissable. En plus, cette satané prophétie...Il devait réussir à la déchiffrer, mais comment faire? Il aurait besoin d'une piste, quelque chose qui lui ouvre certaines portes.
-Bon je crois qu'on devrait descendre, sinon le professeur Mc Gonagall va se poser des question,-dit-il à Ron, en sortant de sa rêverie.
-Ouais, mais je ne veux pas réveiller Hermione, -chuchota-t-il.
-Tu vas la regarder dormir pendant combien d'heure? Demanda Harry exaspéré, même s'il trouvait le geste de son ami mignon.
-Bah... Je m'en fout! Elle est belle quand elle dors!
-Merci du compliment, -dit Hermione dans un petit baillement, alors qu'elle ouvrait les yeux.
-Tu nous écoutait, demanda Ron doucement.
-Depuis environs cinq minute, dit-elle en lui adressant un sourire.
Il lui retourna et l'embrassa. Elle lui rendit son baiser, et il continua tout en descendant dans son cou. Elle aimait le contact de ses lèvres contre sa nuque...
-Hum, Hum, s'impatienta Harry!
Les deux tourtereaux se séparèrent et regardèrent Harry. Hermione rougissait alors que Ron lui lançait un regard qui voulait dire "Tu pourrais pas attendre"!
Ils partirent tous à rire, et c'est ainsi qu'ils se rendirent dans la grande salle, où les élèves des autres maisons étaient déjà assis. À la table des Griffondors, seul une dizaine de personne, faisait part de leur présence et personne n'osa manger, de peur d'être malade, après ce qu'ils avaient ingurgité l'après-midi même. Le repas se déroula le plus normalement possible, et lorsque ce fut le temps des desserts, Wiliam vint les rejoindre à la table.
-Toute qu'un match n'est-ce pas?
Le trio hocha de la tête, tout en se remémorant les nombreuses péripéties arrivés au cours de cette partie.
Plus l'heure avançait plus les quatre amis étaient impatients de retourner dans la salle commune pour vaguer à leurs ocupations, mais surtout, parce que Wiliam et Harry étaient courbaturés et être assis sur les chaises en bois (bien qu'elle soient très confortables), ne leur faisait pas le plus grand bien. Alors lorsque tous les couverts eurent disparût, ils ne se firent pas prier pour remonter. Presque tout le monde était maintenant debout, et ceux qui dormaient encore, et bien c'était parce qu'on ne les reverrait sûrement pas avant le matin. Alors Wiliam commença une partie de clue version sorcier, que sa mère lui avait envoyé de France, avec Ron, alors que Hermione qui était à ses côtés révisait ses notes de cours. Quant à Harry, il regardait tout simplement les flammes dansantes du feu, en pensant. Au bout d'une vingtaine de minute, Hermione se tourna vers lui.
-Harry?
-Hum...
-Comment t'as fait pour réussir le Télétempra?
-Ben je sais pas.j'ai fait comme tout le monde, je me suis concentré...
-Je sais bien, mais ce que je veux dire, c'est que pour que ça marche bien, ça prend une émotion forte? Et à ce que je sache rédiger une composition sur les sortilèges impardonnables ne procure pas vraiment d'émotion forte!
-Sauf pour toi, -glissa subtilement Wiliam.
-J'ai entendu!- et elle lui jeta un regard assassin ce qui le fit rire.
-C'est parce que... pendant que vous travaillez, j'ai eu une conversation avec Mrs. Heiggan et puis elle m'a appris qu'elle était ma marraine!
-QUOI?-demandèrent-ils tous en arrêtant ce qu'ils faisaient.
Et il commença à débiter toute la conversation qu'ils avaient eu la veille.
-Alors sa veut dire que Sirius a une petite amie? Demanda Ron surprit de ce qu'il venait d'entendre.
-Ça veut surtout dire que c'était comme si ma famille s'agrandissait!
- Non Harry, ça veut dire que ta famille s'agrandit! Même s'ils n'avaient pas de lien de sang, ton père et Sirius était comme deux frères. On pourrait dire que c'est ton deuxième père.....Alors ça veut dire que...-
-Non Hermione, elle ne sera pas comme ma deuxième mère. Personne ne peut remplacer les parents que je n'ai pas eu, ceux que je n'ai pas. Mais c'est vrai que Mrs. Heiggan va être plus proche de moi... mais sûrement pas autant que Sirius. Du moins, pour le moment.
Ils continuèrent de discuter ainsi, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'eux dans la salle commune. Ils décidèrent donc de monter ce coucher. Wiliam et Harry partirent ensemble, et Ron arriva quelque minutes plus tard.
-Bah quoi? Fallait que je souhaite bonne nuit à Hermione!
-Ouais ouais...ajoutèrent Wiliam et Harry pour se moquer, même si au plus profond d'eux ils enviaient leur copain une fois de plus.
Ron leur fit un sourire pleins de sous-entendus et tous les trois se mirent au lit.
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-Petite garce! Je savais bien que tu ne resterais pas là comme ça à rien faire. -Gronda une voix aigu, presque surhumaine.
-Vous me connaissez mal Lord Voldemort! Jamais je resterai impuissante face à vos macabres plans. Je vous croyais assez intelligent pour savoir que si vous provoquiez une faille, il y aurait moyen de communiquer avec le monde des vivants. -Ajouta une femme, certes très belle, mais qui semblait en quelque sorte avoir perdu beaucoup de ses forces.
Elle était mal en point, comme la plupart des personnes qui l'entouraient. Mais malgré la pâleur de son visage, la fragilité de ses traits, elle dégageait comme une sorte de force qui laissait croire que malgré ce qui arrivait, il y avait une chance de s'en sortir. L'ombre qui se dressait devant elle, ne semblait être qu'une image, n'étant pas vraiment là. Mais l'effet qu'il produisait sur les gens qui entouraient la femme, montrait que tous savaient qui il était et tous le craignait.
-Ma chère enfant, tu devras payer pour ton insolence! DOLORIS!
Un sort jaillit de la baguette et partit en direction le la femme qui restait de marbre. Cependant, à place d'aller percuter sa victime de plein fouet comme il en aurait été supposé, il alla se perdre dans le brouillard.
La femme rousse, éclata d'un rire aigu mais aigre.
-Évidemment, j'aurais penser qu'un mage de votre calibre savait qu'une simple image ne pouvait jeter les sorts irrévocables! Malheureusement pour vous, il semblerait que je me soit trompée!
-Insolente! Je te le jure Evans...Tu vas me le payer!
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Harry se réveilla en sueur, cherchant autour de lui où était sa mère. Puis l'évidence lui sauta aux yeux, il venait de rêver une fois de plus. Mais comment cela pouvait-il n'être qu'un rêve, alors qu'elle avait semblé si près, si vulnérable, si vraie. Et pourtant, malgré tout ce qu'il voulait bien se faire croire, il était presque soulagé que ça ne soit qu'un rêve, car elle lui avait paru si triste, si seule, si.........morte! Il reprit ensuite conscience de ce qui l'entourait. Il était à Poudlard, dans son lit, bien en sécurité. Il remarqua pourtant qu'une lumière éclairait au travers des rideaux du lit à baldaquin. Il se demanda si le jour était levé, mais son réveil lui confirma que non. Il chercha d'où provenait la faible lumière. Un étrange picotement à la tête lui fit se rendre compte que sa cicatrice était la cause de la faible lueur qu'il apercevait. Une fois de plus elle était argentée. Quel était le lien avec sa mère? Tout se confondait. Ce qu'il venait de voir lui semblait si réel et en même temps si impossible. Comment Voldemort pouvait-il parler à sa mère alors que lui- même l'avait assassiné 14 ans au par avant? Et pourtant il y avait quelque chose dans la voix, dans le comportement de sa mère, qui lui assurait que ce n'était pas qu'un rêve. Et si elle se trouvait dans le deuxième monde? Et que par une force magique Voldemort avait réussit à envoyer son image pour les effrayer? Qu'était-ce le deuxième monde?
L'aurore allait se lever d'ici quelques heures, mais Harry tellement tourmenté par toutes ces questions ne put résister à aller se renseigner. Après tout, si il y avait un moyen de revoir sa mère il se devait à tout prix de le trouver. Il prit la cape d'invisibilité qu'il avait entassé dans un coin, et sur la pointe des pieds, il descendit et se rendit jusqu'au portrait de la grosse dame.
-Chocogrenouille, -chuchota-t-il.
Endormie, elle s'écarta pour laisser passer la personne qui le demandait, sans prendre la peine de regarder qui c'était. Harry fit attention à ne pas alerter personne dans le château et à ne pas tomber face à face avec Rusard. Au détour d'un couloir, il s'était retrouvé à moins d'un mètre de miss teigne qui regardait dans sa direction. Elle resta à le regarder, comme si elle voyait à travers la cape, une dizaine de minutes sans bouger. Puis, elle repartit dans le sens inverse et Harry se dit qu'il ne devait pas traîner si il ne voulait pas se faire prendre. Il avança tranquillement vers la bibliothèque et avant de déboucher dans le couloir où il pourrait apercevoir les portes de sa destination, il entrevu Severus Rogue et Dumbledore qui discutait. Il s'approcha un peu pour entendre ce qu'ils disaient, mais il devait faire attention à ce que Dumbledore ne le voit pas, puisqu'il pouvait voir au travers de cette cape.
-Dumbledore, vous ne pouvez pas savoir le sentiment qui me ronge à chaque fois qu'elle me regarde avec ses yeux glacés! Elle me voue une haine incroyable!
-Mon cher ami, vous ne vous attendiez sûrement pas à ce qu'elle ne fasse comme s'il ne s'était rien passé?demanda doucement le directeur.
-Non, certainement pas, mais je m'attendais à ce que ce soit peut-être moins pire. Le mépris de sa voix...ça en devient presque insuportable. J'avais pensé que peut-être sa mère avait eu le temps de lui expliquer... Malgré que dans l'histoire c'est tout de même moi qui est les torts. Mais si elle savait que j'avais fait ça pour eux...dit son professeur de potion colèriquement.
-Du calme Severus, vous allez réveiller les élèves.
-Et quand elle est arrivée ici...je me suis dit que c'était pour essayer de réparer ce qui avait été briser. Mais malgré toutes mes tentatives pour lui parler, elle me repousse sans cesse... ajouta-il cette fois-ci, avec un mélange de tristesse et de déception.
-Laisser le temps faire les choses...-dit la voix du directeur qui s'éloignait lentement en emmenant avec elle son collègue.
Ainsi Rogue ne savait pas qu'Anastasia viendrait étudier à Poudlard et cela avait été une surprise autant pour lui que pour tous les élèves? Et elle ne lui adressait catégoriquement pas la parole et cela l'affectait. Il avait des torts et avait fait quelque chose pour qu'elle le déteste. Finalement si ce n'était pas pour voir et connaître son père, pourquoi Anastasia était- elle venue étudier à Poudlard? Plus l'année avançait, plus Harry se disait que ce n'était pas seulement une coïncidence. Il sentit un premier rayon de soleil venir lui chatouiller la nuque et prit conscience de l'heure avancée. Miss teigne et la discussion de Rogue à Dumbledore l'avait retardé, et maintenant il n'avait plus le temps d'aller se renseigner à la bibliothèque avant que les autres ne se lève. Il se résigna donc à retourner à son dortoir, mais n'oublia pas pour autant sa mère.
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-Cher élève, j'ai quelque chose à vous annoncer, -la voix de Dumbledore résonnait contre les murs de la grande salle, tout le monde s'étant tu pour l'écouter. - Ayant été un franc succès l'an dernier, je vous apprend à l'instant qu'il y aura un bal pour célébrer Noël. Comme la dernière fois, vous pourrez être accompagné, et il sera réservé aux élèves à partir de la quatrième année. Cela vous laisse quatre semaines pour trouver le ou la cavalières idéals. Cependant si vous voulez inviter un élève de niveau plus bas, ne vous gênez pas, nous nous ferons un plaisir de le voir participer à cette fête. Nous vous demanderont de mettre vos robes de bal. Maintenant terminer de manger et je vous souhaite une bonne journée.
Les bavardages reprirent rapidement. Avec qui y irait-on? Qui serait les nouveaux couples formés lors de cette soirée? Qui aurait la plus belle robe? Cette nouvelle étant fraîche, on ne se privait pas de discuter de tous les sujets l'entourant.
-Harry? Tu te rends compte...je vais devoir y retourner avec cette affreuse robe violette! S'exclama Ron avec une expression de dégoût sur le visage. C'est horrible...de quoi je vais avoir l'air?
-Une vraie fille, ricana Hermione à ses côtés.
-Ne rit pas "mione"! c'est toi qui va m'accompagner alors par conséquent c'est à toi que je vais faire honte!-dit-il avec un air de chien battu.
-Serait-ce une demande pour que je t'accompagne Ronald Weasley?
-En quelque sorte, oui! - Dit-il en s'approchant d'elle.
-hum...je ne sais pas si je vais pouvoir accepter!
Il lui fit un sourire à faire craquer n'importe quel fille.
-Bien sûr que je vais t'accompagner...et peut importe comment tu seras habillé idiot!
Il s'approcha d'elle et l'embrassa doucement.
Harry, quant à lui, n'avait aucune idée de qui il se ferait accompagné. Il redoutait un peu d'aller voir une fille et de devoir lui demander cela. Disons que l'an dernier, cela ne s'était pas passé comme il aurait voulu. Cependant, la seule différence était que cette fois-ci il n'avait aucune idée à demander à qui que ce soit de l'accompagner.
Dumbledore se releva et reprit la parole.
-Avant de vous laisser partir, j'ai deux autres petites choses à vous dire. Vous avez certainement su la nouvelle qui disait que Mr. Sirius Black avait été libéré et lavé de tous soupçons, en ce qui concernait certaines choses qu'on lui reprochait. Donc, par conséquent, Mrs. Heiggan m'avait demandé avoir un assistant qui prendrait sa relève pour certains cours, j'ai décidé d'engager Mr. Black pour l'aider.
Certains élèves laissèrent échapper des cris d'exclamations, alors que d'autres ne semblaient pas savoir quoi penser. À la table des Serpentards, on le hua lorsqu'il alla s'asseoir à droite de Hagrid. Harry vit même une petite grimace sur le visage de Rogue. Son parrain comme professeur! Le regard que lui lancèrent Hermione et Ron en disait long sur ce qu'eux aussi pensaient.
-Bon alors je crois bien que c'est tout...ah non, je voulais vous dire que les cours d'aujourd'hui sont annulés en raison d'une sortie à Pré-au-Lard.
Tout le monde devint plus agité, à l'annonce de cette sortie improvisée. Les élèves de toutes les maisons se levaient et se dirigeaient vers la leur pour aller se préparer. Harry partit en direction inverse et alla rejoindre Sirius qui échangeait des petits regards avec son professeur de défense contre les forces du mal.
-Sirius!!!
-Harry...Alors bonne surprise?
-Pourquoi ne me l'as-tu pas dit quand j'étais chez toi?-demanda Harry d'un ton qu'il voulait faussement en colère.
-Peut-être parce que je ne le savais pas encore? Je l'ai su quand je suis venu te reconduire...C'est pour cela que je devais aller voir Dumbledore.
-Ah d'accord.
Il continuèrent à discuter ainsi quelques minutes, en errant dans les couloirs. Puis, une tornade brune passa devant eux.
-Anastasia? Dit Sirius
Elle se retourna et regarda longuement celui qui l'avait interpellé.
-Sirius?
Ses yeux se remplirent d'eau et elle s'approcha et il l'enlaça dans ses bras.
Harry restait bouche-bée devant ce spectacle, ne comprenant pas vraiment la scène.
-Je suis désolé pour ta mère!
Elle le regarda avec des yeux tristes, mais reprit vite son calme habituel.
-Je doit y aller, dit-elle en lui adressant un mince sourire.
-Reviens quand tu le voudras pour me parler, lui dit-il alors qu'elle s'éloignait dans les couloirs.
-Heu...Sirius? Tu la connais?
-Je t'expliquerai plus tard. Maintenant file te préparer, on part dans deux minutes!
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Ils arrivèrent à Pré-au-Lard en deux temps, trois mouvements. Wiliam était toujours aussi épaté par ce qui s'offrait à ses yeux. Avec la neige, ce petit village ressemblait à ceux qu'on décrivait dans les histoires qu'on leur racontait étant petits. Ils commencèrent leur éternelle visite des magasins, n'omettant pas d'acheter des cadeaux de Noël à l'insu des autres. Ils passèrent une bonne partie de l'après-midi à déambuler dans les rues, ne se lassant jamais des même paysages, années après années. Ils aboutirent aux Trois-Balais et furent tous heureux de se trouver au chaud. Ils choisirent une table dans un coin un peu reculé, pour pouvoir parler à leur aise. Wiliam alla commander, et revint quelques minutes plus tard, avec les breuvages en main. Il s'assit, mais semblait chercher quelque chose du regard.
-Wiliam? Ça va? Demanda Ron.
-Hum...
-Qu'est-ce que tu essayes de trouver?
-Anastasia...Vous ne l'avez pas vu par hasard?demanda-t-il.
-Désolé...disparut...comme Harry ce matin...-glissa Ron.
-Quoi?demanda Hermione- Harry???
-J'étais en route vers la bibliothèque!se défendit Harry.
-Vers la bibliothèque? -demanda Ron septique.
-Oui la bibliothèque!... c'est à cause de mon rêve... Enfin, il y avait ma mère et je suis certain que lorsque j'ai rêvé d'elle, elle se trouvait dans le deuxième monde. Alors j'ai décidé d'aller chercher à la bibliothèque dans la section de la réserve, mais disons que j'ai rencontré quelques obstacles... Mais je compte bien y retourner ce soir!
-Pas besoin, j'y suis déjà passé! -s'exclama Hermione!
Ron la regard surprit.
-Madame la préfète...devrais-je vous rappeler votre devoir?
En guise de réponse, elle glissa un petit baiser sur sa joue pour qu'il se taise.
- J'ai trouvé quelque chose de très intéressant, mais je ne comptait vous le montrer que ce soir lorsqu'on serait seul.
Elle sortit de son sac quelques feuilles griffonnées à la main.
-Je m'y suis aventuré avant le déjeuner, et j'ai trouver un livre qui n'aurait pas dût être à Poudlard, du moins pas dans un endroit comme la réserve. Il était protégé par un sort, mais quelques phrases bien placées, et le tour était joué.
-Et alors? Demanda Harry un peu trop fort.
-Chut! Et bien ça expliquait en quelque sorte ce qu'était le deuxième monde. Il s'agirait en fait d'un endroit créé par un ancien mage, dont j'ai oublié le nom, il y a de ça très longtemps. C'était un endroit où certaines personnes, lorsqu'elles mourraient, se retrouvaient prisonniers, entre le monde des vivants et le paradis. Finalement c'était un endroit de transition, et seul un sort spécial pouvait faire que certaines personnes y allaient et d'autre non. Il l'avait créé, pour y envoyer les sorciers qui ne méritaient pas de se trouver au paradis. Il y aurait un moyen d'accéder dans ce monde, en rapport avec une prophétie. Jusqu'à maintenant, personne n'aurait réussi à y aller. Mais cela n'est qu'un mythe!
-Mais les personnes qui sont là...Elles sont vivantes ou mortes? Demanda Harry tout en chuchotant.
-Enfin, ce n'est pas très clair. Mais il semblerait qu'elles soient mortes...Mais si elles sont là peut-être y'a t'il un moyen de les faire revenir à la vie...mais je crois que je m'avance trop.
-Et comment ma mère se serait-elle retrouvé là?
Wiliam prit la parole pour la première fois.
-Supposons que Voldemort ait trouver un moyen de se débarrasser de tous les personnes qu'ils ne considérait pas comme sang pur, aurait-il pu jeter un sort à sa baguette, pour que tous ceux qu'il tue soit envoyer dans le deuxième monde, dans l'éventualité qu'il en ait besoin pour réaliser son sort?
-C'est possible, dit Hermione.
-Alors ma mère et probablement mon père ce trouve à cet endroit, où il se prépare quelque chose de croche?
Ils regardaient tous dans le vide, réfléchissant à tout allure.
-On se doit de rapidement déchiffrer cette prophétie et de leur venir en aide!
Les trois autres acquiescèrent. À ce moment Sirius entra dans l'auberge. Il regarda qui se trouvait là avant de décider où il irait s'asseoir. L'auberge était bondée, vu la température qu'il faisait. Tout le monde cherchait un petit coin pour se réchauffer et pouvoir discuter entre amis. Il aperçu Harry et compagnie dans un petit coin reculé, et décida d'aller les rejoindre.
-Salut le jeunes!
-Sirius! T'aurais pas vu une Serpentard brune, les cheveux longs, yeux verts...-
-Non je n'ai pas vu Anastasia! Pourquoi Wiliam?
Il interrogea Harry du regard, et eut pour réponse un clin d'?il de la part de son neveu et un rougissement venant de l'interpellé.
-Tu la connais? Demanda Hermione quelque peu distraite par la main que Ron passait dans son cou.
-Heu oui...
-Tu devais pas m'expliquer ce qui s'est passé ce matin? Questionna Harry.
-Eh bien je croyais qu'elle t'avait parlé Harry...
-À vrai dire elle ne parle pas vraiment à ni l'un ni l'autre de nous, excepté peut-être Wiliam, répondit-il.
-Et encore là, enchaîna celui-ci découragé.
Quatre pairs de yeux étaient posés sur Sirius qui maintenant ne pouvait plus se défiler.
-Et bien je crois que vous avez entendu parlé de Alyssa...
-La mère d'Anastasia...?
-Oui, disons simplement que Lily ne faisait pas partie des maraudeurs lors de ses premières années d'étude. Ceci étant dit, elle avait elle aussi ses propres amis. Évidemment il y avait Emy, mais aussi Alyssa. Elles se tenaient aussi avec une autre fille plutôt ringarde, Maude. Toujours est-il que lorsque tes parents ont commencé à se fréquenter, les trois autres ont suivi et on développer des liens avec notre petite gang. Disons qu'on a vite fait de caser Maude et de se débarrasser d'elle en la poussant dans les bras d'un Poufsouffle. Moi j'ai fait plus ample connaissance avec Emy, mais reste que Alyssa s'entendait plutôt bien avec nous tous. Cependant, elle était très forte en potion et a vite fait de rivaliser avec Rogue. Et comme on aurait dû s'en douter, ça l'a vite fait de se terminer en une belle histoire d'amour. Alors lorsqu'elle a eu Anastasia, la même année que tes parents t'ont eu Harry, et on allait souvent la voir avec la petite. Mais ensuite tu sais ce qui est arrivé et moi j'ai été quitte pour une bonne sentence. J'ai été étonné de voir qu'elle m'ait reconnu tout à l'heure. Probablement parce que Alyssa lui a parlé de nous...
-J'imagine mal Rogue changé des couches! S'exclama Ron essayant de réprimer un fou rire.
-Comment faisiez-vous pour supporter Rogue quand vous alliez lui rendre visite? À Poudlard vous pouviez toujours l'éviter, mais dans sa propre maison...-questionna Harry.
-Bon je dois quitter, Mc Gonagall m'attend devant la cabane hurlante. On se revoit à l'école, -dit précipitamment Sirius en se levant et ramassant ses effets pour se dépêcher de partir.
Ils le regardèrent tous faire, étonnés de ce brusque changement d'attitude. Il sortit sans voir le minuscule professeur Flitwick qui essayait de l'aborder.
-Il nous cache quelque chose...
-Que nous ne saurons probablement jamais...
-Ça l'a certainement rapport avec Anastasia et son père...
-Même si tu as raison Harry, cela ne nous regarde pas, et je ne crois pas qu'elle apprécierait qu'on se mêle de sa vie privée!, -s'exclama Hermione.
-Mione a raison -ajouta Ron en se rapprochant un peu plus de sa copine.
Madame Rosmerta approcha d'eux pour savoir s'ils voulaient remplir un peu plus leur goblet. Puis lorsqu'elle partit vers une autre table, quelqu'un vint prendre la relève pour alimenter la discussion.
-Salut! Dit-la voix qui s'élevait derrière Harry.
-Cho!, -s'exclama Hermione- Qu'est-ce qui t'amène à notre table.
-Et bien mes amies sont partit chez Zonko et disons que je n'avais pas très envie d'y aller. Alors comme je vous ai vu...
Hermione lui sourit ainsi que les garçons et elle prit place près de Harry. Ils parlèrent pendant une bonne demi-heure quand ils se rendirent compte qu'il était temps de rentrer. Ron et Hermione partirent devant, main dans la main. Wiliam était derrière tout en continuant de chercher Anastasia des yeux. Cho avait décidé de rentrer au château en compagnie d'Harry. Ils marchèrent d'abord en silence puis le jeune sorcier se dit que l'atmosphère serait plus détendu s'il trouvait quelque chose à dire. Cependant l'asiatique le devança.
-Félicitation pour votre match de la semaine passé! Je n'ai pas eu l'occasion de te féliciter.
-Ah...merci, ajouta Harry en rougissant un peu.- Je crois que vous jouez bientôt vous aussi?
-Ouais, le dernier match avant Noël...contre Poufsouffle.
Harry n'avait pas réfléchi avant de poser cette question, et il s'en voulait. Il avait bien vu de la tristesse dans les yeux de la Serdaigle. L'an dernier, avant que Cédric ne meure, il était très proche de Cho.
-Tu dois m'en vouloir pour ce qui est arrivé, ajouta Harry.
-Non pas du tout...je suis désolée si je t'ai fait croire ça...enfin, c'est parce que ça sera le premier match où Cédric ne sera pas là...
-Je suis désolé pour ce qui est arrivé Cho, j'aurais pu faire quelque chose pour que ça se termine autrement, dit-il avec amertume dans la voix.
-Ne dis pas ça Harry! Tu as fait ce qu'il fallait, dit-elle en lui faisant un petit sourire.
-Tu étais proche de lui, il serait normal que tu m'en veulent.
-Et bien je l'ai fréquenté un peu, mais il était plus un très bon ami pour moi. Et je suis sûre qu'il aurait voulu qu'on passe par-dessus ça et qu'on continu comme avant. Et c'est ce que j'essais de faire!, dit-elle ayant perdu toute douleur dans son ton.
-Alors dans ce cas, je ne promets pas d'être un deuxième Cédric, mais ça me ferais plaisir d'être son remplaçant si tu veux bien!
-Qui refuserait d'avoir pour ami Harry Potter? Ajouta Cho, un sourire espiègle sur la figure.
-Je prendrai ça pour un d'accord! Dit Harry en souriant.
Le retour se fit donc en toute allégresse.
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Les dernières semaines avaient passées rapidement, n'en laissant plus qu'une avant le fameux bal de Noël qui était arrivé à grand pas. Harry avait eu ses premiers cours avec Sirius, et comme une majorité des élèves , il n'avait pas eu un aussi bon cours depuis que le professeur Lupin avait quitté Poudlard. Bien sûr Mrs. Heiggan n'était pas mal non plus comme professeur, mais Sirius avait un petit quelque chose de plus qu'elle. Hermione et Ron vivait toujours le grand amour, n'omettant pas de faire des recherches à la bibliothèque. Malgré toutes les heures passées dans ce lieu, ils n'avaient pas avancé au sujet de la prophétie au cours des deux dernières semaines. Hermione s'acharnait sur les licornes avec Ron, mais ce sujet était bien vaste. Tandis que Harry, il continuait de s'informer sur le deuxième monde, tout en essayant de déchiffrer l'énigme, qui selon lui aiderait à savoir comment y accéder. Mais, ses efforts ne le menaient à rien. Wiliam avait été plutôt discret durant les derniers jours, mais aidait tout de même les trois autres. Quant à Cho, Harry avait tenu sa promesse et elle était devenue une très bonne amie pour lui. Il était beaucoup plus facile de rester lui-même avec elle, maintenant qu'il savait qu'il n'éprouvait rien pour elle, si ce n'était que de l'amitié. Ils leur arrivaient souvent de se voir et de discuter, et même Hermione et Ron avait créé des liens avec elle. Harry l'avait même invité au bal, entre attrapeurs, et elle avait immédiatement accepté. Il lui parlait de presque tout, excepté de l'histoire de la prophétie du deuxième monde. Il y avait seulement Wiliam, qui demeurait seul, sans cavalière pour le bal. Il s'entêtait à courir après Anastasia qui le repoussait à tout coup. Ni Ron, ni Hermione, ni Harry ne comprenait pourquoi il continuait à vouloir lui parler. Ils savaient tous qu'il avait le béguin pour cette jolie fille, mais au point de perdre ses journées à la chercher et finalement lorsqu'il la trouvait, qu'elle ne fasse que lui lancer un regard? Mais s'il l'aimait... après tout, il avait bien le droit.
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La nuit venait de tomber. Le ciel noir du mois de décembre, laissait apparaître les étoiles. Un vent frisquet faisait bouger les branches des arbres, qui laissaient tomber les flocons qui recouvraient leurs feuilles. Wiliam sentait ce froid hivernal passer au travers de sa cape en fourrure et venir caresser son corps. S'il n'avait pas été sûr qu'elle était là, il serait rester emmitouflé bien au chaud, près du feu. Il avait pris connaissance des ses sorties nocturnes, lorsqu'il l'avait vu, le soir en revenant de son entraînement de Quidditch. Malgré ce qu'il savait, il n'en avait pas profité pour l'espionner, où pour la déranger lorsqu'elle sortait les soirs. Mais cette fois-ci il n'avait pas vraiment le choix. Pour une fois, elle ne se trouverait pas une excuse bidon pour filer. Il avait de la difficulté à comprendre cette fille. Mais il l'aimait tellement, bien que cela puisse paraître étrange. Il s'avança tranquillement pour ne pas faire de bruit, ni l'effrayer. Il l'aperçut, près du saule cogneur, en face du lac gelé. Il resta là à la regarder, n'osant pas la déranger. Elle était si belle et si paisible. Elle avait revêtit sa cape noire et portait un foulard en laine, blanc. Elle ne mettait jamais celui aux couleurs de sa maison, car il l'avait compris depuis longtemps, elle détestait Serpentard. Ses cheveux était retenu par un petit bandeau noir, les empêchant de se mettre en obstacle avec sa vue. Elle était là, à regarder le ciel. Il se surprit à penser qu'elle se fondait bien avec le paysage, et qu'elle ressemblait à la reine des glaces. Il avait de la difficulté à croire que quelqu'un puisse être aussi beau. Un coup de vent le ramena à la réalité, et il jugea qu'il était temps d'aller lui parler. Il avança et elle se retourna alors qu'il n'était qu'à quelques mètres d'elle. Pour seul accueil, il eut ses yeux froids qui le regardaient, et qui retournèrent scruter le lac, avant même qu'il n'est prononcé un mot.
-Anastasia?
Aucun son vint accompagner sa question. Il décida d'aller la rejoindre. Il arriva à ses côtés et resta quelques minutes silencieux à regarder cette étendue glacée.
-Anastasia je voulais te demander...-
-Je croyais que c'était clair Wiliam, l'interrompit-elle de sa voix froide.
-Mais...-
-J'ai tout fait pour que tu arrêtes et tu persistes encore...mais qu'est-ce qu'il faut que je fasse? Dit-elle en le regardant avec ses yeux verts glacés, mais recelant tant de tristesse.
-Mais qu'est-ce qui cloche avec toi Anastasia Rogue? Je me force pour t'approcher, et à chaque fois tu me repousses. J'essais de faire mon possible pour que tu ne sois plus seule et tout se que tu trouves pour me remercier, c'est de m'envoyer promener!, s'entendit-il crier, ayant pris les nerfs.
-Et peut-être que c'est ce que je veux être seule! Je ne t'ai surtout pas demandé de venir m'aider et sache que tu n'est pas du tout obligé de faire ce que tu fais. Je m'en passerais bien.- hurla-t-elle, aussi furieuse que lui.
-Alors tout est ma faute! Alors excuse-moi si j'ai essayé de te comprendre, excuse-moi pour t'avoir consoler et surtout excuse-moi de t'avoir juste rencontrer!
-Très bien et maintenant laisse-moi tranquille!
Il ne tarda pas à tourner les talons et à rentrer au château. Il fit quelques pas mais se ravisa et retourna vers elle. Elle sentit sa présence mais ne se retourna pas pour voir ce qu'il faisait et resta de marbre.
-Tu vois ça? Dit-il d'une voix plus douce, mais tout de même dure.
Elle se tourna et regarda ce qu'il lui tendait. C'était une photo de lui et elle, la journée où ils étaient allés à Pré-au-Lard à l'automne.
-Je l'ai gardé parce que tu souriais et que pour la première fois tu semblais joyeuse. On ne s'est pas bien amusé cette journée-là?
Elle ne répondit pas. Elle ne pouvait que regarder la photo et se rappeler lorsqu'elle y était allée.
Il s'approcha d'elle et la prit par les épaules.
-Je ne crois pas ce que les autres disent, je me fous de ce qu'ils pensent, je sais que tu n'es pas comme ces abrutis de Serpentards qui lorsqu'ils sortiront de Poudlard vont devenir des stupides mangemort...-
-Ce n'est certainement pas pour me dire ça que tu est venu me voir Wiliam... dit-elle d'une voix plus douce.
-Non, effectivement...-il était un peu désarçonné et hésitait.- Je voulais savoir si tu vas au bal accompagné?
Elle partit à rire, et un son faux sortit de sa bouche. Il sentit qu'il y avait plus de déception qu'autre chose dans ce rire.
-Non, si tu croyais que j'allais accepter l'invitation d'une de ces brutes sans cervelle, ou qu'un élève d'une autre maison m'inviterait, tu t,es trompé sur toute la ligne.
-Alors tu veux bien venir avec moi?, dit-il en essayant de cacher le tremblotement dans sa voix.
Elle retrouva son sérieux et le regarda droit dans les yeux. Il s'y attendait bien...elle refuserait.
-C'est d'accord, mais promet-moi de me laisser tranquille par la suite!
Il n'en croyait pas ses oreilles.
-Promis.
Il lui souhaita bonne nuit et rentra vers le château. Il savait qu'il avait promis, mais il ne laisserait pas tomber aussi vite. Elle avait beau s'empêcher de voir la vérité, mais il était attaché à elle et ne la laisserait pas tombé.
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Bon alors un autre chapitre de terminé! Disons que je suis assez satisfaite, du moins plus que le dernier. Alors encore une fois merci à tous ceux qui prennent le temps de la lire et de reviewez! Sincèrement ça encourage vraiment à continuer et à allez plus vite.
Pour ce qui est du prochain chapitre, ben ça devrait pas être très long. Y'en a toujours un qu'on a full hâte d'écrire et qui fait qu'on se dépêche d'arriver à celui-là...alors c'est ça qui arrive pour le prochain...depuis le début je le mijote...on verra bien ce que ça va donner.
Si y'en a qui suive « Le temps d'une vie » ben je peux pas vous dire quand le prochain chapitre arrive...disons juste que je sais pas trop comment le commencer...mais je m'y m'ait aussi cette semaine!