Chapitre 10
Au château, la fête continuait et allait de bon train. Les couples de danseurs ne se laissaient aucun moment de répit, et les langues allaient de bon train. Harry avait décidé de retourner s'asseoir à une table, laissant Cho s'amuser des pitreries des jumeaux. Il alla retrouver Ron et Hermione qui étaient assis depuis un bon moment déjà. Ron avait prétendu avoir des ampoules au pieds, mais il savait très bien qu'il avait dit cela pour pouvoir reprendre son souffle, et par la même occasion, prendre celui de Hermione.
-Vous avez vu Wiliam? Questionna Harry.
-Non, la dernière fois, c'était il y a une heure, et il se dirigeait vers les jardin en compagnie de Anastasia. Lui répondit Hermione.
-Pauvre gars, il n'a pas choisi la bonne!
-Ron!!!!!!!,-s'indigna Hermione.
-Quoi? Avouer qu'elle fait peur! Moi je préfère me méfier...En plus elle vient de Drumstang...
-Et alors? Si ça avait été moi qui venait de là? Tu te serais méfier?
-Bien sûr que non, Mione! Toi c'est pas pareille!
-Pas pareil? Pourquoi?
-Parce que...
Il s'approcha et l'embrassa doucement, sous les yeux exaspéré d'Harry. Il n'eut pas la chance de voir comment de temps ce baiser durerait, perdant tout contact avec la réalité, d'un seul coup.
-Harryyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy! Attention...Le sang!!!!!!!!!!!!!! Celui de la mort!
Tout redevint clair et devant lui se tenait Ron et Hermione qui le regardait étrangement.
-Ça va? Demanda son amie.
-Tu avais les yeux qui roulaient dans leur orbite!, dit Ron légèrement inquiet.
-Dumbledore! Je dois immédiatement allez voir Dumbledore!
Il se leva d'un bond, sans même que Ron ou Hermione est pu lui demander quelquonc informations. Il se dirigea en courant vers la table, où quelques minutes au par avant Dumbledore était assit. Mais le directeur n'y était plus, ainsi qu'une majorité de professeur. Il partit en direction inverse et ne cessa de courir que lorsqu'il entendit des voies dans le couloir menant au cachot. Il reconnut celles du professeur Rogue, Mc Gonagall, Heiggan et Flitwick. Il s'approcha et vit que Dumbledore aussi y était.
-Professeur! Il va se passer quelque chose d'horrible! Je ne sais pas quoi, mais...-
-C'est déjà commencé, -l'interrompu Dumbledore en lui désignant une pièce de la main.
Harry s'approcha, méfiant, vers le cachot qu'on lui montrait.
-Arrêter le Dumbledore! Il ne doit pas voir ça, s'écria le professeur Rogue, quelque peu dépassé.
-Non Severus. Cela le concerne et il est en droit de voir et de comprendre.
Il arriva près de la porte et l'odeur qui s'en dégageait était nauséabonde. Une odeur répugnante, amer et forte. Il se plaça devant l'encadrement et le spectacle qu'il vit lui donna un haut le c?ur. Il était paralysé et ne pouvait plus rien faire. Il voulait crier, pleurer, mais une grosse boule s'était formée au niveau de son estomac et l'empêchait d'émettre un son. Il en avait de la difficulté à respirer.
Le cachot, habituellement vide, était maintenant habité. Non pas par des élèves ou par quelque race d'animal, mais plutôt par la mort. Les murs étaient recouvert de sang, d'où s'échappait l'odeur âcre. Sur le sol, reposait le corps de deux élèves qu'Harry ne reconnaissait pas, tellement ils étaient achevés. Leur sang avait probablement servis à peinturer les fondations de la pièce et comme il semblait encore chaud, cela ne devait pas faire très longtemps. Sur celui du fond, on pouvait lire un message tracé d'une main humaine.
" Attention,
Le sang et la mort jailliront,
Des Ténèbres sortiront,
Les créatures qui lui permettrons,
Qu'à jamais on connaisse son nom. "
Harry n'eut pas le temps de voir l'expression troublé qui passa sur le visage de Dumbledore ,au moment où lui aussi lisait le message, que des pas et des cris se firent entendre du hall, et bientôt dans toute la grande salle. Malgré la douleur atroce qui lui submergeait le front, il se dépêcha de suivre les professeurs alertés par ces hurlements. Des dizaines d'élèves défilèrent devant ses yeux, tous effrayés les uns plus que les autres. Il aperçut Ron et Hermione qui luttait contre les professeur Binns qui leur disait d'aller se mettre en sécurité. Lorsqu'ils virent Harry, ils passèrent au travers du fantôme et vinrent le rejoindre.
-Mais qu'est-ce qui se passe, -demanda Harry inquiet par tous les cris provenant un peu partout dans l'école.
-Harry, tu es vivant!,-cria Hermione.
-Bien sûr, j'étais dans les cachots avec Dumbledore quand nous avons entendu les cris! Expliquez-moi!
-Nous avons été chanceux, nous étions sortit de la grande salle pour aller prendre l'air, mais lorsque nous sortions un hurlement déchira le château. Tu devrais voir ça...c'est catastrophique! Des centaines des serpents dans la salle, qui s'attaquent au premier élève venu. Horrible!, dit Ron qui était pâle comme un drap.
-Quoi? Je dois y aller, ils ont besoin de mon aide!
-Non Harry! C'est trop dangereux, et puis Dumbledore à bloquer l'entré des portes, une fois à l'intérieur, laissant entre les mûrs seul lui, la mort, et les serpents. ,-expliqua Hermione.
-Tu ne comprends pas! Je peux les aider avec le Fourchelangue!
-Non Harry, il est trop tard, des dizaines d'élèves ont été touché par le venin! Il n'y a plus rien à faire si ce n'est qu'attendre.
Au même moment, les grandes fenêtres en verre de l'école éclatèrent tous en éclats, projetant des petits projectiles de verres, et blessant les élèves qui étaient trop proche. D'affreuses bêtes essayaient de se faufiler à l'intérieur de l'école. On aurait dit des démons sortit tout droit de l'enfer. Leur peau était rouge comme le sang et ils étaient munis d'une queue tranchante comme un poignard. Sur leur tête chauve, apparaissait deux petites cornes difformes et ils se tenaient sur deux pattes laissant les deux autres libre pour agresser le plus proche avec leurs griffes aiguisées. Heureusement pour ceux qui se trouvaient à l'intérieur, le sort de protection du château les empêchaient de s'infiltrer. Harry aperçut Mrs Heiggan qui s'approcha hâtivement de Rogue, qui échangea quelques mots avec lui et qui partit en direction inverse. Une expression inquiète était installé sur le visage de tous les professeurs, rien pour rassurer les élèves. Certains étaient partis dehors et essayaient tant bien que mal de repousser tous ces démons. D'autres criaient des ordres et parfois certains revenaient avec à leur trousse une meute d'élèves traumatisé, tout droit sortit des jardin où ils croyaient vivre leurs dernières minutes. Malheureusement, il arrivait trop souvent qu'on voit un des adultes revenir avec dans les bras un élève blessé par les monstres. Bien vite, les portes de la grande salle, s'ouvrirent, laissant place à un spectacle désolant. Quelques élèves reposaient sur les tables, en attente de soins. Certains étaient regroupés dans un coin ne parlant plus, étant figé par ce qui leur était arrivé. Il n'y avait plus de serpent dans la pièce, mais l'odeur qui s'échappaient ne pouvait faire oublier ce qui venait de se passer et tous ces élèves agonisants. Dumbledore prit compte de ce qui se passait à l'extérieur et repartit. Pendant ce temps, Madame Pomfresh faisait tout ce qui était en son possible pour sauver des innocents et réclamait l'aide des plus vieux. Les professeurs qui avaient été chargé de rester à l'intérieur pour mesurer l'étendu des dégâts parcouraient la pièce en essayant de réconforter un étudiant en pleine crise d'hystérie où un autre qui s'inquiétait pour un amis qui n'était pas rentré.
Harry voulait aider, mais sa cicatrice lui brûlait, à tel point qu'il s'effondra sur le sol et ne put plus se relever sans l'aide de Ron qui ne laissait pas Hermione des yeux , pendant qu'elle s'occupait d'un Serdaigle blessé à la jambe. Avec peine et misère il se releva et réprima un haut le c?ur en réalisant l'ampleur du drame. Le sang souillait les tables où reposaient les jeunes sorciers qui souffraient, et personne ne pouvait rien faire contre cela. Puis quelque chose le frappa.
-Ron! Wiliam...Il est dehors! On doit y aller! Il essaya de se précipiter vers la sortie, mais la douleur à son front le stoppa, lui faisant perdre l'équilibre et il crut percuter le sol. Mais Ron le rattrapa de justesse et l'aida à se redresser.
-On ne peut rien faire Harry. Même si on le voulait ils nous est impossible de sortir. Un sort a été jeté pour qu'on ne puisse qu'entrer à l'intérieur, mais pas sortir. Les professeurs avaient trop peur que des élèves traumatisés essaient de s'enfuir, se jetant droit dans les griffes de la mort, où qu'ils y en ait qui aient la même idée que toi.
-Quoi? Tu es en train de me dire qu'on va le laisser se faire décapiter par ces créatures assoiffés de sang humain?
-Calme-toi! Nous ne pouvons rien faire pour le moment si ce n'est de ne pas paniquer et réconforter ceux qui ont perdu un membre cher. Certains professeurs sont partis à leur recherche dans les jardins.
Harry voulut protester une fois de plus, mais il savait que cela était inutile. De plus, il savait très bien qu'il n'avait pas la force d'aller sauver son ami, et que même avec toute sa volonté, il ne pourrait qu'empirer la situation. Mais comment rester calme et ne pas paniquer alors que l'école était envahi par des monstres qui ne voulaient que tuer et que Wiliam se trouvait à leur porté à l'extérieur. Il se rappela ce qu'Hermione avait dit plutôt: «Non, la dernière fois c'était il y a une heure, et il se dirigeait vers les jardins en compagnie de Anastasia». Elle aussi était en danger, et une fois de plus il restait là, ne pouvant réagir. Il se tourna vers les grandes vitres qui servaient de fenêtres à la salle à manger et regarda à l'extérieur, espérant voir ce qui se passait. Un dôme avait été formé, et des centaines d'hypogriffes venaient en aide à Poudlard, sous les ordres d'Hagrid. Les démons avaient été repoussés un peu plus loin, ne cessant pas d'attaquer. Certains étaient toujours en liberté et déambulaient dans le labyrinthe de haie, attaquant sauvagement ceux qui se mettaient sur leur passage.
Une porte s'ouvrit et le professeur Bibine entra en tête. Dans ses bras gisait un corps et derrière elle se tenait une vingtaine d'élèves sains et saufs, mais pas pour le moins paralysé de peur. Parmi eux se trouvait Wiliam qui était plus agité et qui avait un air plus inquiet que la plupart, et qui ne cessait de regarder en direction du professeur de vol et de ce qu'il tenait dans ses bras. Harry reporta son attention vers le corps et eut un sursaut en y découvrant Anastasia. Elle reposait et semblait très mal en point. Elle avait une crevasse profonde près de la cage thoracique. Elle était inconsciente mais respirait encore. Cependant, le bruit que produisait ses poumons lorsqu'elle inspirait, laissait présager que tous craignaient pour son état. Wiliam les aperçut et se dirigea vers eux. Ses traits laissaient apparaître de la peur et de l'inquiétude.
-Un démon est arrivé sur nous. Il a sauté sur elle, lui enfonçant sa queue dans le ventre. J'ai essayé de l'en empêcher, mais il s'est jeté sur elle si rapidement...-dit-il d'une voie pleine de tremblements.
-Ce n'est pas grave, tu as fait de ton possible, -essaya de le rassurer Harry qui voyait bien qu'il était terrorisé par ce qui s'était produit et qu'il semblait sur le point de craquer. C'est à se moment qu'il vit que le regard de Wiliam était penché sur le corps inerte d'Anastasia et qu'une larme s'échappait le long de ses yeux, alors qu'il caressait ses longs cheveux bruns.
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La lutte se prolongea une bonne partie de la nuit, et ce ne fut qu'aux aurores que Dumbledore annonça qu'il n'y avait plus de danger et qu'ils étaient débarrassé des monstres. Les protections n'avaient pas été levées pour la peine, mais ceux qui n'avaient pas besoins de soins avaient été prié de rejoindre leur dortoir pour se reposer. Harry savait bien que personne ne pourrait dormir après ce qui venait de se passer. Il rejoignit tout de même la tour des griffondors ainsi que plusieurs autres. Une majorité de ceux qui avait assisté à ce massacre s'était enfermé dans leur dortoir, sans adresser la parole à personne. D'autres étaient restés auprès des blessés pour veiller sur eux, ce qui était le cas de Wiliam qui ne voulait pas laisser Anastasia. Harry avait voulu rester pour se rendre utile et aider l'infirmière de l'école, mais lorsque celle-ci avait vu dans quel était il était après cette dure nuit de souffrance à sa cicatrice, elle avait voulu le garder et l'emmener à l'infirmerie. Après plusieurs protestations il avait réussit à repartir avec une bonne dose de chocolat entre les mains. Hermione et Ron étaient tous les deux montés dans le dortoir où cohabitait Ron et ses habituels compagnons de chambre, même s'ils savaient qu'ils étaient interdit pour Hermione d'y entrer. Harry y monta pour essayer de se reposer, et il y trouva ses deux amis endormis dans les bras de l'autre, sur le lit de Ron. Ne voulant pas les déranger et étant sûr de ne pas trouver le sommeil, il redescendit et s'assit devant le feu. Dans la salle commune, il y avait quelques élèves qui parlaient à voix basses, d'autres trop secoué pour dire le moindre mots et certains qui pleuraient silencieusement. Mais la plupart était dans leur dortoir et remuait cette tragédie. Il resta là quelques heures. Bientôt les élèves plus jeunes se réveilleraient et il faudrait leur expliquer ce qui était arrivé. Un sort avait été lancé pour qu'ils ne puissent pas descendre les escaliers et pour qu'ils restent endormis profondément, alors qu'en bas s'était le chaos. Tous cela pour leur épargner d'horribles visions, mais malheureusement, les souvenirs de la veille les rattraperaient. On en parlerait sûrement dans la gazette et les familles craindraient pour la sécurité de leur jeune. On disait bien que Poudlard était le lieu le plus sûr, mais qu'est-ce qu'on pouvait faire alors qu'en une nuit, toutes les illusions avaient disparus? Les rayons du soleil vinrent chatouiller la nuque d'Harry qui décida de quitter avant que tous redescendent et qu'ils questionnent sur ce carnage. Il ne savait pas vraiment où aller, mais ses pieds le menèrent devant la grande salle. Les portes fermées lui indiquèrent que ce n'était certainement pas là que ce tiendrait le petit déjeuner. On avait commencé à transporter les blessés vers l'infirmerie, mais manque de place, on avait dût aménager une autre classe en lieu de repos pour certains blessée. Cependant, il ne restait plus personne dans la salle à manger qui était tout de même fermée. Harry songea que c'était peut- être parce qu'on n'avait tout simplement pas eut le temps de nettoyer les dégâts. Il recommença à errer dans les couloirs, croisant de temps en temps un élève qui tout comme lui, n'arrivait pas à se rendre utile et qui avait les yeux cernés par manque de sommeil. Il passa devant la classe de DCFM et constata qu'un murmure s'en échappait. Il s'approcha et constata que la classe avait été aménagé pour qu'on puisse servir le repas à ceux qui avait faim. Au moment où il passa devant, seulement quelques personnes étaient attablés et que très peu parlaient. Il hésita à entrer, mais aller dans cette pièce signifiait faire face aux plus jeunes qui lèveraient les yeux sur vous, essayant d'en apprendre plus que ce que le précédent avait voulu leur dévoiler, ou vivre le deuil en compagnie de ceux qui étaient présent la veille au soir. Il n'avait pas le courage d'affronter une des deux situations. Tout ce qu'il voulait, s'était de se rendre compte que cela n'était qu'un mauvais rêve, de se réveiller et de continuer comme avant. Mais maintenant, ce n'était plus possible, comment continuer comme avant, alors qu'une centaines de personnes ne feraient plus part de leur présence? Il continua de déambuler dans les couloirs et décida finalement de retourner dans sa maison, pour retrouver Hermione et Ron qui se réveillerait probablement d'ici peu. En entrant, il constata que la salle était beaucoup plus agitée que quelques heures au par avant, et ne put que retenir son envie de crier lorsqu'il voyait un élève de première année fondre en larme, à l'annonce de ce qui venait de se passer. Puis Pavaratil passa devant lui à toute vitesse, laissant tombé une feuille sur le sol, alors qu'elle essuyait une larme sur son visage. Il se pencha et ramassa ce qui était tombé, dans l'espoir de pouvoir lui rendre plus tard. Alors qu'il prenait la lettre, il remarqua une photo à l'endos de la feuille. Sur celle- ci, figurait Pavaratil et sa s?ur Padma, mais il y avait aussi une petite fille et une petit garçon âgé, respectivement de 8 et 5 ans. La petite fille était blonde et tenait le petit garçon par les épaules. Harry regarda la lettre et ne put s'empêcher de vouloir lire ce qui était inscrit. Après tout, cela ne pouvait être que des nouvelles de ce qui s'était passé, venant de l'extérieur. Il la tourna et commença à lire ce qui y était inscrit.
"Pavartil, Je t'aime! Maman a dit qu'il fallait vous le dire et que comme les temps était très dur on aurait peut-être plus l'occasion. Elle ne voulait pas que je t'écrive parce que sinon Grimouille serait en train de porter la lettre et elle n'aurait plus de moyen pour communiquer. Mais quand je lui ai donnée cette lettre je lui ai dit de se dépêcher! Tu crois qu'un simple hibou va comprendre ça? Ce matin maman a fait la lecture de la gazette tout haut puisqu'elle disait qu'il s'était passé des choses graves! Puis on a aussi reçu une lettre de Dumbledore, mais elle a pas voulu nous dire ce qui y était écrit! C'est pas juste, parce que même si moi je suis petite, j'ai le droit de savoir. Mais moi et Henry on a insisté et elle nous a dit ce qui était arrivé à Padma. J'ai pas été capable de retenir mes larmes, et je m'en veux, parce que comme je pleurais, maman aussi elle pleurait et même si elle disait que c'était parce qu'elle était fatiguée, moi je sais que c'est parce que je pleurais. Après j'ai parlé avec Henry, et il m'a dit que Padma elle va devenir un Serpent-garou. Est-ce que c'est vrai? Moi je croyait qu'il n'y avait que des loups-garous. J'ai demandé à maman et elle s'est dépêché de me dire que je ne pourrais pas comprendre et elle est parti s'enfermé dans sa chambre. Mais même si elle se transforme en serpent-garou, je vais l'aimer pareille, parce que ça va encore être ma s?ur! Je t'ai mis une photo avec la lettre pour que tu lui donne, parce que j'ai quand même peur qu'elle nous oublie, parce qu'on sait pas si les Serpent-garou y'on de la mémoire.
Je t'aime et Padma aussi
Camille"
Ainsi, c'était la petite s?ur et le petit frère de Pavaratil sur la photo. Et Padma avait été mordu par un des serpents hier soir. Harry n'avait pas remarqué tous ceux qui avaient été blessé et ne croyait pas que des personnes qu'il connaissait aurait pu subir des dommages. Il eut de la difficulté à réprimer son haut-le-c?ur et se dépêcha de sortir pour pouvoir respirer plus librement et pour être seul. Il repensait à ce qu'il venait de lire. Comment annoncer à une petite fille de huit ans que sa s?ur va probablement périr parce qu'un serpent à laisser propager un venin dans son sang? Comment lui expliquer qu'elle ne la reverrait plus? Cette fois-ci, il ne pouvait retenir la boule qui lui montait à la gorge. Il se rua dans la salle de bain et pleura ce qu'il avait sur le c?ur. Pendant une dizaine de minutes, il resta assis , laissant couler toute la rage qu'il gardait en lui depuis les derniers événements. Il pensa qu'une bonne douche lui ferait du bien ,et ce fut effectivement le cas. Lorsqu'il en ressorti, il interpella Seamus pour lui demander où étaient passés Ron et Hermione.
-Il sont sorti d'ici il y a environ une heure, il font dire que tu pourras les rejoindre à la bibliothèque.
Il le remercia et se dirigea vers cet endroit. En route il entendait les différentes conversations des tableaux qui chuchotaient et commentaient sur ce qui s'était passé. Il avait envie de leur crier d'arrêter de faire semblant de rien lorsque quelqu'un passait, que cela ne ferait pas oublié les souvenirs lugubres.
Il continuait son chemin, sans prendre gare à l'endroit où il mettait les pieds. Cependant, il heurta un autre élève et se retrouva étendu sur le sol. Il leva les yeux et aperçu Malfoy. Il s'attendait à une remarque du style « Regarde où tu mets les pieds Potter » ou « Tiens, tu devrais changer tes lunettes Potter, tu réussis peut-être à voir le vif d'or, mais il vaudrait mieux que tu vois où tu mets les pied! », mais non, rien ne vint à la suite de cette chute. Il se releva et regarda Drago qui se tenait devant lui mais qui ne semblait pas le voir.
Ses yeux habituellement gris et si perçants, était aujourd'hui triste et cerné. Son expression ne désignait plus le mal ni la vengeance, mais exprimait plutôt une inquiètude, et peut-être même des remords. Mais qu'est- ce qui se passait avec lui? Habituellement si sûr, mais aujourd'hui si faible et démoralisé. Il s'adossa contre le mûr et se laissa glisser jusqu'au plancher.
-Ça va Malfoy? Demanda Harry, méfiant.
Celui-ci sembla ne pas l'entendre et commença à se murmurer quelques mots pour lui même.
-Malfoy? Ça va?, redemanda-t-il pus fort.
Une fois de plus, il resta sans réponse.
-Hého...reviens sur terre Drago, je te parle!
Le blondinet tourna ses yeux qui semblaient vide vers lui.
-Comment veux-tu que ça aille, alors que j'aurais pu empêcher ce qui est arrivé?
************************************
Il n'arrivait pas à le croire, Drago Malfoy savait ce qui allait arriver et n'avait rien fait. Comment un être humain peut, être aussi dénuer de c?ur? Il n'avait pas pris le temps de demander des explications à ce monstre. Il avait trop peur qu'après la discussion, il ne soit plus capable de se retenir et qu'il arrache la tête de ce rat de Malfoy. Il vit l'entrée de la bibliothèque et s'y précipita. Il fut alors arrêter dans sa course, par Dumbledore qui se tenait devant lui, Hermione et Ron à ses côtés.
-Mr. Potter, je dois vous parler.
-D'accord professeur.
-Je crois que vous savez à propos de quoi?
-Je m'en doute...
Sur ce, Dumbledore partit vers son bureau, avec Ron et Hermione à ses trousses. Harry savait bien qu'il faisait allusion au massacre de la veille. Cependant, au lieu de le suivre, il partit dans le sens inverse. Il traversa quelque couloirs et trouva enfin ce qu'il cherchait.
-Lève-toi Malfoy, Dumbledore nous attend dans son bureau! Dit-il d'un ton froid.
Le blond se releva, mais son air était toujours absent. Certes, dûr, mais absent.
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-Si vous êtes, ici, ce n'est que pour une raison simple, dit la voie de Dumbledore.
Dans le bureau, il n'y avait qu'Harry, Ron, Hermione et Drago. Lorsque Harry était entré avec lui, ses deux amis avaient tourné des yeux, mais Dumbledore avait semblé tout comprendre avant qu'on ne lui explique.
-Mais avant j'aimerais savoir pourquoi mr. Malfoy nous fait part de sa présence ici, car je ne crains qu'il ne soit pas très impliqué par ce que j'ai à vous dire.
Harry avait dénoté une petite lueur de manigance dans la voix du directeur, et il savait très bien que Dumbledore savait pourquoi il était là, mais qu'il ne voulait simplement que tout le monde le sache, puisqu'il semblait que Malfoy ait un rôle à jouer.
-Comme j'ai dit à Potter plus tôt, j'aurais pu empêcher ce qui est arrivé hier!
-QUOI? -s'écria Ron- Mais tu est dingue? Tu te rend compte de ce que tu dis. Tu a laissé des centaines de personnes se faire attaquer alors que tu étais caché dans ton coin à attendre que tout finisse!
-Mr. Weasley, clamez-vous et laisser votre compagnon s'expliquer!, demanda calmement Dumbledore.
On put entendre Ron chuchoter « Ce n'est pas mon compagnon».
-Depuis la rentrée, mon père me glisse subtilement qu'il aimerait me voir devenir mangemort et que je suive ses traces. Mais je n'ai pas le goût de finir ma vie comme lui, à me ramper au pied d'un être qui n'est même pas totalement humain. Mais comment le dire à son père, alors qu'il serait près à vous tuer pour obéir à son maître? Alors j'ai fait semblant de ne pas comprendre ses allusions. Il n'y a pas longtemps, il m'a traîné à une des ces réunions où tous les mangemorts se réunissent pour vénérer Voldemort. Nous sommes arrivés, et je l'ai vu, pour la première fois, avec ses yeux rouges, sa voix perçante. J'ai été présenté, et ils ont parlé d'une histoire de faille et je ne sais quoi.
À ses mots, Harry, Ron et Hermione s'était regardés, sachant très bien que la faille était celle du 2e monde.
-Ensuite, ils ont parlé de ce qu'IL préparait contre Poudlard. À ce moment, je me suis redressé et j'ai porté attention. IL disait que c'était essentiel, que la mort souillerait l'école, enfin, il a tout décrit ce qui se passait hier. Puis, mon père est allé lui parler personnellement. Il est revenu à la maison et m'a dit ce qu'il avait dit au mage noir. Il lui a demandé si je pourrait entrer dans les rang. Voldemort lui a répondu qu'il devrait disposer de toute ma confiance, et que pour le prouver, je devrais ne glisser mot à personne de ce qui allait arriver. Mais mon père avait peur que je m'échappe à Crabbe ou Goyle. Je voulais venir vous avertir, mais pour que ses craintes ne se confirme pas, il m'a lancé un sort qui m'empêchait d'en parler. -Termina le blond.
-J'admire votre franchise, mr. Malfoy. Cependant, le mal est fait et nous ne pouvons pas revenir à l'arrière. Je vous prierai pourtant, de passer par dessus ça et de continuer. Je crois que vous jouerez un rôle très important et que votre aide sera nécessaire à Mr. Potter.
Malgré le mal qui le rongeait, Malfoy fit une petite grimace qui ne passa pas inaperçu.
-Bon, ce que je vais dire ne m'enchante pas plus que toi Malfoy, mais je crois que Dumbledore a raison et que par les temps qui court, nous devrions peut-être nos différents de côtés et travailler ensemble. -ajouta Harry.
Malfoy le regarda et lui serra la main. Harry lui fit un sourire, et il lui en retourna un, mais qui était assez crispé.
-Très bien, maintenant, parlons du deuxième monde!
Tous les yeux se tournaient vers Dumbledore. Comment savait-il?
-Je sais que vous êtes au courant Mr. Potter ainsi que Mr. Weasley et Mrs. Granger. Je ne vous punirez pas pour l'emprunt que vous m'avez fait, mais nous devions en parler. Je ne pourrai pas vous aider dans ce qui s'offre à vous. Vous devrez découvrir seul.
-Heu...professeur? Pourquoi?, -demanda timidement Hermione.
-Parce que la prophétie en est ainsi. Même si je la lisais, je n'y comprendrais rien. Seul vous pourront résoudre le mystère. Cependant, ce qui l'entoure ne m'est pas inconnu. Je ne sais pas ce que vous avez découvert, mais il ne m'étonnerais pas que vous sachiez de quoi découle le deuxième monde!
-Est-ce que je me trompe si j'affirme que c'est un endroit où certains sorciers qui sont touchés par un sort se retrouve et sont dans un état de transition entre la vie et la mort?
-Non miss Granger, vous avez presque tout exacte. Alors comme vous devez vous en douter, Voldemort a jeter un sort à sa baguette, pour que certains sorciers qu'il avait tué soit envoyer à sa baguette. Cependant, certains n'ont pas été atteint et envoyer à cet endroit, et je ne sais pas ce qui le déterminait. Mais nous savons qu'il prépare quelque chose d'horrible et c'est ce qui m'amène à parler de ce qui s'est passé hier soir.
Harry, Ron et Hermione écoutait attentivement ce que disait Dumbledore, mais Drago qui était assis un peu plus à l'écart avait de la difficulté à suivre le directeur.
- Nous pensons que si Voldemort a agit envers Poudlard, c'est tout d'abord pour nous montrer qu'il ne nous craint pas et pour viser mr. Potter, mais aussi parce qu'il lui manquait quelques morts pour réaliser son sortilège. On ne peut pas déterminer quel est l'enjeu final du sort qu'il prépare, mais il semblerait que maintenant le nombre de victimes soient assez grand pour qu'il le réalise. Nous avons fait des tests sur une des créatures, retrouvée morte, et ils nous révélait qu'il y avait bien eut un sort jeté à ses bêtes. Probablement celui qui vous envoi dans le deuxième monde.
Harry était étourdi par tout ce qu'il venait d'apprendre. Il jeta un bref coup d'?il vers Ron et Hermione qui semblaient aussi surpris que lui. On entendit de petits coups discrets à la porte.
-Vous pouvez entrer Severus!-dit Dumbledore.
Le professeur de potion entra et Dumbledore fit signe aux quatre jeunes, que l'entretient était terminée. Ils se levèrent et avant d'avoir franchi le seuil de la porte, il se retourna pour poser une question.
-Professeur, comment y'a-t-il de blessé?
Les yeux de Dumbledore et de Rogué était braqué sur lui. À ce moment il put voir son directeur d'un autre angle. Un vieil homme fatigué se tenait devant lui. Il reprit soudainement toute la magie qui s'émanait de lui.
-87 blessés et 112 morts...et peut-être 113.
Au même moment, Severus Rogue baissa les yeux, mais Harry eut le temps de voir la souffrance dans ses yeux.
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Alors???? Qu'est ce que vous en pensez? Moi j'aime bien la fin...qui est subtil...mais bien quand même. Bon alors là je dois dire que je suis un peu déçu, parce que j'avais recommencé à avoir des reviews, mais là disons que ça la un peu chuté! 14 reviews pour 9 chapitres...ça fait un peu pitié...Donc s'il vous plait prenez le temps de me laisser un message si vous voulez une suite...sinon je la garderai dans ma tête...
Mais je remercie beaucoup beaucoup beaucoup ceux qui m'en laisse!
Agadou: Merci pour tes encouragements...Pis pour ce qui est des menaces ben comme je disais ça l'a marché au début...mais...bon alors merci beaucoup et pour Harry pis la licornes ben c'est ce qu'on va voir plus tard...
Li: Ton commentaire m'a vraiment fait plaisir et je suis contente que tu ais aimé ce chapitre même si moi je continue à croire que décrire des matchs de Quidditch c'est pas un talent naturel chez moi!
Kat: Chu vraiment contente que tu aimes! Je fais mon possible pour envoyer les nouveaux chapitre les plus vite possible!
Jeandan: Merci pour le review...ça fait vraiment plaisir...et sincèrement je souhaite avoir des reviews pcq j'ai pas le goût de l'arrêter!
Tania Potter: Wow ,merci pour tes commentaires...et si je me trompe pas, c'est toi ma revieweuses la plus fidèle! C'est vraiment super! Bon alors moi aussi je suis contente d'avoir fait ce chapitre et que tous les deux soient ensembles...il faut dire que au début, l'idée m'est venue grâce à ce petit couple! Pis t'a bien deviné, Lily est entré en contact avec Anastasia...mais est-ce qu'elle est ou va entrer en contact avec Harry? Réponse dans le prochain chapitre!
Emy: Merci pour tes reviews, et j'espère continuer à la publier!!!!
Au château, la fête continuait et allait de bon train. Les couples de danseurs ne se laissaient aucun moment de répit, et les langues allaient de bon train. Harry avait décidé de retourner s'asseoir à une table, laissant Cho s'amuser des pitreries des jumeaux. Il alla retrouver Ron et Hermione qui étaient assis depuis un bon moment déjà. Ron avait prétendu avoir des ampoules au pieds, mais il savait très bien qu'il avait dit cela pour pouvoir reprendre son souffle, et par la même occasion, prendre celui de Hermione.
-Vous avez vu Wiliam? Questionna Harry.
-Non, la dernière fois, c'était il y a une heure, et il se dirigeait vers les jardin en compagnie de Anastasia. Lui répondit Hermione.
-Pauvre gars, il n'a pas choisi la bonne!
-Ron!!!!!!!,-s'indigna Hermione.
-Quoi? Avouer qu'elle fait peur! Moi je préfère me méfier...En plus elle vient de Drumstang...
-Et alors? Si ça avait été moi qui venait de là? Tu te serais méfier?
-Bien sûr que non, Mione! Toi c'est pas pareille!
-Pas pareil? Pourquoi?
-Parce que...
Il s'approcha et l'embrassa doucement, sous les yeux exaspéré d'Harry. Il n'eut pas la chance de voir comment de temps ce baiser durerait, perdant tout contact avec la réalité, d'un seul coup.
-Harryyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy! Attention...Le sang!!!!!!!!!!!!!! Celui de la mort!
Tout redevint clair et devant lui se tenait Ron et Hermione qui le regardait étrangement.
-Ça va? Demanda son amie.
-Tu avais les yeux qui roulaient dans leur orbite!, dit Ron légèrement inquiet.
-Dumbledore! Je dois immédiatement allez voir Dumbledore!
Il se leva d'un bond, sans même que Ron ou Hermione est pu lui demander quelquonc informations. Il se dirigea en courant vers la table, où quelques minutes au par avant Dumbledore était assit. Mais le directeur n'y était plus, ainsi qu'une majorité de professeur. Il partit en direction inverse et ne cessa de courir que lorsqu'il entendit des voies dans le couloir menant au cachot. Il reconnut celles du professeur Rogue, Mc Gonagall, Heiggan et Flitwick. Il s'approcha et vit que Dumbledore aussi y était.
-Professeur! Il va se passer quelque chose d'horrible! Je ne sais pas quoi, mais...-
-C'est déjà commencé, -l'interrompu Dumbledore en lui désignant une pièce de la main.
Harry s'approcha, méfiant, vers le cachot qu'on lui montrait.
-Arrêter le Dumbledore! Il ne doit pas voir ça, s'écria le professeur Rogue, quelque peu dépassé.
-Non Severus. Cela le concerne et il est en droit de voir et de comprendre.
Il arriva près de la porte et l'odeur qui s'en dégageait était nauséabonde. Une odeur répugnante, amer et forte. Il se plaça devant l'encadrement et le spectacle qu'il vit lui donna un haut le c?ur. Il était paralysé et ne pouvait plus rien faire. Il voulait crier, pleurer, mais une grosse boule s'était formée au niveau de son estomac et l'empêchait d'émettre un son. Il en avait de la difficulté à respirer.
Le cachot, habituellement vide, était maintenant habité. Non pas par des élèves ou par quelque race d'animal, mais plutôt par la mort. Les murs étaient recouvert de sang, d'où s'échappait l'odeur âcre. Sur le sol, reposait le corps de deux élèves qu'Harry ne reconnaissait pas, tellement ils étaient achevés. Leur sang avait probablement servis à peinturer les fondations de la pièce et comme il semblait encore chaud, cela ne devait pas faire très longtemps. Sur celui du fond, on pouvait lire un message tracé d'une main humaine.
" Attention,
Le sang et la mort jailliront,
Des Ténèbres sortiront,
Les créatures qui lui permettrons,
Qu'à jamais on connaisse son nom. "
Harry n'eut pas le temps de voir l'expression troublé qui passa sur le visage de Dumbledore ,au moment où lui aussi lisait le message, que des pas et des cris se firent entendre du hall, et bientôt dans toute la grande salle. Malgré la douleur atroce qui lui submergeait le front, il se dépêcha de suivre les professeurs alertés par ces hurlements. Des dizaines d'élèves défilèrent devant ses yeux, tous effrayés les uns plus que les autres. Il aperçut Ron et Hermione qui luttait contre les professeur Binns qui leur disait d'aller se mettre en sécurité. Lorsqu'ils virent Harry, ils passèrent au travers du fantôme et vinrent le rejoindre.
-Mais qu'est-ce qui se passe, -demanda Harry inquiet par tous les cris provenant un peu partout dans l'école.
-Harry, tu es vivant!,-cria Hermione.
-Bien sûr, j'étais dans les cachots avec Dumbledore quand nous avons entendu les cris! Expliquez-moi!
-Nous avons été chanceux, nous étions sortit de la grande salle pour aller prendre l'air, mais lorsque nous sortions un hurlement déchira le château. Tu devrais voir ça...c'est catastrophique! Des centaines des serpents dans la salle, qui s'attaquent au premier élève venu. Horrible!, dit Ron qui était pâle comme un drap.
-Quoi? Je dois y aller, ils ont besoin de mon aide!
-Non Harry! C'est trop dangereux, et puis Dumbledore à bloquer l'entré des portes, une fois à l'intérieur, laissant entre les mûrs seul lui, la mort, et les serpents. ,-expliqua Hermione.
-Tu ne comprends pas! Je peux les aider avec le Fourchelangue!
-Non Harry, il est trop tard, des dizaines d'élèves ont été touché par le venin! Il n'y a plus rien à faire si ce n'est qu'attendre.
Au même moment, les grandes fenêtres en verre de l'école éclatèrent tous en éclats, projetant des petits projectiles de verres, et blessant les élèves qui étaient trop proche. D'affreuses bêtes essayaient de se faufiler à l'intérieur de l'école. On aurait dit des démons sortit tout droit de l'enfer. Leur peau était rouge comme le sang et ils étaient munis d'une queue tranchante comme un poignard. Sur leur tête chauve, apparaissait deux petites cornes difformes et ils se tenaient sur deux pattes laissant les deux autres libre pour agresser le plus proche avec leurs griffes aiguisées. Heureusement pour ceux qui se trouvaient à l'intérieur, le sort de protection du château les empêchaient de s'infiltrer. Harry aperçut Mrs Heiggan qui s'approcha hâtivement de Rogue, qui échangea quelques mots avec lui et qui partit en direction inverse. Une expression inquiète était installé sur le visage de tous les professeurs, rien pour rassurer les élèves. Certains étaient partis dehors et essayaient tant bien que mal de repousser tous ces démons. D'autres criaient des ordres et parfois certains revenaient avec à leur trousse une meute d'élèves traumatisé, tout droit sortit des jardin où ils croyaient vivre leurs dernières minutes. Malheureusement, il arrivait trop souvent qu'on voit un des adultes revenir avec dans les bras un élève blessé par les monstres. Bien vite, les portes de la grande salle, s'ouvrirent, laissant place à un spectacle désolant. Quelques élèves reposaient sur les tables, en attente de soins. Certains étaient regroupés dans un coin ne parlant plus, étant figé par ce qui leur était arrivé. Il n'y avait plus de serpent dans la pièce, mais l'odeur qui s'échappaient ne pouvait faire oublier ce qui venait de se passer et tous ces élèves agonisants. Dumbledore prit compte de ce qui se passait à l'extérieur et repartit. Pendant ce temps, Madame Pomfresh faisait tout ce qui était en son possible pour sauver des innocents et réclamait l'aide des plus vieux. Les professeurs qui avaient été chargé de rester à l'intérieur pour mesurer l'étendu des dégâts parcouraient la pièce en essayant de réconforter un étudiant en pleine crise d'hystérie où un autre qui s'inquiétait pour un amis qui n'était pas rentré.
Harry voulait aider, mais sa cicatrice lui brûlait, à tel point qu'il s'effondra sur le sol et ne put plus se relever sans l'aide de Ron qui ne laissait pas Hermione des yeux , pendant qu'elle s'occupait d'un Serdaigle blessé à la jambe. Avec peine et misère il se releva et réprima un haut le c?ur en réalisant l'ampleur du drame. Le sang souillait les tables où reposaient les jeunes sorciers qui souffraient, et personne ne pouvait rien faire contre cela. Puis quelque chose le frappa.
-Ron! Wiliam...Il est dehors! On doit y aller! Il essaya de se précipiter vers la sortie, mais la douleur à son front le stoppa, lui faisant perdre l'équilibre et il crut percuter le sol. Mais Ron le rattrapa de justesse et l'aida à se redresser.
-On ne peut rien faire Harry. Même si on le voulait ils nous est impossible de sortir. Un sort a été jeté pour qu'on ne puisse qu'entrer à l'intérieur, mais pas sortir. Les professeurs avaient trop peur que des élèves traumatisés essaient de s'enfuir, se jetant droit dans les griffes de la mort, où qu'ils y en ait qui aient la même idée que toi.
-Quoi? Tu es en train de me dire qu'on va le laisser se faire décapiter par ces créatures assoiffés de sang humain?
-Calme-toi! Nous ne pouvons rien faire pour le moment si ce n'est de ne pas paniquer et réconforter ceux qui ont perdu un membre cher. Certains professeurs sont partis à leur recherche dans les jardins.
Harry voulut protester une fois de plus, mais il savait que cela était inutile. De plus, il savait très bien qu'il n'avait pas la force d'aller sauver son ami, et que même avec toute sa volonté, il ne pourrait qu'empirer la situation. Mais comment rester calme et ne pas paniquer alors que l'école était envahi par des monstres qui ne voulaient que tuer et que Wiliam se trouvait à leur porté à l'extérieur. Il se rappela ce qu'Hermione avait dit plutôt: «Non, la dernière fois c'était il y a une heure, et il se dirigeait vers les jardins en compagnie de Anastasia». Elle aussi était en danger, et une fois de plus il restait là, ne pouvant réagir. Il se tourna vers les grandes vitres qui servaient de fenêtres à la salle à manger et regarda à l'extérieur, espérant voir ce qui se passait. Un dôme avait été formé, et des centaines d'hypogriffes venaient en aide à Poudlard, sous les ordres d'Hagrid. Les démons avaient été repoussés un peu plus loin, ne cessant pas d'attaquer. Certains étaient toujours en liberté et déambulaient dans le labyrinthe de haie, attaquant sauvagement ceux qui se mettaient sur leur passage.
Une porte s'ouvrit et le professeur Bibine entra en tête. Dans ses bras gisait un corps et derrière elle se tenait une vingtaine d'élèves sains et saufs, mais pas pour le moins paralysé de peur. Parmi eux se trouvait Wiliam qui était plus agité et qui avait un air plus inquiet que la plupart, et qui ne cessait de regarder en direction du professeur de vol et de ce qu'il tenait dans ses bras. Harry reporta son attention vers le corps et eut un sursaut en y découvrant Anastasia. Elle reposait et semblait très mal en point. Elle avait une crevasse profonde près de la cage thoracique. Elle était inconsciente mais respirait encore. Cependant, le bruit que produisait ses poumons lorsqu'elle inspirait, laissait présager que tous craignaient pour son état. Wiliam les aperçut et se dirigea vers eux. Ses traits laissaient apparaître de la peur et de l'inquiétude.
-Un démon est arrivé sur nous. Il a sauté sur elle, lui enfonçant sa queue dans le ventre. J'ai essayé de l'en empêcher, mais il s'est jeté sur elle si rapidement...-dit-il d'une voie pleine de tremblements.
-Ce n'est pas grave, tu as fait de ton possible, -essaya de le rassurer Harry qui voyait bien qu'il était terrorisé par ce qui s'était produit et qu'il semblait sur le point de craquer. C'est à se moment qu'il vit que le regard de Wiliam était penché sur le corps inerte d'Anastasia et qu'une larme s'échappait le long de ses yeux, alors qu'il caressait ses longs cheveux bruns.
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La lutte se prolongea une bonne partie de la nuit, et ce ne fut qu'aux aurores que Dumbledore annonça qu'il n'y avait plus de danger et qu'ils étaient débarrassé des monstres. Les protections n'avaient pas été levées pour la peine, mais ceux qui n'avaient pas besoins de soins avaient été prié de rejoindre leur dortoir pour se reposer. Harry savait bien que personne ne pourrait dormir après ce qui venait de se passer. Il rejoignit tout de même la tour des griffondors ainsi que plusieurs autres. Une majorité de ceux qui avait assisté à ce massacre s'était enfermé dans leur dortoir, sans adresser la parole à personne. D'autres étaient restés auprès des blessés pour veiller sur eux, ce qui était le cas de Wiliam qui ne voulait pas laisser Anastasia. Harry avait voulu rester pour se rendre utile et aider l'infirmière de l'école, mais lorsque celle-ci avait vu dans quel était il était après cette dure nuit de souffrance à sa cicatrice, elle avait voulu le garder et l'emmener à l'infirmerie. Après plusieurs protestations il avait réussit à repartir avec une bonne dose de chocolat entre les mains. Hermione et Ron étaient tous les deux montés dans le dortoir où cohabitait Ron et ses habituels compagnons de chambre, même s'ils savaient qu'ils étaient interdit pour Hermione d'y entrer. Harry y monta pour essayer de se reposer, et il y trouva ses deux amis endormis dans les bras de l'autre, sur le lit de Ron. Ne voulant pas les déranger et étant sûr de ne pas trouver le sommeil, il redescendit et s'assit devant le feu. Dans la salle commune, il y avait quelques élèves qui parlaient à voix basses, d'autres trop secoué pour dire le moindre mots et certains qui pleuraient silencieusement. Mais la plupart était dans leur dortoir et remuait cette tragédie. Il resta là quelques heures. Bientôt les élèves plus jeunes se réveilleraient et il faudrait leur expliquer ce qui était arrivé. Un sort avait été lancé pour qu'ils ne puissent pas descendre les escaliers et pour qu'ils restent endormis profondément, alors qu'en bas s'était le chaos. Tous cela pour leur épargner d'horribles visions, mais malheureusement, les souvenirs de la veille les rattraperaient. On en parlerait sûrement dans la gazette et les familles craindraient pour la sécurité de leur jeune. On disait bien que Poudlard était le lieu le plus sûr, mais qu'est-ce qu'on pouvait faire alors qu'en une nuit, toutes les illusions avaient disparus? Les rayons du soleil vinrent chatouiller la nuque d'Harry qui décida de quitter avant que tous redescendent et qu'ils questionnent sur ce carnage. Il ne savait pas vraiment où aller, mais ses pieds le menèrent devant la grande salle. Les portes fermées lui indiquèrent que ce n'était certainement pas là que ce tiendrait le petit déjeuner. On avait commencé à transporter les blessés vers l'infirmerie, mais manque de place, on avait dût aménager une autre classe en lieu de repos pour certains blessée. Cependant, il ne restait plus personne dans la salle à manger qui était tout de même fermée. Harry songea que c'était peut- être parce qu'on n'avait tout simplement pas eut le temps de nettoyer les dégâts. Il recommença à errer dans les couloirs, croisant de temps en temps un élève qui tout comme lui, n'arrivait pas à se rendre utile et qui avait les yeux cernés par manque de sommeil. Il passa devant la classe de DCFM et constata qu'un murmure s'en échappait. Il s'approcha et constata que la classe avait été aménagé pour qu'on puisse servir le repas à ceux qui avait faim. Au moment où il passa devant, seulement quelques personnes étaient attablés et que très peu parlaient. Il hésita à entrer, mais aller dans cette pièce signifiait faire face aux plus jeunes qui lèveraient les yeux sur vous, essayant d'en apprendre plus que ce que le précédent avait voulu leur dévoiler, ou vivre le deuil en compagnie de ceux qui étaient présent la veille au soir. Il n'avait pas le courage d'affronter une des deux situations. Tout ce qu'il voulait, s'était de se rendre compte que cela n'était qu'un mauvais rêve, de se réveiller et de continuer comme avant. Mais maintenant, ce n'était plus possible, comment continuer comme avant, alors qu'une centaines de personnes ne feraient plus part de leur présence? Il continua de déambuler dans les couloirs et décida finalement de retourner dans sa maison, pour retrouver Hermione et Ron qui se réveillerait probablement d'ici peu. En entrant, il constata que la salle était beaucoup plus agitée que quelques heures au par avant, et ne put que retenir son envie de crier lorsqu'il voyait un élève de première année fondre en larme, à l'annonce de ce qui venait de se passer. Puis Pavaratil passa devant lui à toute vitesse, laissant tombé une feuille sur le sol, alors qu'elle essuyait une larme sur son visage. Il se pencha et ramassa ce qui était tombé, dans l'espoir de pouvoir lui rendre plus tard. Alors qu'il prenait la lettre, il remarqua une photo à l'endos de la feuille. Sur celle- ci, figurait Pavaratil et sa s?ur Padma, mais il y avait aussi une petite fille et une petit garçon âgé, respectivement de 8 et 5 ans. La petite fille était blonde et tenait le petit garçon par les épaules. Harry regarda la lettre et ne put s'empêcher de vouloir lire ce qui était inscrit. Après tout, cela ne pouvait être que des nouvelles de ce qui s'était passé, venant de l'extérieur. Il la tourna et commença à lire ce qui y était inscrit.
"Pavartil, Je t'aime! Maman a dit qu'il fallait vous le dire et que comme les temps était très dur on aurait peut-être plus l'occasion. Elle ne voulait pas que je t'écrive parce que sinon Grimouille serait en train de porter la lettre et elle n'aurait plus de moyen pour communiquer. Mais quand je lui ai donnée cette lettre je lui ai dit de se dépêcher! Tu crois qu'un simple hibou va comprendre ça? Ce matin maman a fait la lecture de la gazette tout haut puisqu'elle disait qu'il s'était passé des choses graves! Puis on a aussi reçu une lettre de Dumbledore, mais elle a pas voulu nous dire ce qui y était écrit! C'est pas juste, parce que même si moi je suis petite, j'ai le droit de savoir. Mais moi et Henry on a insisté et elle nous a dit ce qui était arrivé à Padma. J'ai pas été capable de retenir mes larmes, et je m'en veux, parce que comme je pleurais, maman aussi elle pleurait et même si elle disait que c'était parce qu'elle était fatiguée, moi je sais que c'est parce que je pleurais. Après j'ai parlé avec Henry, et il m'a dit que Padma elle va devenir un Serpent-garou. Est-ce que c'est vrai? Moi je croyait qu'il n'y avait que des loups-garous. J'ai demandé à maman et elle s'est dépêché de me dire que je ne pourrais pas comprendre et elle est parti s'enfermé dans sa chambre. Mais même si elle se transforme en serpent-garou, je vais l'aimer pareille, parce que ça va encore être ma s?ur! Je t'ai mis une photo avec la lettre pour que tu lui donne, parce que j'ai quand même peur qu'elle nous oublie, parce qu'on sait pas si les Serpent-garou y'on de la mémoire.
Je t'aime et Padma aussi
Camille"
Ainsi, c'était la petite s?ur et le petit frère de Pavaratil sur la photo. Et Padma avait été mordu par un des serpents hier soir. Harry n'avait pas remarqué tous ceux qui avaient été blessé et ne croyait pas que des personnes qu'il connaissait aurait pu subir des dommages. Il eut de la difficulté à réprimer son haut-le-c?ur et se dépêcha de sortir pour pouvoir respirer plus librement et pour être seul. Il repensait à ce qu'il venait de lire. Comment annoncer à une petite fille de huit ans que sa s?ur va probablement périr parce qu'un serpent à laisser propager un venin dans son sang? Comment lui expliquer qu'elle ne la reverrait plus? Cette fois-ci, il ne pouvait retenir la boule qui lui montait à la gorge. Il se rua dans la salle de bain et pleura ce qu'il avait sur le c?ur. Pendant une dizaine de minutes, il resta assis , laissant couler toute la rage qu'il gardait en lui depuis les derniers événements. Il pensa qu'une bonne douche lui ferait du bien ,et ce fut effectivement le cas. Lorsqu'il en ressorti, il interpella Seamus pour lui demander où étaient passés Ron et Hermione.
-Il sont sorti d'ici il y a environ une heure, il font dire que tu pourras les rejoindre à la bibliothèque.
Il le remercia et se dirigea vers cet endroit. En route il entendait les différentes conversations des tableaux qui chuchotaient et commentaient sur ce qui s'était passé. Il avait envie de leur crier d'arrêter de faire semblant de rien lorsque quelqu'un passait, que cela ne ferait pas oublié les souvenirs lugubres.
Il continuait son chemin, sans prendre gare à l'endroit où il mettait les pieds. Cependant, il heurta un autre élève et se retrouva étendu sur le sol. Il leva les yeux et aperçu Malfoy. Il s'attendait à une remarque du style « Regarde où tu mets les pieds Potter » ou « Tiens, tu devrais changer tes lunettes Potter, tu réussis peut-être à voir le vif d'or, mais il vaudrait mieux que tu vois où tu mets les pied! », mais non, rien ne vint à la suite de cette chute. Il se releva et regarda Drago qui se tenait devant lui mais qui ne semblait pas le voir.
Ses yeux habituellement gris et si perçants, était aujourd'hui triste et cerné. Son expression ne désignait plus le mal ni la vengeance, mais exprimait plutôt une inquiètude, et peut-être même des remords. Mais qu'est- ce qui se passait avec lui? Habituellement si sûr, mais aujourd'hui si faible et démoralisé. Il s'adossa contre le mûr et se laissa glisser jusqu'au plancher.
-Ça va Malfoy? Demanda Harry, méfiant.
Celui-ci sembla ne pas l'entendre et commença à se murmurer quelques mots pour lui même.
-Malfoy? Ça va?, redemanda-t-il pus fort.
Une fois de plus, il resta sans réponse.
-Hého...reviens sur terre Drago, je te parle!
Le blondinet tourna ses yeux qui semblaient vide vers lui.
-Comment veux-tu que ça aille, alors que j'aurais pu empêcher ce qui est arrivé?
************************************
Il n'arrivait pas à le croire, Drago Malfoy savait ce qui allait arriver et n'avait rien fait. Comment un être humain peut, être aussi dénuer de c?ur? Il n'avait pas pris le temps de demander des explications à ce monstre. Il avait trop peur qu'après la discussion, il ne soit plus capable de se retenir et qu'il arrache la tête de ce rat de Malfoy. Il vit l'entrée de la bibliothèque et s'y précipita. Il fut alors arrêter dans sa course, par Dumbledore qui se tenait devant lui, Hermione et Ron à ses côtés.
-Mr. Potter, je dois vous parler.
-D'accord professeur.
-Je crois que vous savez à propos de quoi?
-Je m'en doute...
Sur ce, Dumbledore partit vers son bureau, avec Ron et Hermione à ses trousses. Harry savait bien qu'il faisait allusion au massacre de la veille. Cependant, au lieu de le suivre, il partit dans le sens inverse. Il traversa quelque couloirs et trouva enfin ce qu'il cherchait.
-Lève-toi Malfoy, Dumbledore nous attend dans son bureau! Dit-il d'un ton froid.
Le blond se releva, mais son air était toujours absent. Certes, dûr, mais absent.
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-Si vous êtes, ici, ce n'est que pour une raison simple, dit la voie de Dumbledore.
Dans le bureau, il n'y avait qu'Harry, Ron, Hermione et Drago. Lorsque Harry était entré avec lui, ses deux amis avaient tourné des yeux, mais Dumbledore avait semblé tout comprendre avant qu'on ne lui explique.
-Mais avant j'aimerais savoir pourquoi mr. Malfoy nous fait part de sa présence ici, car je ne crains qu'il ne soit pas très impliqué par ce que j'ai à vous dire.
Harry avait dénoté une petite lueur de manigance dans la voix du directeur, et il savait très bien que Dumbledore savait pourquoi il était là, mais qu'il ne voulait simplement que tout le monde le sache, puisqu'il semblait que Malfoy ait un rôle à jouer.
-Comme j'ai dit à Potter plus tôt, j'aurais pu empêcher ce qui est arrivé hier!
-QUOI? -s'écria Ron- Mais tu est dingue? Tu te rend compte de ce que tu dis. Tu a laissé des centaines de personnes se faire attaquer alors que tu étais caché dans ton coin à attendre que tout finisse!
-Mr. Weasley, clamez-vous et laisser votre compagnon s'expliquer!, demanda calmement Dumbledore.
On put entendre Ron chuchoter « Ce n'est pas mon compagnon».
-Depuis la rentrée, mon père me glisse subtilement qu'il aimerait me voir devenir mangemort et que je suive ses traces. Mais je n'ai pas le goût de finir ma vie comme lui, à me ramper au pied d'un être qui n'est même pas totalement humain. Mais comment le dire à son père, alors qu'il serait près à vous tuer pour obéir à son maître? Alors j'ai fait semblant de ne pas comprendre ses allusions. Il n'y a pas longtemps, il m'a traîné à une des ces réunions où tous les mangemorts se réunissent pour vénérer Voldemort. Nous sommes arrivés, et je l'ai vu, pour la première fois, avec ses yeux rouges, sa voix perçante. J'ai été présenté, et ils ont parlé d'une histoire de faille et je ne sais quoi.
À ses mots, Harry, Ron et Hermione s'était regardés, sachant très bien que la faille était celle du 2e monde.
-Ensuite, ils ont parlé de ce qu'IL préparait contre Poudlard. À ce moment, je me suis redressé et j'ai porté attention. IL disait que c'était essentiel, que la mort souillerait l'école, enfin, il a tout décrit ce qui se passait hier. Puis, mon père est allé lui parler personnellement. Il est revenu à la maison et m'a dit ce qu'il avait dit au mage noir. Il lui a demandé si je pourrait entrer dans les rang. Voldemort lui a répondu qu'il devrait disposer de toute ma confiance, et que pour le prouver, je devrais ne glisser mot à personne de ce qui allait arriver. Mais mon père avait peur que je m'échappe à Crabbe ou Goyle. Je voulais venir vous avertir, mais pour que ses craintes ne se confirme pas, il m'a lancé un sort qui m'empêchait d'en parler. -Termina le blond.
-J'admire votre franchise, mr. Malfoy. Cependant, le mal est fait et nous ne pouvons pas revenir à l'arrière. Je vous prierai pourtant, de passer par dessus ça et de continuer. Je crois que vous jouerez un rôle très important et que votre aide sera nécessaire à Mr. Potter.
Malgré le mal qui le rongeait, Malfoy fit une petite grimace qui ne passa pas inaperçu.
-Bon, ce que je vais dire ne m'enchante pas plus que toi Malfoy, mais je crois que Dumbledore a raison et que par les temps qui court, nous devrions peut-être nos différents de côtés et travailler ensemble. -ajouta Harry.
Malfoy le regarda et lui serra la main. Harry lui fit un sourire, et il lui en retourna un, mais qui était assez crispé.
-Très bien, maintenant, parlons du deuxième monde!
Tous les yeux se tournaient vers Dumbledore. Comment savait-il?
-Je sais que vous êtes au courant Mr. Potter ainsi que Mr. Weasley et Mrs. Granger. Je ne vous punirez pas pour l'emprunt que vous m'avez fait, mais nous devions en parler. Je ne pourrai pas vous aider dans ce qui s'offre à vous. Vous devrez découvrir seul.
-Heu...professeur? Pourquoi?, -demanda timidement Hermione.
-Parce que la prophétie en est ainsi. Même si je la lisais, je n'y comprendrais rien. Seul vous pourront résoudre le mystère. Cependant, ce qui l'entoure ne m'est pas inconnu. Je ne sais pas ce que vous avez découvert, mais il ne m'étonnerais pas que vous sachiez de quoi découle le deuxième monde!
-Est-ce que je me trompe si j'affirme que c'est un endroit où certains sorciers qui sont touchés par un sort se retrouve et sont dans un état de transition entre la vie et la mort?
-Non miss Granger, vous avez presque tout exacte. Alors comme vous devez vous en douter, Voldemort a jeter un sort à sa baguette, pour que certains sorciers qu'il avait tué soit envoyer à sa baguette. Cependant, certains n'ont pas été atteint et envoyer à cet endroit, et je ne sais pas ce qui le déterminait. Mais nous savons qu'il prépare quelque chose d'horrible et c'est ce qui m'amène à parler de ce qui s'est passé hier soir.
Harry, Ron et Hermione écoutait attentivement ce que disait Dumbledore, mais Drago qui était assis un peu plus à l'écart avait de la difficulté à suivre le directeur.
- Nous pensons que si Voldemort a agit envers Poudlard, c'est tout d'abord pour nous montrer qu'il ne nous craint pas et pour viser mr. Potter, mais aussi parce qu'il lui manquait quelques morts pour réaliser son sortilège. On ne peut pas déterminer quel est l'enjeu final du sort qu'il prépare, mais il semblerait que maintenant le nombre de victimes soient assez grand pour qu'il le réalise. Nous avons fait des tests sur une des créatures, retrouvée morte, et ils nous révélait qu'il y avait bien eut un sort jeté à ses bêtes. Probablement celui qui vous envoi dans le deuxième monde.
Harry était étourdi par tout ce qu'il venait d'apprendre. Il jeta un bref coup d'?il vers Ron et Hermione qui semblaient aussi surpris que lui. On entendit de petits coups discrets à la porte.
-Vous pouvez entrer Severus!-dit Dumbledore.
Le professeur de potion entra et Dumbledore fit signe aux quatre jeunes, que l'entretient était terminée. Ils se levèrent et avant d'avoir franchi le seuil de la porte, il se retourna pour poser une question.
-Professeur, comment y'a-t-il de blessé?
Les yeux de Dumbledore et de Rogué était braqué sur lui. À ce moment il put voir son directeur d'un autre angle. Un vieil homme fatigué se tenait devant lui. Il reprit soudainement toute la magie qui s'émanait de lui.
-87 blessés et 112 morts...et peut-être 113.
Au même moment, Severus Rogue baissa les yeux, mais Harry eut le temps de voir la souffrance dans ses yeux.
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Alors???? Qu'est ce que vous en pensez? Moi j'aime bien la fin...qui est subtil...mais bien quand même. Bon alors là je dois dire que je suis un peu déçu, parce que j'avais recommencé à avoir des reviews, mais là disons que ça la un peu chuté! 14 reviews pour 9 chapitres...ça fait un peu pitié...Donc s'il vous plait prenez le temps de me laisser un message si vous voulez une suite...sinon je la garderai dans ma tête...
Mais je remercie beaucoup beaucoup beaucoup ceux qui m'en laisse!
Agadou: Merci pour tes encouragements...Pis pour ce qui est des menaces ben comme je disais ça l'a marché au début...mais...bon alors merci beaucoup et pour Harry pis la licornes ben c'est ce qu'on va voir plus tard...
Li: Ton commentaire m'a vraiment fait plaisir et je suis contente que tu ais aimé ce chapitre même si moi je continue à croire que décrire des matchs de Quidditch c'est pas un talent naturel chez moi!
Kat: Chu vraiment contente que tu aimes! Je fais mon possible pour envoyer les nouveaux chapitre les plus vite possible!
Jeandan: Merci pour le review...ça fait vraiment plaisir...et sincèrement je souhaite avoir des reviews pcq j'ai pas le goût de l'arrêter!
Tania Potter: Wow ,merci pour tes commentaires...et si je me trompe pas, c'est toi ma revieweuses la plus fidèle! C'est vraiment super! Bon alors moi aussi je suis contente d'avoir fait ce chapitre et que tous les deux soient ensembles...il faut dire que au début, l'idée m'est venue grâce à ce petit couple! Pis t'a bien deviné, Lily est entré en contact avec Anastasia...mais est-ce qu'elle est ou va entrer en contact avec Harry? Réponse dans le prochain chapitre!
Emy: Merci pour tes reviews, et j'espère continuer à la publier!!!!
