Chapitre 17

N/A: Voilà les moments cutes...moi ça m,a fait du bien de les relire donc...vous verrez bien!

Wiliam qui avait complètement raté sa potion et qui n'avait plus de partenaire, se décida à s'esquiver pendant que son professeur avait le dos tourné, pour être sûr que sa coéquipière allait bien. Il partit donc, et la retrouva dans le jardin de Poudlard, près du lac, sous un arbre.

- Ça va? Demanda-t-il banalement.

-Laisse-moi tranquille, répliqua t'elle toujours sur un ton froid, tout en continuant d'essuyer les larmes qui perlaient sur son doux visage.

Il ne bougea pas et vint s'asseoir près d'elle, jusqu'à ce qu'elle se tourne.

- Je t'ai demandé de partir, répéta-t-elle entre deux sanglots.

-Je vais rester ici.

-Pourquoi tu ne me laisse pas tranquille.

- Parce que.., il ne savait pas quoi répondre.

- Tu n'as rien à faire avec une Serpentard.

-Mais moi je m'en fiche que tu sois une Serpentard ou une Serdaigle ou peu importe, si je suis là c'est sûrement parce que je le veux.

Elle tourna ses yeux vers lui et pour quelques secondes le froid qui glaçait son visage disparut. Puis elle détourna son regard vers le lac et se remit à sangloter silencieusement. Il ne savait pas vraiment quoi dire pour la réconforter.

-Allez ne pleure pas, c'est normal, il arrive à tout le monde de se prendre avec un professeur. C'est pas si grave que ça, il méritait bien ce que tu lui a dit.

-C'est pas pareil, dit-elle maintenant sans plus aucune pointe d'amertume dans la voix. Est-ce que tu aurais dit ça à tes parents? Comment tu fais pour continuer à vivre alors que la seule personne en qui tu avais confiance est morte, et que cela aurait pu être empêché? Et comment tu continus à avoir une vie normal alors que la personne que tu détestes le plus au monde se trouve à tes côtés à tous moments?

Elle avait dit cela tout d'un bout et chaque mots qui sortait de sa bouche semblait ramener de mauvais souvenirs à la surface. Les larmes continuaient de couler le longs de ses joues et elles ne pouvait les empêcher. Il ne savait pas vraiment quoi dire, alors il décida de se taire et de la laisser dans ses pensées amers. Il resta assis à ses côté plus d'une demi-heure sans rien dire. Elle semblait alors s'être calmée.

-Alors, tu vas à Pré-au-lard, tantôt? Demanda-t-il

-Non, répondit-elle.

-Pourquoi?

-Je ne vois pas ce que j'irais faire là-bas. Tous ceux qui y vont, ce sont pour s'amuser entre copains et moi je ne m'entend pas très bien avec les gens de ma maison dit-elle, avec son sérieux habituel. Toutes les filles me détestent et je les détestent toues autant et les gars eux ils ne m'approchent que pour ce à quoi je ressemble. Et puis vu tout ce qui s'est passé en cours je ne crois pas que ça l'ai aidé. Mais de toute manière, je préfèrerais mourir, plutôt que d'avoir à me lier d'amitié avec ces abrutis, ajouta-t-elle.

- Je comprend que à ta place j'en ferais peut-être de même. Être le nouveau ou la nouvelle c'est pas toujours facile.

-J'ai pas besoin de pitié! Dit-elle de son ton habituellement froid.

-C'est pas ce que je voulais insinuer! Mais pourquoi tu viens pas avec moi. Je te présenterais mes copains. Je suis sûr que tu vas bien t'entendre avec eux.

-Je ne crois pas qu'ils vont vouloir de moi. tu oublie que je suis de la maison des serpents!dit-elle sarcastiquement

-Justement je ne sais pas pourquoi puisque tu ne ressembles pas du tout à quelqu'un comme Malfoy! Allez juste une fois, et ensuite si tu ne t'es pas amusé, je te promet que je te laisse tranquille et que je ne t'adresse plus jamais la parole!

Elle le regarda dans les yeux avant de répondre

- Marché conclu, dit-elle avec un mince sourire, ce qui parut étrange à Wiliam. C'était la première fois qu'il la voyait en faire un.

-Bon alors moi je dois y aller, ils m'attendent, à tantôt!, dit-il.

Et il s'éloigna. Elle se sentait étrange. Pourquoi ce garçon qu'elle connaissait si peu était-il venu auprès d'elle alors que depuis la rentrée, toute les fois où il l'avait abordé elle l'avait repoussé. Et la voilà qui acceptait son invitation. Elle s'était promis qu'elle ne laisserait personne l'approcher et elle se trahissait déjà. Il semblait différent des autres. Mais sa mère aussi avait dit cela de son père!!!!

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Elle ne semblait pas s'être rendu compte de cet écart et pris Wiliam par la manche de manteau, l'entraînant dans sa course au milieu de la rue et des feuilles qui la recouvraient. Ils la suivirent tous. Elle semblait heureuse comme une petite fille, et pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard, elle oubliait tous ses soucis et vivaient pleinement sa vie. La couche de glace qui la recouvrait, semblait avoir fondu sous le soleil d'automne qui pourtant faisait de la journée une journée frisquette. Ils lui firent visiter Zonko, HoneyDukes, la cabane hurlante, la poste par hibou, etc, où elle s'amusa bien et où elle ne cessait de rire. Ils lui firent même goûter à la Bièraubeurre, qu'elle sembla adorer. Tout l'après- midi, ils se promenèrent sous ce vent d'automne qui faisait tourbillonner les feuilles, ils prirent quelques photos et ils se surprirent même à quelques moments à se lancer des tas de feuilles. Ils finirent par déboucher dans de petites rues que ni Hermione, ni Ron et ni Harry, qui connaissaient bien Pré-au-Lard, n'avait jamais emprunté. Anastasia regarda autour d'elle, et tout à coup, c'était comme si tous ses mauvais souvenirs l'avaient rattrapé.

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La nuit venait de tomber. Le ciel noir du mois de décembre, laissait apparaître les étoiles. Un vent frisquet faisait bouger les branches des arbres, qui laissaient tomber les flocons qui recouvraient leurs feuilles. Wiliam sentait ce froid hivernal passer au travers de sa cape en fourrure et venir caresser son corps. S'il n'avait pas été sûr qu'elle était là, il serait rester emmitouflé bien au chaud, près du feu. Il avait pris connaissance des ses sorties nocturnes, lorsqu'il l'avait vu, le soir en revenant de son entraînement de Quidditch. Malgré ce qu'il savait, il n'en avait pas profité pour l'espionner, où pour la déranger lorsqu'elle sortait les soirs. Mais cette fois-ci il n'avait pas vraiment le choix. Pour une fois, elle ne se trouverait pas une excuse bidon pour filer. Il avait de la difficulté à comprendre cette fille. Mais il l'aimait tellement, bien que cela puisse paraître étrange. Il s'avança tranquillement pour ne pas faire de bruit, ni l'effrayer. Il l'aperçut, près du saule cogneur, en face du lac gelé. Il resta là à la regarder, n'osant pas la déranger. Elle était si belle et si paisible. Elle avait revêtit sa cape noire et portait un foulard en laine, blanc. Elle ne mettait jamais celui aux couleurs de sa maison, car il l'avait compris depuis longtemps, elle détestait Serpentard. Ses cheveux était retenu par un petit bandeau noir, les empêchant de se mettre en obstacle avec sa vue. Elle était là, à regarder le ciel. Il se surprit à penser qu'elle se fondait bien avec le paysage, et qu'elle ressemblait à la reine des glaces. Il avait de la difficulté à croire que quelqu'un puisse être aussi beau. Un coup de vent le ramena à la réalité, et il jugea qu'il était temps d'aller lui parler. Il avança et elle se retourna alors qu'il n'était qu'à quelques mètres d'elle. Pour seul accueil, il eut ses yeux froids qui le regardaient, et qui retournèrent scruter le lac, avant même qu'il n'est prononcé un mot.

-Anastasia?

Aucun son vint accompagner sa question. Il décida d'aller la rejoindre. Il arriva à ses côtés et resta quelques minutes silencieux à regarder cette étendue glacée.

-Anastasia je voulais te demander...-

-Je croyais que c'était clair Wiliam, l'interrompit-elle de sa voix froide.

-Mais...-

-J'ai tout fait pour que tu arrêtes et tu persistes encore...mais qu'est-ce qu'il faut que je fasse? Dit-elle en le regardant avec ses yeux verts glacés, mais recelant tant de tristesse.

-Mais qu'est-ce qui cloche avec toi Anastasia Rogue? Je me force pour t'approcher, et à chaque fois tu me repousses. J'essais de faire mon possible pour que tu ne sois plus seule et tout se que tu trouves pour me remercier, c'est de m'envoyer promener!, s'entendit-il crier, ayant pris les nerfs.

-Et peut-être que c'est ce que je veux être seule! Je ne t'ai surtout pas demandé de venir m'aider et sache que tu n'est pas du tout obligé de faire ce que tu fais. Je m'en passerais bien.- hurla-t-elle, aussi furieuse que lui.

-Alors tout est ma faute! Alors excuse-moi si j'ai essayé de te comprendre, excuse-moi pour t'avoir consoler et surtout excuse-moi de t'avoir juste rencontrer!

-Très bien et maintenant laisse-moi tranquille!

Il ne tarda pas à tourner les talons et à rentrer au château. Il fit quelques pas mais se ravisa et retourna vers elle. Elle sentit sa présence mais ne se retourna pas pour voir ce qu'il faisait et resta de marbre.

-Tu vois ça? Dit-il d'une voix plus douce, mais tout de même dure.

Elle se tourna et regarda ce qu'il lui tendait. C'était une photo de lui et elle, la journée où ils étaient allés à Pré-au-Lard à l'automne.

-Je l'ai gardé parce que tu souriais et que pour la première fois tu semblais joyeuse. On ne s'est pas bien amusé cette journée-là?

Elle ne répondit pas. Elle ne pouvait que regarder la photo et se rappeler lorsqu'elle y était allée.

Il s'approcha d'elle et la prit par les épaules.

-Je ne crois pas ce que les autres disent, je me fous de ce qu'ils pensent, je sais que tu n'es pas comme ces abrutis de Serpentards qui lorsqu'ils sortiront de Poudlard vont devenir des stupides mangemort...-

-Ce n'est certainement pas pour me dire ça que tu est venu me voir Wiliam... dit-elle d'une voix plus douce.

-Non, effectivement...-il était un peu désarçonné et hésitait.- Je voulais savoir si tu vas au bal accompagné?

Elle partit à rire, et un son faux sortit de sa bouche. Il sentit qu'il y avait plus de déception qu'autre chose dans ce rire.

-Non, si tu croyais que j'allais accepter l'invitation d'une de ces brutes sans cervelle, ou qu'un élève d'une autre maison m'inviterait, tu t,es trompé sur toute la ligne.

-Alors tu veux bien venir avec moi?, dit-il en essayant de cacher le tremblotement dans sa voix.

Elle retrouva son sérieux et le regarda droit dans les yeux. Il s'y attendait bien...elle refuserait.

-C'est d'accord, mais promet-moi de me laisser tranquille par la suite!

Il n'en croyait pas ses oreilles.

-Promis.

Il lui souhaita bonne nuit et rentra vers le château. Il savait qu'il avait promis, mais il ne laisserait pas tomber aussi vite. Elle avait beau s'empêcher de voir la vérité, mais il était attaché à elle et ne la laisserait pas tombé.

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Il se doutait bien qu'il n'y aurait personne à cette heure-ci, mais il semblait qu'il ce soit trompé. Comme la dernière fois où il l'avait laissé, Anastasia se tenait droite dos à lui. Comme si elle n'avait jamais quitté le lac. Toujours aussi belle, les joues rougit par le froid. Les petits flocons qui tombaient du ciel, venaient se déposer sur ses long cheveux bruns. La tentation était trop forte. Il se pencha et ramassa de la neige, de façon à former une boule. Il la lança, mais le projectile ne fit que frôler son destinataire. Elle se retourna, aperçut Wiliam et lui sourit. Le sourire le désarçonna et elle en profita pour se venger en lui envoyant une belle boule en pleine figure. Il ne tarda pas à vouloir se venger, et le devinant elle partit à courir, se sauvant de lui. Il partit à ses trousses. Pour la première fois depuis longtemps, il l'entendait rire. Ce son si mélodieux qui s'échappait de ses lèvres auraient mérité d'être entendu tellement plus souvent. Soudain elle trébucha et se retrouva sur le dos, au milieu de la neige. Elle continuait de rire, alors que lui s'approchait et se pencha au dessus d'elle. Il lui envoya un peu de neige ce qui le fit aussi éclater de rire. Puis tout les deux, en même temps, ils stoppèrent leur éclats et se regardèrent droit dans les yeux. Doucement il se pencha vers elle. Elle restait là sans bouger. D'une seconde à l'autre leur lèvres entreraient en contact. Tout à coup elle roula sur le côté, arrêtant le mouvement de Wiliam.

Elle se releva et se secoua. Elle remit sa cape bien droite et retrouva son air indifférent, qui était maintenant si habituel pour Wiliam, mais qui lui donnait un air mystérieux, voir séduisant.

-Je suis désolée, dit-elle,-Je dois rentrer me préparer pour le bal...Tu ne voudrais tout de même pas te retrouver avec un vrai navet?

Et sur ce elle repartit vers le château, un petit sourire en coin sur les lèvres. Une fois qu'il fut sûr qu'elle ne puisse entendre, il se murmura,

-Que tu te prépares ou pas, tu seras la plus belle!

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Il ne restait plus que Wiliam au bas de l'escalier. Il se demandait si Anastasia allait vraiment venir. Après tout, peut-être qu'après ce qui s'était passé durant l'après-midi, elle ne voudrais plus le revoir. Il n'avait pas voulu que ça se passe comme ça, mais c'était comme si à se moment un aimant l'avait attiré contre elle. Il oublia toutes ses peurs, lorsqu'il l'aperçut, belle comme un ange au haut de l'escalier en marbre. Il ne pouvait plus bouger et ses yeux restaient fixés sur elle alors qu'elle descendait. Anastasia était vêtue d'une robe blanche, vaporeuse. De fines bretelles s'attachait dans son cou, desquelles partaient deux bandes de tissus qui se croisaient à la poitrine et allait s'attacher dans le bas de son dos. De là, une jupe en toile descendait et allait frôler le plancher. Dans le bas de se montage de tissu complexe, il y avait de petites perles incrusté dans le tissu. Ses cheveux étaient relevé avec une barrette en argent blanc, et quelques petites mèches retombaient contre sa nuque. Elle avait déposé de minuscules perles comme celles de sa robe, dans ses cheveux. Dans son cou, étincelait un collier en argent blanc lui aussi et dans chaque poignets, il y avait quelques bracelets du même métaux.

Wiliam voulait lui dire « Comme tu est belle princesse de cristal, aucune étoile ne brillerait autant que toi, et tous les rubis du monde réunis ne pourraient être plus précieux! », mais aucun son ne sortait de sa bouche. Elle arriva à sa hauteur et il lui tendit le bras. Son visage restait toujours aussi indéchiffrable, mais ses yeux glacés ajoutaient de la magie à son regard. Il lui tendit le bras et elle l'accepta. En arrivant près de la grande salle, il se pencha et chuchota à son oreille :

-Tu est magnifique!

-Toi non plus tu n'est pas mal, répondit-elle, une petite lueur dans les yeux.

Il pénétrèrent au milieu de la salle bondée, ne sachant pas à quelle table s'asseoir. Wiliam la regarda et lui demanda si elle préférait Serpentard ou Griffondor. Elle hocha la tête en direction de Griffondor et ils allèrent s'installer près d'Harry, Cho, Ron et Hermione.

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À la table des Grifondors, Wiliam était assis et regardait Anastasia. Elle fixait les danseurs, mais ne semblaient pas vouloir aller les rejoindre sur la piste. Il lui avait proposé, mais elle avait gentiment refusé. La musique s'arrêta, laissant place à une valse effréné. Wiliam ne résistant plus à rester assis, entraîna Anastasia sur la piste en la tenant par le bras.

-Wiliam, je ne veux.-

Avant même qu'elle n'est terminé sa phrase, il avait posé une main à sa taille et une autre sur son épaule, et avait commencé à la faire tourné. Elle devait s'avouer qu'il était très bon danseur. Jamais elle n'avait dansé comme ça au par avant, si ce n'était avec sa mère. Elle tourbillonnait et n'avait plus conscience de ce qui l'entourait. Elle ne voyait que lui, devant elle avec ses yeux bleus ciel. Elle se sentait bien dans ses bras, mais chassa vite cette pensée. Il continuait de la faire tourné, entraînant dans son mouvement la robe de la jeune fille, qui volait pratiquement. Harry et Cho regardèrent dans leur direction, et ne purent que réprimer un sourire.

-Finalement peut-être qu'il va réussir à l'amadouer, dit Harry, tout bas, pour que seul Cho puisse l'entendre. Elle esquissa un sourire et il continuèrent à danser.

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Plus loin, Wiliam et Anastasia n'avaient presque plus quitté la piste depuis la valse. Il se révélait un excellent danseur et elle adorait la façon qu'il avait de la faire valser au milieu des autres. Cependant, quand le slow avait commencé, elle avait été tenté de retourné s'asseoir. Wiliam avait passé ses deux bras autour d'elle et elle s'était sentie troublée. Elle avait accroché ses bras à son cou et s'était rapprochée, de façon à pouvoir poser sa tête confortablement contre son épaule. Une fois de plus, elle avait été propulsée dans son monde, ne voyant plus ce qui l'entourait. Mais elle n'y était resté que quelques minutes, deux yeux noirs fixés sur elle la ramenant à la réalité. Elle regarda celui qui ne pouvait détacher son regard de sur elle. Elle eut un petit malaise en se rendant compte que c'était son père. Wiliam s'en aperçut.

-Tu veux sortir un peu?

Elle lui fit signe que oui et ils se dirigèrent vers le hall, sans oublier de prendre quelque chose pour se couvrir. Dehors, les jardins avaient été aménagés comme l'année précédente, de façon à se qu'on puisse s'y promener librement. Un labyrinthe de haie, découvrant une multitudes de sentiers s'offrant à eux. Ils s'aventurèrent dans un, qui les mena au lac. Un banc avait été déposé et une petite fontaine laissait échapper de petits jets d'eau. Le sol était recouvert de son manteau blanc, et le château avait été décoré de millier de petites lumières blanches, qui se reflétaient sur la neige, lui donnant un aspect doré.

-Anastasia?

-Hum..., -dit-elle distraite par ce qu'elle voyait.

-Ça ne te dérange pas de toujours être seul, sans personne? Demanda-t-il.

-Non, j'ai toujours été habitué à ça...et puis je ne crois pas qu'il puisse y avoir un jour quelqu'un qui me comprenne.

-Mais moi j'aimerais ça te comprendre et pouvoir être avec toi! -Dit-il doucement.

-Wiliam, je croyais qu'on avait passé un accord...ce soir devait être la dernière fois, dit-elle d'une voix douce mais dure.

-Mais Anastasia, tu ne pourras pas toujours fuir les gens comme ça! C'est pas comme ça que ça se passe dans la vraie vie...Il va bien falloir que tu quitte ton monde pour revenir dans celui des vivants!

-Ne me dis surtout pas ce que je dois faire Wiliam Wright! Je n'ai rien à apprendre de toi!, dit-elle sur un ton froid comme jamais il ne l'avait entendu. Il commençait un peu à désespérer puisque pour la deuxième fois en une semaine il se disputait avec elle.

-Tu n'as rien à apprendre de ma part? Tu vois, on dirait qu'à chaque fois tu me reproches de t'avoir un jour approché!

-C'est justement ça le problème! Tu aurais dû rester loin de moi... Ne jamais m'approcher et j'en aurais pas eu de problème et on serait pas en train de s'engueuler une fois de plus, -hurla-t-elle.

-Tu repousse chaque personne qui essaye de te comprendre et après tu dis que y'a personne qui pourrait réussir! Mais tout ça c'est à cause de toi! C'est toi qui refuse de te laisser approcher!

-Et j'ai bien raison! Regarde, toi je t'ai laissé m'approcher plus que les autres et qu'est-ce que ça donne? Rien du tout! Tu ne me connais ou comprends pas plus que n'importe qui!

-C'est parce que tu veux rien m'expliquer! Tu garde tout ça pour toi et tu en fais à ta tête!, -cria-t-il, venant troubler le silence de la nuit.

-Tu es comme tous les autres Wiliam, je sais bien ce que tu veux... Tu n'es pas le premier! Tu te fiches complètement de ce qui m'arrive et tu es seulement là pour essayer de m'avoir comme tous les autres! Tu ne vaut pas mieux que moi!

-Quoi? Tu en as du culot pour dire ça! Veux tu que je te dise! Si j'avais été comme tout le monde, ben j'aurais arrêter de défendre ma cause après Pré-au-Lard quand tu t'es mise à m'ignorer! Tu t'en souviens peut-être de Pré-au-Lard où est-ce que toute la journée on s'est vraiment éclater et que tout a coup tu as eu une crise! Si j'avais été comme tout le monde je serais parti en te laissant là tout de seul au milieu de la rue en te laissant pleurer!

Elle le regarda, et ses yeux se remplissaient d'eau au fur et à mesure qu'il ramenait cette journée à la surface. Il savait qu'il la faisait souffrir, mais il devait aller jusqu'au bout.

-Cette fois où tu nous a rien dis et qu'il a fallut que je te ramène en te soutenant à Poudlard! Cette fois où j'ai fais mon possible pour te consoler, sans savoir la cause de tous ses larmes! Peut-être que tu t'en souviens? Et si j'avais été comme tout les autres je t'aurais demandé ce qui allait pas et j'aurais forcé pour le savoir! Mais non je ne l'ai pas fait pour pas retourner le couteau dans la plaie et j'ai même supplié les autres de ne pas le faire pour ne pas te blesser! Qu'est-ce que tu me cache Anastasia...Qu'est-ce qui ne vas pas avec toi?

-Arrête! -cria-t-elle en pleurant.

Il restait debout derrière elle. Elle était dos à lui et pleurait. Il voyait ses épaules bouger. Il savait qu'il était allé un peu trop loin, mais il savait très bien, que c'était sa seule chance de réussite. Doucement, il s'approcha d'elle et la serra dans ses bras. Il sentait ses larmes contre son épaule. Il la serra un peu plus fort puisqu'elle tremblait. Elle sentait bon mais elle était vulnérable, comme un petit enfant qui vient de perdre tout espoir. Doucement, il l'assit sur le banc derrière eux, tout en continuant de la tenir contre lui. Elle ne cessait de sangloter et il ne devinait pas la raison, mais elle semblait porter un poids énorme sur ses épaules. Ils restèrent ainsi quelques minutes, sans que les larmes sur ses joues ne cessent de couler. Il se pencha à son oreille.

-Pourquoi Anastasia? Pourquoi tu a peur de l'amour comme ça? Dit-il doucement.

Elle releva la tête. Il la voyait devant elle, vulnérable. Le vent avait détaché quelques une des mèches de sa coiffure, et elles lui arrivaient dans le visage. Les perles qu'elle avait déposé ressemblaient à de petits flocons de neiges dans ses cheveux. Les larmes perlaient le long de ses joues et ses yeux verts le scrutaient et cette fois-ci l'expression qu'il y vit lui fit mal au c?ur. Ses deux pupilles reflétaient la douleur et le malheur. C'était comme si un énorme feu les avait déjà habité, mais que la tempête l'avait éteint.

-Comment ne pas avoir peur des autres, réussir à leur faire confiance et à les aimer alors que ton père t'a abandonné à ta naissance et qu'à cause de lui, la seule personne que tu aimais est morte? Comment tu fais pour le supporter alors que tu le vois jour après jour? Comment tu fais pour aimer, quand tu as vu ta mère mourir? Comment tu fais pour laisser les gens t'approcher alors que tous ceux qui l'ont fait avant, t'on fait du mal? Mets-toi à ma place! Comment tu réagirais? La seule personne que je n'ai jamais aimé est morte à cause de mon père, mais surtout à cause de moi! Si tu savais comment je lui en veut de m'avoir laissé seule sur cette terre. Mais elle ne savait pas qu'il la trahirait. Et tout ça à cause de moi! Si je laissais quelqu'un d'autre entrer dans ma vie, qu'est-ce qui me dit que la même chose ne se reproduira pas?

Elle avait baissé les yeux. Toute marque de froideur avait à ce moment disparut de sa voix. C'était plutôt un mal indescriptible qui la transperçait, et il faisait encore plus peur à Wiliam. Mais qu'est-ce que c'était dans son corps à elle? Comment elle se sentait? Depuis des années, elle avait eu peur de recevoir de l'affection, de peur de faire mal à ceux qui l'entouraient. Elle s'était fermé à ce sentiment pour toujours. Il la regardait silencieusement, ne sachant pas quoi dire pour la réconforter. Il posa sa main sur son visage et essuya une des larmes qui s'étaient échappées de ses yeux. Elle releva les yeux et le fixa. À ce moment là, il comprit mieux ce qu'elle ressentait. La souffrance, la mort, la séparation, rien de très réjouissant, et toutes des épreuves trop dure que son c?ur d'adolescente n'aurait pas dû subir.

-Ça ne se reproduira pas, car moi je serai là...-dit-il doucement.

Leur deux visages se rapprochèrent lentement et leur lèvre se touchèrent doucement. Il sentait sa peau mouillée par les larmes contre la sienne.

Dans sa tête se mélangeait deux sentiments en contradiction. Elle était en train de s'abandonner à ce Griffondor. Elle s'était promise que jamais cela ne se produirait et la voilà qui brisait son serment. Elle savait bien qu'elle en souffrirait un jour. Elle devait tout arrêter. Elle avait bien réussit à lutter contre son envie durant des mois. Mais en même temps, elle aimait la sensation, elle l'aimait. Elle avait essayé de se convaincre du contraire durant des mois, mais à chaque fois qu'elle le voyait son c?ur faisait un bond. Pourquoi ne pas, pour une fois faire face à ce qui arrivait.

Ils se séparèrent et il la regarda. Elle posa sa tête sur son épaule. Pour une fois, quoi qu'elle puisse vouloir, elle ne pouvait plus lutter contre ses sentiments. Mais cela ne changeait en rien ce qu'elle était.

-Je t'aime Anastasia, et je te jure que plus personne ne te feras du mal!

Une dernière larmes descendit de son ?il pour aller rejoindre sa joue et finalement se perdre sur la cape de Wiliam. Elle avait peur. Peur de ce qui arriverait. Elle se chuchota pour elle-même : « Et si c'est moi qui te fais du mal Wiliam? »

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-Alors Wiliam? Elle va mieux? Demanda le Griffondor à lunette.

Ce dernier ne prit pas le temps de répondre à sa question.

-T'es vraiment sale Malfoy, dit-il d'une voix grinçante.

Ce dernier se contenta de soutenir son regard sans rien ajouter.

-Tu trouves rien à dire pour te défendre cette fois-ci? Après tout ça doit bien te faire plaisir de voir tous ces gens qui ont été tués et blessés par ton maître! Je te jure que si je n'étais pas à Poudlard et que je risquait de faire honte à ma maison, je t'en mettrais une bonne dans la figure pour te montrer c'est quoi de souffrir. Finalement tu ne vaux pas mieux que ton père!

-Je t'interdit de me comparer à lui, siffla le blond entre ses dents, essayant de retenir toute sa colère, tout en faisant face à celle de son adversaire.

-Et pourquoi? Parce que finalement, t'es comme lui, tu ne vaux rien, t'es juste une sale vipère qui rampe au pied d'un homme même pas vivant qui s'amuse à tuer des innocents!

-Parle pas de ce que tu sais pas Wiliam Wright!

-J'ai aucun ordre à recevoir de ta part sale fils de mangemort! Et je sais très bien de quoi je parle, regarde la souffrir et tu vas peut-être comprendre tout le mal que toi et ceux de ta race font! Tu penses qu'elle méritait de finir ses jours écorché vivante? Ça aurait dût être toi à sa place! -Hurla-t-il de rage.

Au même moment, Mrs. Pomfresh arriva et leur pria de faire moins de bruit pour ne pas déranger Anastasia.

-Mais à quoi bon faire moins de bruit, elle est entre la vie et la mort et ne nous entend même pas!, dit-il à l'infirmière qui tourna les talons, furieuse qu'on ose lui parler sur ce ton, après tout ce qu'elle faisait.

-Wiliam veux-tu m'écouter deux...-

-Arrête tout de suite, j'ai pas du tout envie d'entendre ce que le meurtrier que tu es a à me dire. Parce que c'est ça que t'es! T'as beau dire que c'est ton maître qui a agit, mais t'es aussi responsable, t'aurais pu empêcher tout ça, mais t'es trop lâche, tout ce que tu sais faire c'est rester à regarder les actes immonde de Voldemort! C'est de ta faute, t'es qu'un lâche.

-C'est ça, je suis un lâche, un hypocrite, un meurtrier, TOUT EST DE MA FAUTE! C'est ça que tu voulais entendre? -lâcha Drago, fou de colère.

Wiliam le regarda et sans prévenir lui donna un coup de poing près de l'?il. Il récidiva, et Drago restait là, sans bouger à attraper les coups. Au bout du deuxième poings, Harry décida d'intervenir et prit Wiliam, et le balança par terre, pour l'immobiliser.

-Mais qu'est-ce que tu fais Harry? Il doit payer! Si Anastasia meurt, lui aussi!

-Wiliam tu vas te calmer, dit Harry d'une voix agressive. -Tu vas écouter ce que j'ai à te dire. Drago savait ce qui allait se produire mais il était obliger de garder le silence, sous le contrôle d'un charme! Il n'a pas voulu ce qui est arrivé et il est avec nous. Il va nous aider à savoir ce que prépare Voldemort.

Wiliam regardait Harry et Drago avec des yeux suspicieux. Est-ce qu'il devait le croire? Après tout, Harry était un de ses meilleurs amis. Tranquillement il se releva et se retrouva face à Malfoy.

-Je suis désolé, je croyais que tu étais au courant et que tu aurais pu changer quoi que ce soit. Dit-il sincèrement.

-Y'a rien, articula difficilement Malfoy.

Madame Pomfresh qui avait été alerté par le bruit de la bagarre arriva et quelle fut sa surprise de voir Malfoy Le coin de l'?il en sang, et la lèvres aussi. Elle l'amena à son bureau et alors qu'il passait devant Harry, malgré toute la volonté que cela lui coûtait, il murmura un faible "Merci".

Pendant que l'infirmière soignait Malfoy, Harry s'approcha du lit où reposait la belle Serpentard. Il n'y avait rien d'apparent lorsqu'on la regardait dormir. Elle était toujours aussi belle, et ressemblait à n'importe qui qui se retrouverais à l'infirmerie pour une raison bidon. Cependant, Wiliam baissa la couverture et remonta le gilet de la jeune fille, jusqu'à sa poitrine. Une longue et profonde entaille parcourait le ventre de la jeune fille, jusqu'au début de la poitrine. La plaie était toujours très ouverte, et on pouvait voir qu'elle était infectée. Rien de très beau et qui prédisait une guérison proche. Cette déchirure avait endommagé ses poumons et le son qu'elle produisait alors qu'elle respirait ne présageait rien de bon.

Le spectacle ébranla Harry qui fit signe à Wiliam de recouvrir Anastasia. Ce dernier le fit lassement, et s'assit près de la jeune femme, tout en lui prenant la main.

-Qu'est-ce que je vais faire Harry? Je ne pourrai pas continuer de vivre si elle meurt.- Dit-il les yeux embué par cette perspective.

Harry ne savait pas comment réagir face à ce qui arrivait. Ce même Wiliam qui quelques minutes plus tôt se battait avec Malfoy était maintenant devant lui, triste et vulnérable devant la mort.

-Il faudra continuer Wiliam. Après tout, tu sais très bien que c'est ce qu'elle aurait voulu. Elle ne voudrait certainement pas que tu t'apitoie sur ton sort.

-Ne parle pas comme ça, on dirait qu'elle est déjà morte.

-Désolé...

-C'est rien, mais tu vois, c'est tellement dur de voir quelqu'un que tu aimes partir. Juste au moment où je lui avais promis que jamais plus personne ne lui ferais de mal. Pour une promesse, disons que c'est plutôt raté. Mais je l'aime tellement, je peux pas croire qu'elle va partir, elle est bien trop jeune!

Un son rauque se fit alors entendre et tous les deux se retournèrent vers la jeune sorcière qui semblaient se débattre contre des démons que seul elle pouvait voir. Soudainement, elle fut pris de convulsions et Wiliam cria à Harry d'aller chercher Mrs. Pomfresh. Ce ne fut pas long avant que celle-ci arrive au chevet de la malade. Les yeux inquiets qui s'affichèrent sur son visage indiquèrent à Harry d'aller chercher Dumbledore. Cependant, elle le retint et lui dit d'aller chercher Severus Rogue à la place. Elle envoya un fantôme chercher le directeur. Lorsqu'il retourna sur les lieux, son professeur de potion à ses trousses, la pièce avait été aménagé, de façon à ce que personne ne puisse entrer, et que les autres résidants ne voient pas ce qui se passent. Au centre, Anastasia s'agitait toujours, et semblait plus mal en point que jamais. Ses yeux s'ouvraient parfois, lassant voir les deux pupilles tourner dans leurs orbites. Près d'elle, Mrs. Pomfresh faisait tout ce qui était en son possible pour faire baisser la fièvre. Wiliam restait près, tenant toujours la main de la jeune femme, qui restait agripper à lui. Dumbledore restait proche et continuait de l'examiner et d'essayer des sorts pour contrer l'effet. Lorsque Rogue vit dans quel état sa fille se trouvait, son visage devint limpide, et il s'approcha de Dumbledore, pour lui demander ce qui arrivait.

-Je ne sais pas Severus. Il semblerait qu'elle soit sous l'effet d'un sort et qu'elle soit en train de se débattre, contre une force maléfique. Je ne peux rien faire, seule elle pourra réussir à lutter. Cependant, je ne peux pas vous cacher qu'après cet affront, elle aura encore plus perdu de ses capacités. Elle retomberas dans un était de coma, mais les chances qu'elle survive sont très mince.

Rogue s'approcha alors de sa fille et passa une main dans ses longs cheveux bruns.

-D'abord Alyssa et maintenant elle?, demanda-t-il comme si quelqu'un avait la réponse à sa question. Il se pencha et donna un léger baiser sur la joue de sa fille, y laissant la trace d'une larme. Il resta agenouillé près d'elle, et il en serait ainsi jusqu'à ce qu'elle soit enfin libérer de cette torture qu'elle vivait, où personne ne pouvait lui venir en aide.

******************************

Ils poussèrent la porte et se dirigèrent vers le lit où elle reposait. Wiliam était toujours à ses côtés.

Hermione s'approcha et constata que la Serpentard se ressemblait toujours autant, et était toujours aussi belle, malgré la maladie qui la rongeait. Ses yeux fermés, ajoutait cependant de la mélancolie et de la souffrance à son visage. Elle approcha sa main pour la poser sur le front d'Anastasia, mais elle ne pu retenir un cri lorsqu'elle avait touché cette peau si froide, cette peau morte.

Ron s'était approché et l'avait enlacé de ses bras, l'éloignant de ce spectacle, et séchant les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle n'avait pas bien réaliser l'ampleur de ce qui arrivait. Cette fille, elle comprenait maintenant, qu'elle ne la reverrait plus dans les couloirs, que jamais ses yeux glacées scruterais Rogue, qu'indéfiniment ses paupières resteraient fermés. Elle leva les yeux vers Wiliam, alors que Ron essayait de la calmer, et elle pu y lire une détresse encore plus grande.

Tranquillement, elle se défit de l'emprise de Ron, et elle se dirigea lentement vers Wiliam, et le serra dans ses bras. Elle savait que Ron comprendrait. Ce n'était pas elle qui avait besoin d'être consolé, mais bien lui. Depuis des jours, il veillait au chevet de cette fille, sans que personne n'est pensé à lui apporté réconfort. Mais ce qui devait se passer dans sa tête devait être insupportable. Comme si elle devait se résoudre à quitter Ron. Les larmes recommencèrent, et une fois que Wiliam lui eut assurer que ça allait, elle retourna au près de son copain.

-Qu'est-ce que tu vas faire demain, -demanda-t-elle une fois calmé, bien installé dans l'étreinte de Ron.

-Je n'en sais rien. Mc Gonagall est venue me voir et m'a dit qu'il serait meiux que je reprenne les cours. Mais je ne peux pas me résoudre à l'abandonner, ne serait-ce qu'une minute. Et si elle décidait de franchir le pas alors que je ne suis pas là. Peut m'importe de savoir que je dois mettre 4 champignons pour faire du veritasium si elle est ici et livre un combat contre la mort. Elle a besoin de moi.

Hermione ne dit rien, même si en temps que préfète elle aurait du le convaincre de retourner en classe. Elle comprenait sa souffrance.

-Je ne peux pas me résoudre à la laisser partir...

-Mais il faudra bien, -dit lacement Harry.

-Je sais, mais je l'aime tellement. Elle ne peut pas partir comme ça, j'ai encore besoin d'elle...-

-Moi aussi j'ai besoin de toi Wiliam. - prononça difficilement une voie.

Celui-ci se retourna et aperçu Anastasia qui avait ouvert les yeux. Le trio comprit qu'il était temps pour eux de partir et de laisser les deux amoureux ensembles, mais ce ne fut pas sans un c?ur léger qu'ils retournèrent à leur tour.

-Anastasia, tu veux que j'appelle Mrs. Pomfresh?

-Non, attend...

-J'ai tellement eu peur...-dit-il.

-Wiliam, il faut que je te le dise, je t'aime, et peut importe ce qui arrivera, je t'aimerais toujours, même si un jour tu veux t'éloigner de moi parce que je te suis trop dangereuse...

-Jamais, jamais cela n'arriveras. Je serai toujours avec toi, peut importe les conséquences que cela aura. J'ai tellement eu peur de te perdre.

-Et moi tellement de ne jamais te revoir, -dit-elle les yeux embuées.

Sur ce, il se pencha et lui donna un tendre baiser, mais qui exprimait toute sa passion. Leurs lèvres entré en contact en cherchait toujours plus et leur langue se cherchaient et ne voulaient plus se séparer.. Au bout de quelques minutes, ils se séparèrent et se regardèrent. Puis Anastasia fut pris d'une crise et sa respiration se fit plus rauque encore. Wiliam appela l'infirmière qui ne prit pas de temps à maîtriser la situation. Quel ne fut pas sa surprise lorsqu'elle examina sa patiente et constata qu'elle était toujours dans un état critique et très grave, mais désormais hors de danger de mort et elle n'avait aucune idée de comment cela avait pu se produire.
**************************************

Une fois dans les couloirs, elle prit soin d'être discrète, pour ne pas alerter ni Rusard ou quelconque autre membre du personnel. Elle avança quelques minutes, mais rapidement, elle entendit du bruit qui venait de l'autre direction. Elle scruta les alentours et vit une porte derrière laquelle elle pourrait aller se réfugier.

Qui pouvait bien parcourir les couloirs de Poudlard à 3h00 du matin? Elle songea avec une petit rictus qu'elle n'était pas vraiment bien placé pour parler. Elle s'installa de façon à pouvoir voir ce qui se passait, sans prendre le risque d'être vu.

Le bruit de pas se rapprocha et bientôt la silhouette fut à son niveau. Des cheveux noirs qu'elle reconnaissait et une carrure aussi.

-Wiliam? -demanda-t-elle en sortant de l'endroit où elle se trouvait.

Celui-ci se retourna pour lui faire face, et lorsqu'il s'aperçut de son identité, il lui fit un sourire énigmatique.

-Anastasia...-dit-il mystérieusement.

-Mais qu'est-ce que tu fais ici? -répliqua-t-elle, l'effet de la surprise passé.

-Ce serait plutôt à moi de te le demander...

-J'ai fait un drôle de rêve et je devais aller voir Harry pour lui en parler. J'ai peur que quelque chose se prépare. -dit-elle en haussant des sourcils. -Mais toi, tu m'as toujours pas répondu!

-En fait, je venais te chercher! -dit-il avec un sourire charmeur.

-Me chercher? -demanda-t-elle surprise.

-Tu crois que ton rêve peut attendre?

Sur ce, il lui prit les mains et l'entraîna avec elle vers l'extérieur du château. Elle n'avait aucune idée de où il voulait en venir, mais elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Arrivés à la grande porte, ils s'arrêtèrent et Wiliam prononça un sort presque inaudible et leur cape apparurent sur le champs. Même si le mois de mars venait de débuter, les nuits étaient toujours fraîches et la neige n'avait pas tout fondue.

Une fois sa cape sur le dos, elle le suivit à l'extérieur. Il l'amena jusqu'au lac, au même endroit où il lui avait demandé de l'accompagné au bal. Tous les deux s'assirent côtes à côtes dans la neige. Il avait voulu lui montrer le spectacle flamboyant des étoiles et de la lune qui se reflétait sur la neige.

Il la regardait et à ce moment il la trouva magnifique. Ses longs cheveux bruns étaient retenus par un petit bandeau noir et cascadait dans son dos. Elle avait rabattu sa cape de façon à ne pas avoir froid. Ses joues étaient désormais rosis par le froid et ses yeux étaient habités par une lueur qu'il avait cru à jamais éteinte. Jamais il n'avait pensé possible la voir ainsi, ne serait-ce une fois avant sa mort.

Elle se sentit observé et se retourna vers lui. Il la regardait et elle se sentit alors un peu gênée. Elle ne baissa pas pour autant les yeux. Elle continua à le regarder avec le même petit sourire qu'il aimait tant.

Wiliam était très beau garçon. Yeux d'un bleu profond et cheveux noir. Ses traits étaient bien dessinés, et le tout lui donnait un air sérieux. Il était assez bâti pour son âge. Mais ce qu'elle aimait le plus chez lui c'était sa détermination, ce qui l'avait poussé à voir plus loin que les apparences. Bien d'autres auraient été à sa place et se serait enfui devant le manque de bonne volonté dont elle avait fait face à son égard.

Doucement, leur lèvres se rapprochèrent et entrèrent en contact. Un baiser emplie de passion, d'amour, et le tout sous la pleine lune. Peu de temps après, ils se séparèrent et elle se rapprocha de lui. Elle était maintenant assise entre ses jambes, la tête appuyé sur son torse.

À ce moment, elle se senti en sécurité, un sentiment qu'elle n'avait pas ressentit depuis déjà bien des années. Wiliam caressait ses cheveux, tout en embrassant tendrement son lobe d'oreille.

-Pourquoi? -demanda-t-elle doucement, de peur de faire disparaître toute l'atmosphère.

-Pourquoi quoi? -chuchota-t-il à son oreille.

-Pourquoi tu m'as amené ici? -dit-elle en retournant son visage vers lui.

-Parce que je voulais te montrer ça. J'ai vu le paysage de la chambre et j'ai trouvé ça éblouissant, tout comme toi.

Elle le regarda et sentit son c?ur manqué un battement. Elle lui sourit et ses yeux devinrent humides. Jamais personne depuis la mort de sa mère n'avait été aussi tendre avec elle.

Mais lui il était arrivé, et maintenant il était là. Elle s'avait qu'il s'occuperait d'elle et qu'il l'aimait bien d'avantage qu'elle n'aurait pu se l'imaginer.

Jamais elle ne voulait le voir partir. Elle l'aimait. Pour la première fois elle aimait et jamais elle ne voulait que ça se termine.

Elle reposa sa tête sur son torse et replongea dans ses pensées.

Ils restèrent ainsi pendant une bonne trentaine de minutes, puis décidèrent de rentrer pour ne pas s'attirer d'ennuie lorsque les autres se réveilleraient.

******************

-Wiliam? -s'écria-t-elle, se sentant fondre en larmes. Elle courut alors vers lui, la petite distance qui les séparait, et sauta dans ses bras. Il l'accueillit et la serra bien fort contre son c?ur.

Elle ne croyait pas qu'il était bien là à la serrer contre lui. Le masque de froideur qu'elle avait de nouveau revêtu depuis sa mort venait soudain de se dissoudre au milieu des larmes qui se mêlaient sur son visage.

Elle se décolla un peu de lui, sans perdre contact avec son corps et leva les yeux.

-Wiliam, je croyais ne plus jamais te revoir, je croyais que tu ne m'aimais plus, que tu m'oublierais, que je ne pourrais jamais m'excuser pour ta mort! -fit-elle d'une voie entrecoupée par des sanglots.

-Ce n'est pas de ta faute. -dit-il en caressant sa joue tendrement, comme il avait l'habitude de le faire. Anastasia avait les cheveux éparpillés au milieu de son visage et il les repoussa doucement.

Leur lèvres entrèrent alors en contact. Ce contact qui avait tant manqué à Anastasia. Celui qu'elle avait cru ne jamais ressentir de nouveau. Elle passa alors ses bras autour du cou de son petit copain et alors que lui caressait son dos. Elle dut mettre fin à ce baiser, mais ne cessa pas de le regarder tendrement, alors que les larmes continuaient de ruisseler sur son visage. Elle devrait bientôt repartir, et le laisser ici. Elle ne voulait pas, elle avait retrouvé son Wiliam, celui qui l'avait consolé maintes fois, qui avait persévéré jusqu'à ce qu'elle daigne le regarder, celui qui avait été là dans tout les moments difficiles, mais surtout, celui qui l'avait aimé. Elle se mordit la lèvre pour empêcher une nouvelle secousse de larme de déferler. Elle s'essuya les yeux, tout en restant appuyer contre lui.

-Anastasia, je t'aime, -Lui chuchota-t-il à l'oreille.

Elle le regarda et l'embrassa à nouveau. Elle savait que c'était une des dernières fois qu'elle pourrait le faire. Elle s'écarta doucement.

-Wiliam, quand je vais partir, ça sera finit. Et si on réussi, tu te dissoudra pour monter au cieux. On ne se reverra plus. Je ne survivrai pas. Je t'aime! -Parvint-elle à dire, au milieu des larmes qui se perdaient sur ses joues.

-Chut..- Dit il en posant un doigt devant sa bouche. - Tu sais que toujours, peut importe ce qui m'arrivera, je serai toujours avec toi, où que tu sois. Et malgré tout ce qui arrivera, je t'attendrai, que ce soit ici, ou là-bas! Je t'aime Anastasia.

Elle le regarda et s'agrippa à son coup, nichant sa tête dans son épaule.

-Je t'aime tellement Wiliam, dès que tout sera terminé, je viendrai te rejoindre!

Il l'écarta un peu d'elle, de façon à ce qu'elle le voit bien dans les yeux et prit sa tête dans ses mains.

-Écoute-moi Anastasia. Je n'ai pas autant travaillé pour être à tes côtés et pour qu'ensuite, tu te tue pour venir me rejoindre. Je sais que tu fais ça parce que tu m'aimes, et moi aussi je t'aime, et tu le sais très bien. Mais tu dois vivre ta vie, et passer à autre chose. Si un jour tu rencontre quelqu'un d'autre, tu seras heureuse et tu l'aimeras. Mais tu sauras que moi je t'aimerai toujours et que lorsque ta fin sonnera, je serai là à t'attendre. Promet-moi que tu vas vivre ta vie et que tu seras heureuse.

-Pas sans toi! -Dit-elle tristement.

-Promet-le moi!

-Pro..Promis! -Dit elle difficilement, alors qu'il la fixait de ses deux beaux yeux bleus.

Ils échangèrent un furtif baiser et mains dans la mains, ils progressèrent vers Harry et Lily, sachant très bien qu'il était bientôt l'heure pour les deux visiteur de partir.

******************

De leur côté, Wiliam et Anastasia vivait une séparation plus déchirante. Elle n'arrivait pas à se résigner à partir. Son c?ur lui appartenait. Elle restait enchaînée, les bras enlacés autour de son cou. Ils échangèrent un dernier baiser, empli de passion, cherchant à se confondre mutuellement l'un dans l'autre.

-Tu dois partir maintenant! -dit il, les yeux plongés dans les siens.

À ce moment, elle se détourna, et fondit en larme, se recroquevillant sur le sol. Elle ne pouvait pas partir comme ça et le laisser. Elle n'en avait pas le droit. Elle cracha alors sa haine contre Voldemort. À cause de lui, Wiliam était mort, à cause de lui, elle se sentait seule, à cause de lui, elle devait l'abandonner une seconde fois.

Il se pencha alors près d'elle et l'entoura de ses bras. Il s'assit et la berça comme on le ferait avec un petit enfant, tout en regardant les étoiles.

-Je sais que c'est difficile, Anastasia. Mais quand tu seras loin de moi, pense à tout les beaux moments que nous avons vécu ensemble, et à ce moment, tu sauras que moi aussi je pense à toi. Pas une seule minute je ne penserai pas à tes beaux yeux de glace, à ce sourire qui me gelait sur place. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai toujours! Ce n'est que le temps d'une vie qui nous sépare Anastasia, mais ce qu'on a construit, c'est beaucoup plus fort que ça. -lui chuchota-t-il doucement pour la calmer.

Cela eu un effet apaisant sur elle et fit calmer ses sanglots. Elle se retourna et plongea ses deux yeux verts dans les siens. Elle pressa doucement ses lèvres contre les siennes, savourant chaque partielle de seconde. Puis elle dut se résigner à retourner auprès d'Harry. Wiliam la conduisit, la tenant par la taille et l'aida à se hisser sur une des deux licornes ailées.

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