Merci pour autant de review, ça me fait trop plaisir. ps, si qqun sait
comment on fait pour accepter les reviews anonymes, AIDEZ-MOI !!! je ne
sais pas comment on fait.(g l'air trop débile.)
Bon, maintenant, le chapitre 3 !
Chapitre 3
Elle se retrouva avec sa malle dans la cuisine des Weasley. Elle se redressa, épousseta sa robe de sorcière et leva la tête. Elle n'en cru pas ses yeux. TOUT ses frères étaient là, avec Harry et Hermione qui avaient dû transplaner. Son père tenait un appareil photo à la main. Il pris une photo de Ginny debout dans la cheminée, la bouche grande ouverte.
Devant l'air ébahi de leur jeune s?ur, les frères Weasley éclatèrent de rire, même Percy qui n'avait pas un très grand sens de l'humour. Ginny sourit d'un air gêné, s'avança vers la table et s'assit au bout de celle- ci. Manque de chance, Harry se trouvait à l'autre bout de la table, juste en face de Ginny. Il lui souriait, un sourire de prince charmant, tandis Ginny avait l'impression d'être une sorte de Cendrillon et que personne ne la voyait vraiment.
Ses pensées furent interrompus quelques minutes après son atterrissage, avec Mrs Weasley qui apparaissait dans la cheminée.
-COMMENT ? ? ? Mais, Arthur, tu n'as pas dit à Ginny que. ?
Arthur la regarda interrogativement, Mrs Weasley le fusillant du regard. Puis, elle s'adressa à Ginny d'une voix sèche et dure, qui faisait presque peur..
-Ginny, dans ta chambre, tout de suite.
-Mais, qu'est-ce que.
-TOUT DE SUITE ! ! ! hurla Mrs Weasley, faisant trembler les murs de la cuisine et tous ceux qui s'y trouvaient.
Ginny se leva, la mine déconfite. Elle observa ses frères et les convives un par un, et aucun ne semblait savoir se qui se passait. Elle sortit de la cuisine et monta l'escalier. Des larmes remplissaient ses yeux mais elle ne voulait pas le montrer à Harry ; il penserait peut-être qu'elle était encore une gamine et elle n'aurait plus jamais l'occasion d'espérer le voir poser ses yeux sur elle.
Elle grimpa les marches lentement, se demandant ce qu'elle allait faire. Une fois arrivée sur le palier du troisième étage, elle poussa la petite porte de sa chambre, située entre celle de Fred et George et celle de ses parents. Elle entra dans la petite pièce où régnait un noir absolu : la chambre de Ginny ne possédait pas de fenêtre. Elle sortit sa baguette magique, songeant que ce serait la première fois qu'elle l'utiliserait en dehors des cours, et d'un geste alluma les quatre bougies bleues qui éclairaient la pièce. Et là, elle manqua de s'évanouir.
Au milieu de la toute petite pièce, entre le lit et le bureau, semblant prendre tout l'espace libre qu'il restait dans sa chambre, se tenait une robe suspendue dans les airs. Une magnifique robe de conte de fées, du même bleu que les torches de la chambre. Un bleu féerique, un bleu de ciel d'été, un bleu pur. Au pied de la robe qui commençait à tourner lentement sur place, une magnifique paire de chaussures à talons, du même bleu que la robe. Elle saisit la robe qui cessa instantanément de flotter dans les airs, et la regarda de plus près. Oui, c'était vraiment une magnifique robe de bal.
Sur son bureau envahi de multitudes d'objets, comme à son habitude, se trouvait une lettre en parchemin. Doucement, Ginny posa la robe sur son lit, pris la lettre, s'assit sur sa chaise et ouvrit l'enveloppe. C'était une lettre écrite de la main de Hermione, mais toute la famille et Harry avaient signé. Fébrilement, et se demandant qu'est-ce que c'était que toute cette histoire, elle parcouru les mots tracés en violet.
«Ginny, Désolée pour toute cette mise en scène mais c'est ta mère qui a voulu faire semblant de te punir. Ne t'inquiètes pas, tu n'as rien fait !»
Ginny sursauta en entendant des pas dans les escaliers et des portes claquer. Il y avait une grande agitation dans la maison et elle s'inquiétait de plus en plus. Elle continua sa lecture :
«Tu as pu remarquer que tu as plusieurs cadeaux. Nous avons tous contribué à te les acheter, j'espère de tout c?ur qu'ils te plaisent. Maintenant, passons à ce que tu vas faire à présent. Les instructions apparaîtront sur le parchemin au fur et à mesure que tu les suivras. Voici la première :»
Ginny vit alors se tracer des mots sur le papier, comme si une main invisible écrivait sans plume. Cela lui rappelait un mauvais souvenir, mais elle ne savait plus trop quoi.
«1 : Déshabille-toi et enfile ta robe.»
Ginny obéit. Elle enleva sa robe de Poudlard (qui avait d'ailleurs appartenue à Fred), enleva ses chaussures et ses chaussettes, puis mis la robe. Elle se regarda dans son grand miroir, une des seules choses qui lui appartenaient vraiment, et fut étonnée de voir à quelle point la robe merveilleuse lui allait bien. Elle remarqua que la robe laissait apparaître ses épaules, qu'elles n'avait jamais pris le temps de regarder. Elle trouva, en toute modestie, qu'elle était plutôt jolie. Elle jeta un nouveau coup d'?il au parchemin. Une nouvelle phrase venait d'y apparaître.
«2 : Enfile tes souliers.»
Ginny obéit, et éprouva un peu de difficulté à faire quelques pas avec ces chaussures, mais celles-ci semblèrent l'aider à bien marcher et au bout de trente secondes, c'était comme si elle avait toujours porter des talons.
«3 : Pose le bout de ta baguette magique sur tes cheveux et prononce la formule : Hermina Capillarius !»
Ginny obéit, ne sachant pas trop ce qui allait se passer, et prononça la formule. Aussitôt, ses cheveux se dressèrent sur sa tête, se divisèrent en plusieurs mèches qui commencèrent à s'entremêler, se tresser, se fixer seules sur la tête de Ginny. Ebahie, Ginny se regarda dans son miroir, n'en croyant pas ses yeux. Ses longs cheveux roux, d'habitude tombant en cascade sur ses épaules et dans son dos, étaient maintenant retenus par un chignon formé de tresses et de torsades recouvrant tout l'arrière de sa tête. C'était une coiffure très sophistiqué, comme Ginny en avait déjà vues dans des magasines comme Sorcière Hebdo que lisait sa mère.
Une autre instruction avait fait son apparition sur le parchemin magique.
«4 : Pose le bout de ta baguette magique sur ce parchemin et prononce la formule : Hermina Aurum !»
Ginny, tremblant comme jamais elle n'avait trembler, obéit. Le bout de sa baguette se posa sur cette même phrase. Elle prononça la formule « Hermina Aurum ! ». Aussitôt, cinq objets apparurent sur le parchemin qui venait de faire apparaître une nouvelle phrase :
«5 : Mets ces objets et n'y va pas trop fort avec le maquillage !»
Ginny contempla les cinq boîtes et petits sacs, en pris un d'une main nerveuse et l'ouvrit. Un magnifique collier de perles en nacre s'offrit à ses yeux, un autre lui offrit un bracelet et un sac une paire de boucles d'oreilles, le tout en fines perles de nacre. Elle mis ces bijoux, tremblante comme une feuille, et ouvrit les deux dernières boîtes où elle découvrit un gloss légèrement doré et incrusté de minuscules paillettes, et un fard à paupières du même colori. D'un coup de baguette magique, elle éteignit les torches bleu et d'un autre mouvement de sa baguette, elle mis une lumière égale à celle d'un midi en Méditerranée. Délicatement, elle se mit le gloss et le fard à paupières, légèrement mais assez pour que l'on voit qu'elle était maquillée. Elle s'installa à nouveau sur sa chaise, plus stressée que jamais. Elle prit le parchemin, mais sa main tremblait tellement qu'elle préféra le reposer sur la table pour pouvoir le lire.
«A présent, tu dois être absolument magnifique. C'est ta mère et moi qui avons choisit les objets mais ce sont Ron et Harry qui choisirent les couleurs. Et je pense que leur choix n'ont pas été mauvais. Ces couleurs doivent t'aller à merveille.
Maintenant, il faut que je t'expliques ce qui se passe. Oh, et puis non, je ne vais pas t'expliquer. Mais reste comme tu es, ne changes rien. Lorsque tu n'entendras plus aucun bruit dans les chambres à côté de la tienne, descend l'escalier. Tu ne rencontreras personne. Une fois en bas, dirige- toi vers le jardin. Et là,.. Je ne t'en dis pas plus !
Bon, A tout de suite,
Maman, Papa, Bill, Charlie, Percy, Fred, George, Ron, Harry et Hermione.»
Ginny retint un cri de surprise. Elle s'attendait à tout, sauf à ça. Et pourquoi on devait se faire si beau ?
La jeune fille entendait encore des pas et des rires dans les chambres à côté de la sienne. Pour faire passer le temps, elle utilisa quelques enchantements qu'elle avait appris au collège, elle fit voler des parchemins autour de la petite pièce, utilisa le sortilège d'Attraction sur ses oreillers, et elle lu un livre intitulé : « Les animaux fantastiques », de Newt Scamander. C'était une encyclopédie des créatures magiques, fortement recommandée au collège Poudlard.
Enfin, elle entendit son père et sa mère quitter leur chambre, puis ce fut Fred et George, en riant comme seuls eux savaient le faire. Le silence s'installa de chaque côté de la pièce, mais au-dessus, dans la chambre de Ron, deux paires de pieds s'affairaient et en-dessous, s'en était quatre.
Elle écouta la voix de Harry qui lui parvenait de l'escalier. Il parlait sans doute à Ron. Harry ! Elle l'avait, pour une fois, complètement oublié ! Il allait la voir comme ça ! Enfin, «ça» n'était pas le mot. Ginny alla de nouveau se contempler dans le miroir. Non, Harry n'allait pas la voir comme «ça», mais il allait la voir belle, souriante, et différente de la petite Ginny des années de collège. Elle se rassura en voyant la jolie jeune femme qui la contemplait dans le miroir. Ginny lui sourit, et le reflet lui rendit son sourire. La Ginny du miroir lui parla :
«Ginny, tu es vraiment magnifique ! Si Harry ne voit toujours pas que tu existe, c'est soit qu'il doit changer de lunettes, soit qu'il est aveugle !
-Merci, répondit Ginny à son reflet, plus souriante que jamais.
Les pas en-dessous du plancher s'étaient éteints, la porte d'entrée s'ouvrit puis se ferma plusieurs fois, puis, le silence. Un silence de mort, pas un bruit, pas une marche qui craque, un silence pesant. Ginny compris qu'il était temps qu'elle sorte de sa chambre. Elle n'en avait pas très envie, elle avait peur du regard que les autres allaient poser sur une autre Ginny. Et si cette Ginny, qu'elle-même aimait bien, ne plaisaient pas aux autres ?
Chapitre 3
Elle se retrouva avec sa malle dans la cuisine des Weasley. Elle se redressa, épousseta sa robe de sorcière et leva la tête. Elle n'en cru pas ses yeux. TOUT ses frères étaient là, avec Harry et Hermione qui avaient dû transplaner. Son père tenait un appareil photo à la main. Il pris une photo de Ginny debout dans la cheminée, la bouche grande ouverte.
Devant l'air ébahi de leur jeune s?ur, les frères Weasley éclatèrent de rire, même Percy qui n'avait pas un très grand sens de l'humour. Ginny sourit d'un air gêné, s'avança vers la table et s'assit au bout de celle- ci. Manque de chance, Harry se trouvait à l'autre bout de la table, juste en face de Ginny. Il lui souriait, un sourire de prince charmant, tandis Ginny avait l'impression d'être une sorte de Cendrillon et que personne ne la voyait vraiment.
Ses pensées furent interrompus quelques minutes après son atterrissage, avec Mrs Weasley qui apparaissait dans la cheminée.
-COMMENT ? ? ? Mais, Arthur, tu n'as pas dit à Ginny que. ?
Arthur la regarda interrogativement, Mrs Weasley le fusillant du regard. Puis, elle s'adressa à Ginny d'une voix sèche et dure, qui faisait presque peur..
-Ginny, dans ta chambre, tout de suite.
-Mais, qu'est-ce que.
-TOUT DE SUITE ! ! ! hurla Mrs Weasley, faisant trembler les murs de la cuisine et tous ceux qui s'y trouvaient.
Ginny se leva, la mine déconfite. Elle observa ses frères et les convives un par un, et aucun ne semblait savoir se qui se passait. Elle sortit de la cuisine et monta l'escalier. Des larmes remplissaient ses yeux mais elle ne voulait pas le montrer à Harry ; il penserait peut-être qu'elle était encore une gamine et elle n'aurait plus jamais l'occasion d'espérer le voir poser ses yeux sur elle.
Elle grimpa les marches lentement, se demandant ce qu'elle allait faire. Une fois arrivée sur le palier du troisième étage, elle poussa la petite porte de sa chambre, située entre celle de Fred et George et celle de ses parents. Elle entra dans la petite pièce où régnait un noir absolu : la chambre de Ginny ne possédait pas de fenêtre. Elle sortit sa baguette magique, songeant que ce serait la première fois qu'elle l'utiliserait en dehors des cours, et d'un geste alluma les quatre bougies bleues qui éclairaient la pièce. Et là, elle manqua de s'évanouir.
Au milieu de la toute petite pièce, entre le lit et le bureau, semblant prendre tout l'espace libre qu'il restait dans sa chambre, se tenait une robe suspendue dans les airs. Une magnifique robe de conte de fées, du même bleu que les torches de la chambre. Un bleu féerique, un bleu de ciel d'été, un bleu pur. Au pied de la robe qui commençait à tourner lentement sur place, une magnifique paire de chaussures à talons, du même bleu que la robe. Elle saisit la robe qui cessa instantanément de flotter dans les airs, et la regarda de plus près. Oui, c'était vraiment une magnifique robe de bal.
Sur son bureau envahi de multitudes d'objets, comme à son habitude, se trouvait une lettre en parchemin. Doucement, Ginny posa la robe sur son lit, pris la lettre, s'assit sur sa chaise et ouvrit l'enveloppe. C'était une lettre écrite de la main de Hermione, mais toute la famille et Harry avaient signé. Fébrilement, et se demandant qu'est-ce que c'était que toute cette histoire, elle parcouru les mots tracés en violet.
«Ginny, Désolée pour toute cette mise en scène mais c'est ta mère qui a voulu faire semblant de te punir. Ne t'inquiètes pas, tu n'as rien fait !»
Ginny sursauta en entendant des pas dans les escaliers et des portes claquer. Il y avait une grande agitation dans la maison et elle s'inquiétait de plus en plus. Elle continua sa lecture :
«Tu as pu remarquer que tu as plusieurs cadeaux. Nous avons tous contribué à te les acheter, j'espère de tout c?ur qu'ils te plaisent. Maintenant, passons à ce que tu vas faire à présent. Les instructions apparaîtront sur le parchemin au fur et à mesure que tu les suivras. Voici la première :»
Ginny vit alors se tracer des mots sur le papier, comme si une main invisible écrivait sans plume. Cela lui rappelait un mauvais souvenir, mais elle ne savait plus trop quoi.
«1 : Déshabille-toi et enfile ta robe.»
Ginny obéit. Elle enleva sa robe de Poudlard (qui avait d'ailleurs appartenue à Fred), enleva ses chaussures et ses chaussettes, puis mis la robe. Elle se regarda dans son grand miroir, une des seules choses qui lui appartenaient vraiment, et fut étonnée de voir à quelle point la robe merveilleuse lui allait bien. Elle remarqua que la robe laissait apparaître ses épaules, qu'elles n'avait jamais pris le temps de regarder. Elle trouva, en toute modestie, qu'elle était plutôt jolie. Elle jeta un nouveau coup d'?il au parchemin. Une nouvelle phrase venait d'y apparaître.
«2 : Enfile tes souliers.»
Ginny obéit, et éprouva un peu de difficulté à faire quelques pas avec ces chaussures, mais celles-ci semblèrent l'aider à bien marcher et au bout de trente secondes, c'était comme si elle avait toujours porter des talons.
«3 : Pose le bout de ta baguette magique sur tes cheveux et prononce la formule : Hermina Capillarius !»
Ginny obéit, ne sachant pas trop ce qui allait se passer, et prononça la formule. Aussitôt, ses cheveux se dressèrent sur sa tête, se divisèrent en plusieurs mèches qui commencèrent à s'entremêler, se tresser, se fixer seules sur la tête de Ginny. Ebahie, Ginny se regarda dans son miroir, n'en croyant pas ses yeux. Ses longs cheveux roux, d'habitude tombant en cascade sur ses épaules et dans son dos, étaient maintenant retenus par un chignon formé de tresses et de torsades recouvrant tout l'arrière de sa tête. C'était une coiffure très sophistiqué, comme Ginny en avait déjà vues dans des magasines comme Sorcière Hebdo que lisait sa mère.
Une autre instruction avait fait son apparition sur le parchemin magique.
«4 : Pose le bout de ta baguette magique sur ce parchemin et prononce la formule : Hermina Aurum !»
Ginny, tremblant comme jamais elle n'avait trembler, obéit. Le bout de sa baguette se posa sur cette même phrase. Elle prononça la formule « Hermina Aurum ! ». Aussitôt, cinq objets apparurent sur le parchemin qui venait de faire apparaître une nouvelle phrase :
«5 : Mets ces objets et n'y va pas trop fort avec le maquillage !»
Ginny contempla les cinq boîtes et petits sacs, en pris un d'une main nerveuse et l'ouvrit. Un magnifique collier de perles en nacre s'offrit à ses yeux, un autre lui offrit un bracelet et un sac une paire de boucles d'oreilles, le tout en fines perles de nacre. Elle mis ces bijoux, tremblante comme une feuille, et ouvrit les deux dernières boîtes où elle découvrit un gloss légèrement doré et incrusté de minuscules paillettes, et un fard à paupières du même colori. D'un coup de baguette magique, elle éteignit les torches bleu et d'un autre mouvement de sa baguette, elle mis une lumière égale à celle d'un midi en Méditerranée. Délicatement, elle se mit le gloss et le fard à paupières, légèrement mais assez pour que l'on voit qu'elle était maquillée. Elle s'installa à nouveau sur sa chaise, plus stressée que jamais. Elle prit le parchemin, mais sa main tremblait tellement qu'elle préféra le reposer sur la table pour pouvoir le lire.
«A présent, tu dois être absolument magnifique. C'est ta mère et moi qui avons choisit les objets mais ce sont Ron et Harry qui choisirent les couleurs. Et je pense que leur choix n'ont pas été mauvais. Ces couleurs doivent t'aller à merveille.
Maintenant, il faut que je t'expliques ce qui se passe. Oh, et puis non, je ne vais pas t'expliquer. Mais reste comme tu es, ne changes rien. Lorsque tu n'entendras plus aucun bruit dans les chambres à côté de la tienne, descend l'escalier. Tu ne rencontreras personne. Une fois en bas, dirige- toi vers le jardin. Et là,.. Je ne t'en dis pas plus !
Bon, A tout de suite,
Maman, Papa, Bill, Charlie, Percy, Fred, George, Ron, Harry et Hermione.»
Ginny retint un cri de surprise. Elle s'attendait à tout, sauf à ça. Et pourquoi on devait se faire si beau ?
La jeune fille entendait encore des pas et des rires dans les chambres à côté de la sienne. Pour faire passer le temps, elle utilisa quelques enchantements qu'elle avait appris au collège, elle fit voler des parchemins autour de la petite pièce, utilisa le sortilège d'Attraction sur ses oreillers, et elle lu un livre intitulé : « Les animaux fantastiques », de Newt Scamander. C'était une encyclopédie des créatures magiques, fortement recommandée au collège Poudlard.
Enfin, elle entendit son père et sa mère quitter leur chambre, puis ce fut Fred et George, en riant comme seuls eux savaient le faire. Le silence s'installa de chaque côté de la pièce, mais au-dessus, dans la chambre de Ron, deux paires de pieds s'affairaient et en-dessous, s'en était quatre.
Elle écouta la voix de Harry qui lui parvenait de l'escalier. Il parlait sans doute à Ron. Harry ! Elle l'avait, pour une fois, complètement oublié ! Il allait la voir comme ça ! Enfin, «ça» n'était pas le mot. Ginny alla de nouveau se contempler dans le miroir. Non, Harry n'allait pas la voir comme «ça», mais il allait la voir belle, souriante, et différente de la petite Ginny des années de collège. Elle se rassura en voyant la jolie jeune femme qui la contemplait dans le miroir. Ginny lui sourit, et le reflet lui rendit son sourire. La Ginny du miroir lui parla :
«Ginny, tu es vraiment magnifique ! Si Harry ne voit toujours pas que tu existe, c'est soit qu'il doit changer de lunettes, soit qu'il est aveugle !
-Merci, répondit Ginny à son reflet, plus souriante que jamais.
Les pas en-dessous du plancher s'étaient éteints, la porte d'entrée s'ouvrit puis se ferma plusieurs fois, puis, le silence. Un silence de mort, pas un bruit, pas une marche qui craque, un silence pesant. Ginny compris qu'il était temps qu'elle sorte de sa chambre. Elle n'en avait pas très envie, elle avait peur du regard que les autres allaient poser sur une autre Ginny. Et si cette Ginny, qu'elle-même aimait bien, ne plaisaient pas aux autres ?
