Merci pour toutes les personnes qui prennent le tps de me reviewer et de m'envoyer des mails. Dsl, je c pa comment accepter les fics anonymes !

Voici le nouveau chp !

Chapitre 4

Elle respira un bon coup, ouvrit la porte et commença à descendre l'escalier. Elle se cramponnait à la rampe, et à chaque marche descendue, le c?ur Ginny battait de plus en plus vite. Enfin, elle arriva en bas de l'escalier et s'arrêta, le temps que son c?ur se calme. Dans la maison, seul Pattenrond, le chat d'Hermione, ronronnait paisiblement dans le salon. Sinon, pas un bruit, pas âme qui vive. Ginny commença à s'inquiéter lorsqu'elle se souvint qu'il fallait qu'elle se rende dans le jardin.

Elle recommença à marcher, ses talons claquant sur le plancher tandis que la porte du jardin se rapprochait. Son pauvre c?ur s'était remis à battre la chamade. Elle espérait que le couloir ne finisse pas, mais quand on veut que les choses passe moins vite, elles finissent avant que l'on s'en rende compte. Ginny se retrouva plus vite qu'elle ne l'aurait voulu devant la porte, fixant la poignée. Soudain, sa peur laissa place à une immense curiosité. Elle posa sa main sur la poignée, la tourna doucement, et tira la porte. Elle pénétra sur la gazon.

Beaucoup de choses, en peu de temps, avaient changé. Tout d'abord, le soleil était en train de se coucher, juste en face de Ginny qui fut éblouie par toute cette lumière. Les hautes herbes avaient été coupés et les massifs de roses débordaient de roses blanches et rouges. Mais le plus surprenant, c'était la quantité de personnes présentes. Ginny ne voyait que leurs silhouettes , à cause du soleil, mais elle pu deviner que toutes les têtes étaient tournées. vers elle.

Une personne commença à applaudir et toutes les autres suivirent. Ginny remarqua alors que des marches descendant vers le jardin où elle se trouvait, tous pouvait la regarder comme bon leur semblaient.

Ginny rougit, mais légèrement, timidement, en gardant la tête droite et descendant des marches. Au fur et à mesure qu'elle descendait, elle pouvait voir de mieux en mieux les personnes présentes et leurs visages. Une douzaine de personnes étaient là. Tout ses frères, dont Bill et Charlie, la regardaient ébahis, la bouche grande ouverte, une paire d'yeux ronds par Weasley la fixant comme une extraterrestre. Harry, qui tenait un verre dans sa main droite, le laissa tomber par terre. Pour une fois, c'était lui qui échappait quelque chose de ses mains lorsque lui et Ginny se regardaient. Cette dernière lui fit un sourire auquel Harry répondit. Mrs Weasley et Hermione, d'un autre côté du jardin, la regardait, souriantes. Trois autres filles étaient présentes, Alicia Spinnet, Angelina Johnson et Katie Bell, les anciennes Poursuiveuses de l'équipe de Gryffondor. Tous étaient en tenue de soirée, mais Ginny était de loin la plus resplendissante, ou peut- être était-ce à cause du soleil couchant qui la fouettait de rayons de lumière ?

Ginny, commençant à se sentir gênée par l'attention qu'on lui portait, croisa les bras, pris un air interrogateur et demanda :

« Bon, quelqu'un peut m'expliquer toute cette mascarade ? »

Hermione pris la parole. Elle était vêtue de la magnifique robe bleu pervenche qu'elle avait portée quatre ans auparavant, au Bal de Noël de Poudlard.

« Eh bien, Ginny, nous avons organisé cette petite fête à l'occasion - Mrs Weasley peut me couper si c'est faux - de la fin d'une époque. Et oui, fini le temps de Poudlard, bonjour le monde adulte. Nous sommes tous dans ce cas - à part Mr et Mrs Weasley. Et puis, cela ne fait pas de mal de faire la fête avec ses amis !

Mais, pourquoi m'avez - vous fait un tel cadeau ? Ce n'est pas mon anniversaire, à ce que je sache, répondit Ginny.

Ma chérie, commença Mrs Weasley, nous savons tous que tu es la seule à n'avoir quasiment pas d'affaires à toi. Tu as fait toutes ta scolarité avec les robes de Fred, les chaussettes de Ron et les chaussures de Bill. Tu as la vieille baguette de Percy, et le cartable de Charlie ! Les seules choses que tu possèdes sont ce miroir et ta cape d'hiver. Tes frères et moi avons donc pensé que tu aimerais avoir quelque chose de bien à toi, et de féminin, pour une fois. et voilà !

Ginny rayonnait. Elle souriait de joie. Tous ses frères, même Percy, lui souriaient et elle les remercia tous. Elle fit un long câlin à Ron, qui avait toujours été son frère le plus proche d'elle et le remercia au creux de son oreille. Elle fit de même avec ses parents, remercia chaleureusement Hermione et fit la bise à Alicia, Katie et Angelina, qui portaient respectivement une robe argentée, une dorée et une pourpre. Toutes étaient vraiment jolies, et Ginny remarqua que Bill regardait Katie du coin de l'?il. Puis, encore une fois, vint le tour de Harry.

Ginny s'approcha de lui, son c?ur battant à tout rompre, et lui fit la bise. Elle lui sourit, il lui sourit, et il semblait que rien ne pouvait arrêter ce moment. Sauf Fred et George qui commencèrent à faire une démonstration des Farces et Attrapes qu'ils avaient inventées pour leurs magasin. Ce n'était que des trucs qui explosaient, des machins qui changeaient de formes, des choses mangeables qui transformaient quiconque les ingurgitait en canari, en perroquet ou faisaient éclater de rire. Ginny resta, sans s'en rendre compte, près de Harry. A la fin de leur représentation, Fred et George saluèrent.

Le soleil s'était couché et trois cents fées de toutes les couleurs envahirent le jardin, comme une ribambelle de lampions éclairant tous les invités. De la musique retentit, venant de nulle part. Aussitôt, Mr et Mrs Weasley se mirent à danser une polka effrénée. Peu après, Ron invita Hermione, sa petite amie, tandis que Bill tentait en vain d'entraîner Katie qui se plaignait de ne pas avoir les « bonnes chaussures pour danser ». Pendant ce temps, Harry parlait avec Fred et George de Quidditch.

Ginny rejoignit Alicia et Angelina qui la complimentèrent sur sa tenue. Elle s'était débrouillée pour pouvoir observer Harry du coin de l'?il sans que personne ne puisse le remarquer . Harry ne semblait pas, depuis qu'il avait lâché son verre, s'intéresser à Ginny le moins du monde. Ginny fit un pari avec elle-même qui lui fit froid dans le dos et mal au c?ur : avant la fin de la nuit, elle devait avoir révélé ses sentiments à Harry. C'était ce soir-là ou jamais.