Un groupe de fées passait et repassait au-dessus de leurs têtes. Ginny,
prise d'un élan de désespoir, pris Harry par les épaules et le jeta
littéralement sur le banc. On pouvait lire sur le visage de Ginny toute la
souffrance accumulée au cours de ces sept dernières années, et sur celui de
Harry, la surprise et l'incompréhension. Ginny commença à parler plus
qu'elle ne lui avait jamais parlé avant.
« Harry, écoute-moi bien ! Au long de toutes ces années, j'ai souffert comme jamais on ne peut souffrir. Sept ans, à me rendre complètement ridicule chaque fois que je te voyais. Je me souviens d'un coude dans une plaque de beurre, de douze verres cassés, trois assiettes, un bol, un nain chanteur, d'une centaine de prises de pieds dans ma cape et d'autant de rougissements soudains.
« Le pire, je crois, c'est que tu le savais très bien, que je t'aimais. Même si tu ne m'aimais pas en retour, tu aurais au moins pu me dire que je courrais derrière des rêves et qu'il était temps que je m'arrête. Mais non, tu m'as laissé rêver. Et moi, j'étais trop timide pour en parler.
Mais, Ginny, tu sais très bi. commença Harry , mais il n'eut pas le temps de continuer.
Laisse-moi parler ! hurla Ginny. J'ai accumulé trop de choses, il faut que tout sorte.
Des larmes commencèrent à couler de ses yeux, en même temps qu'elle parlait. Ses phrases étaient entrecoupées de sanglots.
Pendant tant d'années, je fondais chaque fois que je voyais tes yeux, je tremblais en te voyant sourire. Mais j'ai la vague impression que tu n'en avais rien à faire, que ça te plaisais de me faire souffrir comme ça ! Harry, tu devrais savoir le nombre de fois que j'ai écris « Harry » sur mon journal. J'ai récemment compté : ça fait 3498 fois ! ! ! 3498 fois ! ! ! tu te rends compte ? Depuis ma première année, je ne penses qu'à toi jour et nuit ! ! !
« Mais pourquoi Harry, pourquoi ? pourquoi ne voulais-tu pas de moi ? Je suis laide ? idiote ? trop timide ? pas assez ceci, pas assez cela ? Folle ? Gamine ? Poltronne ? Ou pas assez bien pour toi, le célèbre Harry Potter, l'intelligent, le courageux, l'Attrapeur- de l'équipe-qui-joue-trop- bien Potter ? Oui, c'est sans doute ça, le célèbre Potter ne mérite pas une pauvre fille qui rougit en le voyant !
Elle s'arrêta là, et respira bruyamment. Elle regarda Harry, c'était la première fois qu'elle le regardait sans rougir. Harry, lui, la regardait, la bouche grande ouverte.
Voilà, je t'ai tout dis.
Ginny recommença à pleurer et elle amorça un geste comme pour retourner à l'endroit où se déroulait la fête, mais Harry, de sa rapidité qui lui venait de sa pratique du Quidditch, l'attrapa par le bras et l'attira vers lui.
Ginny. murmura-t-il simplement.
La jeune fille se retourna, le regarda dans les yeux, pleurant toutes les larmes de son corps.
Oh, Harry, je n'en pouvais plus. Ça va peut-être être cruel pour toi, mais ça m'a fait du bien et.
Elle s'interrompit en voyant se que faisait Harry. D'une main douce, il caressa la joue de la jeune fille qui cessa soudain de pleurer et qui regarda le jeune homme se concentrer sur ce qu'il faisait. Soudain, avant que Ginny n'ai compris quoi que ce soit, Harry posa ses lèvres sur les siennes.
« Harry, écoute-moi bien ! Au long de toutes ces années, j'ai souffert comme jamais on ne peut souffrir. Sept ans, à me rendre complètement ridicule chaque fois que je te voyais. Je me souviens d'un coude dans une plaque de beurre, de douze verres cassés, trois assiettes, un bol, un nain chanteur, d'une centaine de prises de pieds dans ma cape et d'autant de rougissements soudains.
« Le pire, je crois, c'est que tu le savais très bien, que je t'aimais. Même si tu ne m'aimais pas en retour, tu aurais au moins pu me dire que je courrais derrière des rêves et qu'il était temps que je m'arrête. Mais non, tu m'as laissé rêver. Et moi, j'étais trop timide pour en parler.
Mais, Ginny, tu sais très bi. commença Harry , mais il n'eut pas le temps de continuer.
Laisse-moi parler ! hurla Ginny. J'ai accumulé trop de choses, il faut que tout sorte.
Des larmes commencèrent à couler de ses yeux, en même temps qu'elle parlait. Ses phrases étaient entrecoupées de sanglots.
Pendant tant d'années, je fondais chaque fois que je voyais tes yeux, je tremblais en te voyant sourire. Mais j'ai la vague impression que tu n'en avais rien à faire, que ça te plaisais de me faire souffrir comme ça ! Harry, tu devrais savoir le nombre de fois que j'ai écris « Harry » sur mon journal. J'ai récemment compté : ça fait 3498 fois ! ! ! 3498 fois ! ! ! tu te rends compte ? Depuis ma première année, je ne penses qu'à toi jour et nuit ! ! !
« Mais pourquoi Harry, pourquoi ? pourquoi ne voulais-tu pas de moi ? Je suis laide ? idiote ? trop timide ? pas assez ceci, pas assez cela ? Folle ? Gamine ? Poltronne ? Ou pas assez bien pour toi, le célèbre Harry Potter, l'intelligent, le courageux, l'Attrapeur- de l'équipe-qui-joue-trop- bien Potter ? Oui, c'est sans doute ça, le célèbre Potter ne mérite pas une pauvre fille qui rougit en le voyant !
Elle s'arrêta là, et respira bruyamment. Elle regarda Harry, c'était la première fois qu'elle le regardait sans rougir. Harry, lui, la regardait, la bouche grande ouverte.
Voilà, je t'ai tout dis.
Ginny recommença à pleurer et elle amorça un geste comme pour retourner à l'endroit où se déroulait la fête, mais Harry, de sa rapidité qui lui venait de sa pratique du Quidditch, l'attrapa par le bras et l'attira vers lui.
Ginny. murmura-t-il simplement.
La jeune fille se retourna, le regarda dans les yeux, pleurant toutes les larmes de son corps.
Oh, Harry, je n'en pouvais plus. Ça va peut-être être cruel pour toi, mais ça m'a fait du bien et.
Elle s'interrompit en voyant se que faisait Harry. D'une main douce, il caressa la joue de la jeune fille qui cessa soudain de pleurer et qui regarda le jeune homme se concentrer sur ce qu'il faisait. Soudain, avant que Ginny n'ai compris quoi que ce soit, Harry posa ses lèvres sur les siennes.
