Disclaimer : Le même bla bla habituel.



Chapitre 7 : Anecdotes (Partie 2)



- Parfait ! Vous êtes tous là !

Marina et Kai s'étaient levés également.

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Max.

- Lia, que t'arrive-t-il ? s'inquiéta Tamara.

- Rien du tout mais Ray m'a raconté comment les Blade Breakers se sont formés. En retour, il veut savoir comment se sont formées les Ailes de la Victoire.

- Lia, ce sera extrêmement long. . . et ennuyeux pour eux, renchérit Marina. Ça prendrait des jours et des jours.

- C'est pas grave. On racontera chacune à notre tour. On leur racontera notre arrivée.

- Lia ! gronda Iris. As-tu pensé à Marina ?

Toutes les têtes convergèrent vers celle-ci. Marina fit un sourire gêné.

- Oh, non, c'n'est pas grave ! Ça ne me dérange pas.

- Marina, je suis désolée. . .

- Ne t'en fais pas Lia. Si Ray veut savoir, nous n'avons qu'à lui raconter. Et puis, je suis sûre que les autres garçons veulent savoir aussi.

Elle tourna la tête vers ceux-ci.

- N'est-ce pas ?

- Ben. . . c'est que. . .

- Tyson meurt d'envie de savoir.

- Bon, très bien. On fera comme tu voudras Marina, déclara Iris, compatissante. Si vous voulez bien, je vais commencer. Je suis arrivée la première. C'était pendant le Tournoi australien. Oui, je suis australienne. J'ai gagné la finale. Sur le chemin du retour, Monsieur Lowell m'a abordée et m'a proposée si je voulais intégrer son équipe. J'ai tout de suite accepté car c'était mon rêve et mes parents étaient tout à fait d'accord. J'ai donc suivi Monsieur Lowell et je l'ai aidé à trouver d'autres beybladeurs. Voilà pour moi. Lia, c'est ton tour.

- Quant à moi, je suis grecque. Iris et Monsieur Lowell étaient en Grèce quand ils m'ont prise dans l'équipe. J'ai été agressée par trois garçons qui en voulaient à ma toupie. Dans mon pays, personne n'a jamais réussi à me battre. Je me suis dit qu'à trois, ils auraient peut-être plus de chance de me battre. Et c'était vrai. Si Iris n'avait pas sauvé ma toupie, elle aurait été en morceaux. J'allais perdre quand une toupie rouge est intervenue dans la bataille, stoppant ainsi notre combat. C'est à ce moment- là que j'ai vu Iris. Elle m'a défendue et à deux, on les as vaincus. Iris m'a dit que ma toupie était extraordinaire et qu'elle allait me présenter à quelqu'un : Monsieur Lowell. A partir de ce jour, j'ai fait partie de l'équipe.

- Et tes parents ? demanda Ray. Ils n'ont rien dit ?

- Mes parents ont toujours voulu que je fasse des voyages. C'était l'occasion rêvée pour eux de se débarrasser de moi.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Ils ne m'ont jamais aimée. Je ne m'intéressais qu'au Beyblade et mes parents disaient que c'n'était pas un sport pour les petites filles. Je ne les écoutais jamais. . . et j'en suis fière.

Elle soupira un grand coup.

- Tammy, c'est à toi de raconter.

- Oui. Voilà, je suis canadienne et j'étais en train de livrer un combat de rues. J'ignorais totalement qu'Iris et Lia m'observaient. Elles ont été très surprises quand elles m'ont vue combattre. Je maniais très bien ma toupie, je n'avais aucune difficulté à la diriger. De plus, j'avais un anneau de défense très limité. Les toupies de ce genre se font vite éjecter mais pas la mienne. Le duel a duré quelques minutes. Presque tout le quartier était présent. Ils s'attendaient tous à une victoire de ma part. Mais au bout d'un moment, tous les beybladeurs se sont mis à me détester. Je ne savais pas si c'était à cause de ma personne ou simplement par pure jalousie. J'ai vite compris qu'ils étaient tous jaloux. Un jour, alors que je m'entraînais seule, Iris et Lia sont venues me parler. Elles m'ont expliqué la situation et j'ai sauté de joie tellement l'idée me plaisait. Mais il restait un problème : mes parents. Alors, mes parents, c'est toute une histoire ! Ils ne voulaient pas me laisser partir car, d'après eux, j'étais trop jeune pour faire tous ces voyages. Mais moi, je rêvais de voyager. Iris, Lia et Monsieur Lowell m'ont donné un petit coup de pouce. Monsieur Lowell leur a expliqué que j'apprendrai beaucoup plus de choses en voyageant avec eux et que j'étais dans de bonnes mains. Finalement, ils m'ont laissé partir tout en étant très inquiets. Je leur écris souvent pour leur donner de mes nouvelles et ils me répondent mais c'n'est pas tout le temps facile vu qu'on change sans cesse d'adresse. Enfin. . . Voilà mon histoire ! C'est à Marina de raconter.

- . . .

- Marina ?

- Hein ? Oui. Eh bien, voilà, je suis italienne et j'ai intégrer l'équipe parce que. . .

Elle s'arrêta comme si elle avait du mal à continuer. Elle baissa la tête. Iris lui dit gentiment :

- C'n'est pas grave Marina. Je vais continuer si tu veux, d'accord ?

- Merci Iris.

Iris lui sourit puis continua le récit de son amie.

- Au début, Marina n'aurait pas dû faire partie de l'équipe. Monsieur Lowell l'a recueillie juste après. . .

Elle regarda Marina. Celle-ci hocha la tête.

- Juste après la mort de ses parents.

Le silence s'installa. Iris reprit :

- Nous l'avons acueillie du mieux que nous le pouvions mais elle pleurait souvent et s'isolait. On la voyait rarement. Il n'y avait que Monsieur Lowell qui réussissait à lui parler. Elle n'avait pas confiance en nous.

- Non, c'est faux. J'ai toujours eu confiance en vous. Seulement, il fallait que je m'habitue. Je considérais Monsieur Lowell comme mon père et ce sera toujours le cas. Un jour, alors que je m'entraînais seule, ils ont tous vu la puissance de ma toupie et m'ont tout de suite prise dans l'équipe. Mais je n'avais pas tellement le choix, j'habitais pratiquement avec eux. J'ai eu du mal à m'intégrer puis j'ai finalement compris que je ne risquais absolument rien. Monsieur Lowell m'a appris qu'Iris, Lia et Tammy m'aimaient beaucoup.

- Et nous t'aimons encore Marina, dit Lia.

- Nous t'aimerons toujours. On forme une équipe après tout, non ? approuva Tamara.

- Merci les filles.

- C'est Monsieur Lowell qui a trouvé le nom de l'équipe : « Les Ailes de la Victoire ».

- Voilà, vous connaissez notre histoire.

- Ben dis donc ! s'écria Tyson. Elle est longue et compliquée votre histoire comparée à la nôtre.

- Oh, là, là ! Il est déjà onze heures !

En effet, le réfectoire était bondé, non pas pour le petit-déjeuner mais pour le déjeuner.

- Monsieur Dickenson va nous tuer ! Vous venez les gars ! s'empressa Ray. Désolés les filles, on doit partir. On se verra peut-être cet après-midi. A plus tard !

- Salut ! dirent les quatre filles.



Ce sera tout pour ce chapitre ! Merci pour les reviews que vous me laissez et je souhaite la bienvenue à HoneyMoon ! Pour répondre à ta question, je crois que c'est évident pour les couples que je vais faire, non ? Enfin bon, tu le sauras dans une vingtaine de chapitre !!^-^

En attendant, continuez à lire mon fic et mettez-moi des reviews. Dans le prochain chapitre, vous en apprendrez plus sur Max et son spectre ; Draciel. . .