Disclaimer : C'est toujours le même.
Chapitre 18 : Sentiments
Le téléphone retentit une fois de plus. Kai dit à Ray qui se dirigeait vers le téléphone :
- Si c'est mon grand-père, dis-lui que je ne suis pas là.
- D'accord.
Il décrocha.
- Allô ?. . . Oui. . .
Il reposa le combiné.
- Kai, c'est ta grand-mère.
- Grand-mère ?
Il prit le combiné.
- Grand-mère ?
- Mon chéri, comment vas-tu ?
- J'vais bien et toi ?
- Je vais très bien. Oh, mon petit Kai, j'avais si peur pour toi. Je suis un peu rassurée maintenant. Fais bien attention mon ange.
- Grand-mère, es-tu au courant ?
- Si tu savais mon c?ur. J'ai essayé de l'en dissuader mais il n'a pas voulu m'écouter. Tout ce qui m'importe, c'est ton bonheur.
- Grand-mère, j'apprécie vraiment tout ce que tu fais, mais je t'en prie, ne t'oppose plus à lui.
- Mais c'est pour toi que je le fais.
- Je le sais. Il est dangereux et je ne veux pas qu'il te fasse du mal.
- Mon chéri. . . Je t'aime tellement.
- Je t'aime aussi, grand-mère.
- Est-ce que tu t'es fait des amis ?
- . . . Oui.
- Sont-ils prêts à t'aider ?
- Oui. Ce sont de vrais amis.
- Leur as-tu dit ?
- Non.
- Kai, si tu prétends que ce sont tes amis, il faut leur dire.
- J'aimerais mais je ne le peux pas.
- Ecoute ta volonté.
Kai soupira.
- Tu devrais raccrocher grand-mère. S'il te surprend, tu vas avoir des problèmes.
- Je n'ai pas peur de lui.
- Fais attention à toi grand-mère.
- Toi aussi mon petit Kai.
- Je te le promets.
- Kai ?
- Oui ?
- Je t'aime.
- . . . Moi aussi je t'aime. Au revoir grand-mère.
Il raccrocha.
- Tu ne veux toujours pas me dire ce qu'il se passe ?
Kai se retourna vers Ray.
- Qu'est-ce qui te fait dire qu'il se passe quelque chose ?
- Ça se voit dans ton regard. Tu viens de dire à ta chère grand-mère que nous étions de vrais amis. Pourquoi le cacher ?
- D'après toi, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Tu as des problèmes avec ton grand-père ? Je ne sais pas si c'est grave, mais. . .
- Ça l'est.
- Kai. . . Sincèrement, je ne te comprends plus. J'espère que tu découvriras vite ce que nous éprouvons tous pour toi. Et ce jour-là, tu nous diras ce qui ne va pas. En attendant, je veux seulement que tu nous fasse confiance. C'est vrai, je ne peux pas te forcer à me dire ce qu'il se passe, mais si, pour toi, nous sommes des amis, alors tu n'hésiterais pas. Essaye de réfléchir à ça et quand tu te sentiras prêt, tu nous diras tout ce que tu as sur le c?ur et qui te pèse tellement. Au revoir Kai.
- . . .
Ray sortit et laissa Kai, face à lui-même. La colère monta en lui de plusieurs degrés. S'il ne respectait pas autant la chambre d'hôtel, il aurait bien tout cassé. Pourquoi était-ce aussi difficile ? En tout cas, une chose était sûre ; il lui restait plus deux semaines pour se décider. Il était partagé entre les sentiments de sa grand-mère, ceux de ses amis, ceux de son grand-père et ses propres sentiments. Qui allait-il écouter ? Il aimerait se confier à quelqu'un mais c'était impossible. Il resta là plusieurs longues minutes en essayant de trouver des réponses à ses questions. . .
- Je m'inquiète vraiment pour Kai, déclara Ray.
- On ne peut rien faire pour lui, répondit Kenny.
- Oui, il préfère régler ses problèmes seul, continua Max.
- Et pourtant, c'n'est pas comme ça qu'il les résoudra ! dit soudain Tyson. Même si on ne sait pas ce qu'il a, on doit essayer de lui soutirer des informations !
- Surtout pas Tyson, interrompit Ray. Tout ce que nous pouvons faire pour l'instant, c'est le soutenir moralement. Et le surveiller. On ne sait pas ce qu'il peut faire quand il est en colère. Il faut l'avoir à l'?il. Vous êtes d'accord avec moi ?
- Oui, répondirent-ils en ch?ur.
Ray avait raison. Quand ils rentrèrent tous les quatre dans la chambre, ils trouvèrent leur ami debout devant la fenêtre. Bien qu'elle soit bandée, sa main saignait et Kai n'avait pas pris le soin de la bander à nouveau. Il n'avait rien cassé ; il avait seulement dû serrer très fort sa main et comme elle était déjà blessée, la plaie avait dû se rouvrir.
- Kai. . . murmura Ray.
Kai se retourna.
- Ton bandage est trempé. Viens, nous allons te soigner.
- J'n'en ai pas besoin.
- Bien sûr que si. Tu perds ton sang !
- Et alors ? Quelle importance ?
- Kai, si tu ne veux pas que nous t'aidions pour tes blessures morales, libre à toi mais laisse-nous panser tes blessures physiques.
- Hhum !
Kai savait que rien ne pourrait faire changer d'avis Ray. Il s'installa donc sur le canapé et déclara :
- Faites ce que vous voulez.
Kai se laissa faire. Ray prit sa main, défit le bandage et demanda à l'un des trois garçons d'aller lui chercher la boîte de secours. Max s'exécuta et Ray prit un nouveau bandage et pansa la blessure de Kai
- Voilà, ça ne devrait plus poser de problèmes maintenant. Fais quand même attention, Kai.
- Hhum !
- Kai. . .
- Je vais faire un tour.
Kai s'en alla laissant Ray et les autres, seuls.
- Pourquoi il s'esquive tout le temps ? demanda Tyson.
- C'est parce qu'il a besoin d'être seul, répondit Max. Ça se comprend.
- Oui, laissons-lui un peu de liberté, déclara Kenny.
- Eh Ray ! Pourquoi tu ne dis rien ? demanda Max.
- Le voir comme ça est à la limite du supportable, murmura-t-il.
Il se leva du canapé et dit :
- J'vais aller voir Mariah. Salut.
Ray quitta l'hôtel et se dirigea vers le « Royal Star ». Il obtint la permission de monter dans la chambre des White Tigers au huitième étage. Il frappa, Mariah ouvrit.
- Ray ?! Qu'est-ce que tu fais ici ?
- J'avais besoin de parler à quelqu'un. Tu es libre ?
- Euh. . . Oui. Oui, bien sûr.
- Tu veux bien qu'on sorte ?
- Oui, je vais prévenir Lee.
Elle y alla de ce pas.
- Lee, je sors.
- Où vas-tu ?
- Je ne sais pas , je suis avec Ray.
- . . . Ne rentre pas trop tard.
- Promis. Salut !
- A ce soir.
Lee resta seul dans leur suite. Il s'allongea sur le lit et sortit une photo de sa poche intérieure. Cette photo, il la conservait précieusement et il la conserverait toujours. Elle représentait les moments les plus beaux de sa vie. . .
Mariah voyait bien que son visage était soucieux.
- Ray, qu'y a-t-il ? Je te sens ailleurs.
Ils se promenaient dans un grand parc.
- C'est Kai qui m'inquiète.
- Et c'est lui qui te cause autant de soucis ?
- C'est mon ami.
- Oui, j'n'ai pas dit le contraire, mais tu ne crois pas qu'il est assez grand pour régler ses problèmes seul.
- Non, pas cette fois. Tu vois, il reçoit chaque jour des appels téléphoniques venant de son grand-père. Et à chaque fois, la même scène se reproduit, il est furieux, prêt à tout casser. J'ai l'impression que sa situation va peu à peu se détériorer. Je sens qu'il va s'éloigner et qu'on va le perdre. . . pour toujours. Et je ne veux pas que ça se produise.
Mariah s'arrêta de marcher.
- Mariah ?
- Ecoute-moi bien Ray. Si tu prétends qu'il est ton ami, alors tu dois lui faire confiance et avoir de la patience. Si tu lui fais comprendre que tu es son ami, il te dira, tôt ou tard, quels sont les tourments qui le pertubent. Si c'est vraiment insupportable pour toi de le voir dans cet état, dis-le lui. Aborde le sujet, aussi difficile soit-il. Je ne le connais pas très bien mais d'après la description que tu m'en donnes, il a l'air sensible.
- Il a tout simplement peur. . .
- Peur ? Mais de quoi ?
- De ce qui l'entoure. Il se sent oppressé, il n'arrive plus à respirer dans cette atmosphère. Mais oui, bien sûr ! Mariah, merci beaucoup !
- Merci ? Mais pourquoi ?
- Je t'expliquerai plus tard ! Désolé de te quitter aussi brutalement mais j'ai quelque chose d'urgent à faire ! A ce soir peut-être !
- A ce soir Ray. Bonne chance.
Ray décida d'aller à la recherche de Kai. Il ne chercha pas longtemps. Il vit Kai, assis au bord d'un lac.
- Kai. . .
Il s'approcha.
- Qu'est-ce que tu veux encore ?
- Tu n'es toujours pas décidé ? Tu ne veux rien nous dire ?
- Qu'est-ce que tu cherches à faire au juste ?
- Simplement t'aider.
- J'ai dit que j'n'avais pas besoin d'aide.
- C'est ce que tu penses. Tu essayes de te convaincre que personne ne peut t'aider mais c'est faux ! Donne-nous au moins un indice qui nous permettrait de voir plus clair dans ton esprit.
- Tu veux un indice ? Très bien, je vais t'en donner un : fais bien attention à Driger car quelqu'un pourrait bien s'en emparer.
- Quoi ?
- Tu diras la même chose aux autres. Salut Ray !
- Kai attends ! C'est toi qui disais que tu me connaissais mieux que personne, non ? Eh bien, tu dois savoir que tes secrets seront bien gardés avec moi.
Il n'avait pas tort. Kai se retourna lentement et décida de tout lui révéler.
- Promets-moi que tu garderas le secret.
- Tu as ma parole.
Kai acquiesça et commenca son récit. . .
C'est fini pour le chapitre 18 ! D'après vous, qu'est-ce qu'il a Kai ? Désolée mais je ne peux rien vous dire. Vous l'apprendrez dans les derniers chapitres. Patience. . . C'est encore très long mais comme on dit ; lentement mais sûrement. Ne vous inquiétez pas. Si je prends un coup de tête, je vous révèlerai peut-être certains détails qui m'auraient échappée.
Je remercie encore une fois mes revieweurs :
Lady Sapphire : je n'ai plus de nouvelles de toi, je commence à m'inquiéter.
Reen : tes reviews m'ont fait plaisir.
Sylvana : tes reviews sont longues mais ne t'inquiète pas ; j'adore ça !
Honey Moon : merci pour tes sympathiques reviews.
Ary : je ne te connais pas très bien mais j'ai adoré lire ta petite review.
Kimiko : une nouvelle ? En tout cas, merci beaucoup.
Lune d'argent : c'est ma s?ur, j'n'ai qu'à lui dire en face.
Shiny : j'espère que tu as lu mon petit message. Ecris-moi si ça t'intéresse. J'attends avec impatience ta réponse.
Et n'oubliez pas ! Ne m'écrivez pas de MAILS, je ne peux pas aller sur Caramail. Désolée !!!!!
Chapitre 18 : Sentiments
Le téléphone retentit une fois de plus. Kai dit à Ray qui se dirigeait vers le téléphone :
- Si c'est mon grand-père, dis-lui que je ne suis pas là.
- D'accord.
Il décrocha.
- Allô ?. . . Oui. . .
Il reposa le combiné.
- Kai, c'est ta grand-mère.
- Grand-mère ?
Il prit le combiné.
- Grand-mère ?
- Mon chéri, comment vas-tu ?
- J'vais bien et toi ?
- Je vais très bien. Oh, mon petit Kai, j'avais si peur pour toi. Je suis un peu rassurée maintenant. Fais bien attention mon ange.
- Grand-mère, es-tu au courant ?
- Si tu savais mon c?ur. J'ai essayé de l'en dissuader mais il n'a pas voulu m'écouter. Tout ce qui m'importe, c'est ton bonheur.
- Grand-mère, j'apprécie vraiment tout ce que tu fais, mais je t'en prie, ne t'oppose plus à lui.
- Mais c'est pour toi que je le fais.
- Je le sais. Il est dangereux et je ne veux pas qu'il te fasse du mal.
- Mon chéri. . . Je t'aime tellement.
- Je t'aime aussi, grand-mère.
- Est-ce que tu t'es fait des amis ?
- . . . Oui.
- Sont-ils prêts à t'aider ?
- Oui. Ce sont de vrais amis.
- Leur as-tu dit ?
- Non.
- Kai, si tu prétends que ce sont tes amis, il faut leur dire.
- J'aimerais mais je ne le peux pas.
- Ecoute ta volonté.
Kai soupira.
- Tu devrais raccrocher grand-mère. S'il te surprend, tu vas avoir des problèmes.
- Je n'ai pas peur de lui.
- Fais attention à toi grand-mère.
- Toi aussi mon petit Kai.
- Je te le promets.
- Kai ?
- Oui ?
- Je t'aime.
- . . . Moi aussi je t'aime. Au revoir grand-mère.
Il raccrocha.
- Tu ne veux toujours pas me dire ce qu'il se passe ?
Kai se retourna vers Ray.
- Qu'est-ce qui te fait dire qu'il se passe quelque chose ?
- Ça se voit dans ton regard. Tu viens de dire à ta chère grand-mère que nous étions de vrais amis. Pourquoi le cacher ?
- D'après toi, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Tu as des problèmes avec ton grand-père ? Je ne sais pas si c'est grave, mais. . .
- Ça l'est.
- Kai. . . Sincèrement, je ne te comprends plus. J'espère que tu découvriras vite ce que nous éprouvons tous pour toi. Et ce jour-là, tu nous diras ce qui ne va pas. En attendant, je veux seulement que tu nous fasse confiance. C'est vrai, je ne peux pas te forcer à me dire ce qu'il se passe, mais si, pour toi, nous sommes des amis, alors tu n'hésiterais pas. Essaye de réfléchir à ça et quand tu te sentiras prêt, tu nous diras tout ce que tu as sur le c?ur et qui te pèse tellement. Au revoir Kai.
- . . .
Ray sortit et laissa Kai, face à lui-même. La colère monta en lui de plusieurs degrés. S'il ne respectait pas autant la chambre d'hôtel, il aurait bien tout cassé. Pourquoi était-ce aussi difficile ? En tout cas, une chose était sûre ; il lui restait plus deux semaines pour se décider. Il était partagé entre les sentiments de sa grand-mère, ceux de ses amis, ceux de son grand-père et ses propres sentiments. Qui allait-il écouter ? Il aimerait se confier à quelqu'un mais c'était impossible. Il resta là plusieurs longues minutes en essayant de trouver des réponses à ses questions. . .
- Je m'inquiète vraiment pour Kai, déclara Ray.
- On ne peut rien faire pour lui, répondit Kenny.
- Oui, il préfère régler ses problèmes seul, continua Max.
- Et pourtant, c'n'est pas comme ça qu'il les résoudra ! dit soudain Tyson. Même si on ne sait pas ce qu'il a, on doit essayer de lui soutirer des informations !
- Surtout pas Tyson, interrompit Ray. Tout ce que nous pouvons faire pour l'instant, c'est le soutenir moralement. Et le surveiller. On ne sait pas ce qu'il peut faire quand il est en colère. Il faut l'avoir à l'?il. Vous êtes d'accord avec moi ?
- Oui, répondirent-ils en ch?ur.
Ray avait raison. Quand ils rentrèrent tous les quatre dans la chambre, ils trouvèrent leur ami debout devant la fenêtre. Bien qu'elle soit bandée, sa main saignait et Kai n'avait pas pris le soin de la bander à nouveau. Il n'avait rien cassé ; il avait seulement dû serrer très fort sa main et comme elle était déjà blessée, la plaie avait dû se rouvrir.
- Kai. . . murmura Ray.
Kai se retourna.
- Ton bandage est trempé. Viens, nous allons te soigner.
- J'n'en ai pas besoin.
- Bien sûr que si. Tu perds ton sang !
- Et alors ? Quelle importance ?
- Kai, si tu ne veux pas que nous t'aidions pour tes blessures morales, libre à toi mais laisse-nous panser tes blessures physiques.
- Hhum !
Kai savait que rien ne pourrait faire changer d'avis Ray. Il s'installa donc sur le canapé et déclara :
- Faites ce que vous voulez.
Kai se laissa faire. Ray prit sa main, défit le bandage et demanda à l'un des trois garçons d'aller lui chercher la boîte de secours. Max s'exécuta et Ray prit un nouveau bandage et pansa la blessure de Kai
- Voilà, ça ne devrait plus poser de problèmes maintenant. Fais quand même attention, Kai.
- Hhum !
- Kai. . .
- Je vais faire un tour.
Kai s'en alla laissant Ray et les autres, seuls.
- Pourquoi il s'esquive tout le temps ? demanda Tyson.
- C'est parce qu'il a besoin d'être seul, répondit Max. Ça se comprend.
- Oui, laissons-lui un peu de liberté, déclara Kenny.
- Eh Ray ! Pourquoi tu ne dis rien ? demanda Max.
- Le voir comme ça est à la limite du supportable, murmura-t-il.
Il se leva du canapé et dit :
- J'vais aller voir Mariah. Salut.
Ray quitta l'hôtel et se dirigea vers le « Royal Star ». Il obtint la permission de monter dans la chambre des White Tigers au huitième étage. Il frappa, Mariah ouvrit.
- Ray ?! Qu'est-ce que tu fais ici ?
- J'avais besoin de parler à quelqu'un. Tu es libre ?
- Euh. . . Oui. Oui, bien sûr.
- Tu veux bien qu'on sorte ?
- Oui, je vais prévenir Lee.
Elle y alla de ce pas.
- Lee, je sors.
- Où vas-tu ?
- Je ne sais pas , je suis avec Ray.
- . . . Ne rentre pas trop tard.
- Promis. Salut !
- A ce soir.
Lee resta seul dans leur suite. Il s'allongea sur le lit et sortit une photo de sa poche intérieure. Cette photo, il la conservait précieusement et il la conserverait toujours. Elle représentait les moments les plus beaux de sa vie. . .
Mariah voyait bien que son visage était soucieux.
- Ray, qu'y a-t-il ? Je te sens ailleurs.
Ils se promenaient dans un grand parc.
- C'est Kai qui m'inquiète.
- Et c'est lui qui te cause autant de soucis ?
- C'est mon ami.
- Oui, j'n'ai pas dit le contraire, mais tu ne crois pas qu'il est assez grand pour régler ses problèmes seul.
- Non, pas cette fois. Tu vois, il reçoit chaque jour des appels téléphoniques venant de son grand-père. Et à chaque fois, la même scène se reproduit, il est furieux, prêt à tout casser. J'ai l'impression que sa situation va peu à peu se détériorer. Je sens qu'il va s'éloigner et qu'on va le perdre. . . pour toujours. Et je ne veux pas que ça se produise.
Mariah s'arrêta de marcher.
- Mariah ?
- Ecoute-moi bien Ray. Si tu prétends qu'il est ton ami, alors tu dois lui faire confiance et avoir de la patience. Si tu lui fais comprendre que tu es son ami, il te dira, tôt ou tard, quels sont les tourments qui le pertubent. Si c'est vraiment insupportable pour toi de le voir dans cet état, dis-le lui. Aborde le sujet, aussi difficile soit-il. Je ne le connais pas très bien mais d'après la description que tu m'en donnes, il a l'air sensible.
- Il a tout simplement peur. . .
- Peur ? Mais de quoi ?
- De ce qui l'entoure. Il se sent oppressé, il n'arrive plus à respirer dans cette atmosphère. Mais oui, bien sûr ! Mariah, merci beaucoup !
- Merci ? Mais pourquoi ?
- Je t'expliquerai plus tard ! Désolé de te quitter aussi brutalement mais j'ai quelque chose d'urgent à faire ! A ce soir peut-être !
- A ce soir Ray. Bonne chance.
Ray décida d'aller à la recherche de Kai. Il ne chercha pas longtemps. Il vit Kai, assis au bord d'un lac.
- Kai. . .
Il s'approcha.
- Qu'est-ce que tu veux encore ?
- Tu n'es toujours pas décidé ? Tu ne veux rien nous dire ?
- Qu'est-ce que tu cherches à faire au juste ?
- Simplement t'aider.
- J'ai dit que j'n'avais pas besoin d'aide.
- C'est ce que tu penses. Tu essayes de te convaincre que personne ne peut t'aider mais c'est faux ! Donne-nous au moins un indice qui nous permettrait de voir plus clair dans ton esprit.
- Tu veux un indice ? Très bien, je vais t'en donner un : fais bien attention à Driger car quelqu'un pourrait bien s'en emparer.
- Quoi ?
- Tu diras la même chose aux autres. Salut Ray !
- Kai attends ! C'est toi qui disais que tu me connaissais mieux que personne, non ? Eh bien, tu dois savoir que tes secrets seront bien gardés avec moi.
Il n'avait pas tort. Kai se retourna lentement et décida de tout lui révéler.
- Promets-moi que tu garderas le secret.
- Tu as ma parole.
Kai acquiesça et commenca son récit. . .
C'est fini pour le chapitre 18 ! D'après vous, qu'est-ce qu'il a Kai ? Désolée mais je ne peux rien vous dire. Vous l'apprendrez dans les derniers chapitres. Patience. . . C'est encore très long mais comme on dit ; lentement mais sûrement. Ne vous inquiétez pas. Si je prends un coup de tête, je vous révèlerai peut-être certains détails qui m'auraient échappée.
Je remercie encore une fois mes revieweurs :
Lady Sapphire : je n'ai plus de nouvelles de toi, je commence à m'inquiéter.
Reen : tes reviews m'ont fait plaisir.
Sylvana : tes reviews sont longues mais ne t'inquiète pas ; j'adore ça !
Honey Moon : merci pour tes sympathiques reviews.
Ary : je ne te connais pas très bien mais j'ai adoré lire ta petite review.
Kimiko : une nouvelle ? En tout cas, merci beaucoup.
Lune d'argent : c'est ma s?ur, j'n'ai qu'à lui dire en face.
Shiny : j'espère que tu as lu mon petit message. Ecris-moi si ça t'intéresse. J'attends avec impatience ta réponse.
Et n'oubliez pas ! Ne m'écrivez pas de MAILS, je ne peux pas aller sur Caramail. Désolée !!!!!
