Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas sauf ceux que vous ne
reconnaîtrez pas.
Chapitre 23 : Les larmes de Lia
- Lia ? s'inquiéta Tammy.
Lia regarda Monsieur Lowell.
- Vous le savez ?
Ses yeux se remplirent de larmes. Elle se jeta dans les bras de Monsieur Lowell.
- Jamais ! Je ne veux pas retourner là-bas ! Je veux rester avec vous ! Ne les laissez pas m'emmener, j'vous en prie !
Monsieur Lowell s'agenouilla à sa hauteur et lui dit d'une voix douce :
- Cesse de pleurer Lia. C'est ton choix. Si tes parents souhaitent te revoir, tu dois le faire. Nous ne savons pas encore ce qu'il y a dans cette lettre.
- Je ne veux pas la lire.
- Lia, il le faut.
La vue brouillée par ses larmes, Lia ramassa la lettre. Elle s'apprêta à l'ouvrir quand Tammy lui dit :
- Lia. Peu importe ce qu'il y a dans cette lettre, nous t'aimerons toujours autant. Même si tu nous quittes pour toujours, tu seras éternellement présente dans notre coeur. Nous ne voulons que ton bonheur.
- Tammy a raison, ajouta Marina. Quant à moi, je n'oublierai jamais le jour où tu as posé ton regard sur moi. Tu resteras une de mes meilleures amies. Personne n'est digne de te remplacer.
- Tammy, Marina. . .
Lia essaya difficilement de refouler ses larmes. Elle l'ouvrit l'enveloppe. Elle parcourut la lettre dans un silence de mort.
« Lia,
Tu dois sûrement te demander pourquoi nous t'écrivons. Eh bien, voilà la raison pour laquelle nous t'écrivons cette lettre. Nous désirons fortement te revoir. Tu nous manques tellement à ton père et à moi. Nous savons qu'à présent, tu fais partie d'une grande équipe de Beyblade et nous en sommes fiers.Nous avons commis des erreurs, c'est vrai, mais l'erreur est humaine, n'est-ce pas ? Tu es notre fille et nous sommes tes parents bien-aimés, tu ne peux pas nous oublier comme ça. Reviens vite parmi nous, nous t'attendons avec impatience.
Papa et maman. »
Lia leva les yeux de la lettre. Monsieur Lowell la questionna :
- Alors ?
Elle tendit la lettre et Monsieur Lowell la lut.
- Lia, c'est à toi de décider.
- Ils ne m'ont même pas dit « je t'aime » ! Puisque c'est à moi de décider, alors je décide de ne pas y aller.
- Lia, ils sont peut-être sincères.
- Non, c'est impossible ! Ils ne l'ont jamais été !
- Calme-toi Lia, tenta Marina.
Elle essaya de contrôler sa colère.
- Je veux bien partir. . . mais pas avant d'avoir présenter mes excuses à Iris.
- Elle rentre ce soir.
- Très bien. J'attendrai. Mais. . . je veux que vous veniez avec moi, Monsieur Lowell.
- . . . Je viendrai avec toi, c'est promis.
- Merci.
Voyant l'air triste de Lia, Monsieur Lowell déclara :
- Veux-tu que nous te laissions seule ?
- Non, c'est moi qui vais partir. A ce soir.
Elle sortit.
- Lia, attends. . .
Tammy soupira.
- N'oublie pas ce qu'on t'a dit.
Lia se dirigeait vers le parc où elle serait tranquille. Elle s'assit au pied d'un arbre et se mit à pleurer sans s'arrêter. Mariah arriva à ce moment-là.
- Tiens Lia ? Qu'est-ce que tu fais là ?
Lia sécha ses larmes et lui répondit d'un ton froid.
- Je te retourne la question.
Elle ne la regardait pas en face, de peur que Mariah ne remarque ses yeux rouges.
- Tu pourrais me regarder quand tu me parles.
Lia s'énerva.
- Qu'est-ce que tu veux au juste ?! Laisse-moi tranquille, j't'en prie. . .
Ces derniers mots surprirent Mariah. Intriguée, elle se baissa et la regarda.
- Qu'est-ce que tu as ? On dirait bien que tu as pleuré.
- Depuis quand te préoccupes-tu de mon sort ?
- Je suis parfois méchante mais pas insensible. Tu ne veux pas en parler ?
- Ça ne te regarde pas.
- Ça te soulagerait de te confier à quelqu'un. Faisons la paix, qu'en penses-tu ?
Elle tendit sa main. Lia leva vers elle, ses yeux rouges.
- Pourquoi tu fais ça ?
- Parce que ça ne sert à rien de se faire la guerre et que. . . je n'aime pas voir les gens souffrir. Voilà pourquoi.
Lia sourit puis accepta sa main.
- Merci.
- Je peux savoir ce qui ne va pas ?
Lia hésita puis lui raconta tout en détails. Après son récit, Mariah demanda :
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Je vais y aller avec Monsieur Lowell et ensuite, je verrai. Si je décide de rester avec mes parents, je finirai d'abord le Tournoi et je retournerai auprès d'eux. Et si c'est le contraire, eh bien je resterai avec Monsieur Lowell. J'aurai tant aimé qu'il m'adopte, comme il l'a fait avec Marina. Mais c'est impossible !
- Arrête de te faire du mal !
Mariah eut une idée.
- Viens avec moi, je connais quelqu'un qui donne de très bons conseils.
Elle entraîna Lia avec elle.
- Mais qui est-ce ?
- Quelqu'un que tu connais.
- Mais qui ça ?
- Ray !
- Ray ?!
Elles entrèrent dans le « Washington Palace ».
- Non, c'n'est pas une bonne idée.
- Mais si ! Allez, viens ! C'est quel étage ?
- Sixième.
Elles pénétrèrent dans l'ascenseur.
- Ray donne d'excellents conseils.
- Il ne pourra pas m'aider sur ce point.
- Oh, Lia. Mon point de vue à moi, c'est que tes parents ne t'aiment pas vraiment et qu'ils ne valent rien. Je ne veux pas te blesser mais c'est ce que je pense.
- Je le sais. Mais ce sont mes parents et. . . je ne peux pas leur faire ça.
- Ça quoi ? Et eux, est-ce qu'ils avaient le droit de te faire ça ? Tu ne leur dois absolument rien. Tu n'as aucune dette envers eux. Allez, viens, nous sommes arrivées.
Mariah frappa à la porte indiquée par Lia. Tyson ouvrit.
- Tiens Mariah. . . et Lia ?! Eh Ray !
- On n'a même pas encore demandé qui on voulait voir, dit Mariah.
- Avec vous deux, c'est tout vu.
- Qu'est-ce qu'il y a Tyson ? demanda Ray en arrivant. Mariah ?. . . et Lia ?!
- Pourquoi vous êtes tous surpris ?
Max sortit à son tour.
- Oh Mariah !. . . et Lia ?!
Mariah soupira tandis que Lia émit un petit rire. Kenny sortit de la chambre en s'étirant. Mariah le devança.
- Tais-toi ! Je vais vous expliquer. Lia et moi nous sommes réconciliées. Mais c'n'est pas ça le problème. Vas-y Lia, raconte-leur.
Elle hocha la tête et commença son récit.
- Vous n'êtes pas sans savoir que mes parents ne m'aiment pas beaucoup. Mais j'ai reçu une lettre venant d'Athènes. J'ai tout de suite deviné de qui elle venait.
Elle marqua une pause.
- Je ne veux pas y retourner. Je ne veux pas qu'on m'enlève Monsieur Lowell. Je ne le supporterai pas. . .
Elle éclata en pleurs. Ray et Mariah se regardèrent. Mariah lança un regard sévère à Ray qui signifiait « Allez ! ». Il s'avança et posa une main sur son épaule.
- Ecoute-moi Lia. Est-ce que tu aimes tes parents ?
Mariah secoua la tête :
- Mais quel empoté. . .
Ray la regarda. Mariah l'entraîna à part.
- Ça ne se pose pas comme question.
- Que veux-tu que je fasse ?
- Je ne sais pas, c'est toi qu'on est venues voir.
- Face à une situation comme la sienne, je ne sais vraiment pas quoi faire.
- Elle a besoin de notre soutien. C'est tout ce qu'on peut lui offrir pour l'instant. Allez viens.
Ils revinrent vers Lia qui avait cessé de pleurer mais avait toujours les larmes aux yeux. Mariah déclara :
- Lia. Tu comprendras bien que nous ne pouvons rien faire pour toi. Tout ce que nous pouvons faire, c'est te soutenir.
Lia hocha la tête.
- Merci. C'est déjà beaucoup pour moi.
- Tu devrais aller te reposer dans ta chambre, proposa Ray.
- Je n'arriverai pas à trouver le repos.
- Va quand même dormir un peu, suggéra Mariah.
- Oui.
Elle sortit de la chambre. Elle se dirigea vers la sienne et s'approcha de son lit qu'elle partageait avec Iris. Elle n'avait pas envie de dormir mais la fatigue l'emportant, elle sombra dans un sommeil agité.
En fin d'après-midi, Iris rentra à l'hôtel. Elle ne vit personne qu'elle connaissait.
- Tiens, c'est bizarre, il n'y a personne. D'habitude, Lia est toujours là. Oh, et puis j'm'en fiche. Mais où est-elle alors ?
Iris en voulait encore à Lia mais elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter à son sujet.
- Peut-être qu'elle est en bas.
Elle descendit au sous-sol et découvrit Tamara et Marina en train de s'entraîner mais aucune trace de Lia. Elle s'approcha.
- Salut Iris !
- Dites les filles, vous n'auriez pas vu Lia ?
- Elle est sûrement dans la chambre.
- D'accord, merci.
Iris s'apprêta à partir quand Tammy l'interpella :
- Iris ?
- Oui ?
- Tu en veux toujours à Lia ?
Iris sourit puis dit :
- Non. C'est oublié.
- Tant mieux. Elle a rencontré des problèmes aujourd'hui. Sois gentille avec elle.
- Des problèmes ? Quels problèmes ?
- Va la voir, elle t'expliquera.
Iris y alla de ce pas. Elle entra dans la chambre. Elle vit Lia, endormie sur le grand lit. Iris s'approcha, la regarda en silence et remarqua ses yeux rouges.
- Elle a pleuré ? Ma pauvre Lia.
Iris lui mit la couverture sur les épaules. Lia bougea un peu et se blottit dans la couverture.
- Lia. . .
Ce n'était pas dans les habitudes de Lia de dormir en pleine journée. Et c'était rare qu'elle pleure. Ce devait être vraiment grave.
Iris prit une chaise et s'assit en attendant qu'elle se réveille. Elle resterait auprès d'elle.
- Ne t'inquiète pas. Nous sommes tous là pour t'aider. Moi, la première.
Iris attendit plus d'une heure. Elle commençait à s'assoupir quand elle vit un flot de larmes jaillir des yeux de son amie. Elle s'agita violemment.
- Lia, calme-toi !
Elle se débattit avec Iris.
- Lia !
- Noooon !!!!!
- Lia !!
Elle se réveilla brutalement.
- Iris ! Iris, mon Dieu ! Aide-moi, j't'en supplie !
- Lia, explique-toi. . .
- Je ne veux pas y retourner ! Je ne le veux pas !
Elle se jeta dans ses bras en pleurant.
- Retourner où ?
- Là-bas !
- Mais où ?
- A Athènes !
- Athènes ?
Iris comprit que ses parents étaient pour quelque chose dans cette histoire.
- Qui a dit que tu retournerais là-bas ?
- Tous.
Iris ne comprenait pas tout mais essaya de la calmer.
- Nous serons là pour t'aider.
- Non ! Personne ne peut m'aider ! C'est Ray et Mariah qui me l'ont dit.
- Ray et Mariah ? Ecoute. Reste là et rendors-toi. Je reviens tout de suite.
- Iris, où tu vas ?
- Je reviens, ne t'inquiète pas !
Iris se dirigea vers la chambre d'en face. Elle frappa. Ray ouvrit.
- Qu'est-ce que tu lui as dit ?!
- Quoi ?
- Lia ! Qu'est-ce que tu lui as dit ?
Ray soupira et proposa :
- Viens, entre et je t'expliquerai.
Iris entra sans quitter Ray des yeux.
- Ne me regarde pas comme ça, je n'ai rien à voir là-dedans.
- J'aimerais qu'on m'explique.
- Bonjour Iris.
Celle-ci se retourna et découvrit Mariah.
- Mariah ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
- C'est Lia. Elle était mal en point alors je l'ai aidée.
- Toi ? Tu as aidé Lia ?
- Oui, nous sommes amies maintenant.
- Tant mieux. Ray, je t'écoute.
- Lia a reçu une lettre de ses parents disant qu'ils désiraient revoir leur fille.
- Quoi ?! Mais c'est pas possible !
- Malheureusement, si. Elle va y aller avec Monsieur Lowell.
- Et vous ? Que lui avez-vous dit ?
Mariah répondit :
- On a dit que tout ce qu'on pouvait faire pour elle, c'était la soutenir.
Iris n'en revenait pas. Entendre ces mots sortir de la bouche de Mariah. Elle se reprit.
- C'est gentil de votre part de vous inquiéter pour elle. Ne vous en faites plus maintenant. Monsieur Lowell et les Ailes de la Victoire s'occupent de tout. Désolée pour le dérangement. Au revoir.
Elle sortit.
- Ça alors ! dit Ray.
- Quoi ?
- Elle doit vraiment s'inquiéter pour Lia.
- C'est normal, tu crois pas ?
- Oui, je suis d'accord avec toi, mais elle n'a même pas mentionné Kai.
- Qu'est-ce qu'il a à voir là-dedans lui ?
- Elle est amoureuse de lui.
- . . . J'espère que c'est une blague.
- Ça n'en est pas une.
- Oh, les filles. . .
- Tu en es une à ce que je sache.
- Oui, mais moi, je suis exceptionnelle.
- C'est-à-dire ?
Elle soupira.
- Laisse tomber. Pour l'instant, je m'inquiète pour Lia. J'espère sincèrement qu'elle va s'en sortir.
- Oui. Parce que vu comme c'est parti, j'n'en ai pas l'impression.
On refrappa de nouveau. Ray rouvrit.
- Iris ? Encore ?
- J'ai oublié de te dire quelque chose.
- Je t'écoute.
- Lia est très sensible. Elle peut paraître pleine d'entrain et toujours joyeuse. Mais c'est tout le contraire. Elle pense aux autres avant elle et fait en sorte que tout son entourage soit heureux. Tout ce que je te demande, c'est de ne pas la blesser.
- Pourquoi tu me dis ça à moi ?
- Quand le moment viendra, tu comprendras.
- Mais Iris. Je n'ai pas l'intention de lui faire du mal.
Iris eut un air triste.
- Tu en es bien sûr ? Réfléchis s'il te plaît. Quand tu trouveras la réponse, il sera trop tard. Lia est déjà assez bouleversée comme ça. Je veux que tu fasses quelque chose pour elle et pour moi.
- Laquelle ?
- Ne t'approche plus d'elle.
- Quoi ?!
- Pour quelques temps seulement. Jusqu'à ce qu'elle reprenne ses esprits. J't'en prie ! Promets-le moi !
- Mais. . .
- Je t'expliquerai mais pas maintenant.
Il baissa les bras. Il ne comprenait ce qu'Iris cherchait à faire mais il lui dit :
- D'accord.
- Merci.
Elle retourna dans sa chambre.
- C'est étrange. . .
- Quoi donc ?
- Rien Mariah. Rien du tout.
Dans la chambre d'en face. . .
- Lia ; Ray et Mariah m'ont tout expliqué. Tu sais que je serai toujours là pour t'aider. Peu importe si tes parents veulent te reprendre. Tu seras toujours présente dans notre coeur. N'oublie pas ceci.
- Iris, je ne pourrai jamais les regarder en face. C'est trop dur !
- Tu penseras à nous. Et puis, Monsieur Lowell sera là.
- J'ai tellement peur.
Iris sourit puis enleva le pendentif qu'elle portait autour du cou.
- Tiens ! Ça te portera bonheur.
- Ton pendentif ! Je ne peux pas, c'est ta grand-mère qui te l'a offert !
- Il te servira plus qu'à moi.
- Iris. . .
- C'n'est pas parce que j'ai de la pitié pour toi que je te le donne mais parce que tu es mon amie.
Iris lui attacha le bijou. Il représentait un pégase aux ailes déployées avec plusieurs rubis et saphirs incrustés dessus. Ses yeux étaient en diamant noir. Le pendentif lui-même était en or.
- C'est trop précieux pour toi.
- Il le sera encore plus si tu le portes. Tu me ferais plaisir si tu le gardais.
- Iris !
Elle se jeta dans ses bras.
- Pardonne-moi ! Pardonne-moi pour tout le mal que je t'ai fait.
- Je ne te pardonne pas. . . parce que tu ne m'as jamais fait de mal.
- Oh, Iris, tu as vraiment un coeur d'or !
- Voir mes amies pleurer, c'est mon point faible. Alors maintenant, cesse de pleurer. Je viendrai avec Monsieur Lowell et toi en Grèce. Que tu le veuilles ou non.
- Merci Iris.
- De rien.
Lia sécha ses larmes.
- Alors ? Comment ça s'est passé avec Kevin ?
- Bien. On a parlé de Kai.
- Et il a dû te supporter tout ce temps ?
- Oui, mais il m'a écouté et s'est montré très patient et compréhensif.
- Je me rends compte à quel point nous avons de la chance de t'avoir comme amie. C'est si rare que quand on a enfin trouvé cette personne, on ne 's'en aperçoit pas et on lui fait du mal.
- Je te l'ai déjà dit ; tu n'as aucun reproche à te faire. Est-ce que tu m'as déjà vue malheureuse à cause de toi ?
- C'est possible.
- Eh bien je ne m'en rappelle pas si c'est le cas. Et en ce moment-même, tu me rends malheureuse parce que tu l'es justement. Allons, cesse de culpabiliser, tu vas me rendre folle.
Lia sourit.
- Tu trouves toujours les mots pour réconforter. Nous avons bien fait en te choisissant comme capitaine.
- Je prendrai ça comme un merci.
Pendant le dîner. . .
- Alors Lia ? anoonça Monsieur Lowell. Ta décision est prise ?
- Oui. Iris viendra avec nous. Elle peut ?
- Oui, bien sûr.
- C'est pas juste ! s'écria Tamara. Pourquoi Iris aurait-elle le droit de venir et pas nous ?
- Vous ne l'avez pas demandé, dit calmement Monsieur Lowell.
- Eh bien on vous le demande !
- C'est à Lia de décider.
- Dis oui Lia, s'il te plaît ?
- Bon d'accord.
- Ouais !
- Minute, mon p'tit canard en sucre ! intervint Monsieur Lowell.
- Quoi encore ?
- Il faut que quelqu'un reste pour la chambre.
Ce fut le silence.
- Je vais rester, déclara Marina.
- Marina ?
- Allez-y, je resterai ici, ne vous inquiétez pas.
- Oh Marina ! Merci, merci, merci !
- Du calme Tammy. Tu es sûre que ça ne te dérange pas ?
- Certaine. Il y a plein de choses à faire. Et puis, vous n'allez pas rester longtemps là-bas. Il faut juste que vous régliez le problème de Lia et ensuite, vous reviendrez. Ça ne devrait pas prendre plus de deux jours.
- Deux jours sans notre petite Marina ?! C'est horrible !
Tammy prit Marina dans ses bras et la serra jusqu'à l'étouffement.
- Ne t'en fais pas Marina. On prendra le « Concorde modèle 2 » et on reviendra vite fait, bien fait.
- Le « Concorde modèle 2 » ? Je ne suis pas sûre qu'il existe.
- C'était une façon de parler Iris. T'es bête ou tu le fais exprès ?
Ce soir-là, la table des Ailes de la Victoire fut remplie d'allégresse.
- Nous partirons demain matin.
- Si tôt ?
- J'ai déjà tout réglé.
- On peut dire que vous êtes un rapide vous.
- Plus vite on partira, plus vite vous reverrez votre chère Marina.
- C'est vrai, il a pas tort.
- A quelle heure partons-nous ? demanda Iris.
- A 8h30.
- Et combien d'heures met-on pour arriver là-bas ?
- Environ 16 heures.
- Alors si je cacule bien, on arrivera là-bas à 0h30. On devra attendre jusqu'au lendemain. Disons que nous nous rendions chez toi à 9h00. . .
Iris réfléchit.
- Nous mettrions disons. . . deux heures pour parler. Ensuite il sera 11h00. A quelle heure repart l'avion ?
- Là-bas, il part à 12h30.
- 12h30. Donc, 12h30, nous arriverons ici à 12h30 de la journée suivante. Donc, Marina, tu resteras seule pendant un jour et demi. Tu tiendras le coup ?
- Soyez sans crainte.
- Dis-moi Iris. Il faudra que tu m'expliques comment t'as calculé tout ça parce que moi, j'ai rien compris.
- Tammy, toujours égale à toi-même.
- Ben quoi ?
Ils éclatèrent tous de rire.
Terminé pour le chapitre 23 ! Qu'est-ce que vous en pensez ? Lia est attachante, n'est-ce pas ?
Pour tous ceux qui veulent m'écrire un mail, vous pouvez me joindre à cette adresse : minhou@club-internet.fr.
Petit message pour Shiny : Je viens juste de lire ta fic « Ma meilleure amie » avec ma soeur, miss cardina et nous pouvons te dire que c'est très bien. Mais un peu court. Nous pensons aussi que Kai était un peu plus. . . gentil ! Mais bon ! Au fait ? Ma soeur et moi, on se demande ce que ça veut dire « Baka-ne » ?
J'ai appris que tu adorais Harry Potter. Encore un point commun entre nous ! Mais je n'en écris pas, manque d'inspiration !
Au fait, j'ai lu ta bio et j'ai consulté tes histoires préférées et il y avait celle de ma soeur et pas la mienne ! Je suis jalouse ! Mais ce qui m'a un peu consolée, c'est que tu m'avais mise dans ta liste d'auteurs préférés et pas elle !^-^
Bon, je vais te laisser lire ma fic et n'oublie pas de me reviewer !!!!!
Chapitre 23 : Les larmes de Lia
- Lia ? s'inquiéta Tammy.
Lia regarda Monsieur Lowell.
- Vous le savez ?
Ses yeux se remplirent de larmes. Elle se jeta dans les bras de Monsieur Lowell.
- Jamais ! Je ne veux pas retourner là-bas ! Je veux rester avec vous ! Ne les laissez pas m'emmener, j'vous en prie !
Monsieur Lowell s'agenouilla à sa hauteur et lui dit d'une voix douce :
- Cesse de pleurer Lia. C'est ton choix. Si tes parents souhaitent te revoir, tu dois le faire. Nous ne savons pas encore ce qu'il y a dans cette lettre.
- Je ne veux pas la lire.
- Lia, il le faut.
La vue brouillée par ses larmes, Lia ramassa la lettre. Elle s'apprêta à l'ouvrir quand Tammy lui dit :
- Lia. Peu importe ce qu'il y a dans cette lettre, nous t'aimerons toujours autant. Même si tu nous quittes pour toujours, tu seras éternellement présente dans notre coeur. Nous ne voulons que ton bonheur.
- Tammy a raison, ajouta Marina. Quant à moi, je n'oublierai jamais le jour où tu as posé ton regard sur moi. Tu resteras une de mes meilleures amies. Personne n'est digne de te remplacer.
- Tammy, Marina. . .
Lia essaya difficilement de refouler ses larmes. Elle l'ouvrit l'enveloppe. Elle parcourut la lettre dans un silence de mort.
« Lia,
Tu dois sûrement te demander pourquoi nous t'écrivons. Eh bien, voilà la raison pour laquelle nous t'écrivons cette lettre. Nous désirons fortement te revoir. Tu nous manques tellement à ton père et à moi. Nous savons qu'à présent, tu fais partie d'une grande équipe de Beyblade et nous en sommes fiers.Nous avons commis des erreurs, c'est vrai, mais l'erreur est humaine, n'est-ce pas ? Tu es notre fille et nous sommes tes parents bien-aimés, tu ne peux pas nous oublier comme ça. Reviens vite parmi nous, nous t'attendons avec impatience.
Papa et maman. »
Lia leva les yeux de la lettre. Monsieur Lowell la questionna :
- Alors ?
Elle tendit la lettre et Monsieur Lowell la lut.
- Lia, c'est à toi de décider.
- Ils ne m'ont même pas dit « je t'aime » ! Puisque c'est à moi de décider, alors je décide de ne pas y aller.
- Lia, ils sont peut-être sincères.
- Non, c'est impossible ! Ils ne l'ont jamais été !
- Calme-toi Lia, tenta Marina.
Elle essaya de contrôler sa colère.
- Je veux bien partir. . . mais pas avant d'avoir présenter mes excuses à Iris.
- Elle rentre ce soir.
- Très bien. J'attendrai. Mais. . . je veux que vous veniez avec moi, Monsieur Lowell.
- . . . Je viendrai avec toi, c'est promis.
- Merci.
Voyant l'air triste de Lia, Monsieur Lowell déclara :
- Veux-tu que nous te laissions seule ?
- Non, c'est moi qui vais partir. A ce soir.
Elle sortit.
- Lia, attends. . .
Tammy soupira.
- N'oublie pas ce qu'on t'a dit.
Lia se dirigeait vers le parc où elle serait tranquille. Elle s'assit au pied d'un arbre et se mit à pleurer sans s'arrêter. Mariah arriva à ce moment-là.
- Tiens Lia ? Qu'est-ce que tu fais là ?
Lia sécha ses larmes et lui répondit d'un ton froid.
- Je te retourne la question.
Elle ne la regardait pas en face, de peur que Mariah ne remarque ses yeux rouges.
- Tu pourrais me regarder quand tu me parles.
Lia s'énerva.
- Qu'est-ce que tu veux au juste ?! Laisse-moi tranquille, j't'en prie. . .
Ces derniers mots surprirent Mariah. Intriguée, elle se baissa et la regarda.
- Qu'est-ce que tu as ? On dirait bien que tu as pleuré.
- Depuis quand te préoccupes-tu de mon sort ?
- Je suis parfois méchante mais pas insensible. Tu ne veux pas en parler ?
- Ça ne te regarde pas.
- Ça te soulagerait de te confier à quelqu'un. Faisons la paix, qu'en penses-tu ?
Elle tendit sa main. Lia leva vers elle, ses yeux rouges.
- Pourquoi tu fais ça ?
- Parce que ça ne sert à rien de se faire la guerre et que. . . je n'aime pas voir les gens souffrir. Voilà pourquoi.
Lia sourit puis accepta sa main.
- Merci.
- Je peux savoir ce qui ne va pas ?
Lia hésita puis lui raconta tout en détails. Après son récit, Mariah demanda :
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Je vais y aller avec Monsieur Lowell et ensuite, je verrai. Si je décide de rester avec mes parents, je finirai d'abord le Tournoi et je retournerai auprès d'eux. Et si c'est le contraire, eh bien je resterai avec Monsieur Lowell. J'aurai tant aimé qu'il m'adopte, comme il l'a fait avec Marina. Mais c'est impossible !
- Arrête de te faire du mal !
Mariah eut une idée.
- Viens avec moi, je connais quelqu'un qui donne de très bons conseils.
Elle entraîna Lia avec elle.
- Mais qui est-ce ?
- Quelqu'un que tu connais.
- Mais qui ça ?
- Ray !
- Ray ?!
Elles entrèrent dans le « Washington Palace ».
- Non, c'n'est pas une bonne idée.
- Mais si ! Allez, viens ! C'est quel étage ?
- Sixième.
Elles pénétrèrent dans l'ascenseur.
- Ray donne d'excellents conseils.
- Il ne pourra pas m'aider sur ce point.
- Oh, Lia. Mon point de vue à moi, c'est que tes parents ne t'aiment pas vraiment et qu'ils ne valent rien. Je ne veux pas te blesser mais c'est ce que je pense.
- Je le sais. Mais ce sont mes parents et. . . je ne peux pas leur faire ça.
- Ça quoi ? Et eux, est-ce qu'ils avaient le droit de te faire ça ? Tu ne leur dois absolument rien. Tu n'as aucune dette envers eux. Allez, viens, nous sommes arrivées.
Mariah frappa à la porte indiquée par Lia. Tyson ouvrit.
- Tiens Mariah. . . et Lia ?! Eh Ray !
- On n'a même pas encore demandé qui on voulait voir, dit Mariah.
- Avec vous deux, c'est tout vu.
- Qu'est-ce qu'il y a Tyson ? demanda Ray en arrivant. Mariah ?. . . et Lia ?!
- Pourquoi vous êtes tous surpris ?
Max sortit à son tour.
- Oh Mariah !. . . et Lia ?!
Mariah soupira tandis que Lia émit un petit rire. Kenny sortit de la chambre en s'étirant. Mariah le devança.
- Tais-toi ! Je vais vous expliquer. Lia et moi nous sommes réconciliées. Mais c'n'est pas ça le problème. Vas-y Lia, raconte-leur.
Elle hocha la tête et commença son récit.
- Vous n'êtes pas sans savoir que mes parents ne m'aiment pas beaucoup. Mais j'ai reçu une lettre venant d'Athènes. J'ai tout de suite deviné de qui elle venait.
Elle marqua une pause.
- Je ne veux pas y retourner. Je ne veux pas qu'on m'enlève Monsieur Lowell. Je ne le supporterai pas. . .
Elle éclata en pleurs. Ray et Mariah se regardèrent. Mariah lança un regard sévère à Ray qui signifiait « Allez ! ». Il s'avança et posa une main sur son épaule.
- Ecoute-moi Lia. Est-ce que tu aimes tes parents ?
Mariah secoua la tête :
- Mais quel empoté. . .
Ray la regarda. Mariah l'entraîna à part.
- Ça ne se pose pas comme question.
- Que veux-tu que je fasse ?
- Je ne sais pas, c'est toi qu'on est venues voir.
- Face à une situation comme la sienne, je ne sais vraiment pas quoi faire.
- Elle a besoin de notre soutien. C'est tout ce qu'on peut lui offrir pour l'instant. Allez viens.
Ils revinrent vers Lia qui avait cessé de pleurer mais avait toujours les larmes aux yeux. Mariah déclara :
- Lia. Tu comprendras bien que nous ne pouvons rien faire pour toi. Tout ce que nous pouvons faire, c'est te soutenir.
Lia hocha la tête.
- Merci. C'est déjà beaucoup pour moi.
- Tu devrais aller te reposer dans ta chambre, proposa Ray.
- Je n'arriverai pas à trouver le repos.
- Va quand même dormir un peu, suggéra Mariah.
- Oui.
Elle sortit de la chambre. Elle se dirigea vers la sienne et s'approcha de son lit qu'elle partageait avec Iris. Elle n'avait pas envie de dormir mais la fatigue l'emportant, elle sombra dans un sommeil agité.
En fin d'après-midi, Iris rentra à l'hôtel. Elle ne vit personne qu'elle connaissait.
- Tiens, c'est bizarre, il n'y a personne. D'habitude, Lia est toujours là. Oh, et puis j'm'en fiche. Mais où est-elle alors ?
Iris en voulait encore à Lia mais elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter à son sujet.
- Peut-être qu'elle est en bas.
Elle descendit au sous-sol et découvrit Tamara et Marina en train de s'entraîner mais aucune trace de Lia. Elle s'approcha.
- Salut Iris !
- Dites les filles, vous n'auriez pas vu Lia ?
- Elle est sûrement dans la chambre.
- D'accord, merci.
Iris s'apprêta à partir quand Tammy l'interpella :
- Iris ?
- Oui ?
- Tu en veux toujours à Lia ?
Iris sourit puis dit :
- Non. C'est oublié.
- Tant mieux. Elle a rencontré des problèmes aujourd'hui. Sois gentille avec elle.
- Des problèmes ? Quels problèmes ?
- Va la voir, elle t'expliquera.
Iris y alla de ce pas. Elle entra dans la chambre. Elle vit Lia, endormie sur le grand lit. Iris s'approcha, la regarda en silence et remarqua ses yeux rouges.
- Elle a pleuré ? Ma pauvre Lia.
Iris lui mit la couverture sur les épaules. Lia bougea un peu et se blottit dans la couverture.
- Lia. . .
Ce n'était pas dans les habitudes de Lia de dormir en pleine journée. Et c'était rare qu'elle pleure. Ce devait être vraiment grave.
Iris prit une chaise et s'assit en attendant qu'elle se réveille. Elle resterait auprès d'elle.
- Ne t'inquiète pas. Nous sommes tous là pour t'aider. Moi, la première.
Iris attendit plus d'une heure. Elle commençait à s'assoupir quand elle vit un flot de larmes jaillir des yeux de son amie. Elle s'agita violemment.
- Lia, calme-toi !
Elle se débattit avec Iris.
- Lia !
- Noooon !!!!!
- Lia !!
Elle se réveilla brutalement.
- Iris ! Iris, mon Dieu ! Aide-moi, j't'en supplie !
- Lia, explique-toi. . .
- Je ne veux pas y retourner ! Je ne le veux pas !
Elle se jeta dans ses bras en pleurant.
- Retourner où ?
- Là-bas !
- Mais où ?
- A Athènes !
- Athènes ?
Iris comprit que ses parents étaient pour quelque chose dans cette histoire.
- Qui a dit que tu retournerais là-bas ?
- Tous.
Iris ne comprenait pas tout mais essaya de la calmer.
- Nous serons là pour t'aider.
- Non ! Personne ne peut m'aider ! C'est Ray et Mariah qui me l'ont dit.
- Ray et Mariah ? Ecoute. Reste là et rendors-toi. Je reviens tout de suite.
- Iris, où tu vas ?
- Je reviens, ne t'inquiète pas !
Iris se dirigea vers la chambre d'en face. Elle frappa. Ray ouvrit.
- Qu'est-ce que tu lui as dit ?!
- Quoi ?
- Lia ! Qu'est-ce que tu lui as dit ?
Ray soupira et proposa :
- Viens, entre et je t'expliquerai.
Iris entra sans quitter Ray des yeux.
- Ne me regarde pas comme ça, je n'ai rien à voir là-dedans.
- J'aimerais qu'on m'explique.
- Bonjour Iris.
Celle-ci se retourna et découvrit Mariah.
- Mariah ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
- C'est Lia. Elle était mal en point alors je l'ai aidée.
- Toi ? Tu as aidé Lia ?
- Oui, nous sommes amies maintenant.
- Tant mieux. Ray, je t'écoute.
- Lia a reçu une lettre de ses parents disant qu'ils désiraient revoir leur fille.
- Quoi ?! Mais c'est pas possible !
- Malheureusement, si. Elle va y aller avec Monsieur Lowell.
- Et vous ? Que lui avez-vous dit ?
Mariah répondit :
- On a dit que tout ce qu'on pouvait faire pour elle, c'était la soutenir.
Iris n'en revenait pas. Entendre ces mots sortir de la bouche de Mariah. Elle se reprit.
- C'est gentil de votre part de vous inquiéter pour elle. Ne vous en faites plus maintenant. Monsieur Lowell et les Ailes de la Victoire s'occupent de tout. Désolée pour le dérangement. Au revoir.
Elle sortit.
- Ça alors ! dit Ray.
- Quoi ?
- Elle doit vraiment s'inquiéter pour Lia.
- C'est normal, tu crois pas ?
- Oui, je suis d'accord avec toi, mais elle n'a même pas mentionné Kai.
- Qu'est-ce qu'il a à voir là-dedans lui ?
- Elle est amoureuse de lui.
- . . . J'espère que c'est une blague.
- Ça n'en est pas une.
- Oh, les filles. . .
- Tu en es une à ce que je sache.
- Oui, mais moi, je suis exceptionnelle.
- C'est-à-dire ?
Elle soupira.
- Laisse tomber. Pour l'instant, je m'inquiète pour Lia. J'espère sincèrement qu'elle va s'en sortir.
- Oui. Parce que vu comme c'est parti, j'n'en ai pas l'impression.
On refrappa de nouveau. Ray rouvrit.
- Iris ? Encore ?
- J'ai oublié de te dire quelque chose.
- Je t'écoute.
- Lia est très sensible. Elle peut paraître pleine d'entrain et toujours joyeuse. Mais c'est tout le contraire. Elle pense aux autres avant elle et fait en sorte que tout son entourage soit heureux. Tout ce que je te demande, c'est de ne pas la blesser.
- Pourquoi tu me dis ça à moi ?
- Quand le moment viendra, tu comprendras.
- Mais Iris. Je n'ai pas l'intention de lui faire du mal.
Iris eut un air triste.
- Tu en es bien sûr ? Réfléchis s'il te plaît. Quand tu trouveras la réponse, il sera trop tard. Lia est déjà assez bouleversée comme ça. Je veux que tu fasses quelque chose pour elle et pour moi.
- Laquelle ?
- Ne t'approche plus d'elle.
- Quoi ?!
- Pour quelques temps seulement. Jusqu'à ce qu'elle reprenne ses esprits. J't'en prie ! Promets-le moi !
- Mais. . .
- Je t'expliquerai mais pas maintenant.
Il baissa les bras. Il ne comprenait ce qu'Iris cherchait à faire mais il lui dit :
- D'accord.
- Merci.
Elle retourna dans sa chambre.
- C'est étrange. . .
- Quoi donc ?
- Rien Mariah. Rien du tout.
Dans la chambre d'en face. . .
- Lia ; Ray et Mariah m'ont tout expliqué. Tu sais que je serai toujours là pour t'aider. Peu importe si tes parents veulent te reprendre. Tu seras toujours présente dans notre coeur. N'oublie pas ceci.
- Iris, je ne pourrai jamais les regarder en face. C'est trop dur !
- Tu penseras à nous. Et puis, Monsieur Lowell sera là.
- J'ai tellement peur.
Iris sourit puis enleva le pendentif qu'elle portait autour du cou.
- Tiens ! Ça te portera bonheur.
- Ton pendentif ! Je ne peux pas, c'est ta grand-mère qui te l'a offert !
- Il te servira plus qu'à moi.
- Iris. . .
- C'n'est pas parce que j'ai de la pitié pour toi que je te le donne mais parce que tu es mon amie.
Iris lui attacha le bijou. Il représentait un pégase aux ailes déployées avec plusieurs rubis et saphirs incrustés dessus. Ses yeux étaient en diamant noir. Le pendentif lui-même était en or.
- C'est trop précieux pour toi.
- Il le sera encore plus si tu le portes. Tu me ferais plaisir si tu le gardais.
- Iris !
Elle se jeta dans ses bras.
- Pardonne-moi ! Pardonne-moi pour tout le mal que je t'ai fait.
- Je ne te pardonne pas. . . parce que tu ne m'as jamais fait de mal.
- Oh, Iris, tu as vraiment un coeur d'or !
- Voir mes amies pleurer, c'est mon point faible. Alors maintenant, cesse de pleurer. Je viendrai avec Monsieur Lowell et toi en Grèce. Que tu le veuilles ou non.
- Merci Iris.
- De rien.
Lia sécha ses larmes.
- Alors ? Comment ça s'est passé avec Kevin ?
- Bien. On a parlé de Kai.
- Et il a dû te supporter tout ce temps ?
- Oui, mais il m'a écouté et s'est montré très patient et compréhensif.
- Je me rends compte à quel point nous avons de la chance de t'avoir comme amie. C'est si rare que quand on a enfin trouvé cette personne, on ne 's'en aperçoit pas et on lui fait du mal.
- Je te l'ai déjà dit ; tu n'as aucun reproche à te faire. Est-ce que tu m'as déjà vue malheureuse à cause de toi ?
- C'est possible.
- Eh bien je ne m'en rappelle pas si c'est le cas. Et en ce moment-même, tu me rends malheureuse parce que tu l'es justement. Allons, cesse de culpabiliser, tu vas me rendre folle.
Lia sourit.
- Tu trouves toujours les mots pour réconforter. Nous avons bien fait en te choisissant comme capitaine.
- Je prendrai ça comme un merci.
Pendant le dîner. . .
- Alors Lia ? anoonça Monsieur Lowell. Ta décision est prise ?
- Oui. Iris viendra avec nous. Elle peut ?
- Oui, bien sûr.
- C'est pas juste ! s'écria Tamara. Pourquoi Iris aurait-elle le droit de venir et pas nous ?
- Vous ne l'avez pas demandé, dit calmement Monsieur Lowell.
- Eh bien on vous le demande !
- C'est à Lia de décider.
- Dis oui Lia, s'il te plaît ?
- Bon d'accord.
- Ouais !
- Minute, mon p'tit canard en sucre ! intervint Monsieur Lowell.
- Quoi encore ?
- Il faut que quelqu'un reste pour la chambre.
Ce fut le silence.
- Je vais rester, déclara Marina.
- Marina ?
- Allez-y, je resterai ici, ne vous inquiétez pas.
- Oh Marina ! Merci, merci, merci !
- Du calme Tammy. Tu es sûre que ça ne te dérange pas ?
- Certaine. Il y a plein de choses à faire. Et puis, vous n'allez pas rester longtemps là-bas. Il faut juste que vous régliez le problème de Lia et ensuite, vous reviendrez. Ça ne devrait pas prendre plus de deux jours.
- Deux jours sans notre petite Marina ?! C'est horrible !
Tammy prit Marina dans ses bras et la serra jusqu'à l'étouffement.
- Ne t'en fais pas Marina. On prendra le « Concorde modèle 2 » et on reviendra vite fait, bien fait.
- Le « Concorde modèle 2 » ? Je ne suis pas sûre qu'il existe.
- C'était une façon de parler Iris. T'es bête ou tu le fais exprès ?
Ce soir-là, la table des Ailes de la Victoire fut remplie d'allégresse.
- Nous partirons demain matin.
- Si tôt ?
- J'ai déjà tout réglé.
- On peut dire que vous êtes un rapide vous.
- Plus vite on partira, plus vite vous reverrez votre chère Marina.
- C'est vrai, il a pas tort.
- A quelle heure partons-nous ? demanda Iris.
- A 8h30.
- Et combien d'heures met-on pour arriver là-bas ?
- Environ 16 heures.
- Alors si je cacule bien, on arrivera là-bas à 0h30. On devra attendre jusqu'au lendemain. Disons que nous nous rendions chez toi à 9h00. . .
Iris réfléchit.
- Nous mettrions disons. . . deux heures pour parler. Ensuite il sera 11h00. A quelle heure repart l'avion ?
- Là-bas, il part à 12h30.
- 12h30. Donc, 12h30, nous arriverons ici à 12h30 de la journée suivante. Donc, Marina, tu resteras seule pendant un jour et demi. Tu tiendras le coup ?
- Soyez sans crainte.
- Dis-moi Iris. Il faudra que tu m'expliques comment t'as calculé tout ça parce que moi, j'ai rien compris.
- Tammy, toujours égale à toi-même.
- Ben quoi ?
Ils éclatèrent tous de rire.
Terminé pour le chapitre 23 ! Qu'est-ce que vous en pensez ? Lia est attachante, n'est-ce pas ?
Pour tous ceux qui veulent m'écrire un mail, vous pouvez me joindre à cette adresse : minhou@club-internet.fr.
Petit message pour Shiny : Je viens juste de lire ta fic « Ma meilleure amie » avec ma soeur, miss cardina et nous pouvons te dire que c'est très bien. Mais un peu court. Nous pensons aussi que Kai était un peu plus. . . gentil ! Mais bon ! Au fait ? Ma soeur et moi, on se demande ce que ça veut dire « Baka-ne » ?
J'ai appris que tu adorais Harry Potter. Encore un point commun entre nous ! Mais je n'en écris pas, manque d'inspiration !
Au fait, j'ai lu ta bio et j'ai consulté tes histoires préférées et il y avait celle de ma soeur et pas la mienne ! Je suis jalouse ! Mais ce qui m'a un peu consolée, c'est que tu m'avais mise dans ta liste d'auteurs préférés et pas elle !^-^
Bon, je vais te laisser lire ma fic et n'oublie pas de me reviewer !!!!!
