Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas sauf certains que vous
reconnaîtrez.
Ce chapitre, je le dédie à tous mes revieweurs (comme ça, il n'y aura pas de jaloux).
Chapitre 34 : La dispute
La journée se passa normalement. Iris était un peu déprimée. Elle avait eu trop d'émotions dans une seule journée. D'abord Kai, ensuite Eliane et en fin de journée, Kevin. Depuis qu'il s'était reconcilié avec Lee et Mariah, il ne pensait plus du tout à Iris. Ça, c'était ce qu'elle pensait. Mais en vérité, Kevin pensait beaucoup à elle et avait beaucoup d'estime pour Iris. C'était grâce à elle qu'il s'était réconcilié avec ses amis. Il décida d'aller la voir.
- Bonsoir Iris.
- Tiens Kevin ? Comment ça va ?
- Bien. Et toi ?
- Moi ? Je vais très bien.
Iris était suspendue à une échelle, en train d'accrocher des décorations.
- Qu'est-ce que tu fais ? lui demanda-t-il.
- J'aide le maître d'hôtel à décorer le hall. Il y a une fête, la veille du Tournoi. Tout le monde est invité. Enfin, ceux qui veulent venir et participer bien sûr.
- Ah ? C'est chouette.
- Tu viendras ? Tammy et Marina feront une représentation ensemble.
Elle descendit de l'échelle en attendant la réponse de Kevin.
- Je ne sais pas. Je serai peut-être avec Lee et Mariah.
Iris rata une marche.
- Attention ! cria Kevin.
Trop tard ! Iris tomba avec l'échelle. A ce moment-là, tout le monde accourut.
- Iris ! Mon Dieu, que t'est-il arrivé ? s'affola Lia.
- C'est rien.
Elle essaya de se relever mais cria de douleur.
- Tu t'es fait mal ? demanda Marina, inquiète.
- Non, ça va passer.
- Il vaudrait mieux appeler un médecin, proposa Tammy.
- Non, j'vous assure que ça va.
- Ce serait plus raisonnable.
- Faites ce que vous voulez, dit Iris, exaspérée.
Quelques minutes plus tard, le médecin annonça :
- C'est une belle foulure. Si vous vous reposez jusqu'au Tournoi, tout ira bien.
- Quoi ? Non, c'est pas possible, j'ai une représentation à faire moi. Et de toute façon, je ne peux pas rester clouée au lit. Ça, il n'en est pas question.
- Iris, sois raisonnable, j't'en prie. Pense au Tournoi, pria Lia.
- Je ne peux pas rester sur place, sans rien faire et vous le savez aussi bien que moi.
- Oui, mais c'est pour toi.
- Je vais très bien. C'n'est qu'une foulure, rien de grave. Vous verrez, demain, j'irais mieux.
Tous soupirèrent. Le médecin sortit ainsi que Lia, Tammy et Marina. Il ne restait plus que Kevin.
- C'est de ma faute.
- Mais non, qu'est-ce que tu vas raconter là ?
- Je t'ai perturbée.
Iris soupira.
- Bon d'accord, c'est ta faute.
- Quoi ?
- C'est ce que tu voulais entendre, non ?
- Arrête, je suis sincère.
- Moi aussi.
- Je sais que tu penses que je ne pense plus à toi.
- C'est exact. Si tu le sais, pourquoi tu me le demandes ?
- Je suis désolé si je t'ai rendue triste.
- Ça va, je t'excuse. Je ne t'en veux pas, tu sais ? Je suis déjà heureuse d'avoir pu t'aider.
- Merci.
On frappa à la porte.
- Entrez !
Les Blade Breakers entrèrent.
- Alors, ta cheville ? demanda Tyson.
- Foulée.
- Pas de chance.
- Non.
- Bon, j'dois partir. Salut !
- Au revoir Kevin.
Tyson, Max, Kenny et Ray s'approchèrent.
- Qu'est-ce que tu vas faire ? lui demanda Ray.
- Qu'est-ce que je peux faire à ton avis ?
- Rien.
- Excellente réponse. Mais c'est insupportable, je ne peux pas rester à rien faire.
Elle se leva.
- Eh, doucement jeune fille, interrompit Dizzi. Ta cheville est encore fragile.
- C'n'est pas un ordinateur qui m'arrêtera.
- Dizzi a raison.
Iris se leva quand même. Elle boîtait.
- Tu as du mal à marcher, remarqua Max.
- Tu crois pas qu'c'est normal ? Je descends, j'n'ai pas fini de décorer le hall.
- Attends ! Pas si vite ! Le médecin nous a dit de te surveiller.
- Qu'il aille au diable !
- C'n'est pas très gentil ça, dit Max.
Elle soupira de désespoir.
- Qu'est-ce que je dois faire pour vous convaincre que tout va pour le mieux ? J'n'ai presque plus mal.
- A d'autres, riposta Kenny.
- Vous n'avez pas des choses à faire avec Lia, Tammy et Marina ?
- Non.
- Bon d'accord, je reste ici !
- Ce changement d'attitude cache quelque chose, dit Ray, soupçonneux.
- Non, j'vous jure.
Elle croisa les doigts derrière son dos.
- Vous pouvez descendre, je serai sage comme une image.
- Tu es sûre ?
- Certaine.
- Bon, ben, on s'en va. Salut !
- Salut !
Ils sortirent enfin. Iris souffla de soulagement.
- Qu'ils sont agaçants ! Bon, ils sont partis.
Elle se leva et mit ses chaussures. Du moins, elle essaya. Elle décida d'y aller pieds nus à cause du bandage. Elle sortit dans le couloir, vérifia qu'il n'y avait personne et prit l'ascenseur jusqu'en bas. Elle jeta un rapide coup d'oeil dans le réfectoire. Ils étaient tous là. Elle passa devant sans se faire remarquer et pénétra dans le hall. Le maître d'hôtel s'écria :
- Je croyais que vous deviez rester au lit !
- Chut ! Pas si fort ! Je vais bien, je peux marcher. Les décorations ne sont pas terminées, je venais vous aider.
- Non, je ne peux pas dans l'état où vous êtes.
- Ecoutez, je suis entièrement responsable de ce qui m'arrive. Vous n'avez rien à craindre.
- Mais. . .
- Donnez-moi ça !
Iris prit le panier de décorations des mains du vieil homme. Elle monta sur l'échelle. Elle grimaça de douleur.
- Mademoiselle, redescendez, j'vous en prie.
- Je me débrouille très bien. Ne vous inquiétez pas.
- Oh, mon Dieu, c'est horrible. . . Je ne veux pas voir ça.
Le maître d'hôtel craignait pour la vie d'Iris.
- Mademoiselle, s'il vous plaît. . .
Mais Iris ne l'écoutait pas.
- Je vais être obligé d'appeler quelqu'un si vous ne descendez pas.
- J'ai bientôt terminé.
- Cette petite est bornée, murmura-t-il.
Mais Lia, Tammy, Marina, Ray, Max, Tyson et Kenny arrivèrent bientôt. Lia s'exclama :
- Iris ! Mais qu'est-ce que tu fais ? Descends de là tout de suite !
- Oups. . . Lia ! C'est pas ce que tu crois. . .
- Je m'en moque ! Allez, descends et ne discute pas !
- Quelle autorité. . . murmura Tyson.
- Il le faut bien avec Iris, lui répondit Marina.
Iris descendit de l'échelle avec lenteur et application. Lia la sermonna :
- Tu es inconsciente ?! Ça peut être dangereux !
- C'n'est qu'une foulure, rien de plus.
- Pour l'instant, c'n'est qu'une foulure, mais si tu t'entêtes à faire l'imbécile, ça pourrait devenir plus grave ! Mais tu t'rends compte ?!
Les yeux mauves de Lia devinrent sombres et brillants de colère. Iris ne connaissait que trop bien cette expression. Elle en avait même peur.
- Oh là ! Lia, calme-toi, j't'en prie. . .
- Non ! Je m'inquiète pour toi, pourquoi tu ne veux pas le comprendre ?!
- Mais Lia. . .
Iris s'énerva également.
- De toute façon, tout ce qui t'intéresse, c'est le Tournoi ! Tu te moques bien de ce qui peut m'arriver !. . .
Lia la gifla.
- Pauvre idiote. . .
Lia partit. Iris porta la main à sa joue droite. Le silence s'installa. Marina remarqua les larmes qui perlaient au coin des yeux d'Iris.
- Iris. . .
- Laissez-moi tranquille !
Elle se dirigea vers l'ascenseur et remonta dans sa chambre. Les personnes restantes se regardèrent les unes les autres.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda innocemment Max.
- Le mieux, c'est d'aller les voir toutes les deux, proposa Tammy. On va se séparer en deux groupes. Ray, Max, venez avec moi. Marina, tu t'occupes de Tyson et Kenny. Iris aura besoin de soutien. Quant à nous, on va voir Lia. Venez.
Tammy, Ray et Max se dirigèrent au sous-sol où Lia avait trouvé refuge. Elle se trouvait dans la salle d'entraînement mais restait figée.
- Lia. . .
Les trois personnes s'avancèrent vers elle. Lia murmura :
- Elle n'avait pas le droit de dire ça. C'est injuste.
- Tu ne crois pas que tu y es allée un peu fort ? demanda Tammy.
- Elle le méritait.
- Tu ne préfères pas plutôt lui parler que de passer à la violence ?
- Je n'ai pas voulu la frapper, mais elle m'a tellement. . .
- Elle t'a mise hors de toi.
- Oui.
- Il faut la pardonner, c'est une jeune fille pleine de vie, c'est normal qu'elle bouge sans arrêt.
- Oui, mais elle ne fait pas la différence entre le grave et le moins grave. C'est bien qu'elle soit pleine de vie mais parfois, cela peut lui jouer des tours. Je m'inquiète pour elle, mais elle ne fait pas l'effort de comprendre. Et ça me désole.
Elle s'assit sur un banc.
- Je me sens triste vis-à-vis d'elle.
- Pourquoi ne pas aller lui parler ? demanda Ray
- Lui parler ? Tu rigoles ? Après ce que je lui ai fait. . .
- C'n'est pas à toi de la craindre. Allez Lia, je déteste vous voir en désaccord, tu le sais.
- Bon, très bien.
- Allons-y.
Ils sortirent tous ensemble de la salle d'entraînement.
Pendant ce temps. . .
- Iris, ça va ? demanda Marina.
- Ça pourrait aller mieux.
- Ne sois pas triste. Je suis sûre que tout va s'arranger. Allez, viens. On va descendre et on continuera de décorer le hall, tu veux bien ?
- Lia ne veut pas que je bouge.
- On dirait bien que la colère de Lia a porté ses fruits, dit Kenny.
- Si tu te sens coupable, ça veut dire que tu es prête à t'excuser, c'est bon signe.
- Tu crois ?
- Mais oui ! Allez, viens, elle est dans la salle d'entraînement.
- D'accord.
Iris se leva, aidée de Marina. A peine ouvrirent-elles la porte que Lia se trouvait devant elles.
- Lia, pardonne-moi ! s'écria Iris.
- Iris. . .
Iris se jeta dans les bras de son amie.
- Iris, tu as enfin compris.
- Bon ! C'est parfait, tout est bien qui finit bien, n'en parlons plus.
Ce soir-là, le dîner se passa très bien chez les Ailes de la Victoire.
Chapitre 34, terminé ! Pour les fans d'Iris, je trouve que c'est bien fait pour elle, la gifle ! Elle est têtue comme une mule ! Mais bon, ça s'est arrangé. Je sais, ça va un peu trop vite mais j'ai plein de choses à faire et je dois vite les faire parce que j'ai plein de devoirs à faire et des tests toutes les semaines. C'est pas facile de trouver du temps pour me consacrer à ma fic. . .
Réponses à mes adorables revieweurs :
Ewan 421 : je suis entièrement d'accord avec toi : maths=beurk ! Mais ce n'est pas une raison pour penser à ma fic en cours. Bon d'accord, ça me flatte mais je me sentirais coupable si tu te faisais interroger alors que tu n'as rien suivi. Bref, pour ce qui est de Kai, une chose est sûre, tu le sauras à la fin (quand on sait que j'en suis déjà à 110 feuilles écrites recto-verso). Quoique. . .
En tout cas, c'est vraiment gentil de ta part de dire que t'adores ma fic ! Et non, tu ne radotes pas, c'est plutôt moi qui radote. . . Merci !!
Rei kon : tu es comme moi ! Quand je lis quelque chose que je n'aime pas, je ne comprends rien. Je suppose que tu m'as écrit cette review pour m'assurer que tu aimes lire ma fic ! Merci !
Shiny : Eliane est du genre extravertie ! Et par la suite, tu verras, elle adore Iris ! Merci !
Meraude : tu as raison ! William Withman est vraiment un * ! Je ne vais pas être grossière sinon, ça va faire fuir mes lecteurs ! Mais j'ai confiance et je sais que tu me resteras fidèle ! Merci !
Ary : je suis heureuse que tu aies réussi à t'inscrire ! Et puis, si tu ne comprends toujours pas l'anglais, je serai ravie de te donner des cours. Je sais pas encore comment on va faire mais on trouvera sûrement. Si tu veux bien sûr, tu n'es pas obligée d'accepter ! Je te fais de gros bisous ! @+ !!
Kimiko : tu m'as pas envoyé de reviews mais j'ai un petit problème : tu m'as dit que si j'avais besoin de « cours de karaté », je pouvais te demander conseil. Eh bien, je te le demande : tu connaîtrais pas des figures complexes de karaté ? Parce que j'ai l'intention de se faire battre Ray et Lia encore une fois. Et peut-être même que je te dédierai le chapitre. Ça te ferait plaisir dis ? Réponds-moi vite !!
Le chapitre 35 s'appellera : Un spectre exceptionnel.
Merci et bonne lecture à tous !!
Ce chapitre, je le dédie à tous mes revieweurs (comme ça, il n'y aura pas de jaloux).
Chapitre 34 : La dispute
La journée se passa normalement. Iris était un peu déprimée. Elle avait eu trop d'émotions dans une seule journée. D'abord Kai, ensuite Eliane et en fin de journée, Kevin. Depuis qu'il s'était reconcilié avec Lee et Mariah, il ne pensait plus du tout à Iris. Ça, c'était ce qu'elle pensait. Mais en vérité, Kevin pensait beaucoup à elle et avait beaucoup d'estime pour Iris. C'était grâce à elle qu'il s'était réconcilié avec ses amis. Il décida d'aller la voir.
- Bonsoir Iris.
- Tiens Kevin ? Comment ça va ?
- Bien. Et toi ?
- Moi ? Je vais très bien.
Iris était suspendue à une échelle, en train d'accrocher des décorations.
- Qu'est-ce que tu fais ? lui demanda-t-il.
- J'aide le maître d'hôtel à décorer le hall. Il y a une fête, la veille du Tournoi. Tout le monde est invité. Enfin, ceux qui veulent venir et participer bien sûr.
- Ah ? C'est chouette.
- Tu viendras ? Tammy et Marina feront une représentation ensemble.
Elle descendit de l'échelle en attendant la réponse de Kevin.
- Je ne sais pas. Je serai peut-être avec Lee et Mariah.
Iris rata une marche.
- Attention ! cria Kevin.
Trop tard ! Iris tomba avec l'échelle. A ce moment-là, tout le monde accourut.
- Iris ! Mon Dieu, que t'est-il arrivé ? s'affola Lia.
- C'est rien.
Elle essaya de se relever mais cria de douleur.
- Tu t'es fait mal ? demanda Marina, inquiète.
- Non, ça va passer.
- Il vaudrait mieux appeler un médecin, proposa Tammy.
- Non, j'vous assure que ça va.
- Ce serait plus raisonnable.
- Faites ce que vous voulez, dit Iris, exaspérée.
Quelques minutes plus tard, le médecin annonça :
- C'est une belle foulure. Si vous vous reposez jusqu'au Tournoi, tout ira bien.
- Quoi ? Non, c'est pas possible, j'ai une représentation à faire moi. Et de toute façon, je ne peux pas rester clouée au lit. Ça, il n'en est pas question.
- Iris, sois raisonnable, j't'en prie. Pense au Tournoi, pria Lia.
- Je ne peux pas rester sur place, sans rien faire et vous le savez aussi bien que moi.
- Oui, mais c'est pour toi.
- Je vais très bien. C'n'est qu'une foulure, rien de grave. Vous verrez, demain, j'irais mieux.
Tous soupirèrent. Le médecin sortit ainsi que Lia, Tammy et Marina. Il ne restait plus que Kevin.
- C'est de ma faute.
- Mais non, qu'est-ce que tu vas raconter là ?
- Je t'ai perturbée.
Iris soupira.
- Bon d'accord, c'est ta faute.
- Quoi ?
- C'est ce que tu voulais entendre, non ?
- Arrête, je suis sincère.
- Moi aussi.
- Je sais que tu penses que je ne pense plus à toi.
- C'est exact. Si tu le sais, pourquoi tu me le demandes ?
- Je suis désolé si je t'ai rendue triste.
- Ça va, je t'excuse. Je ne t'en veux pas, tu sais ? Je suis déjà heureuse d'avoir pu t'aider.
- Merci.
On frappa à la porte.
- Entrez !
Les Blade Breakers entrèrent.
- Alors, ta cheville ? demanda Tyson.
- Foulée.
- Pas de chance.
- Non.
- Bon, j'dois partir. Salut !
- Au revoir Kevin.
Tyson, Max, Kenny et Ray s'approchèrent.
- Qu'est-ce que tu vas faire ? lui demanda Ray.
- Qu'est-ce que je peux faire à ton avis ?
- Rien.
- Excellente réponse. Mais c'est insupportable, je ne peux pas rester à rien faire.
Elle se leva.
- Eh, doucement jeune fille, interrompit Dizzi. Ta cheville est encore fragile.
- C'n'est pas un ordinateur qui m'arrêtera.
- Dizzi a raison.
Iris se leva quand même. Elle boîtait.
- Tu as du mal à marcher, remarqua Max.
- Tu crois pas qu'c'est normal ? Je descends, j'n'ai pas fini de décorer le hall.
- Attends ! Pas si vite ! Le médecin nous a dit de te surveiller.
- Qu'il aille au diable !
- C'n'est pas très gentil ça, dit Max.
Elle soupira de désespoir.
- Qu'est-ce que je dois faire pour vous convaincre que tout va pour le mieux ? J'n'ai presque plus mal.
- A d'autres, riposta Kenny.
- Vous n'avez pas des choses à faire avec Lia, Tammy et Marina ?
- Non.
- Bon d'accord, je reste ici !
- Ce changement d'attitude cache quelque chose, dit Ray, soupçonneux.
- Non, j'vous jure.
Elle croisa les doigts derrière son dos.
- Vous pouvez descendre, je serai sage comme une image.
- Tu es sûre ?
- Certaine.
- Bon, ben, on s'en va. Salut !
- Salut !
Ils sortirent enfin. Iris souffla de soulagement.
- Qu'ils sont agaçants ! Bon, ils sont partis.
Elle se leva et mit ses chaussures. Du moins, elle essaya. Elle décida d'y aller pieds nus à cause du bandage. Elle sortit dans le couloir, vérifia qu'il n'y avait personne et prit l'ascenseur jusqu'en bas. Elle jeta un rapide coup d'oeil dans le réfectoire. Ils étaient tous là. Elle passa devant sans se faire remarquer et pénétra dans le hall. Le maître d'hôtel s'écria :
- Je croyais que vous deviez rester au lit !
- Chut ! Pas si fort ! Je vais bien, je peux marcher. Les décorations ne sont pas terminées, je venais vous aider.
- Non, je ne peux pas dans l'état où vous êtes.
- Ecoutez, je suis entièrement responsable de ce qui m'arrive. Vous n'avez rien à craindre.
- Mais. . .
- Donnez-moi ça !
Iris prit le panier de décorations des mains du vieil homme. Elle monta sur l'échelle. Elle grimaça de douleur.
- Mademoiselle, redescendez, j'vous en prie.
- Je me débrouille très bien. Ne vous inquiétez pas.
- Oh, mon Dieu, c'est horrible. . . Je ne veux pas voir ça.
Le maître d'hôtel craignait pour la vie d'Iris.
- Mademoiselle, s'il vous plaît. . .
Mais Iris ne l'écoutait pas.
- Je vais être obligé d'appeler quelqu'un si vous ne descendez pas.
- J'ai bientôt terminé.
- Cette petite est bornée, murmura-t-il.
Mais Lia, Tammy, Marina, Ray, Max, Tyson et Kenny arrivèrent bientôt. Lia s'exclama :
- Iris ! Mais qu'est-ce que tu fais ? Descends de là tout de suite !
- Oups. . . Lia ! C'est pas ce que tu crois. . .
- Je m'en moque ! Allez, descends et ne discute pas !
- Quelle autorité. . . murmura Tyson.
- Il le faut bien avec Iris, lui répondit Marina.
Iris descendit de l'échelle avec lenteur et application. Lia la sermonna :
- Tu es inconsciente ?! Ça peut être dangereux !
- C'n'est qu'une foulure, rien de plus.
- Pour l'instant, c'n'est qu'une foulure, mais si tu t'entêtes à faire l'imbécile, ça pourrait devenir plus grave ! Mais tu t'rends compte ?!
Les yeux mauves de Lia devinrent sombres et brillants de colère. Iris ne connaissait que trop bien cette expression. Elle en avait même peur.
- Oh là ! Lia, calme-toi, j't'en prie. . .
- Non ! Je m'inquiète pour toi, pourquoi tu ne veux pas le comprendre ?!
- Mais Lia. . .
Iris s'énerva également.
- De toute façon, tout ce qui t'intéresse, c'est le Tournoi ! Tu te moques bien de ce qui peut m'arriver !. . .
Lia la gifla.
- Pauvre idiote. . .
Lia partit. Iris porta la main à sa joue droite. Le silence s'installa. Marina remarqua les larmes qui perlaient au coin des yeux d'Iris.
- Iris. . .
- Laissez-moi tranquille !
Elle se dirigea vers l'ascenseur et remonta dans sa chambre. Les personnes restantes se regardèrent les unes les autres.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda innocemment Max.
- Le mieux, c'est d'aller les voir toutes les deux, proposa Tammy. On va se séparer en deux groupes. Ray, Max, venez avec moi. Marina, tu t'occupes de Tyson et Kenny. Iris aura besoin de soutien. Quant à nous, on va voir Lia. Venez.
Tammy, Ray et Max se dirigèrent au sous-sol où Lia avait trouvé refuge. Elle se trouvait dans la salle d'entraînement mais restait figée.
- Lia. . .
Les trois personnes s'avancèrent vers elle. Lia murmura :
- Elle n'avait pas le droit de dire ça. C'est injuste.
- Tu ne crois pas que tu y es allée un peu fort ? demanda Tammy.
- Elle le méritait.
- Tu ne préfères pas plutôt lui parler que de passer à la violence ?
- Je n'ai pas voulu la frapper, mais elle m'a tellement. . .
- Elle t'a mise hors de toi.
- Oui.
- Il faut la pardonner, c'est une jeune fille pleine de vie, c'est normal qu'elle bouge sans arrêt.
- Oui, mais elle ne fait pas la différence entre le grave et le moins grave. C'est bien qu'elle soit pleine de vie mais parfois, cela peut lui jouer des tours. Je m'inquiète pour elle, mais elle ne fait pas l'effort de comprendre. Et ça me désole.
Elle s'assit sur un banc.
- Je me sens triste vis-à-vis d'elle.
- Pourquoi ne pas aller lui parler ? demanda Ray
- Lui parler ? Tu rigoles ? Après ce que je lui ai fait. . .
- C'n'est pas à toi de la craindre. Allez Lia, je déteste vous voir en désaccord, tu le sais.
- Bon, très bien.
- Allons-y.
Ils sortirent tous ensemble de la salle d'entraînement.
Pendant ce temps. . .
- Iris, ça va ? demanda Marina.
- Ça pourrait aller mieux.
- Ne sois pas triste. Je suis sûre que tout va s'arranger. Allez, viens. On va descendre et on continuera de décorer le hall, tu veux bien ?
- Lia ne veut pas que je bouge.
- On dirait bien que la colère de Lia a porté ses fruits, dit Kenny.
- Si tu te sens coupable, ça veut dire que tu es prête à t'excuser, c'est bon signe.
- Tu crois ?
- Mais oui ! Allez, viens, elle est dans la salle d'entraînement.
- D'accord.
Iris se leva, aidée de Marina. A peine ouvrirent-elles la porte que Lia se trouvait devant elles.
- Lia, pardonne-moi ! s'écria Iris.
- Iris. . .
Iris se jeta dans les bras de son amie.
- Iris, tu as enfin compris.
- Bon ! C'est parfait, tout est bien qui finit bien, n'en parlons plus.
Ce soir-là, le dîner se passa très bien chez les Ailes de la Victoire.
Chapitre 34, terminé ! Pour les fans d'Iris, je trouve que c'est bien fait pour elle, la gifle ! Elle est têtue comme une mule ! Mais bon, ça s'est arrangé. Je sais, ça va un peu trop vite mais j'ai plein de choses à faire et je dois vite les faire parce que j'ai plein de devoirs à faire et des tests toutes les semaines. C'est pas facile de trouver du temps pour me consacrer à ma fic. . .
Réponses à mes adorables revieweurs :
Ewan 421 : je suis entièrement d'accord avec toi : maths=beurk ! Mais ce n'est pas une raison pour penser à ma fic en cours. Bon d'accord, ça me flatte mais je me sentirais coupable si tu te faisais interroger alors que tu n'as rien suivi. Bref, pour ce qui est de Kai, une chose est sûre, tu le sauras à la fin (quand on sait que j'en suis déjà à 110 feuilles écrites recto-verso). Quoique. . .
En tout cas, c'est vraiment gentil de ta part de dire que t'adores ma fic ! Et non, tu ne radotes pas, c'est plutôt moi qui radote. . . Merci !!
Rei kon : tu es comme moi ! Quand je lis quelque chose que je n'aime pas, je ne comprends rien. Je suppose que tu m'as écrit cette review pour m'assurer que tu aimes lire ma fic ! Merci !
Shiny : Eliane est du genre extravertie ! Et par la suite, tu verras, elle adore Iris ! Merci !
Meraude : tu as raison ! William Withman est vraiment un * ! Je ne vais pas être grossière sinon, ça va faire fuir mes lecteurs ! Mais j'ai confiance et je sais que tu me resteras fidèle ! Merci !
Ary : je suis heureuse que tu aies réussi à t'inscrire ! Et puis, si tu ne comprends toujours pas l'anglais, je serai ravie de te donner des cours. Je sais pas encore comment on va faire mais on trouvera sûrement. Si tu veux bien sûr, tu n'es pas obligée d'accepter ! Je te fais de gros bisous ! @+ !!
Kimiko : tu m'as pas envoyé de reviews mais j'ai un petit problème : tu m'as dit que si j'avais besoin de « cours de karaté », je pouvais te demander conseil. Eh bien, je te le demande : tu connaîtrais pas des figures complexes de karaté ? Parce que j'ai l'intention de se faire battre Ray et Lia encore une fois. Et peut-être même que je te dédierai le chapitre. Ça te ferait plaisir dis ? Réponds-moi vite !!
Le chapitre 35 s'appellera : Un spectre exceptionnel.
Merci et bonne lecture à tous !!
