Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas sauf certains que vous
reconnaîtrez.
Chapitre 35 : Un spectre exceptionnel
Il ne restait plus que cinq jours avant le Tournoi. Qu'allait-il se passer maintenant ?
Le téléphone sonna. Ray décrocha une fois de plus. Il savait parfaitement qui c'était.
- Allô ?
- Mon petit-fils, s'il vous plaît ?
- Bonjour quand même. Kai n'est pas là pour l'instant.
- Quand est-ce que je pourrai le joindre ?
- Cet après-midi.
- Quelle heure est-il chez vous ?
- Faites le calcul.
- . . . Je ne sais pas qui vous êtes, jeune homme mais je vous trouve bien audacieux pour vous opposer à un Withman. A moi, William Withman. . .
- Mais oui, c'est ça. Au revoir Monsieur Withman.
Ray raccrocha.
- Il est malade, murmura-t-il.
Il descendit au réfectoire. Il y trouva Kai en compagnie d'Eliane. Il s'approcha.
- Kai, ton grand-père a appelé.
A ces mots, Eliane se crispa et Kai serra les poings. Ray comprit qu'il n'aurait pas dû l'ouvrir.
- Je suis désolé. . .
- Non, tu as bien fait de me prévenir.
- Il rappellera cet après-midi.
- Merci.
Ray s'éclipsa, ne supportant plus la tension.
Il était midi et les Blade Breakers étaient tous à table sauf Kai. Même Eliane était présente.
- Kai ne prend plus de repas, c'est inquiétant, dit soudain Monsieur Dickenson.
- Sa présence pendant les repas se fait rare. S'il ne se nourrit pas, il va tomber malade, dit Tyson.
- Il l'est déjà. Il est pâle comme un mort, affirma Ray.
- Oui, mais on ne peut pas le forcer, déclara Max.
- C'est ça le problème, conclut Kenny.
Ils mangèrent en silence leur déjeuner. Quant à Eliane, elle s'inquiétait pour son Maître Kai. Il l'avait si souvent soignée quand elle était malade, il l'avait consolée quand elle était triste et il l'avait défendue contre son grand-père. Plus récemment, il avait fait revenir sa mère. Celle-ci n'avait pas refusé quand Kai lui avait demandé s'il pouvait emmener sa fille en Amérique. Mariana savait que sa chère petite fille serait mieux avec Kai. Tous les domestiques aimaient bien Kai même s'il ne parlait pas beaucoup. Quand il était plus jeune, il passait son temps à jouer au Beyblade ou à faire du cheval. Black, son étalon noir était alors son meilleur ami. Et quand Eliane est venue au monde, il jouait sans arrêt avec le bébé. Ils avaient grandis ensemble. Eliane se souvenait de toutes ces années de bonheur. Elle venait de le réaliser ; elle n'était heureuse qu'avec Kai. Qu'avec lui. . .
- Eliane, ça va ? demanda Ray, inquiet.
- Moi ? Oui, pourquoi ça n'irait pas ?
- Tu as l'air triste.
- Ah bon ?
Ray lui sourit puis lui caressa les cheveux.
- Tu t'inquiètes pour Kai ?
Elle baissa la tête. Ray la rassura.
- Ne t'en fais pas, il trouvera une solution.
- Oui, vous avez sûrement raison.
Mais elle n'était pas rassurée pour autant.
Dans la chambre des Blade Breakers. . .
Kai attendait l'appel de son grand-père. Le téléphone sonna enfin. Kai saisit le combiné.
- Quoi ?!
- Kai, ta grand-mère va très mal.
Kai se calma instantanément.
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Hier soir, après avoir dîné, elle a sombré dans le coma.
- Quoi. . . ?
Kai en resta paralysé.
- Que disent les médecins ?
- Elle est condamnée.
Le monde s'arrêta de tourner pour Kai. Le combiné glissa lentement des mains de Kai. Des souvenirs lui revinrent en mémoire. Il n'en craignait qu'un seul.
*Flash-back*
- Kai, je veux que tu le saches. Tu es ma seule raison de vivre. Je vais bientôt mourir, c'est inévitable. Je veux que tu prennes soin de toi. N'oublie jamais ta mission. Tes amis seront là pour t'aider, j'en suis sûre. Je veux que tu vives ta vie avec quelqu'un que tu aimes. Je te fais confiance.
*Fin du flash-back*
Voilà que ce qu'il craignait le plus se réalisait. C'était un cauchemar ! Il ne pouvait le croire !
- Non, c'n'est pas vrai. . . Non !
Il sortit furieusement de la chambre sans prendre la peine de reposer le combiné. Il devait prendre l'air. Il descendit et passa devant le réfectoire. Du coin de l'oeil, Ray le vit. Kai sortit de l'hôtel et se dirigea où bon lui semblait. Finalement, il s'arrêta devant le lac. Il ne se sentait bien qu'ici. Mais aujourd'hui, cet endroit ne lui était absolument d'aucune utilité.
- Grand-mère. . .
Il regarda sa toupie et plus particulièrement, Dranzer. « C'est un héritage Kai, lui dit son grand-père ». Kai comprit enfin ! C'était intéressé ! Dranzer était un héritage intéressé ! Son grand-père l'avait manipulé depuis le début. Il se servait de son petit-fils pour obtenir la puissance qu'il désirait.
Furieux contre lui-même, Kai détacha le médaillon représentant Dranzer et s'apprêta à le jeter dans le lac.
- A ta place, je ne ferais pas ça.
Ray venait d'arriver.
- Et pourquoi donc ? Tu ne sais rien.
- Peut-être mais c'est ton spectre que tu allais jeter à l'eau.
- Ce n'est pas mon spectre. . . murmura-t-il.
- Tu veux en parler ? Dranzer est gentil, pourquoi veux-tu t'en débarrasser ?
- Je n'ai rien contre Dranzer mais je ne peux pas le garder. C'est comme si je l'utilisais pour satisfaire les caprices de mon grand-père.
- Si je comprends bien, il t'a donné Dranzer uniquement pour que tu l'utilises à ses dépens.
- Exact.
- Même si tu te débarrassais de lui, ça ne résoudra pas tes problèmes. Les spectres ont une conscience, Dranzer a une conscience. Il a confiance en toi, tu ne peux pas lui faire ça. Vous faites équipe depuis très longtemps. Tu t'es attaché à lui, tu ne peux pas le nier. Tu l'aimes mais tu essayes de te convaincre du contraire. Et Dranzer aussi t'aime.
Ray avait raison. Lui et Dranzer étaient liés pour la vie. Il serra le médaillon dans sa main. Il le remit finalement sur la toupie bleue. Ray sourit.
- Dranzer et moi, on se connaît depuis longtemps. Tu as raison. Tous les matchs que j'ai livré étaient pour lui. Je ne le savais pas mais je combattais pour lui. Et tous ceux que j'ai gagné, c'était lui qui le faisait pour moi. Je lui dois beaucoup.
- Je suis certain qu'il t'entend.
- Oui, je sais.
Kai se leva et partit, laissant Ray.
- Kai, je suis sûr que ta grand-mère ne te laissera jamais tomber quoiqu'il arrive.
Kai se retourna.
- Comment le sais-tu ?
- Ça se voit dans ton regard.
- Ma grand-mère est condamnée. Je ne sais pas comment l'annoncer à Eliane. Elle l'aimait énormément. Il faudra qu'elle soit forte.
- Est-ce que tu le seras toi ?
- Ça suffit, je rentre.
Kai partit. Tandis qu'il s'éloignait, Ray murmura :
- Je suis désolé, Kai. . .
Et le chapitre 35 est fini ! Et comme d'habitude, je ne fais pas les réponses aux revieweurs car j'uploade deux chapitres en même temps ! Merci de lire et pour toutes suggestions, vous savez où m'écrire !
Le prochain chapitre : Conversations.
Salut !!
Chapitre 35 : Un spectre exceptionnel
Il ne restait plus que cinq jours avant le Tournoi. Qu'allait-il se passer maintenant ?
Le téléphone sonna. Ray décrocha une fois de plus. Il savait parfaitement qui c'était.
- Allô ?
- Mon petit-fils, s'il vous plaît ?
- Bonjour quand même. Kai n'est pas là pour l'instant.
- Quand est-ce que je pourrai le joindre ?
- Cet après-midi.
- Quelle heure est-il chez vous ?
- Faites le calcul.
- . . . Je ne sais pas qui vous êtes, jeune homme mais je vous trouve bien audacieux pour vous opposer à un Withman. A moi, William Withman. . .
- Mais oui, c'est ça. Au revoir Monsieur Withman.
Ray raccrocha.
- Il est malade, murmura-t-il.
Il descendit au réfectoire. Il y trouva Kai en compagnie d'Eliane. Il s'approcha.
- Kai, ton grand-père a appelé.
A ces mots, Eliane se crispa et Kai serra les poings. Ray comprit qu'il n'aurait pas dû l'ouvrir.
- Je suis désolé. . .
- Non, tu as bien fait de me prévenir.
- Il rappellera cet après-midi.
- Merci.
Ray s'éclipsa, ne supportant plus la tension.
Il était midi et les Blade Breakers étaient tous à table sauf Kai. Même Eliane était présente.
- Kai ne prend plus de repas, c'est inquiétant, dit soudain Monsieur Dickenson.
- Sa présence pendant les repas se fait rare. S'il ne se nourrit pas, il va tomber malade, dit Tyson.
- Il l'est déjà. Il est pâle comme un mort, affirma Ray.
- Oui, mais on ne peut pas le forcer, déclara Max.
- C'est ça le problème, conclut Kenny.
Ils mangèrent en silence leur déjeuner. Quant à Eliane, elle s'inquiétait pour son Maître Kai. Il l'avait si souvent soignée quand elle était malade, il l'avait consolée quand elle était triste et il l'avait défendue contre son grand-père. Plus récemment, il avait fait revenir sa mère. Celle-ci n'avait pas refusé quand Kai lui avait demandé s'il pouvait emmener sa fille en Amérique. Mariana savait que sa chère petite fille serait mieux avec Kai. Tous les domestiques aimaient bien Kai même s'il ne parlait pas beaucoup. Quand il était plus jeune, il passait son temps à jouer au Beyblade ou à faire du cheval. Black, son étalon noir était alors son meilleur ami. Et quand Eliane est venue au monde, il jouait sans arrêt avec le bébé. Ils avaient grandis ensemble. Eliane se souvenait de toutes ces années de bonheur. Elle venait de le réaliser ; elle n'était heureuse qu'avec Kai. Qu'avec lui. . .
- Eliane, ça va ? demanda Ray, inquiet.
- Moi ? Oui, pourquoi ça n'irait pas ?
- Tu as l'air triste.
- Ah bon ?
Ray lui sourit puis lui caressa les cheveux.
- Tu t'inquiètes pour Kai ?
Elle baissa la tête. Ray la rassura.
- Ne t'en fais pas, il trouvera une solution.
- Oui, vous avez sûrement raison.
Mais elle n'était pas rassurée pour autant.
Dans la chambre des Blade Breakers. . .
Kai attendait l'appel de son grand-père. Le téléphone sonna enfin. Kai saisit le combiné.
- Quoi ?!
- Kai, ta grand-mère va très mal.
Kai se calma instantanément.
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Hier soir, après avoir dîné, elle a sombré dans le coma.
- Quoi. . . ?
Kai en resta paralysé.
- Que disent les médecins ?
- Elle est condamnée.
Le monde s'arrêta de tourner pour Kai. Le combiné glissa lentement des mains de Kai. Des souvenirs lui revinrent en mémoire. Il n'en craignait qu'un seul.
*Flash-back*
- Kai, je veux que tu le saches. Tu es ma seule raison de vivre. Je vais bientôt mourir, c'est inévitable. Je veux que tu prennes soin de toi. N'oublie jamais ta mission. Tes amis seront là pour t'aider, j'en suis sûre. Je veux que tu vives ta vie avec quelqu'un que tu aimes. Je te fais confiance.
*Fin du flash-back*
Voilà que ce qu'il craignait le plus se réalisait. C'était un cauchemar ! Il ne pouvait le croire !
- Non, c'n'est pas vrai. . . Non !
Il sortit furieusement de la chambre sans prendre la peine de reposer le combiné. Il devait prendre l'air. Il descendit et passa devant le réfectoire. Du coin de l'oeil, Ray le vit. Kai sortit de l'hôtel et se dirigea où bon lui semblait. Finalement, il s'arrêta devant le lac. Il ne se sentait bien qu'ici. Mais aujourd'hui, cet endroit ne lui était absolument d'aucune utilité.
- Grand-mère. . .
Il regarda sa toupie et plus particulièrement, Dranzer. « C'est un héritage Kai, lui dit son grand-père ». Kai comprit enfin ! C'était intéressé ! Dranzer était un héritage intéressé ! Son grand-père l'avait manipulé depuis le début. Il se servait de son petit-fils pour obtenir la puissance qu'il désirait.
Furieux contre lui-même, Kai détacha le médaillon représentant Dranzer et s'apprêta à le jeter dans le lac.
- A ta place, je ne ferais pas ça.
Ray venait d'arriver.
- Et pourquoi donc ? Tu ne sais rien.
- Peut-être mais c'est ton spectre que tu allais jeter à l'eau.
- Ce n'est pas mon spectre. . . murmura-t-il.
- Tu veux en parler ? Dranzer est gentil, pourquoi veux-tu t'en débarrasser ?
- Je n'ai rien contre Dranzer mais je ne peux pas le garder. C'est comme si je l'utilisais pour satisfaire les caprices de mon grand-père.
- Si je comprends bien, il t'a donné Dranzer uniquement pour que tu l'utilises à ses dépens.
- Exact.
- Même si tu te débarrassais de lui, ça ne résoudra pas tes problèmes. Les spectres ont une conscience, Dranzer a une conscience. Il a confiance en toi, tu ne peux pas lui faire ça. Vous faites équipe depuis très longtemps. Tu t'es attaché à lui, tu ne peux pas le nier. Tu l'aimes mais tu essayes de te convaincre du contraire. Et Dranzer aussi t'aime.
Ray avait raison. Lui et Dranzer étaient liés pour la vie. Il serra le médaillon dans sa main. Il le remit finalement sur la toupie bleue. Ray sourit.
- Dranzer et moi, on se connaît depuis longtemps. Tu as raison. Tous les matchs que j'ai livré étaient pour lui. Je ne le savais pas mais je combattais pour lui. Et tous ceux que j'ai gagné, c'était lui qui le faisait pour moi. Je lui dois beaucoup.
- Je suis certain qu'il t'entend.
- Oui, je sais.
Kai se leva et partit, laissant Ray.
- Kai, je suis sûr que ta grand-mère ne te laissera jamais tomber quoiqu'il arrive.
Kai se retourna.
- Comment le sais-tu ?
- Ça se voit dans ton regard.
- Ma grand-mère est condamnée. Je ne sais pas comment l'annoncer à Eliane. Elle l'aimait énormément. Il faudra qu'elle soit forte.
- Est-ce que tu le seras toi ?
- Ça suffit, je rentre.
Kai partit. Tandis qu'il s'éloignait, Ray murmura :
- Je suis désolé, Kai. . .
Et le chapitre 35 est fini ! Et comme d'habitude, je ne fais pas les réponses aux revieweurs car j'uploade deux chapitres en même temps ! Merci de lire et pour toutes suggestions, vous savez où m'écrire !
Le prochain chapitre : Conversations.
Salut !!