Chapitre 3: Les dernières volontés de Dumbledore.
Harry était couché sur son lit dans la tour de Gryffondor. Il songeait à tout ce qui lui était arrivé de bien depuis qu'il avait fait sa rentrée à Poudlard, 5 ans auparavant. S'il était encore en vie, c'était grâce au Professeur Dumbledore qui avait envoyé Hagrid le chercher lorsqu'il avait à peine 1 an et que Voldemort venait de tuer ses parents. C'était aussi grâce au Professeur Dumbledore qu'il n'avait jamais été expulsé de l'école malgré toutes les fois où il avait enfreint les règles. Hermione, Ron et lui avaient si souvent mis leurs nez dans des choses qui ne les regardaient pas et, à chaque fois, auraient pu, en effet, se faire renvoyer de l'école mais ne l'avaient pas été... Harry savait que de pleurer ou de rester enfermé ne feraient, en aucun cas, revenir le défunt directeur de son école. Il se souvint tout à coup que Dumbledore lui avait dit quelque chose concernant une boîte en métal cachée sous son lit. Il avait dit que cette boîte contenait ses dernières volontés; son testament si l'on veut. Harry se leva et courut vers la chambre du directeur. Harry entra et se mit à fouiller sous le lit de Dumbledore.
-Voyons... Je suis pourtant sûr qu'il ma dit que sa boîte était ici, murmura Harry à lui-même.
Il toucha une ficelle qui pendait sous le lit. Au début, il se dit que c'était simplement le matelas qui était décousu mais il finit par trouver ça absurde.
-Qu'est-ce que tu racontes Harry? Les matelas ne sont pas cousus en dessous... À moins qu'il ait été rapiécé, se dit-il à nouveau. Bon... voilà que je me parle à moi-même maintenant, continua-t-il en se couchant sous le lit pour savoir pourquoi il y avait une ficelle. Il sortit sa baguette de sa poche et dit: Lumos. Ceci fit jaillir un mince filet de lumière pour que Harry puisse y voir plus clair.
Il vit donc que la ficelle était attachée à une espèce de trappe minuscule sous le lit. Il était écrit "tirez". Harry songea que c'était ridicule d'écrire ça... Comme si quelqu'un allait être assez idiot pour tirer et recevoir quelque chose de pas très appétissant à la figure...
Mais nous savons tous combien Harry est curieux! Sa curiosité l'emporta donc et il tira sur la ficelle. La trappe s'ouvrit silencieusement et Harry aperçut quelque chose de collé au matelas à l'intérieur. Il tira dessus et vit que c'était la boîte de métal dont le professeur Dumbledore lui avait parlé.
-Hé bien... C'était très bien caché! Bravo à vous professeur, dit Harry en regardant Dumbledore étendu sur son lit. Il s'assit sur une chaise et ouvrit la boîte. Il y avait une enveloppe adressée "M. Harry Potter". Puisque son nom était dessus, Harry l'ouvrit et se mit à la lire.
Bonjour mon cher Harry,
Si tu lis ceci, c'est que je suis mort. Je t'ai dit à toi, et à toi seul l'emplacement de cette lettre car je te fais confiance. Je compte donc sur toi pour dire à tout le monde ce que j'ai écrit et qui les concerne. Pour commencer, je voudrais te dire que j'ai beaucoup aimé te connaître, mon jeune ami. Tu m'as prouvé que malgré tout ce qui t'es arrivé dans ta vie, tu es capable de grandes choses. Tu m'as toujours beaucoup fait penser à James, ton père, par ton courage et à Lily, ta mère par ta générosité et ta gentillesse. J'ai beaucoup aimé te connaître Harry. Je sais que, même si je ne suis plus là, tu sauras mener une vie digne de toi. Même si je suis mort, je serai toujours à tes côtés pour t'aider dans les moments difficiles de ta vie.
Bon... Passons maintenant à mes dernières volontés.
Je laisse à Minerva McGonagall, directrice de Gryffondor et par la même occasion, directrice adjointe, mon poste de directeur de l'école Poudlard. Je sais qu'elle sera à la hauteur de ce dernier.
Je laisse à Severus Rogue, directeur de Serpentard, toutes mes potions qu'il a tant convoitées tout au long de sa carrière. Il en fera bon usage.
Je laisse à M. Rusard, notre concierge, les clés de plusieurs salles et pièces où seulement moi pouvait aller. Je sais qu'il s'en servira intelligemment.
Je lègue à Mlle Hermione Granger tous mes livres de sorcellerie. Bonne étude miss Granger!
Et finalement, je lègue, à M. Harry Potter, mon phœnix Fumsek. Il est le seul en qui Fumsek avait confiance, sauf moi bien entendu.
Tous mes autres biens seront distribués à ceux qui en ont besoin par Harry.
Hé bien; c'est ici que se termine cette lettre. J'espère que je n'ai pas été trop pénible Harry? Bonne chance mon ami.
Albus Dumbledore.
-Merci, murmura Harry une fois sa lecture finie. Il ne l'avait pas remarqué mais Fumsek venait de se poser sur son épaule. Bonjour Fumsek! dit-il lorsqu'il l'eut remarqué. Le professeur Dumbledore est mort... C'est une bien triste journée n'est-ce pas?
Fumsek laissa s'échapper une larme.
-Mais il a dit que je pouvais m'occuper de toi maintenant. Es-tu d'accord? demanda-t-il au phœnix.
Il se frotta la tête contre la joue de Harry en signe d'approbation. Une grande amitié ainsi qu'une grande complicité venait de naître entre Harry et Fumsek.
-Viens, Fumsek. Nous allons allez dire au professeur McGonagall ce que Dumbledore à écrit.
Et ils partirent en direction du bureau de McGonagall.
