Merci pour vos reviews !!! je vous adore !!!!!!!!!!!! envoyez-en encore et
je continuerai sans problème !!!!!
Gros bisous !
Septra Venus.
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L' ORDRE DU PHENIX.
Harry , le front appuyé contre la vitre du bus, observait le paysage, rêvant de la nouvelle existence qu' il allait mener . L' été avait tracé une longue traînée rouge dans le ciel, montrant qu' il s' en irait bientôt en faisant place à Poudlard et à son somptueux château. Il était encore plongé dans ses rêveries lorsque Sirius l' appela. Il était allé acheter la gazette du sorcier à Stan , le contrôleur du bus , afin de « savoir si s' était vrai » d' après ce qu' avait entendu Harry. Celui- ci se leva donc et alla rejoindre son parrain, avide de savoir ce qu' il lui voulait. Sirius le prit alors par les épaules, et le fit s' asseoir sur un fauteuil pouilleux placé près de la porte d' entrée, tout en sortant un longue et fine baguette de sa poche. Il la leva ensuite au- dessus de sa mais gauche et dit à haute voix :
-Appelato, Dumbledore !
Ces paroles prononcées, le directeur apparut soudain dans le Magicobus, tenant une tasse de thé à la main.
-Bonjour Sirius, bonjour Harry, dit-il.
Il se retourna et tendit quelques pièces à Stan qui s' empressa de les ranger dans la petite caisse en acier placée à l' avant du véhicule . Après quoi, il jeta un coup d' ?il pétillant de malice à la gazette de Sirius.
-Alors, tout le monde est au courant ...... c' est une très mauvaise chose, mais nous ferons avec, marmonna-t-il plus pour lui-même que pour les deux autres sorciers.
Harry lançant un regard mystérieux à son parrain, et il se leva afin de jeter un coup d' ?il à la gazette que Sirius tenait en main. Sur la première page, un gros titre affichait : « L' ordre du phénix, reconstitué ». Sirius, voyant que son neveu cherchait à lire le contenu de la gazette, la lui tendit . La page du journal était couverte de photos animées et les textes y étaient tellement nombreux qu' Harry avait du mal à les apercevoir distinctement. Il décida d' entamer sa lecture.
L' Ordre du Phénix, longtemps démantibulé, a fini par se rassembler le 5 juillet, en raison de la récente réapparition de celui-dont-on-ne-doit-pas- prononcer-le-nom . Cette organisation tend non seulement à réunir les plus grands mages et sorciers de la planète mais aussi à former les élèves des meilleures écoles de sorcellerie afin de mettre un terme à la terreur inspirée par le seigneur des ténèbres et ses partisans. Albus Dumbledore, faisant partie du conseil de cet ordre , va soumettre un test de candidature à tous ses élèves, afin de recruter ceux qui seront capables de se battre aux côtés des aurors. Un service sera également placé au chemin de Traverse, à Londres, afin que les sorciers désirant faire partie de L' ordre du Phénix puissent s' y inscrire. En attendant , La Gazette du Sorcier vous conseille fortement de ne point sortir de chez vous lors des nuits sans lunes, car les mangemorts traînent dans toutes les ruelles sombres, d' après le ministère de la magie, par le reporter Disty Lée.
Après avoir lu cela, Harry releva la tête, une mine inquiète gravée sur le visage. « L' Ordre du Phénix » .Cela lui rappelait vaguement quelque chose . Il avait déjà lu ce nom quelque part, mais où, il n' aurait su le dire. Sirius et Dumbledore semblaient avoir une discussion très animée, et Harry jugea préférable de ne pas les interrompre. Il alla donc se rasseoir à sa place.
Le reste du trajet fut on en peut plus monotone. Quelques nuages blancs voyageaient paresseusement dans le ciel, et Harry réfléchissait , assit en tailleur sur le siège moisi où il se trouvait. Des tonnes d' événements se bousculaient dans sa tête, changeant de points de vue à chaque rebonds que faisait le Magicobus. Tout d' abord il y avait ce rêve, qu' il ne cessait de refaire, et puis ce mot que Dumbledore avait écrit en annonçant des événements importants. Ce fut ensuite le cadeau de la part de Sirius, qui lui montrait un « phénix de feu » , la dispute avec Ron, et la fortune nouvelle de celui-ci. Hermione, qui l' avait invité chez lui. La nouvelle vie qu' il allait mener. Et puis, surtout, cet « Ordre du Phénix ». Harry, n' y tenant plus, se leva de son siège et se dirigea vers les deux sorciers.
-Vous pourriez m' accorder une minute s' il vous plaît ?
-Nous nous demandions quand tu allais enfin te décider à venir nous poser tes questions, dit Dumbledore en souriant, vas-y , nous t' écoutons.
-Bon, hé bien , pour commencer, qu' est-ce que vous entendez par événements importants dans votre lettre professeur ? L' Ordre du Phénix ?
-Oui, entre autre, mais il y a d' autres choses qui doivent se réaliser cette année. Je t' en ferai part tout à l' heure. Une autre question ?
- Sirius, en quoi consiste le cadeau que tu m' as offert ?
- Ha, je l' avais oublié ! répondit celui-ci, un large sourire perché aux lèvres. Qu' as-tu vu dedans ? demanda-t-il avait une curiosité particulièrement vive.
- Heu.... j' ai vu un Phénix de Feu. Pourquoi ?
- Hé bien Harry , félicitation !!! dit Sirius en serrant son neveu dans les bras. Je te dirai, moi aussi , en quoi ce cadeau te sera utile, mais pas ici, il y a des oreilles indiscrètes....
En effet, le jeune contrôleur du bus tourna subitement la tête dans une autre direction lorsqu' il entendit cette remarque.
Harry dissimula un petit sourire et poursuivit.
- Pourriez- vous m' en dire plus sur l' ordre du phénix ?
- Non, répondit calmement Dumbledore, j' expliquerai tout à Poudlard. Ha , si je ne m' abuse, votre arrêt est le suivant. Harry ,Sirius, allez préparer vos affaires, je vous rejoins tout à l' heure.
Après quoi il disparut en émettant un petit bruit sec, répercuté sur les parois bancales du Magicobus.
Harry et Sirius s' en furent au fond du véhicule rassembler leur quelques affaires, et revinrent quelques minutes plus tard, s' apprêtant à sortir à l' air libre. Le paysage, à l' extérieure, était montagneux, et couvert d' arbres de toutes sortes. C' était vraiment magnifique.
Le bus s' arrêta ensuite devant une majestueuse demeure , couverte de lierre , donnant sur un petit champ de lis . Harry et Sirius descendirent, disant au revoir à Stan et au conducteur. Les bagages furent ensuite acheminés jusqu' à la porte d' entrée, et le Magicobus repartit, explosant et toussotant à chaque imperfection de la route. Sirius saisit alors dans sa poche un petit médaillon vert qu' il introduisit dans la serrure de la porte. Celle- ci s' ouvrit alors, laissant apercevoir un énorme hall d' entrée. Harry entra à la suite de son parrain, le visage empli d' admiration. Sirius se tourna vers lui et lui dit :
-Harry, il faut que tu sache que tu es chez toi ici, mais que cette maison accueille également des blessés. Les hôpitaux deviennent complets et je me suis proposé pour offrir toute une partie du troisième étage, alors, ne t' étonne pas si tu vois quelqu'un à qui il manque un bras descendre pendant la nuit, fit-il en un clin d' ?il .
- Il n' y a pas de problème, répondit l' adolescent en essayant de ne pas penser à un homme manchot descendant les escaliers.
- Ta chambre se trouve au deuxième étage, et la mienne au quatrième. Elles sont protégées par des charmes qui ne permettent qu' à nous d' entrer à l' intérieur. Viens, je vais tout te faire visiter.
Ils passèrent alors près de deux heures à visiter la maison . D' ailleurs, on aurait plutôt dit un château qu' une maison . En effet, il y avait tellement de pièces et tellement de passages secrets que l' on s' y serait facilement perdu .
Le soir vint vite, et Harry descendit afin d' aller dîner. Dumbledore devait arriver dans quelques minutes, et Sirius préparait un repas . Enfin, devrions-nous plutôt dire qu' il « essayait » d' en préparer un . La cuisine était sans dessus-dessous, et un elfe de maison s' acharnait à tout remettre en ordre. Il disait d' un air exaspéré.
- Monsieur, laisser moi faire, je vous en prie, Monsieur doit laisser Sally travailler Monsieur.
- Non merci Sally, c' est gentil mais il faut que j' y arrive tout seul. Maintenant qu' Harry est là, je dois apprendre à faire à manger.
En disant ces mots, la casserole qui se trouvait sur le feu fit un bond de deux mètres avant de retomber à sa place. Sirius poussa un soupir d' exaspération et il tourna les talons lorsqu' il aperçut Harry sur le pas de la porte, un sourire amusé accroché aux lèvres.
- Ha , tu .. tu me regardais ?? dit Sirius, virant au rouge .
- Oui, mais je crois que tu ferais mieux de laisser Sally continuer, répondit Harry, les yeux moqueurs.
Sirius regarda le désastre qu' il avait provoqué et il décida de passer la main à son elfe de maison. Celui-ci, ressemblant étrangement à Dobby, aperçut Harry et s' inclina profondément avant de retourner à sa tache. Les deux sorciers sortirent ensuite de la cuisine et se dirigèrent vers un vaste salon rouge et or qui se trouvait à l' autre bout du couloir du premier étage. Au passage, Harry remarqua que certains tableaux pleuraient à grands bruits en gémissant de tristesse. Le jeune homme décida de rajouter ce comportement étrange à la liste des questions qu' il allait poser. Quelques minutes plus tard, un coup de sonnette retentit au rez-de- chaussée, et Sirius se leva en disant :
- Dumbledore est arrivé, je vais lui ouvrir la porte.
Harry fit un signe de tête en marque d' approbation, et son parrain partit dans les escaliers, sa cape noire traînant derrière lui. Le jeune sorcier, seul dans la pièce, jeta un regard circulaire aux alentours, lorsqu' il aperçut un coffret en verre posé sur une petite table en bois. Il se leva et décida d' aller y jeter un coup d' oeil , mais, à ce moment, Sirius et Dumbledore firent irruption dans la pièce, suivis de Sally qui portait un plateau couvert de biscuits en tous genres.
- Ha, bonjour Harry, tout va bien depuis ce matin ? demanda Dumbledore d' une voix enjouée.
- Heu , oui tout va bien et vous ? répondit Harry, gêné de s' être fait prendre dans sa curiosité.
- Ca va bien, je te remercie, dit le vieil homme.
Les nouveaux venus s' installèrent dans de larges fauteuils tandis que Sally servait du thé. Dumbledore prit un biscuit, et commença son récit ;
-Harry, je vais répondre à la question que tu m' as posée tout à l' heure. L' ordre du phénix, comme tu l' as lu, nécessite de l' aide des élèves, c' est pourquoi, cette année à Poudlard, des cours spéciaux ont étés ajoutés au programme. Parmi lesquels, le cours de transplanage, celui des sortilèges impardonnables que nous nous devons de vous apprendre par les temps qui courent, les cours de résistance, et ceux d' animafie.
- L' animafie ? C' est quoi comme branche ? demanda Harry, réjoui par les nouveaux cours qu' ils allaient avoir.
- L' animafie, « deviens animal » en latin, est le cours qui permet de devenir animagus, répondit Sirius, et si tu avais lu ta liste scolaire attentivement, tu te seras rendu compte qu' il vous fallait acheter un miroir de transformation. C' est le cadeau que je t' ai offert, il te permet de voir en quel animal tu peux te transformer. En l' occurrence, tu te métamorphoseras en Phénix de Feu . Mais il possède des tas d' autres attributions, il sera vraiment nécessaire à ton apprentissage.
Harry n' arrivait pas à y croire, il allait devenir animagus. Déjà il s' imaginait, volant au dessus de la forêt interdite avec ses longues ailes de feu, lorsque Dumbledore le ramena à la réalité.
- Mais ces cours ne seront accessibles qu' aux élèves à partir de la quatrième année capables de passer le test, dont je parlerai à Poudlard, poursuivit le directeur en lançant un regard qui taisait toute question. Voilà, je pense que c' est tout ce que tu voulais savoir, acheva-t-il.
- Heu.. Oui, mais j' avais encore quelques questions à vous poser. Par exemple, Sirius, tes tableaux, ils pleurent tous . Pourquoi ?
- C' est très simple, répondit celui-ci d' une voix noire, nombre de leurs amis ont étés détruits, alors, ils les pleurent.
Harry, perplexe, se dit que Voldemort, s' il arrivait à faire souffrir des tableaux, ne devait jamais réussir à s' emparer de Poudlard.
Les trois sorciers discutèrent ensuite des animagus et des nouveaux professeurs, dont Sirius et Lupin, ce qui rendait Harry ravi. Ce dernier s' occupait des cours de transplanage, Sirius, lui, des cours d' animafie.
- Et qui s' occupera des cours de défense contre les forces du mal ? questionna l' adolescent.
- Tu la connais depuis bien longtemps, répondit Dumbledore, mais tu ne savais pas qu' elle était une sorcière. C' est Mme Arabella Figg. Te souviens- tu d' elle ?
Harry faillit s' étouffer avec le biscuit qu' il était entrain de mâcher.
-Mme Figg ???? dit-il en s' étranglant, la Mme Figg de Privet Drive ???
- Oui, en personne, dit une voix mystérieuse derrière lui.
Harry se retourna brusquement et vit la vieille dame, se tenant là, un sourire affiché sur son visage chaleureux.
- Cela fait longtemps que l' on ne s' est pas vu Harry, tu as fort grandi, et tu n' es plus aussi chétif que jadis ! A la bonne heure !
Sans quoi elle le serra dans ses bras à un tel point que le jeune homme faillit étouffer. Il constata au moins, que la vieille dame ne sentais plus le choux, et il eut une moue désagréable à la pensée de ces années passées dans cet univers de mauvaises odeurs.
Lorsque Mme Figg relâcha son étreinte, elle prit place sur un siège et fixa Harry avec joie.
- Lorsque tu était petit, je te surveillais dans la rue pour bien veiller à ce que les moldus avec lesquels tu vivais ne et causent pas de tors trop encombrants. C' est pour cela qu' un jour, je leur ai proposé de te garder lors du cinquième anniversaire de cet imbécile de Dudley. Je n' allais pas te laisser martyriser par ces tyrans toute l' année tout de même !
Harry la remercia ,bien qu' il aurait préféré assister aux anniversaires de Dudley, et ils se levèrent tous pour aller dîner.
Décidément, les vacances annonçaient pour l' instant de nombreuses bonnes nouvelles, mais Harry craignait fortement que quelque chose ne vienne perturber ce petit monde rose....
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Bon ben voilà le quatrième chapitre ! Si vous l' avez aimé, envoyez-moi des reviews !!!
Bisous, Septra Venus.
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L' ORDRE DU PHENIX.
Harry , le front appuyé contre la vitre du bus, observait le paysage, rêvant de la nouvelle existence qu' il allait mener . L' été avait tracé une longue traînée rouge dans le ciel, montrant qu' il s' en irait bientôt en faisant place à Poudlard et à son somptueux château. Il était encore plongé dans ses rêveries lorsque Sirius l' appela. Il était allé acheter la gazette du sorcier à Stan , le contrôleur du bus , afin de « savoir si s' était vrai » d' après ce qu' avait entendu Harry. Celui- ci se leva donc et alla rejoindre son parrain, avide de savoir ce qu' il lui voulait. Sirius le prit alors par les épaules, et le fit s' asseoir sur un fauteuil pouilleux placé près de la porte d' entrée, tout en sortant un longue et fine baguette de sa poche. Il la leva ensuite au- dessus de sa mais gauche et dit à haute voix :
-Appelato, Dumbledore !
Ces paroles prononcées, le directeur apparut soudain dans le Magicobus, tenant une tasse de thé à la main.
-Bonjour Sirius, bonjour Harry, dit-il.
Il se retourna et tendit quelques pièces à Stan qui s' empressa de les ranger dans la petite caisse en acier placée à l' avant du véhicule . Après quoi, il jeta un coup d' ?il pétillant de malice à la gazette de Sirius.
-Alors, tout le monde est au courant ...... c' est une très mauvaise chose, mais nous ferons avec, marmonna-t-il plus pour lui-même que pour les deux autres sorciers.
Harry lançant un regard mystérieux à son parrain, et il se leva afin de jeter un coup d' ?il à la gazette que Sirius tenait en main. Sur la première page, un gros titre affichait : « L' ordre du phénix, reconstitué ». Sirius, voyant que son neveu cherchait à lire le contenu de la gazette, la lui tendit . La page du journal était couverte de photos animées et les textes y étaient tellement nombreux qu' Harry avait du mal à les apercevoir distinctement. Il décida d' entamer sa lecture.
L' Ordre du Phénix, longtemps démantibulé, a fini par se rassembler le 5 juillet, en raison de la récente réapparition de celui-dont-on-ne-doit-pas- prononcer-le-nom . Cette organisation tend non seulement à réunir les plus grands mages et sorciers de la planète mais aussi à former les élèves des meilleures écoles de sorcellerie afin de mettre un terme à la terreur inspirée par le seigneur des ténèbres et ses partisans. Albus Dumbledore, faisant partie du conseil de cet ordre , va soumettre un test de candidature à tous ses élèves, afin de recruter ceux qui seront capables de se battre aux côtés des aurors. Un service sera également placé au chemin de Traverse, à Londres, afin que les sorciers désirant faire partie de L' ordre du Phénix puissent s' y inscrire. En attendant , La Gazette du Sorcier vous conseille fortement de ne point sortir de chez vous lors des nuits sans lunes, car les mangemorts traînent dans toutes les ruelles sombres, d' après le ministère de la magie, par le reporter Disty Lée.
Après avoir lu cela, Harry releva la tête, une mine inquiète gravée sur le visage. « L' Ordre du Phénix » .Cela lui rappelait vaguement quelque chose . Il avait déjà lu ce nom quelque part, mais où, il n' aurait su le dire. Sirius et Dumbledore semblaient avoir une discussion très animée, et Harry jugea préférable de ne pas les interrompre. Il alla donc se rasseoir à sa place.
Le reste du trajet fut on en peut plus monotone. Quelques nuages blancs voyageaient paresseusement dans le ciel, et Harry réfléchissait , assit en tailleur sur le siège moisi où il se trouvait. Des tonnes d' événements se bousculaient dans sa tête, changeant de points de vue à chaque rebonds que faisait le Magicobus. Tout d' abord il y avait ce rêve, qu' il ne cessait de refaire, et puis ce mot que Dumbledore avait écrit en annonçant des événements importants. Ce fut ensuite le cadeau de la part de Sirius, qui lui montrait un « phénix de feu » , la dispute avec Ron, et la fortune nouvelle de celui-ci. Hermione, qui l' avait invité chez lui. La nouvelle vie qu' il allait mener. Et puis, surtout, cet « Ordre du Phénix ». Harry, n' y tenant plus, se leva de son siège et se dirigea vers les deux sorciers.
-Vous pourriez m' accorder une minute s' il vous plaît ?
-Nous nous demandions quand tu allais enfin te décider à venir nous poser tes questions, dit Dumbledore en souriant, vas-y , nous t' écoutons.
-Bon, hé bien , pour commencer, qu' est-ce que vous entendez par événements importants dans votre lettre professeur ? L' Ordre du Phénix ?
-Oui, entre autre, mais il y a d' autres choses qui doivent se réaliser cette année. Je t' en ferai part tout à l' heure. Une autre question ?
- Sirius, en quoi consiste le cadeau que tu m' as offert ?
- Ha, je l' avais oublié ! répondit celui-ci, un large sourire perché aux lèvres. Qu' as-tu vu dedans ? demanda-t-il avait une curiosité particulièrement vive.
- Heu.... j' ai vu un Phénix de Feu. Pourquoi ?
- Hé bien Harry , félicitation !!! dit Sirius en serrant son neveu dans les bras. Je te dirai, moi aussi , en quoi ce cadeau te sera utile, mais pas ici, il y a des oreilles indiscrètes....
En effet, le jeune contrôleur du bus tourna subitement la tête dans une autre direction lorsqu' il entendit cette remarque.
Harry dissimula un petit sourire et poursuivit.
- Pourriez- vous m' en dire plus sur l' ordre du phénix ?
- Non, répondit calmement Dumbledore, j' expliquerai tout à Poudlard. Ha , si je ne m' abuse, votre arrêt est le suivant. Harry ,Sirius, allez préparer vos affaires, je vous rejoins tout à l' heure.
Après quoi il disparut en émettant un petit bruit sec, répercuté sur les parois bancales du Magicobus.
Harry et Sirius s' en furent au fond du véhicule rassembler leur quelques affaires, et revinrent quelques minutes plus tard, s' apprêtant à sortir à l' air libre. Le paysage, à l' extérieure, était montagneux, et couvert d' arbres de toutes sortes. C' était vraiment magnifique.
Le bus s' arrêta ensuite devant une majestueuse demeure , couverte de lierre , donnant sur un petit champ de lis . Harry et Sirius descendirent, disant au revoir à Stan et au conducteur. Les bagages furent ensuite acheminés jusqu' à la porte d' entrée, et le Magicobus repartit, explosant et toussotant à chaque imperfection de la route. Sirius saisit alors dans sa poche un petit médaillon vert qu' il introduisit dans la serrure de la porte. Celle- ci s' ouvrit alors, laissant apercevoir un énorme hall d' entrée. Harry entra à la suite de son parrain, le visage empli d' admiration. Sirius se tourna vers lui et lui dit :
-Harry, il faut que tu sache que tu es chez toi ici, mais que cette maison accueille également des blessés. Les hôpitaux deviennent complets et je me suis proposé pour offrir toute une partie du troisième étage, alors, ne t' étonne pas si tu vois quelqu'un à qui il manque un bras descendre pendant la nuit, fit-il en un clin d' ?il .
- Il n' y a pas de problème, répondit l' adolescent en essayant de ne pas penser à un homme manchot descendant les escaliers.
- Ta chambre se trouve au deuxième étage, et la mienne au quatrième. Elles sont protégées par des charmes qui ne permettent qu' à nous d' entrer à l' intérieur. Viens, je vais tout te faire visiter.
Ils passèrent alors près de deux heures à visiter la maison . D' ailleurs, on aurait plutôt dit un château qu' une maison . En effet, il y avait tellement de pièces et tellement de passages secrets que l' on s' y serait facilement perdu .
Le soir vint vite, et Harry descendit afin d' aller dîner. Dumbledore devait arriver dans quelques minutes, et Sirius préparait un repas . Enfin, devrions-nous plutôt dire qu' il « essayait » d' en préparer un . La cuisine était sans dessus-dessous, et un elfe de maison s' acharnait à tout remettre en ordre. Il disait d' un air exaspéré.
- Monsieur, laisser moi faire, je vous en prie, Monsieur doit laisser Sally travailler Monsieur.
- Non merci Sally, c' est gentil mais il faut que j' y arrive tout seul. Maintenant qu' Harry est là, je dois apprendre à faire à manger.
En disant ces mots, la casserole qui se trouvait sur le feu fit un bond de deux mètres avant de retomber à sa place. Sirius poussa un soupir d' exaspération et il tourna les talons lorsqu' il aperçut Harry sur le pas de la porte, un sourire amusé accroché aux lèvres.
- Ha , tu .. tu me regardais ?? dit Sirius, virant au rouge .
- Oui, mais je crois que tu ferais mieux de laisser Sally continuer, répondit Harry, les yeux moqueurs.
Sirius regarda le désastre qu' il avait provoqué et il décida de passer la main à son elfe de maison. Celui-ci, ressemblant étrangement à Dobby, aperçut Harry et s' inclina profondément avant de retourner à sa tache. Les deux sorciers sortirent ensuite de la cuisine et se dirigèrent vers un vaste salon rouge et or qui se trouvait à l' autre bout du couloir du premier étage. Au passage, Harry remarqua que certains tableaux pleuraient à grands bruits en gémissant de tristesse. Le jeune homme décida de rajouter ce comportement étrange à la liste des questions qu' il allait poser. Quelques minutes plus tard, un coup de sonnette retentit au rez-de- chaussée, et Sirius se leva en disant :
- Dumbledore est arrivé, je vais lui ouvrir la porte.
Harry fit un signe de tête en marque d' approbation, et son parrain partit dans les escaliers, sa cape noire traînant derrière lui. Le jeune sorcier, seul dans la pièce, jeta un regard circulaire aux alentours, lorsqu' il aperçut un coffret en verre posé sur une petite table en bois. Il se leva et décida d' aller y jeter un coup d' oeil , mais, à ce moment, Sirius et Dumbledore firent irruption dans la pièce, suivis de Sally qui portait un plateau couvert de biscuits en tous genres.
- Ha, bonjour Harry, tout va bien depuis ce matin ? demanda Dumbledore d' une voix enjouée.
- Heu , oui tout va bien et vous ? répondit Harry, gêné de s' être fait prendre dans sa curiosité.
- Ca va bien, je te remercie, dit le vieil homme.
Les nouveaux venus s' installèrent dans de larges fauteuils tandis que Sally servait du thé. Dumbledore prit un biscuit, et commença son récit ;
-Harry, je vais répondre à la question que tu m' as posée tout à l' heure. L' ordre du phénix, comme tu l' as lu, nécessite de l' aide des élèves, c' est pourquoi, cette année à Poudlard, des cours spéciaux ont étés ajoutés au programme. Parmi lesquels, le cours de transplanage, celui des sortilèges impardonnables que nous nous devons de vous apprendre par les temps qui courent, les cours de résistance, et ceux d' animafie.
- L' animafie ? C' est quoi comme branche ? demanda Harry, réjoui par les nouveaux cours qu' ils allaient avoir.
- L' animafie, « deviens animal » en latin, est le cours qui permet de devenir animagus, répondit Sirius, et si tu avais lu ta liste scolaire attentivement, tu te seras rendu compte qu' il vous fallait acheter un miroir de transformation. C' est le cadeau que je t' ai offert, il te permet de voir en quel animal tu peux te transformer. En l' occurrence, tu te métamorphoseras en Phénix de Feu . Mais il possède des tas d' autres attributions, il sera vraiment nécessaire à ton apprentissage.
Harry n' arrivait pas à y croire, il allait devenir animagus. Déjà il s' imaginait, volant au dessus de la forêt interdite avec ses longues ailes de feu, lorsque Dumbledore le ramena à la réalité.
- Mais ces cours ne seront accessibles qu' aux élèves à partir de la quatrième année capables de passer le test, dont je parlerai à Poudlard, poursuivit le directeur en lançant un regard qui taisait toute question. Voilà, je pense que c' est tout ce que tu voulais savoir, acheva-t-il.
- Heu.. Oui, mais j' avais encore quelques questions à vous poser. Par exemple, Sirius, tes tableaux, ils pleurent tous . Pourquoi ?
- C' est très simple, répondit celui-ci d' une voix noire, nombre de leurs amis ont étés détruits, alors, ils les pleurent.
Harry, perplexe, se dit que Voldemort, s' il arrivait à faire souffrir des tableaux, ne devait jamais réussir à s' emparer de Poudlard.
Les trois sorciers discutèrent ensuite des animagus et des nouveaux professeurs, dont Sirius et Lupin, ce qui rendait Harry ravi. Ce dernier s' occupait des cours de transplanage, Sirius, lui, des cours d' animafie.
- Et qui s' occupera des cours de défense contre les forces du mal ? questionna l' adolescent.
- Tu la connais depuis bien longtemps, répondit Dumbledore, mais tu ne savais pas qu' elle était une sorcière. C' est Mme Arabella Figg. Te souviens- tu d' elle ?
Harry faillit s' étouffer avec le biscuit qu' il était entrain de mâcher.
-Mme Figg ???? dit-il en s' étranglant, la Mme Figg de Privet Drive ???
- Oui, en personne, dit une voix mystérieuse derrière lui.
Harry se retourna brusquement et vit la vieille dame, se tenant là, un sourire affiché sur son visage chaleureux.
- Cela fait longtemps que l' on ne s' est pas vu Harry, tu as fort grandi, et tu n' es plus aussi chétif que jadis ! A la bonne heure !
Sans quoi elle le serra dans ses bras à un tel point que le jeune homme faillit étouffer. Il constata au moins, que la vieille dame ne sentais plus le choux, et il eut une moue désagréable à la pensée de ces années passées dans cet univers de mauvaises odeurs.
Lorsque Mme Figg relâcha son étreinte, elle prit place sur un siège et fixa Harry avec joie.
- Lorsque tu était petit, je te surveillais dans la rue pour bien veiller à ce que les moldus avec lesquels tu vivais ne et causent pas de tors trop encombrants. C' est pour cela qu' un jour, je leur ai proposé de te garder lors du cinquième anniversaire de cet imbécile de Dudley. Je n' allais pas te laisser martyriser par ces tyrans toute l' année tout de même !
Harry la remercia ,bien qu' il aurait préféré assister aux anniversaires de Dudley, et ils se levèrent tous pour aller dîner.
Décidément, les vacances annonçaient pour l' instant de nombreuses bonnes nouvelles, mais Harry craignait fortement que quelque chose ne vienne perturber ce petit monde rose....
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Bon ben voilà le quatrième chapitre ! Si vous l' avez aimé, envoyez-moi des reviews !!!
Bisous, Septra Venus.
