Note de l'auteur; à lire avant la lecture du chapitre.

Bonjour à tous. Avant de continuer, j'aimerais vous parler un peu des évènements qui touchent le texte. Certains faits ont marqué notre époque et je me sers de ces faits pour écrire mon histoire. Sachez que je les ai choisis parce que plusieurs personnes (la très grande majorité) les connaissent et non dans un but d'être raciste ou quelque chose du genre. Je vous prie de ne pas mal prendre ce qui va suivre car mon but n'est d'insulter personne.

Chapitre 2: Nouveaux joueurs

Rome

Une bière dans la main, un sac de chips posé à coté de lui, il était fin prêt; Prêt à passer une belle soirée, tranquille chez lui. Ses parents étaient partis pour la fin de semaine et il avait la maison à lui seul. Il s'assit sur le canapé prenant soin de ne pas renverser le bol de chips et alluma la télévision. Il n'était pas le type à faire ce genre de soirée souvent. Il préférait passer ses soirées avec ses amis. Mais ce soir, c'était différent. Il n'avait envie de voir personne et il préférait passer une soirée en solitaire avec sa télévision et son bol de chips.

Alejandro n'était pas un jeune homme bavard. Il avait toujours été discret et mystérieux comme son père; Trowa Barton. Ses courts cheveux châtains lui arrivaient aux oreilles et il les portait par en avant, comme son père. Sa mère, d'ailleurs, trouvait qu'il était sa réplique parfaite sauf pour les yeux, qu'il avait de gris comme elle. Le jeune homme se cala profondément dans le canapé et commença à regarder les différentes chaînes de télévision.

Lorsqu'Alejandro avait ouvert la télévision, il ne s'était pas attendu à voir ces images. Chaque chaîne de télévision diffusait la même chose: l'attentat du Sénat. Alejandro se redressa sur son siège sans plus se soucier de son bol de chips. Il se rapprocha du téléviseur pour mieux voir les images.

C'était horrible, tous les sénateurs avaient été tués, même la Reine. Alejandro senti son cœur arrêter de battre lorsqu'il vit les images qui montraient Duo Maxwell, Quatre Winner et Lady Une morts dans une mare de sang. Il se rapprocha davantage du téléviseur espérant par un quelconque miracle que ses parents étaient toujours en vie. Les images qui suivirent lui prouvèrent le contraire. Ses parents gisaient morts, sur le plancher. Le corps de son père était par-dessus celui de sa mère. Les deux baignaient également dans leur sang.

Il sentit monter une horrible nausée et se penchant par en avant puis vomit tout ce qu'il avait mangé durant la journée.

Lorsqu'il eut fini, il s'essuyant distraitement la bouche du revers de son chandail et tenta de faire le point dans sa tête. C'était impossible, ils ne pouvaient pas tous être morts!! Ils étaient des pilotes de Gundams, personne ne peut tuer ces pilotes!

Les images qu'il avait devant lui prouvaient pourtant le contraire. Ils étaient bien morts, tous. Même Heero Yuy, le soldat parfait.

Alejandro se redressa d'un bond. Il regarda autour de lui. Quelque chose n'allait pas. Si tous les pilotes avaient été tués, c'est qu'on cherchait à éliminer cette race. N'était-il pas le fils d'un pilote? On chercherait donc à le tuer.

Il gravit en quelques pas les marches qui menaient à l'étage et fourra au hasard des vêtements dans son sac. Il prit soin de ne pas oublier le pistolet de son père et son couteau de poche. Le mettant dans le dos de son pantalon, il prit de l'autre main son sac à dos et sortit de sa chambre par sa fenêtre. Il avait souvent utilisé cette sortie lorsqu'il était petit. Jamais il ne l'avait fait pour sauver sa vie par contre. Il était assez intelligent pour savoir que les meurtriers, s'il y en avait, l'attendraient à la porte avant et arrière. Il s'accrocha au liège puis descendit le long du mur. Il courut discrètement à travers la cour arrière et sauta agilement par-dessus la clôture.

Lorsqu'il atteignit le coin de la rue, il se retourna une dernière fois pour regarder sa maison. Au même instant, elle se pulvérisa.

On venait de la faire sauter. Elle était en flammes, complètement détruire. Il ne restait plus rien de sa demeure.

Il avait donc vu juste, on cherchait à les éliminer.

~*~

Prague

"Comment ça il s'est échappé?!"

Don Hoffmann baissa légèrement la tête devant l'image d'el General. "Je n'en sais rien, el General, tout était prêt et nous avions des hommes postés à toutes les issus."

"Et bien vous en avez manqué une!" Adolf Schwarz regarda son subalterne dans les yeux. "Retrouvez-moi ce morpion au plus vite sinon je ne donne pas cher de votre peau!" Puis il coupa la communication.

Adolf Schwarz passa une main dans ses cheveux châtains et ajusta ses lunettes sur son nez. Les deux enfants du sénat lui avaient échappé et maintenant, c'était le tour du rejeton de Trowa Barton de lui filer entre les doigts. Il devait les éliminer, tous. Ces êtres étaient les seuls génétiquement capables de lui nuire. Il devait les tuer.

El General se dirigea vers la salle de projection. L'heure de son triomphe était venue. Il serait le maître de cette Terre qui avait perdu tous ses dirigeants. Lui seul, descendant de cet illustre Adolf Hitler, serait en mesure de contrôler cette immensité. Il allait traverser la porte du local lorsqu'il ramassa au passage son livre de chevet, le Mein Kampf. Ce livre serait désormais la bible de tous les humains, de gré ou de force.

L'image de Don Hoffmann, avec ses courts cheveux blonds et ses grands yeux d'un vert vide lui revint en tête. Comment ce faisait-il que son ami d'enfance, un aussi bel homme par le fait même, soit devenu un tel incompétent? Pourtant, il n'avait pas le cœur de s'en débarrasser. N'était-il pas resté des nuits entières à l'écouter lorsqu'il parlait de ses rêves de domination? Hoffman était le seul à vraiment comprendre son désir, il devait donc le garder près de lui. Mais cet imbécile avait laissé échapper le fils de Barton.

Schwarz entra dans la salle de diffusion ou l'attendait Don Holberg, Don Huston et Don Appert. Le premier était originaire du Danemark. Il était bedonnant avec de longs cheveux sales. Sa cruauté était ce qui avait attiré Schwarz vers lui. Il aura besoin de lui lorsque sera venu le temps de la sale besogne. Venait ensuite Huston; l'Américain parfait. Il était voué à Schwarz et ne jurait que par lui. Huston avait une apparence normale avec ses cheveux bruns et ses yeux bruns. Appert était un Français mou qui passait son temps à manger. Pourtant, c'était lui qui avait les idées les plus géniales lorsque venait le temps de faire un plan. Schwarz était donc obligé d'endurer les orgies de nourriture qu'engouffrait le monstre.

"El General, c'est l'heure." Commença Huston.

"Je sais." Il brandit son livre. " Je suis prêt."

Holberg le guida vers son podium. "Voilà, d'ici, on vous verra mieux."

Schwarz monta sur le podium et fit face à la camera. Au même instant à travers le monde, toutes les émissions étaient coupées et l'image de Schwarz était retransmise.

Schwarz sourit intérieurement. Avec plus de 2 millions de disciples et le contrôle du sénat, plus rien ne pouvait l'empêcher de régner.

Il brandit le Mein Kampf.

~*~

Vàc (ville près de Budapest)

Érick avait tenté désespérément de faire parler Aurore. Depuis qu'il était arrivé dans ce motel, elle était terrée dans un coin, ses bras entourant ses jambes, la tête coincé entre celles-ci et elle refusait obstinément de lui parler.

Ils avaient réussit à sortir de l'immeuble sans se faire repérer. Une fois à l'extérieur, Érick avait entraîné son amie jusque de l'autre côté de la rue où ils avaient volé une motocyclette pour se rendre à Vàc. Aurore avait suivit docilement Érick pendant tout ce temps. Elle n'avait même pas bronché lorsqu'ils avaient entendu Aoki se faire tuer. Érick la connaissait bien et il savait que ce silence était anormal. Normalement, Aurore aurait dû vouloir retourner dans l'immeuble pour venger sa famille, au lieu de ça, elle le suivait sans rien dire. Elle ne voulait ou ne pouvait pas lui parler, il n'en était pas sûr. Ce qu'il savait, c'est que ce n'était pas le moment pour devenir fou. Ils avaient besoin de deux esprits clairs pour se sortir de ce merdier vivant.

Il se mit à marcher rapidement autour d'Aurore. Son attitude était entrain de le rendre fou lui aussi. Il marcha de plus en plus rapidement, bottant les objets qui se trouvaient sur son passage.

"Aurore! Bordel! Bouge!!"

Aurore ne bougea pas, c'était comme si elle ne l'avait pas entendu.

"Ah! Bravo! Fantastique! Non mais tu sais de quoi tu as l'air?!" Érick c'était arrêté et l'engueulait. Ses nerfs le lâchaient et il n'était plus capable d'être compréhensif et doux. Il fallait que ça sorte.

"Tu te prends pour qui? Pour la Reine du Monde?! C'est vrai, excusez-moi.." Il leva le petit doigt en l'air. "vous êtes la princesse du monde." Il s'approcha d'elle et se mit à la secouer.

"Ton père aurait honte de toi s'il te voyait." Érick arrêta aussitôt de la toucher, réalisant seulement trop tard ce qu'il venait de dire.

Malheureusement ou heureusement pour lui, son attaque eu de l'effet. Aurore releva lentement la tête et le regarda. Son regard était glacé et Érick se senti frissonner jusqu'à la moelle épinière. Elle se leva tranquillement, regardant toujours Érick dans les yeux.

La gifle qu'elle lui administra le projeta en arrière. Il posa sa main sur sa joue enflée, jamais il n'aurait cru qu'il y avait cette force dans ce petit être.

Aurore continuait à le regarder, le regard meurtrier. "Comment oses-tu parler de mon père alors que c'est toi qui as tué mon frère?"

On lui aurait entré un couteau dans le cœur et cela aurait fait moins mal. Érick se redressa et baissa la main. Il attrapa les deux épaules d'Aurore et se mit à la secouer violemment.

"Ne dis plus jamais ça! Tu entends! Ne dis plus jamais ça! Ton frère s'est sacrifié pour nous, pour toi! Je ne l'ai pas tué! Tu n'es pas la seule à souffrir, mes parents sont morts eux aussi!! Tu n'es qu'une garce sans-cœur!!"

Aurore qui tentait de se déprendre de son agresseur s'immobilisa lorsqu'elle entendit Érick parler de ses parents. Il avait raison, elle avait été sans-cœur. Elle n'était pas la seule à souffrir et pourtant elle agissait comme si tel était le cas. Se laissant secouer, elle ne tenta plus de se déprendre, pensant qu'elle ne faisait que subir sa punition. Lorsqu'Érick senti qu'elle ne se débattait plus, il la lâcha.

"Pardonne-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris."

"Tu n'as rien à te reprocher Érick. Tu as raison." Elle se retourna pour regarder dehors par la fenêtre.

"Ils vont payer Érick, ils vont payer pour tout le mal qu'ils ont fait."

"Comment allons-nous faire pour les retrouver et surtout, savoir qui ils sont?"

"Je n'en sais rien." Aurore s'approcha de la fenêtre et posa sa main sur la vitre.

Érick la regarda un moment puis pris le contrôle de télévision l'alluma. À la télévision, on diffusait les images d'un homme qui semblait s'adresser à l'humanité tout entière.

"Monte le son, je veux entendre." Lui dit Aurore tout en continuant à regarder dehors.

L'homme à la télévision parlait. "Nous avons éliminé les impurs. Ces sénateurs qui croyaient pouvoir diriger le monde. C'est nous qui avons désormais le contrô..." Érick coupa le son. Aurore s'était retournée et regardait la télévision, le regard toujours aussi dur.

"Ce sont eux!! Ils ont tué nos parents! Je reconnais celui qui est en arrière! C'est lui qui a tiré sur tes parents!" Aurore s'approcha de l'écran pour mieux distinguer le visage.

"Partons Érick."

"Où?"

"Sur les colonies, allons chercher de l'aide."

Érick regarda son amie. Elle ne souriait pas et peut-être ne souriait-elle plus jamais. Quelque chose était mort chez Aurore et peut-être que ce quelque chose ne renaîtrait jamais.

~*~

L9- colonie D19363

"Tu as fini ton quart de travail?"

"Oui et je ne suis pas fâché." Esteban regarda Pedro, son ami de travail. Voilà plus de 6 mois qu'ils se connaissaient. Au début, Esteban était très distant et Pedro se demandait s'il n'avait pas quelque chose de vraiment grave à cacher, quelque chose qu'il pourrait dévoiler par inadvertance s'il se faisait des amis. Mais peu à peu, le jeune homme s'était ouvert aux autres, surtout à Pedro qui n'avait pas cherché à connaître son passé. Plusieurs personnes entraient dans cette usine pour échapper au monde extérieur. Une fois à l'intérieur, personne ne savait que tu en faisais partie; tu disparaissais de la carte. N'était-il pas là lui aussi pour sensiblement les mêmes raisons? Pedro regarda son ami; Esteban était un grand gaillard aux cheveux blonds presque blancs et aux grands yeux bleu-marin. Plusieurs des filles qui travaillent dans l'usine avaient tenté de se rapprocher du jeune homme mais Esteban restait toujours distant même s'il semblait apprécier ces marques d'attention. Ses cheveux, qui tombaient sur son front, étaient constamment ébouriffés et on aurait dit qu'ils n'avaient jamais été peignés. Cela ajoutait à son charme naturel une touche de jeunesse.

Esteban ramassa le bout de chiffon qui lui servait de serviette et salua Pedro de la main.

"Je m'en vais manger à la cafétéria, lorsque tu auras fini, viens me rejoindre."

"Pas de problème, je serai là dans une quinzaine de minutes."

L'usine dans laquelle Esteban travaillait était une ancienne usine d'OZ qui servait à construit des habits mobiles pendant la guerre. Le directeur avait décidé de la transformer lorsque la Reine avait été couronnée quelques mois après la fin de la guerre. Il ne croyait pas vraiment à cette paix mais il pensait qu'il fallait donner une chance à cette fille, peut-être le surprendrait-elle? L'usine servait maintenant à construire des réacteurs producteurs d'oxygène pour les colonies. Même si elle fournissait bien des colonies, l'usine était secrète. C'était un refuge pour les gens dans la misère qui savaient se débrouiller mais qui n'avaient pas eu de chance. On ne questionnait pas dans cette usine, on ne cherchait pas à comprendre, on travaillait. C'est ce qui avait attiré Esteban à cet endroit. Il voulait se faire oublier du monde, surtout de son père avec qui il n'avait jamais été en bons termes. Il se demanda si son père s'était jamais entendu avec le sien? Jamais il ne lui avait parlé de son grand-père, jamais il ne lui avait parlé de la guerre dans laquelle il semblait avoir joué un rôle très important; il était de marbre. Quatre Raberba Winner était une porte fermée dont personne ne semblait posséder la clef, surtout pas son fils.

Il passa près de deux jeunes filles qui le saluèrent de la main pour ensuite se mettre à rigoler. Esteban les salua sans se préoccuper du rire. Il passa la porte et entra dans la cafétéria. C'était son heure de dîner et rien n'avait d'importance sauf le repas, plus ou moins appétissant, qu'on allait lui servir. Il pris sa place dans les rangs et attendit son tour. Ils étaient une cinquantaine à avoir finir leur quart de travail; le tiers de l'usine. La bouillie qu'on lui présenta n'était vraiment pas appétissante mais Esteban savait qu'elle était bonne au goût et qu'en plus elle était très nutritive. Il s'assit donc à une table et commença à manger avec appétit.

Trois personnes vinrent le rejoindre. Joe s'assit en à côté de lui pendant qu'Irana et Paul s'assoyaient en face de lui. Pour le taquiner, Irana trempa son doigt dans son verre d'eau et l'arrosa.

"Irana!" Cria-t-il en faisant semblant d'être offusqué.

"Pauvre petit garçon, tu veux aller pleurer à ta maman?" Joe et Paul éclatèrent de rire à la vue du visage offusqué qui regardait Irana.

Esteban n'avait aucun idée pourquoi Paul et Joe était ici. Irana n'avait jamais expliqué non plus la raison de sa présence mais il croyait savoir pourquoi. Voilà moins d'un moins, Irana avait accouché d'une petite fille de 9 livres qu'elle avait appelé Marilyn. Elle disait que c'était en hommage à la grande chanteuse de l'époque mais Esteban se doutait bien que la vraie raison était toute autre. Il n'avait pas, comme les autres, cherché à savoir. Irana avait son passé qui lui appartenait. Elle n'avait que 20 ans et, à plusieurs reprises, ses nouveaux amis lui donnaient un coup de main. Ce n'était pas facile d'élever un enfant seule.

"Je ne vais pas pleurer!" Répondit-il en lui lançant une pleine cuillérée de bouillie. Irana allait répliquer lorsque Paul l'en empêcha.

"Ah non! Ne recommencez pas vous deux! Ils vont encore nous jeter dehors de la cafétéria et j'ai envie de manger mon repas calmement."

Joe se mit à rire de Paul. "Pauvre Paul, s'il n'a pas son temps de pause, il meurt."

"Oui, et alors?"

"Bah, laisse-le." Ajouta Esteban. "Moi aussi j'ai le goût de prendre ça relax aujourd'hui."

Irana le regarda. "Tu n'as nullement besoin de te reposer comme nous, toi. Je ne sais pas comment tu fais, on dirait que tu n'es jamais fatigué. Ça doit être dans tes gênes."

Ils arrêtèrent tous de manger pour la regarder. Irana baissa la tête, mal à l'aise. "Excuse-moi.. je ne voulais pas.."

Éclatant de rire, Paul lui donna une petite tape sur l'épaule. "Ne t'en fais pas beauté, on n'est pas fâché! Pas vrai Esteban?"

"Comme si on pouvait être fâché contre la plus dame de la galaxie...? "

Irana se senti rougir jusqu'à la pointe des cheveux.

"Regarde Esteban! Tu l'as fait rougir!" Joe forçait Irana à lever la tête.

"Mais veux-tu bien me lâcher toi?!" Irana poussa au loin la main de Joe. " Non mais.."

"Eh! Écoutez ça!" Paul qui avait tourné la tête vers l'écran de télévision de la cafétéria fit signe à ses amis de regarder. Ils déposèrent tous leur cuillères et regardèrent l'écran.

Irana pausa sa main sur sa bouche. "Mon Dieu! Ils ont tué tous les sénateurs!" À son cri, le silence se fit dans la salle. Tous les employés se rapprochèrent de l'écran pour voir un homme aux courts cheveux châtains et aux lunettes brandirent un livre et parler de liberté et de contrôle. Les images qui suivirent furent d'autres du Sénat et des Sénateurs assassinés. Lorsque Paul se retourna pour regarder ses amis, Esteban s'était levé.

"Esteban, qu'est-ce que tu fais?"

"Je vais me coucher."

"Tu rigoles?" Ajouta Irana. "Ce n'est pas le temps."

Le regard dur, Esteban lui répondit "Ce n'est pas de tes affaires." Puis, sans rien ajouter, il quitta la cafétéria.

"Qu'est-ce qui lui prend?" Demanda Pedro qui venait de rejoindre ses amis et qui avait vu passer Esteban sans que celui-ci ne lui accorde un regard.