Chapitre 18: Explications
Vaisseau l'Esperanza
Aurore recula d'un pas vers le mur. Quelque chose n'était pas normal dans le regard d'Esteban et elle eut peur. Le jeune homme se tenait dans le cadre de la porte, ses cheveux en bataille étaient sales. Quelques mèches étaient collées par la sueur sur son visage. Son t-shirt était taché et déchiré dans le bas. Elle n'osa même pas compter le nombre de taches sur ses pantalons. Son regard était vide et froid. Esteban n'avait jamais été une personne très extravertie mais là…
Elle serra ses mains ensemble pour les empêcher de trembler.
"Esteban, ça va?" Elle le regarda dans les yeux mais malgré ses efforts, elle ne put cacher le tremblement de sa voix.
Esteban ne répondit pas. Il s'avança dans la pièce et ferma brusquement la porte derrière lui. Pour la première fois, elle remarqua que les taches sur son chandail étaient en fait des taches de sang. Esteban était coupé au bras. La coupure semblait profonde, il avait dû perdre beaucoup de sang.
Il s'approcha un peu plus d'elle. Nerveusement, Aurore fit un autre pas vers l'arrière et se retrouva accotée au mur. De sa main droite, elle passa sa main son bureau et accrocha quelque chose, n'importe quoi pour se défendre; il était évident qu'Esteban n'était pas dans un état normal. Discrètement, elle regarda ce qu'elle avait trouvé et soupira; un poinçon ne serait pas d'une grande utilité.
Il fit à nouveau un pas vers elle et sa figure se contorsionna pour devenir, ce qu'Aurore croyait être, un sourire. Les yeux cristallins d'Esteban se mirent à briller d'une lumière noire et Aurore tenta à nouveau de reculer mais elle ne put pas.
"Esteban, mon dieu, qu'est-ce que tu as?" La voix d'Aurore était suppliante. Elle ne l'avait jamais vu comme ça. Qu'avait-il donc découvert pour revenir dans cet état? "J'étais tellement inquiète." Elle essaya discrètement de faire un pas vers la droite pour pouvoir le contourner. Elle devait aller avertir quelqu'un. Esteban était plus fort qu'elle. Elle ne serait jamais capable de se défendre contre lui toute seule.
Esteban fit également un pas vers la droite pour lui indiquer qu'il avait compris son manège et Aurore ne put s'empêcher de laisser échapper un cri.
"Esteban! Réveille-toi! Qu'est-ce que tu as?" Aurore recula à nouveau. Son cœur battait dans sa poitrine et elle sentait la sueur lui couler dans le dos. Faire face à des terroristes était une chose, faire face à un ami devenu fou en était une autre.
Esteban sourit à nouveau et brusquement, il se jeta sur elle. Elle tenta maladroitement de l'assommer avec le poinçon mais Esteban lui tordit le poignet, l'obligeant à le laisser tomber. Rapidement, il l'immobilisa les mains dans le dos contre le mur.
"Esteban, je t'en prie! Tu me fais mal!"
Aurore tenta de se débattre mais elle réalisa rapidement qu'elle n'était pas à la hauteur. Elle regarda dans les yeux de son ami et vit la fureur qu'ils contenaient. Ses yeux durs cachaient la douleur que le jeune homme ressentait et sa réaction était celle d'un homme qui avait trop souffert en trop peu de temps. Il avait complètement perdu le contrôle de ses actions et elle compris à quel point il était rendu dangereux.
Aussi soudainement, il cessa de sourire et couvrit brusquement les lèvres de la jeune fille des siennes. Il n'y avait rien de doux dans ce baiser et Aurore su qu'elle devait sortir d'ici avant que quelque chose de grave n'arrive. Elle voulut lui donner un coup dans l'entrejambe mais Esteban se colla sur elle et lui empêcha tout mouvement. Aurore sentit la colère monter en elle. Elle devait réagir, ami ou pas. Rageusement, elle lui mordit la lèvre inférieure et goûta le sang qui s'en échappait. Esteban hurla de fureur et la poussa loin de lui puis la frappa du revers de la main. La tête d'Aurore alla heurter le coin de son bureau et elle tomba sur le sol à demi-consciente. Plus rien n'était clair dans sa tête. Des taches de couleurs se mêlaient aux taches noires. Elle l'entendit très loin jurer puis sentit qu'on levait son corps du sol. Elle n'était plus capable de tenir ses yeux ouverts, sa tête lui tournait et elle avait mal. Peu à peu, le noir prenait le dessus sur les couleurs. Elle sentit qu'on la déposait sur quelque chose de mou et sentit un grand poids sur son corps. Quelque chose de brûlant toucha son ventre et monta le long de ses côtes. Avec horreur, elle comprit qu'Esteban était entrain de la violer. Elle voulut réagir mais son corps ne lui obéissait plus. Non. Elle ne voulait pas….
Non.
Puis, elle sentit qu'il se relevait brusquement lâchant un cri de stupeur. Elle avait froid… tellement froid. Puis elle sombra dans l'inconscience.
~*~
Vaisseau l'Esperanza
Tchen fut le dernier à pénétrer dans la salle de réunion ce matin-là. À sa grande surpris, il vit Esteban assis près d'Érick. Ses cheveux étaient en bataille et il portait un grand pansement sur le bras droit. Tchen ne savait pas qu'Esteban était de retour et à voir l'expression sur le visage du jeune homme, il ne savait pas si c'était une bonne chose. Il semblait perdu et évitait soigneusement tout le monde. Charlton était déjà à sa place au bout de la table et il ne semblait pas de très bonne humeur. Tchen soupira. Pourquoi tout était-il si compliqué ici? Il se demanda s'il n'était pas mieux de faire cavalier seul. Ses attaques ne dépendraient pas de l'humeur de tous ces gens. Érick parlait tout bas avec Isabelle qui ne semblait pas vraiment concentrée sur ce qu'il lui disait. Elle regardait sa cousine qui étrangement semblait trembler discrètement. Aurore était anormalement blanche ce matin. Elle n'avait jamais eu un teint très foncé mais là… Tchen soupira à nouveau, quelque chose c'était passé et comme d'habitude, il n'en saurait rien. La seule personne avec qui il se sentait vraiment bien ici c'était Alice. La jeune technicienne était simple et enjouée. C'était ce dont il avait besoin. À nouveau, il se demanda s'il n'était pas mieux de partir. Mais cela signifiait ne plus revoir Alice.
Il s'avança vers son siège qui se trouvait à côté de celui d'Esteban et d'Alejandro et s'assit. Il n'eut pas le temps de tenter d'engager la conversation, Charlton venait de se lever.
Contrairement à son habitude, il ne sourit pas. "Je sais qu'il est tôt." Tchen regarda sa montre, en effet, il était 7h du matin. Pourquoi une réunion aussi tôt? "Mais bon, je voulais vous parler et je n'avais pas envie d'attendre."
Chartlon pris une grande respiration et s'approche d'Esteban. "Je vois que vous avez décidé de nous rejoindre M. Winner."
Esteban releva la tête hostilement. Tchen se demanda si Charlton n'était pas entrain de se mettre les pieds dans les plats.
"Je ne te dois rien, Charlton."
"C'est là que tu as tord!" Lâcha Charlton. Il prit une grande respiration pour retrouver son calme. "Je croyais avoir toujours était correct envers vous." Il se tourna et empêcha Alejandro d'intervenir. "Je vais vous en parler." Répondit-il brusquement. " Mais avant, je vais mettre cartes sur table avec vous. Ton attitude est impardonnable, Esteban. " Il croisa les bras devant lui et foudroya le jeune homme du regard. "Peut-être que tu as une bonne raison pour avoir agit ainsi mais peu importe ce que c'est, ce n'est pas une excuse pour moi. Nous sommes une équipe ici. Je croyais que c'était clair pour tous!" Il regarda tour à tour les jeunes assemblés dans la pièce. Tchen ne l'avait jamais vu aussi enragé. "Certaines informations ne vous on pas été transmises et j'ai mes raisons. Je suis le chef ici."
"Justement." Répondit entre ses dents Esteban. "Qui t'en donne le droit?"
"Moi!" Répondit Charlton plus fort qu'il ne l'aurait voulu." J'ai tout organisé, je vous ai donné votre moyen de revanche. Je pensais que vous auriez plus reconnaissance envers moi."
"Si tu me permets." Érick leva la main et s'avança vers la table avec sa chaise. "Je sais que tu as tout construit ici, Charlton, mais je n'ai jamais vraiment compris pourquoi. En fait, quelles sont tes motivations pour faire tout ce que tu fais."
Charlton recula d'un pas. Il ne semblait pas vraiment prêt à tout partager avec les jeunes mais il n'avait pas vraiment le choix.
"Tu nous as dit que tu mettais cartes sur table." Ajouta Tchen.
Charlton sembla réfléchir puis il prit une autre grande respiration. "Vous avez raison et je vais être franc avec vous."
Il s'assit brusquement et pris sa tête dans ses mains. Son visage se contorsionna sous la douleur. Un silence de mort régnait dans la pièce et Tchen se sentit mal à l'aise.
"Je le fais pour mon père." Il eut un rire amer. "Vous me direz: classique, et bien, sachez que mon père était un très bon homme. Pas seulement vos parents sont morts lors de l'attentat. Les hommes de l'ordre son venu chez nous et mon père m'a dit de sortir par en arrière. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi sur le coup, alors je suis resté et j'ai tout regardé par la fenêtre."
Il serra ses bras devant lui et toute sa fureur était partie. Il ne restait que la douleur d'un homme de 28 ans qui avait perdu son père. "Je.. je les ai vus le torturer pour qu'il leur donne les données sur les Gundams. Mon dieu… ça a duré des heures… c'était tellement horrible… Mon père n'a jamais rien voulu leur dire et ils l'ont torturé encore plus. Finalement, celui qui dirigeait le groupe en a eu assez et il l'a tiré dans la tête. J'ai.. j'ai vu sa tête éclater. C'était.. c'était.. .oh mon dieu…"
Puis aussi brusquement qu'il avait commencé, Charlton se releva et regarda à nouveau les jeunes. Toutes traces de souffrance avaient disparu. Il était bien le fils de son père.
"Voilà, maintenant, vous savez mes motivations." Il tourna la tête vers Esteban. "J'aimerais savoir les tiennes."
Esteban fit le tour de la salle évitant soigneusement le regard d'Aurore qui de toutes façons ne voulait pas le regarder. Il hocha la tête. "D'accord. Je voulais savoir ce qui était advenus de mes amis." Sa voix était dure et froide.
"Ce n'était pas une raison pour partir sans nous le dire." Répondit Charlton. "Mais pour cette fois, je vais laisser faire." Il se tourna à nouveau vers le jeune. "Mais comprenez que c'est la dernière. Le prochain qui fait cela, sera mis dehors de l'équipe."
Les jeunes hochèrent la tête en signe de compréhension.
"Bon, maintenant, revenons à ce que je voulais vraiment vous parler aujourd'hui." Il prit la télécommande et appuya sur le bouton. Le rapport qu'il avait lu de James Molière apparu sur l'écran. "La Baronne. Alejandro m'a demandé de vous en parler. Oui, il existe bel et bien une force de résistance sur la Terre commandée par cette Baronne. Cependant, je vais être honnête avec vous, je ne la connais pas et je connais encore moins ses intentions. Pour l'instant, elle semble être de notre côté et surtout, elle semble avoir beaucoup de moyens." Tchen sourit, le Charlton fit du Dr. J était de retour. "Comprenez que je ne sais pas encore si nous pouvons lui faire confiance et si elle peut être considérée comme un espoir, mais je m'entends à le savoir bientôt. " Il bomba le torse. "Les prochains mois seront durs, vous aurez beaucoup de travail et énormément de missions. J'ai l'intention de faire payer à l'Ordre ses attaques sur les colonies. Si tout va bien, d'ici 4 mois, nous aurons repris le contrôle des colonies. Après se sera…" La planète bleue apparut sur l'écran. " la Terre." Il sourit.
Tous les jeunes gardèrent le silence. Un espèce de calme énergétique semblait s'être emparé d'eux.
"Bien, s'il n'y a rien d'autre. Vous êtes libres. Demain, réunion à 9h. Prochaine cible: L4-R58700.
Vaisseau l'Esperanza
Aurore regardait par la fenêtre du petit salon de l'aile des chambres et frissonna pour la dixième fois. Elle ne sentait pas bien. Elle n'était pas sûre de ce qui s'était passé après s'être frappée la tête sur le bureau mais elle savait qu'elle ne se sentait pas bien en présence d'Esteban. Il l'évitait également. Mon dieu, qu'avait-il fait exactement après qu'elle ait perdu connaissance?
C'était fait maintenant. Charlton lancerait dès le lendemain l'attaque contre l'Ordre. Elle aurait dû s'en réjouir et pourtant elle ne pouvait oublier les sensations qu'elle avait ressentie la vieille. Ça devenait obsédant.
Elle entendit du bruit derrière elle et se retourna brusquement.
Esteban se tenait dans le cadre de la porte. Il s'était lavé et peigné les cheveux. Son bras était bandé et il le tenait nerveusement serré contre lui. Il s'avança dans le salon. Instinctivement, Aurore se colla contre la vitre et s'entoura de ses bras.
"Reste loin de moi." Lui lança-t-elle froidement.
Esteban sembla absorber le coup mais n'en montra rien. Il s'immobilisa et la regarda dans les yeux.
"Aurore. Je.. je sais que ce que je t'ai fais c'est horrible. Je veux m'expliquer…"
"Je ne veux rien entendre!" Elle cria et se lança dans le coin le plus loin de lui. "Laisse-moi tranquille! Je ne veux plus jamais te parler! Bon sang! Tu m'as violée!"
Le visage d'Esteban blanchit comme de la pierre. "Ce n'est pas vrai!"
"Oui! Et tu le sais!"
"Aurore! Je veux t'expliquer!"
"Va-t-en!" Elle se leva brusquement et attrapa la lampe la plus proche et la lança sur lui. Habillement, il esquiva le coup. Ce geste sembla le blesser. Aurore était tremblante et couverte de sueur. Ses bras pendaient le long de son corps. Il la regarda quelques secondes comprenant qu'elle ne voulait rien entendre et il prit la direction de la porte. Juste avant de sortir, il s'immobilisa.
"Tu sais, je n'ai jamais voulu te faire ce que je t'ai fait. Je ne savais pas ce que j'étais entrain de faire." Sa voix était profonde et tellement triste qu'Aurore n'osa même répliquer. "Je devais aller voir Aurore, c'étaient mes amis. Je suis arrivé sur L9 et je me suis dirigé vers l'usine. Tout était détruit. Partout, il y avait des corps. Ils avaient tués tout le monde, sans exception. Je suis arrivé dans la cafétéria et je les ai vus… le corps de Joe était en morceaux… celui de Paul était presque méconnaissable… et Irana…" Il se retourna brusquement et regarda la jeune fille dans les yeux. Elle vit ses larmes de fureur. "Ils l'avaient violée! Son corps était couvert de bleus et elle était nue… mais le pire.. à côté d'elle il y avait son bébé. Tu sais quoi Aurore? Ils ne l'ont pas tué. Ils l'ont laissé mourir de faim!" Rageusement, il frappa le mur près de la porte puis se calma et appuya son front la surface froide. "J'étais devenu fou, Aurore. Je voulais les tuer. Je suis resté plusieurs jours là-bas, j'ai même détruit quelques camps de soldats. Pendant plus d'une semaine je ne me suis pas lavé et je n'ai rien mangé. Je me suis coupé au bras en échappant à des soldats." Il montra son bras. "Mais malgré ça, je n'étais pas capable de me calmer. Et puis j'ai vu une larme dans l'œil d'un des soldats que je venais de tuer et… j'ai pensé à toi. Je voulais te voir, Aurore. J'avais besoin de te sentir… de te toucher. Je suis arrivé dans ta chambre et tu étais là… tellement belle. " Il tourna la tête pour être sûr de ne pas voir les expressions de dégoût, de fureur et de tristesse sur le visage de la jeune fille à mesure qu'il racontait son histoire. " Je suis devenu fou. Je te voulais, Aurore… Je… je t'aurais pris si tu n'avais pas dit "non" dans ta semi-conscience. Et là, c'était comme si je m'étais réveillé. J'allais faire la même chose à toi qu'il avait fait à Irana.. Oh mon dieu… je t'aurais violée…"
Il se redressa lentement et se remit à marcher vers la porte. Il dit une dernière chose avant de sortir.
"Tout ce que je peux espérer, c'est qu'un jour, tu comprennes pourquoi j'ai fait ça et que tu me pardonnes." Il n'ajouta rien et sortit du salon.
Aurore se laissa tomber sur le sol et entoura ses jambes de ses bras et se mit à se bercer. Si seulement elle avait su… Elle devait aller voir, elle devait comprendre pourquoi Esteban avait agit ainsi…
L9-D19363
Elle n'avait jamais cru qu'on pouvait être autant malade. Elle devait avoir vomit plus de quatre fois le contenu de son estomac. Esteban n'avait pas exagéré, c'était plus qu'horrible. Les corps de ses amis avaient disparu, du moins, elle le pensait parce qu'elle n'avait vu aucun corps de femme ou de bébé. Esteban devait les avoir enterré quelque part.
Elle fit quelques pas vers la rue. Tout était noir ici. Les générateurs de la colonie avaient été sérieusement atteints lors de l'attaque de l'Ordre. On gardait la noirceur dans cette partie de la colonie pour économiser l'énergie. Elle ne se sentait pas bien, sa tête tournait et elle pensa qu'elle allait être encore malade. Elle s'assit au milieu de la rue. Elle devait rejoindre la navette qu'elle avait volé à l'Esperanza. Elle devait parler à Esteban et lui dire qu'elle lui pardonnait tout. Elle comprenait maintenant. Elle tenta de se relever mais sa tête lui tourna et elle retomba sur le sol.
Soudainement, ses poils se hérissèrent sur sa peau. Elle sentit une présence près d'elle. Elle n'était pas toute seule. Après plusieurs efforts, elle parvint à se lever et se remit à marcher en direction de la navette qui se trouvait près d'ici. Il faisait tellement noir, elle ne voyait rien. Elle avait mal à la tête… elle marcha dans un trou et sentit sa cheville se tourner sous le poids de son corps. Elle parvint à ne pas crier mais c'était peine perdue, ils savaient qu'elle était là. Elle se remit debout et tenta d'avancer et sentit quelque chose de dur dans son dos.
"Plus un geste!" La voix était autoritaire mais Aurore était un pilote de Gundam, il en faudrait plus pour l'arrêter.
Elle se retourna brusquement ignorant l'élancement de sa cheville et flanqua un majestueux coups dans les parties intimes du garde qui roula par terre de douleur. Elle se retourna, prête à se sauver mais une autre chose dure frappa sa tête près de sa nuque et les ténèbres l'envahirent.
