Titre : L'Histoire des quatre Fondateurs

Auteur : Raphaëlle

Chapitrage : 2

Genre : Cours d'histoire, prise de tête, crise de famille, pensées mauvaises

Couples : Rowena et Godric, si, si

Disclaimer : Je le sais, vous le savez et ça me fait mal de le dire. Alors ne comptez pas m'entendre dire que tout l'univers (excepté quelques persos) n'est pas à moi (snif)

Note : J'avoue que pour l'instant l'action est pas trépidante mais bon, ça ne devrait pas tarder

Chapitre 2 : Arrivée

Sa nourrice lui jeta un regard mi-fier, mi-fâché.

Sir Henri Gryffondor sourit.

Godric eu un mouvement d'humeur.

De quelle droit cette fille arrachait-elle un sourire à son père ? Il ne se leva pas et ne partit pas encourant par pure politesse. Mais il se mit soudain à détester cette fille si belle qui serait bientôt sa femme.

" Rowena, déclara son père le coupant de ses pensées, je vous présente Godric Gryffindor, votre futur époux.

Godric, je te prierai de baiser ta promise. "

De mauvaise grâce, le blond se leva de son siège, gardant son attitude très froide et du bout des lèvres embrassa la joue de " sa promise "

Après une longue et interminable cérémonie de fiançailles, de promesse et de fidélité éternelles et un grand festin, on montra enfin sa chambre à Rowena et elle s'y enferma rapidement, ne gardant avec elle que Nounou. Elle dévêtit sa belle robe de satin bleu et noir et laissa celle qu'elle considérait comme une mère s'occuper de sa longue et magnifique chevelure.

" Tu as l'air triste mon ange ", déclara enfin la vieille femme, étonnée de ne pas entendre sa pupille jacasser comme une pie sur les mille et une merveilles du château.

La jeune fille ne répondit mais soupira. Après un moment cependant elle dit d'un ton neutre et parfaitement égal :

" Mon cousin ne m'aime pas.

-Tu te trompes, la rassura nounou, il est juste intimidé.

-Non, du repas, il n'a eu cesse de me fixer avec un oeil mauvais, comme si j'avais fait quelque chose de mal.

-Tu as mal lu dans son regard… " La brave femme (nda : N'y voyez aucune consonance péjorative mais je ne vois pas comment la nommer et je voudrais éviter les répétitions^^;;;;) partit dans un long monologue, parfois ponctuer de " hn " qui faisait croire à l'écoute, qui ne prit fin qu'avec le démêlage complet de la chevelure de Rowena.

" tu veux que je dorme avec toi cette nuit ?

-Non.

-Tu vas avoir froid !

-Ne t'inquiète pas Nounou, il faudra bien que je m'habitue à dormir seule car je crois bien que mon futur époux ne me fera pas souvent grâce de sa présence… "

La nourrice soupira, mais sentant l'envie d'être seule de la jeune fille quitta la pièce après l'avoir aidé à enfiler sa robe de nuit. Malgré le grand feu qui flambait dans la cheminée, Rowena eu bientôt froid et se glissa rapidement dans son lit. Il n'était pas confortable. Le matelas, l'édredon, ça allait mais les draps étaient rêches de cette humidité si courante au bord de l'océan. Elle ferma les yeux mais les rouvrit rapidement en sentant un courant d'air. Un coin de la tapisserie se releva (nda : comme dans les fiiiiiiiiiiiilms !!!!) et Godric fut devant elle.

" Excusez-moi de vous déranger… "

Rowena était choqué. Pas qu'un homme soit seul avec elle dans une chambre alors qu'elle n'était que très peu habillée mais plutôt de l'existence de ce passage. Personne ne le lui avait dit.

Le jeune homme sourit devant son étonnement. Pas un sourire amusé, non, un sourire de mépris. Elle allait voir cette pecnaude ce qu'il coûtait de s'accaparer son père.

" Mon père a fait installé ce passage espérant renforcer notre…amitié

-Il y a donc un espoir, ne put s'empêcher de demander Rowena, que vous ne me haïssiez point ?

-Certainement, certainement, je ne vous hais point. Il lui fit un grand sourire. Je ne vous hais point : on ne hait que ceux qui nous sont supérieurs. Moi, je vous méprise. Bonne nuit Dame Rowena. "

Et il repassa sous la tapisserie sans se retourner, sans que la jeune fille ait eût le temps de répondre quoique ce soit.

Un château découpe sa masse sombre sur le ciel étoilé. La lune n'est qu'un faible croissant ne donnant qu'une lueur blafarde. D'une pièce de ce château s'élève soudain un cri, un hurlement.

JE VAAAAAIIIIIIS LE TUUUUUUEEEEEEEER !!!!!

C'est la future Dame qui a retrouvé sa voix

Lorsqu'elle se réveilla ce matin-là, Rowena était de très mais alors de très très très mauvaise humeur. Elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose lui disait qu'elle allait bientôt s'en souvenir. Elle se rappela la scène de la veille et sentit son aura négative se déployer de manière inquiétante. Elle allait le tuer . Lui arracher son arrogance avec les ongles et lui faire ingurgiter par un trou opposé à la bouche : Il allait souffrir.

Mais rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Et vaincre son cousin sur son propre terrain lui paraissait la meilleur des humiliation possibles. Un sourire mauvais et pervers absolument pas convenable pour une Lady fleurit sur ses lèvres.

Il la méprisait ?

Bien, mais qu'il prenne garde, son beau cousin, qu'il prenne garde.

Son sourire redevint doux, parfaitement pur. Elle se leva, enfila rapidement une robe assez simple en lin bleu pâle, à col carré bordé de noir, des souliers de paille et toile (espadrilles, kôa !) puis sortit de sa chambre, sans avoir oubliée sa baguette magique, bien entendu^^). Elle avait l'intention d'aller dans la cour chaparder quelques renseignements son sur très cher et très estimé cousin. C'est dans les basses-cours que les cancaneries circulaient le mieux. Pour avoir été élevée à la campagne, Rowena savait que les " petites " gens adoraient critiquer leurs maîtres et ne laissaient passer aucune occasion de se moquer d'eux bien qu'ils eussent sûrement tuer quiconque eut oser les critiquer et appartenant à un autre seigneur.

Cependant, à peine avait-elle refermé la porte de sa chambre, qu'elle s'aperçut qu'elle ne connaissait pas, et pour cause, elle arrivait de la veille, la géographie du château. Son goût de l'aventure prit le dessus sur sa crainte de l'inconnu.

Elle commença à remonter le long couloir. Il était magnifique, tendu de tentures rouge et or, les couleurs des Gryffindors. Glissant sur les dalles de pierres comme un fantôme, se fondant à demi dans l'ombre, elle arriva bientôt à un petit escalier, presque dérobé. C'était sans doute celui des serviteurs, car aucune tenture ne le masquait. En effet, à peine avait-elle dévalé l'escalier qu'elle se retrouva dans les cuisines où régnait une effervescence coutumière. Près de la gigantesque cheminée, un marmiton faisait tourner une broche où rôtissait un bœuf presqu'entier. Les serviteurs faisaient des aller-retour, s'interpellant, pestant, jurant dans une agitation extrême. Aussi personne ne la remarquât et elle se glissa dans la cour. Il y régnait une cacophonie épouvantable, bruits d'animaux, humains, des forges et des machines. Le soleil, éblouissant, luisait haut ce qui la confirmait dans ses pensées qu'elle avait dormi bien longtemps. Si ça se trouve son %*µ¤+# futur époux avait glissé dans son verre un somnifère. Elle ne pensa que Godric ne l'avait pas approchée de toute la soirée encore moins son verre.

On est de mauvaise foi ou on ne l'est pas.

Plus que le bruit et la lumière, ce fut l'odeur qui attira son attention. Odeur de mille et un déchets absolument immondes. De nouveau un rictus pervers orna son visage angélique.

Elle se saisit de sa baguette, créa un récipient (" bolsilla ") et captura l'odeur de la cour (" inoloris "). Même si elle détestait les potions elle prit la ferme résolution de distiller le contenu de son bocal. Et après ?

Après, elle en imprégnerait les appartements de Godric.

Elle remonta dans sa chambre, serrant contre son cœur et avec d'infinies précaution le pot, qu'elle avait fermé hermétiquement. Manquerait plus que sa vengeance se retourne contre elle.

Seulement, lorsqu'elle poussa la porte de chêne, elle s'aperçut que sa Nounou l'attendait. Et visiblement pas contente. Oups !

-Mais qu'est-ce qui t'as pris ???

-…

Rowena préféra se retrancher dans un silence prudent. Pas la peine de faire exploser la bombe. En effet, sous le coup de violentes inquiétudes, la vielle femme avait tendance à devenir surprotectrice et à ne pas la lâcher de la journée.

-Je m'inquiétais moi ! J'arrive et ta chambre est vide ! Tu n'as même pas déjeuner et tu t'évanouis quelque part dans la nature et patati et patata.

Trop tard.

Comme à chaque fois que la nourrice partait dans ses délires mère-poule x9999999999999999, Rowena se déconnecta, passa en mode automatique et répondit " oui " dans les blancs. Cette méthode avait quelques inconvénients, comme la question piège " Tu te moques de moi ? " ou éclater de rire au plus fort de la tempête parce qu'on vient de s'imaginer Godric en porte-jarretelles enrubannées, mais Rowena savait garder le contrôle et Nounou ne se sous-estimait pas assez pour poser cette sorte de question à sa pupille. Après un long et ennuyeux sermon (et un petit-déjeuner plus que copieux) la jeune fille demanda à Nounou si celle-ci savait où était le laboratoire. La pauvre femme soupira, pressentant une nouvelle bêtise. Elle lui indiqua cependant la pièce, son regard empli soudain de muettes prières pour le Ciel, qui peut-être serait assez fort pour dissuader sa pupille de commettre des actes ne seyant pas à une (future) Dame. Ladite (future) Dame se fichait royalement de son attitude et ne manqua pas de manifester une admiration naïve et enfantine en découvrant ses pièces d'études. D'abord une serre où poussait des plantes rares, une salle de sortilège, une autre d'incantation, un laboratoire et une bibliothèque, recelant de nombreux livres.

" Ce sont des salles privées, tu n'aura pas à les partager avec ton futur époux.

-Tant mieux. "

Et d'un geste qu'elle ne voulait ni trop impatient, ni trop sec, elle demanda à sa pseudo mère de partir. Alors que celle-ci quittait la salle, un peu étonnée et peinée, la jeune fille lui dit : " Excuse-moi, mais j'ai envie et besoin d'être seule "

Ce qui n'était pas tout à fait faux, qu'aurait dit Nounou en voyant sa pupille préparer une mauvaise blague à son cousin ?

Rowena : ça, on peut le dire, l'action n'est pas trépidante…

Auteur : Pourquoi tu n'arrêtes pas de te plaindre ? Fais plutôt comme Godric. Lui il ne se plaint jamais.

Rowena : C'est parce qu'il est trop mou !

Godric : " Ne mords pas la main qui te nourris " Je ne suis pas idiot non plus, c'est elle qui écrit l'histoire, alors il vaut mieux se tenir à carreau…

Rowena : Hypocrite !

Godric : Diplomate, plutôt…

Rowena : Il m'éneeeeeeeeeeeeeeeeeeeerveuh !

Auteur : C'est pour ça que vous êtes fait l'un pour l'autre…

Rowena, Godric, Helga et Salazar : Pardon !!!!????

Helga, à l'auteur : Non mais ça va pas ?

Salazar, à l'auteur : Avada Kedavra, tu connais ?

Auteur : Je m'en fiche, c'est moi qui vous dirige^_____________^

Tous : Gasp !