DEDICACES
Spéciales dédicaces aux deux z'amours qui ont déjà mis des commentaires : Jas et Your work is good ! Merci beaucoup !! Voici le 2è chapitre qui n'a pas trop de surprise (c'est un jeu de mot pour ceux qui n'auraient pas compris car le titre est « la surprise ») pour Jas puisqu'il en est au 11è chapitre ! Allez bisous et bonne lecture.
Sfavillante.
Chapitre 2 : La surprise
Il se leva 5h plus tard et descendit dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Son oncle Vernon et Dudley étaient assis à table tandis que sa tante Pétunia épiait les passants à travers la fenêtre du salon.
-Bonjour Vernon, marmonna Harry en s'efforçant d'avoir un ton joyeux.
Personne ne lui répondit comme toujours, et ce n'est pas parce qu'aujourd'hui Harry fêter son 15è anniversaire que cela changerait. L'oncle Vernon lisait son journal et Dudley qui occupait un côté de la table à lui seul, léchait son assiette pour ne perdre aucune miette de son petit déjeuner. Il suivait toujours son régime mais au lieu de perdre quelques kilos, il en prenait d'avantage. Harry s'assit autour de la table et prit la parole :
-Est-ce que je peux passer la fin des vacances chez mon ami Ron ?
-Non, répondit sèchement son oncle.
-Mais pourquoi ? Et au moins vous n'aurez plus à me supporter !
-Je t'ai dit non ! Et si c'est pour qu'ils remettrent notre salon dans un état laborieux et que Dudley se retrouve avec... avec une langue... volumineuse, c'est hors de question !, Hurla Vernon, dont le teint avait viré au violet.
-Mais c'était une blague... -Une blague ! Tu te moques de moi, et en plus tu te permets de me répondre d'une manière insolente!, s'insurgea son oncle.
Harry n'en pouvait plus, il allait exploser de rage et rétorqua :
-Aucune importance, même si vous ne voulez pas que je partes ils viendront me chercher et si tu veux savoir, ils arriveront comme des Moldus !
S'en était trop pour son oncle. Harry avait prononcé un mot de trop.
-Ne t'avises plus jamais de prononcer un mot qui à rapport avec tes anormalités !, fulmina-t-il.
Harry se leva brusquement de la table et monta les escaliers deux par deux. Sous un excès de fureur, il claqua la porte de sa chambre plus fort qu'il ne l'aurait souhaité. Sans plus tarder, il prit un morceau de parchemin et écrivit :
« Je serais prêt à 12h. Lorsque vous sonnerez à la porte, je vous ouvrirai et nous devrons partir immédiatement ; avant que mon oncle rapplique. Je n'ai pas eu son autorisation mais je m'en doutais, avec les événements de l'année dernière. Harry. »
Il prit Coq sans trop de difficultés et accrocha la lettre à l'une de ses pattes. Il le regarda un instant s'éloigner dans le ciel puis il se mit à ranger toutes ses affaires d'école dans sa valise ainsi que ses vêtements. Il ne lui restait plus qu'à prendre son balais qui se trouvait dans le placard sous l'escalier. Vers 11h55, il descendit dans l'entrée en faisant le moins de bruit possible et ouvrit délicatement la porte du placard pour prendre son balais. Il était 12h piles lorsqu'on sonna à la porte. Harry s'empressa d'ouvrir mais au lieu de trouver la famille Weasley, il vit Mme Figg.
-Bonjour Harry !
-Bon... bonjour, balbutia-t-il.
-Prends vite tes affaires, nous allons chez moi.
-Mais... mais j'attends un ami qui doit venir me chercher, répondit Harry.
-Il se trouve que ton ami est chez moi dans mon salon., donc dépêche-toi, ton oncle ne va pas tarder à arriver.
Sans plus réfléchir, Harry prit sa valise, son balais et mme Figg prit la cage d'Hedwige. Il marchèrent d'un pas précipité et arrivèrent devant la maison de mme Figg. Se fut M. Weasley qui leur ouvrit.
-Ah, vous voilà de retour ! Bonjour Harry.
-Oui bonjour, répondit-il.
-Eh bien entrez.
Harry entra suivit par la propriétaire de cette maison. Il s'avança jusqu'au salon et découvrit Ron, Fred et George. Ron se précipita sur Harry pour le débarrasser de ses bagages.
-Salut Harry ! Ca me fait vraiment plaisir de te voir !
-Salut Ron, à moi aussi ça me fait plaisir, je n'aurai plus à supporter les morales en tout genre de mon oncle.
-Eh Harry, ça va bien ?, demanda Fred.
-Oui bien sur, maintenant que je suis là avec vous, mais...
Mme Figg prit la parole à cet instant et dit à Harry de s'installer dans un fauteuil.
-Harry, tu dois te demander pourquoi tes amis sont ici. Et bien saches que je suis une sorcière et que je connais très bien Dumbledore.
-Vous êtes... Arabella Figg ?
-Oui Harry c'est moi, mais comment le sais-tu ?
-A la fin de l'année, lorsque j'étais à l'infirmerie suite à.à la dernière épreuve du Tournoi de Trois Sorciers, j'ai entendu Dumbledore dire à Si.euh.
-Ne t'inquiètes pas Harry, Sirius est un de mes amis.
-Ah ? Bon, euh..., donc j'ai entendu Dumbledore dire à Sirius qu'il devait prévenir tous les anciens dont Arabella Figg et Mondingus Fletcher.
-Très bien.
-Mais, pourquoi pendant toutes ces années vous ne m'avez rien dit ?
-C'est très compliqué Harry. Tout d'abord, tu ne savais pas que tu étais un sorcier et j'étais là pour te surveiller. Ensuite j'ai dû abandonner mes habitudes de sorcières pour vivre dans le monde des Moldus afin que les Dursley te confient à moi lors des anniversaires de ton cousin. Et pour finir, très peu de sorciers savent que je suis encore vivante. Que penserais-tu d'une personne que tu as l'habitudes de voir ou d'en entendre parler, et que du jour au lendemain plus aucun signe d'elle ?! Au début, ils croyaient que j'avais déménagé mais par la suite ils sont arrivés à la conclusion que j'étais morte.
-J'ai une dernière question. Pourquoi Dumbledore a-t-il parlait « des anciens » ?
-Excellente question Harry mais je ne peux rien te dire à l'heure qu'il est et tu en sauras plus lorsque tu seras à Poudlard, je peux te l'assurer!, dit-elle d'un ton malicieux.
Harry dû se contenter de cela car M. Weasley avait annoncé le départ.
-Bon, Fred tu passeras en 1er avec la cage d'Hedwige. Tu seras suivit par George qui prendra le balais d'Harry. Ensuite Ron, moi avec la valise et enfin Harry.
Arthur Weasley lança de la poudre de cheminette dans le feu qui devint vert. Fred s'avança dans le feu et cria « Le Terrier ». George, Ron et Arthur firent de même. C'était au tour d'Harry. Il se tourna et dit à l'adresse de mme Figg :
-Merci beaucoup.
-Merci pour quoi ?, s'étonna-t-elle.
-Eh bien pour m'avoir protégé durant toutes ces années et d'avoir laissé de côté la magie pour moi. Personnellement, je n'aurai jamais pu.
-Oh Harry, ce n'est rien. Le plus important c'était que tu restes en vie et que tu sois protégé jusqu'à ce que tu arrives à l'âge de rentrer à Poudlard.
-Oui mais je tiens quand même à vous remercier. Mais si vous le voulez bien, ne me parlait plus de vos chats., dit-il timidement.
-J'essayerai Harry, désolée de t'avoir fait subir ça!, répondit-elle en pouffant de rire.
-Ah oui, avant que je parte puis-je savoir comment vous avez connu mon parrain? Vous n'avez pas l'air d'avoir le même âge, sans vous manquer de respect.
-J'étais en 6è année à Poudlard lorsque ton père, Sirius, Rémus, Peter et Lily étaient tous en première année. Ils étaient tous les 5 à Gryffondor alors que moi j'étais à Poufsouffle. Mais cela ne nous a pas empêché d'être de bons amis. J'étais poursuiveuse et capitaine dans l'équipe de quidditch de ma maison et c'est là que j'ai commencé à connaître James, qui était un excellent attrapeur même s'il n'était pas encore dans l'équipe de Gryffondor ! Il m'a présenté aux autres et pendant 2 ans, je faisais un peu partit de sa bande ; mais bien évidemment, ses excursions nocturnes ou ses blagues, il préférait les faire avec Sirius et Remus. Quand ils eurent finit leurs études, nous fûmes souvent ensemble pour se battre contre Voldemort.
Harry n'en revenait pas, elle avait prononcé le nom de Voldemort.
-Vous...vous avez prononcé son nom !
-Oui Harry, Dumbledore m'a apprit à ne pas en avoir peur, expliqua-t-elle. Harry, je crois qu'il est temps que tu y ailles, M. Weasley va s'inquiéter, finit-elle par dire.
-Oui vous avez raison. Au revoir mme Figg.
Il se plaça au milieu des flammes et cria « Le Terrier », il se sentit décoller puis il tourna, tourna, tourna en voyant défiler les cheminés. Quelques secondes après, il tendit ses bras à temps pour éviter de s'étaler dans la cuisine des Weasley.
-Harry, qu'est-ce que tu as fait ? Ca fait 5 minutes qu'on t'attend !, demanda Ron.
-J'ai un peu parlé avec mme Figg.
-Ah bon ? Et de quoi ?, s'étonna Ron.
-Je lui ai demandé comment elle avait connu Sirius.
-Et qu'est ce qu'elle a dit ?
Harry ne répondit pas et regarda George qui les écoutait. Ron comprit et ils montèrent tous les deux dans sa chambre où des posters de l'équipe préférée de son ami « Les Canons de Chudley » étaient accrochés aux murs.
-Alors ?
-Elle m'a dit qu'elle était en 6è année à Poufsouffle lorsque mon père et Sirius faisaient leur 1ère année d'études et qu'elle était leur amie.
-Mais ils avaient 5 ans de différences et ils n'étaient pas dans la même maison! Comment pouvaient-ils être amis ? Même nous on ne connaît pas les 1ère année de notre maison !
-C'est simple, elle était poursuiveuse et capitaine dans son équipe de quidditch et elle a dit que mon père était un excellent attrapeur. Mon père l'a présenté à Sirius et aux autres., expliqua-t-il à son ami.
-Ah ok, mais pourquoi ne voulais-tu pas que George entende ça ?
-Je ne sais pas, mais quand il faut parler de Sirius et de mes parents je préfère qu'il n'y ait que toi et Hermione.
-Ok, c'est comme tu veux.
Le soir, Harry n'arrivait pas à dormir. Il repensait à Arabella Figg lorsqu'elle lui avait répondu qu'il en saurait plus à Poudlard sur « les anciens ». Il prit le livre qu'Hermione lui avait offert et regarda pendant plusieurs minutes la photo de Godric Gryffondor. Soudain il eut l'idée de prendre l'album de photo de ses parents. Son père ressemblait comme de gouttes d'eau à Godric, était-ce un hasard ou est-ce que cela signifiait quelque chose ? Et surtout si Harry ressemblait tellement à son père et que celui-ci ressemblait à Godric, Harry devait l'être aussi. Au bout d'une heure, Harry rangea le livre et l'album et s'endormit sans trop de difficultés.
Le lendemain matin, il était le dernier à venir manger son petit déjeuner. Ginny rougit en voyant Harry et tenta de se cacher avec son bol. Mme Weasley faisait la vaisselle et, Fred et George parlaient à voix basse. Ron se tourna vers Harry et Harry s'assit à côté de lui et lui demanda s'il avait bien dormit :
-Très bien, j'ai rêvé que je jouais avec les Canons de Chudley et qu'on gagnait le championnat! Et toi Harry ?
-Moi aussi j'ai bien dormit et longtemps à ce que je vois !, mentit-il.
-Oh, pas tant que ça ! Je suis là que depuis 5 minutes.
La journée passa extrêmement vite. Ils avaient joué au quidditch et, lui et Ron avaient passé des heures à feuilleter le livre sur les balais.
Spéciales dédicaces aux deux z'amours qui ont déjà mis des commentaires : Jas et Your work is good ! Merci beaucoup !! Voici le 2è chapitre qui n'a pas trop de surprise (c'est un jeu de mot pour ceux qui n'auraient pas compris car le titre est « la surprise ») pour Jas puisqu'il en est au 11è chapitre ! Allez bisous et bonne lecture.
Sfavillante.
Chapitre 2 : La surprise
Il se leva 5h plus tard et descendit dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Son oncle Vernon et Dudley étaient assis à table tandis que sa tante Pétunia épiait les passants à travers la fenêtre du salon.
-Bonjour Vernon, marmonna Harry en s'efforçant d'avoir un ton joyeux.
Personne ne lui répondit comme toujours, et ce n'est pas parce qu'aujourd'hui Harry fêter son 15è anniversaire que cela changerait. L'oncle Vernon lisait son journal et Dudley qui occupait un côté de la table à lui seul, léchait son assiette pour ne perdre aucune miette de son petit déjeuner. Il suivait toujours son régime mais au lieu de perdre quelques kilos, il en prenait d'avantage. Harry s'assit autour de la table et prit la parole :
-Est-ce que je peux passer la fin des vacances chez mon ami Ron ?
-Non, répondit sèchement son oncle.
-Mais pourquoi ? Et au moins vous n'aurez plus à me supporter !
-Je t'ai dit non ! Et si c'est pour qu'ils remettrent notre salon dans un état laborieux et que Dudley se retrouve avec... avec une langue... volumineuse, c'est hors de question !, Hurla Vernon, dont le teint avait viré au violet.
-Mais c'était une blague... -Une blague ! Tu te moques de moi, et en plus tu te permets de me répondre d'une manière insolente!, s'insurgea son oncle.
Harry n'en pouvait plus, il allait exploser de rage et rétorqua :
-Aucune importance, même si vous ne voulez pas que je partes ils viendront me chercher et si tu veux savoir, ils arriveront comme des Moldus !
S'en était trop pour son oncle. Harry avait prononcé un mot de trop.
-Ne t'avises plus jamais de prononcer un mot qui à rapport avec tes anormalités !, fulmina-t-il.
Harry se leva brusquement de la table et monta les escaliers deux par deux. Sous un excès de fureur, il claqua la porte de sa chambre plus fort qu'il ne l'aurait souhaité. Sans plus tarder, il prit un morceau de parchemin et écrivit :
« Je serais prêt à 12h. Lorsque vous sonnerez à la porte, je vous ouvrirai et nous devrons partir immédiatement ; avant que mon oncle rapplique. Je n'ai pas eu son autorisation mais je m'en doutais, avec les événements de l'année dernière. Harry. »
Il prit Coq sans trop de difficultés et accrocha la lettre à l'une de ses pattes. Il le regarda un instant s'éloigner dans le ciel puis il se mit à ranger toutes ses affaires d'école dans sa valise ainsi que ses vêtements. Il ne lui restait plus qu'à prendre son balais qui se trouvait dans le placard sous l'escalier. Vers 11h55, il descendit dans l'entrée en faisant le moins de bruit possible et ouvrit délicatement la porte du placard pour prendre son balais. Il était 12h piles lorsqu'on sonna à la porte. Harry s'empressa d'ouvrir mais au lieu de trouver la famille Weasley, il vit Mme Figg.
-Bonjour Harry !
-Bon... bonjour, balbutia-t-il.
-Prends vite tes affaires, nous allons chez moi.
-Mais... mais j'attends un ami qui doit venir me chercher, répondit Harry.
-Il se trouve que ton ami est chez moi dans mon salon., donc dépêche-toi, ton oncle ne va pas tarder à arriver.
Sans plus réfléchir, Harry prit sa valise, son balais et mme Figg prit la cage d'Hedwige. Il marchèrent d'un pas précipité et arrivèrent devant la maison de mme Figg. Se fut M. Weasley qui leur ouvrit.
-Ah, vous voilà de retour ! Bonjour Harry.
-Oui bonjour, répondit-il.
-Eh bien entrez.
Harry entra suivit par la propriétaire de cette maison. Il s'avança jusqu'au salon et découvrit Ron, Fred et George. Ron se précipita sur Harry pour le débarrasser de ses bagages.
-Salut Harry ! Ca me fait vraiment plaisir de te voir !
-Salut Ron, à moi aussi ça me fait plaisir, je n'aurai plus à supporter les morales en tout genre de mon oncle.
-Eh Harry, ça va bien ?, demanda Fred.
-Oui bien sur, maintenant que je suis là avec vous, mais...
Mme Figg prit la parole à cet instant et dit à Harry de s'installer dans un fauteuil.
-Harry, tu dois te demander pourquoi tes amis sont ici. Et bien saches que je suis une sorcière et que je connais très bien Dumbledore.
-Vous êtes... Arabella Figg ?
-Oui Harry c'est moi, mais comment le sais-tu ?
-A la fin de l'année, lorsque j'étais à l'infirmerie suite à.à la dernière épreuve du Tournoi de Trois Sorciers, j'ai entendu Dumbledore dire à Si.euh.
-Ne t'inquiètes pas Harry, Sirius est un de mes amis.
-Ah ? Bon, euh..., donc j'ai entendu Dumbledore dire à Sirius qu'il devait prévenir tous les anciens dont Arabella Figg et Mondingus Fletcher.
-Très bien.
-Mais, pourquoi pendant toutes ces années vous ne m'avez rien dit ?
-C'est très compliqué Harry. Tout d'abord, tu ne savais pas que tu étais un sorcier et j'étais là pour te surveiller. Ensuite j'ai dû abandonner mes habitudes de sorcières pour vivre dans le monde des Moldus afin que les Dursley te confient à moi lors des anniversaires de ton cousin. Et pour finir, très peu de sorciers savent que je suis encore vivante. Que penserais-tu d'une personne que tu as l'habitudes de voir ou d'en entendre parler, et que du jour au lendemain plus aucun signe d'elle ?! Au début, ils croyaient que j'avais déménagé mais par la suite ils sont arrivés à la conclusion que j'étais morte.
-J'ai une dernière question. Pourquoi Dumbledore a-t-il parlait « des anciens » ?
-Excellente question Harry mais je ne peux rien te dire à l'heure qu'il est et tu en sauras plus lorsque tu seras à Poudlard, je peux te l'assurer!, dit-elle d'un ton malicieux.
Harry dû se contenter de cela car M. Weasley avait annoncé le départ.
-Bon, Fred tu passeras en 1er avec la cage d'Hedwige. Tu seras suivit par George qui prendra le balais d'Harry. Ensuite Ron, moi avec la valise et enfin Harry.
Arthur Weasley lança de la poudre de cheminette dans le feu qui devint vert. Fred s'avança dans le feu et cria « Le Terrier ». George, Ron et Arthur firent de même. C'était au tour d'Harry. Il se tourna et dit à l'adresse de mme Figg :
-Merci beaucoup.
-Merci pour quoi ?, s'étonna-t-elle.
-Eh bien pour m'avoir protégé durant toutes ces années et d'avoir laissé de côté la magie pour moi. Personnellement, je n'aurai jamais pu.
-Oh Harry, ce n'est rien. Le plus important c'était que tu restes en vie et que tu sois protégé jusqu'à ce que tu arrives à l'âge de rentrer à Poudlard.
-Oui mais je tiens quand même à vous remercier. Mais si vous le voulez bien, ne me parlait plus de vos chats., dit-il timidement.
-J'essayerai Harry, désolée de t'avoir fait subir ça!, répondit-elle en pouffant de rire.
-Ah oui, avant que je parte puis-je savoir comment vous avez connu mon parrain? Vous n'avez pas l'air d'avoir le même âge, sans vous manquer de respect.
-J'étais en 6è année à Poudlard lorsque ton père, Sirius, Rémus, Peter et Lily étaient tous en première année. Ils étaient tous les 5 à Gryffondor alors que moi j'étais à Poufsouffle. Mais cela ne nous a pas empêché d'être de bons amis. J'étais poursuiveuse et capitaine dans l'équipe de quidditch de ma maison et c'est là que j'ai commencé à connaître James, qui était un excellent attrapeur même s'il n'était pas encore dans l'équipe de Gryffondor ! Il m'a présenté aux autres et pendant 2 ans, je faisais un peu partit de sa bande ; mais bien évidemment, ses excursions nocturnes ou ses blagues, il préférait les faire avec Sirius et Remus. Quand ils eurent finit leurs études, nous fûmes souvent ensemble pour se battre contre Voldemort.
Harry n'en revenait pas, elle avait prononcé le nom de Voldemort.
-Vous...vous avez prononcé son nom !
-Oui Harry, Dumbledore m'a apprit à ne pas en avoir peur, expliqua-t-elle. Harry, je crois qu'il est temps que tu y ailles, M. Weasley va s'inquiéter, finit-elle par dire.
-Oui vous avez raison. Au revoir mme Figg.
Il se plaça au milieu des flammes et cria « Le Terrier », il se sentit décoller puis il tourna, tourna, tourna en voyant défiler les cheminés. Quelques secondes après, il tendit ses bras à temps pour éviter de s'étaler dans la cuisine des Weasley.
-Harry, qu'est-ce que tu as fait ? Ca fait 5 minutes qu'on t'attend !, demanda Ron.
-J'ai un peu parlé avec mme Figg.
-Ah bon ? Et de quoi ?, s'étonna Ron.
-Je lui ai demandé comment elle avait connu Sirius.
-Et qu'est ce qu'elle a dit ?
Harry ne répondit pas et regarda George qui les écoutait. Ron comprit et ils montèrent tous les deux dans sa chambre où des posters de l'équipe préférée de son ami « Les Canons de Chudley » étaient accrochés aux murs.
-Alors ?
-Elle m'a dit qu'elle était en 6è année à Poufsouffle lorsque mon père et Sirius faisaient leur 1ère année d'études et qu'elle était leur amie.
-Mais ils avaient 5 ans de différences et ils n'étaient pas dans la même maison! Comment pouvaient-ils être amis ? Même nous on ne connaît pas les 1ère année de notre maison !
-C'est simple, elle était poursuiveuse et capitaine dans son équipe de quidditch et elle a dit que mon père était un excellent attrapeur. Mon père l'a présenté à Sirius et aux autres., expliqua-t-il à son ami.
-Ah ok, mais pourquoi ne voulais-tu pas que George entende ça ?
-Je ne sais pas, mais quand il faut parler de Sirius et de mes parents je préfère qu'il n'y ait que toi et Hermione.
-Ok, c'est comme tu veux.
Le soir, Harry n'arrivait pas à dormir. Il repensait à Arabella Figg lorsqu'elle lui avait répondu qu'il en saurait plus à Poudlard sur « les anciens ». Il prit le livre qu'Hermione lui avait offert et regarda pendant plusieurs minutes la photo de Godric Gryffondor. Soudain il eut l'idée de prendre l'album de photo de ses parents. Son père ressemblait comme de gouttes d'eau à Godric, était-ce un hasard ou est-ce que cela signifiait quelque chose ? Et surtout si Harry ressemblait tellement à son père et que celui-ci ressemblait à Godric, Harry devait l'être aussi. Au bout d'une heure, Harry rangea le livre et l'album et s'endormit sans trop de difficultés.
Le lendemain matin, il était le dernier à venir manger son petit déjeuner. Ginny rougit en voyant Harry et tenta de se cacher avec son bol. Mme Weasley faisait la vaisselle et, Fred et George parlaient à voix basse. Ron se tourna vers Harry et Harry s'assit à côté de lui et lui demanda s'il avait bien dormit :
-Très bien, j'ai rêvé que je jouais avec les Canons de Chudley et qu'on gagnait le championnat! Et toi Harry ?
-Moi aussi j'ai bien dormit et longtemps à ce que je vois !, mentit-il.
-Oh, pas tant que ça ! Je suis là que depuis 5 minutes.
La journée passa extrêmement vite. Ils avaient joué au quidditch et, lui et Ron avaient passé des heures à feuilleter le livre sur les balais.
