Chapitre 1

Dans une grande maison, en pleine campagne, un adolescent était entrain de dormir profondément.

Cet adolescent s'appelait Harry Potter et il était sorcier.

Il n'avait pas tout à fait seize ans mais déjà, à cet âge là, il traînait derrière lui un lourd passé.

Lorsqu'il avait un an, ses parents s'étaient fait assassiner par le plus grand mage noir de l'époque : Lord Voldemort.

Harry, lui, avait survécu à cette attaquant en ne gardant qu'une mince cicatrice en forme d'éclair sur le front et, ce jour-là, le seigneur sombre fut réduit à néant mais il survécu tout de même.

Harry était à présent orphelin, et son parrain, Sirius Black, ayant été accusé à tort d'être un des serviteurs de Voldemort avait été enfermé à Azkaban, la prison des sorciers, il avait été obliger de vivre chez son oncle et sa tante, des moldus qui le détestait tout particulièrement.

Il avait ignoré être un sorcier jusqu'au jour de son onzième anniversaire, lorsque Hagrid, un demi-géant au cœur d'or, était venu le chercher pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie de Grande-Bretagne.

Là-bas, il fit la connaissance de Ron, un rouquin issu d'une famille très nombreuse et Hermione, une jeune fille intelligente descendant de parents moldus, avec qui il ne tarda pas à se lier d'amitié.

Ils avaient ensemble, et à plusieurs reprise, affronter de terrible danger. Le plus grand de tous étant Voldemort qui s'en prenait alors à l'école mais sous la forme d'un esprit.

Ce n'est que lorsque Harry termina sa quatrième année que la mage noir retrouva, en même temps, son corps et sa puissance.

Et depuis lors, des événements tous plus tragique les uns que les autres, comme la mort de Cédric Diggory et celle de Ron était arrivé.

Mais il y avait quand même eu quelques bonnes chose qui s'étaient produites.

Déjà, Drago Malefoy, l'ennemi juré de Harry s'était allié à lui et ils avaient fini par devenir de très bons amis.

Mais le plus beau de tout, il avait enfin avoué ses sentiments à Hermione et avait su ainsi qu'ils étaient réciproque et, lorsqu'ils avaient vaincu Voldemort, ils avaient découvert qu'ils étaient des âmes sœurs.

Et, comme Sirius avaient enfin été innocenté, Harry avait enfin pu aller habiter chez lui et Rémus avec qui son parrain formait désormais un couple.

Soudain, un léger tapotement sur la vitre de la fenêtre ce fit entendre.

Malgré la légèreté de ce bruit, Harry fut tout de même réveillé car il avait un sommeil très peu profond.

Il repoussa ses couvertures et se leva pour aller ouvrir la fenêtre lorsqu'il reconnu la source du son.

Une fois la vitre ouverte, une chouette couleur crème entra dans la chambre de Harry.

Le jeune reconnut Vénus au premier coup d'œil, la chouette d'Hermione qui devait lui apporter quelque nouvelle de sa bien-aimée.

Il prit l'enveloppe, l'ouvrit et en sortit un papier rose pale parfumé à la fleur du même nom.

Il commença à lire la lettre :

Salut mon amour,

Tu passes de bonnes vacances j'espère ?

Ça doit être sympa d'habiter avec Sirius et Rémus.

En tout cas, moi, je viens de rentrer d'Espagne où j'ai passé ces deux dernières semaines…

Je n'arrête pas de penser à toi et à la proposition que tu m'as faites juste avant qu'on se sépare.

Alors, j'ai demandé à mes parents si je pouvais venir chez toi et ils sont d'accord.

Je peux venir à partir de mercredi mais je ne sais pas si c'est O.K. pour toi ?

Alors tu pourrais me répondre s'il te plait, et me dire comment on peut faire…

                                       J'attends impatiemment ta réponse

                                                               Je t'aime

                                                                       Mille bisous

                                                                              Hermione

Harry reposa la lettre de son amie en souriant.

Elle pourrait bientôt venir ici et il la reverrai enfin.

Cela faisait à peine deux semaines qu'ils s'étaient séparés sur le quai de la gare de King Kross mais elle lui manquait déjà terriblement.

Il regarda l'heure et se rendit compte qu'il n'était que quatre heure du matin.

Comme il devait d'abord demander au maraudeurs pour savoir s'il étaient d'accord, même s'il était sûr que oui, il ne pourrait pas répondre tout de suite à la jeune fille.

Il reposa alors la lettre parfumée sur sa table de chevet avant d'éteindre la lumière qu'il avait précédemment allumée et se recoucha.

Il put dormir encore quelques heures avant d'être réveille, cette fois par son parrain qui venait l'avertir que lui et Rémus devait se rendre à Poudlard pour avoir un entretien avec le professeur Dumbledore.

Cela surpris Harry qui fronça les sourcils car, d'habitude, ce genre de réunion était réservée à établir des stratégies de combat pour vaincre Voldemort.

Mais maintenant que le seigneur des ténèbres était mort, il n'y avait plus aucune raison de le faire.

- Pourquoi ? demanda-t-il.

- Je n'en ai aucune idée… répondit franchement Sirius. Bon, à toute à l'heure.

Il allait sortir de la pièce mais Harry l'arrêta avant qu'il n'ait pu attendre le seuil de la porte.

- Sirius attend !

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Et bien tu sais, à la fin des cours, j'avais demandé à Hermione si elle voulait venir passer quelques semaines ici…

- Ouais.

- Et bien, elle m'a répondu qu'elle pouvait. Alors tu serais d'accord qu'elle vienne ce mercredi ?

- Bien sûr, quelle question ! Dis-lui que ça va très bien.

- Merci Sirius. Mais au fait, comment est-ce qu'elle pourrait venir jusqu'ici ?

- Elle pourrait utiliser la poudre de cheminette. Je demanderai au ministère de connecter sa cheminée au réseau mercredi à deux heures et tu lui enverras un peu de poudre. Il y en a au-dessus de la cheminée.

- D'accord. Merci…

- C'est rien. Allez à toute à l'heure !

- Ouais…

Puis Sirius sortit de la chambre, laissant ainsi Harry seul assis sur son lit.

Il se leva et alla s'installer à son bureau avant de sortir un rouleur de parchemin.

Il prit une plume et la trempa dans de l'encre rouge, puis commença à  rédiger soigneusement une réponse à sa petite amie.

Salut 'Miony,

Merci pour ta lettre et moi aussi je passe de super vacances.

Sirius et Rémus me raconte tout plein d'histoire sur le temps où ils étaient encore à l'école et si tu veux, on pourrait rappeler quelques souvenirs à nos profs en refaisant quelques-unes de leurs blagues.

Sinon, tu me manque aussi beaucoup et j'ai une très bonne nouvelle à t'annoncer : Tu peux venir chez moi mercredi !

Je t'ai envoyé un peu de poudre de cheminette avec cette lettre alors tu pourras venir de cette façon.

Sirius va demander au ministère de relier ta cheminée au réseau à deux heures ce jour-là.

Ah oui ! au fait, il faudra dire : « chez les maraudeurs ».

Bon je t'embrasse.

                                                               A bientôt,

                                                                       Je t'aime

                                                                              Harry

Harry relut rapidement sa lettre et constata qu'il n'avait rien oublié.

Il descendit alors dans le salon pour prendre un petit sachet de poudre de cheminette avant de remonter dans sa chambre.

Il alla vers la cage d'Hedwige et demanda à Vénus, qui y avait passé une partie de la nuit, de sortir.

Il attacha la lettre et la poudre à la patte de la chouette, lui donna un petit biscuit pour la route et lui demanda d'apporter son fardeau à sa maîtresse.

Le jeune homme regarda l'animal s'éloigner au loin, puis fit sa toilette, s'habilla et se plongea dans un livre pour apprendre de nouveau sort.

Bien sûr, maintenant, il n'avait plus aucun besoin de cours supplémentaire de défense contre les forces de mal puisque, d'une part, Voldemort était mort et d'autre part il en savait plus que n'importe quel élève de septième année grâce au recherche de l'année dernière.

Mais il en était autrement en ce qui concernait les sorts curatifs, c'est pour ça qu'il avait demandé au maraudeur de lui apprendre quelques sorts de guérisons et c'est de cela dont parlait son livre.

Mais il abandonna vite car il ne pouvait pas bien se concentrer en pensant à Hermione qui devait arriver dans deux jours à peine.