Chapitre 19

Le mois de mai était déjà bien entamé lorsque la période d'examens commença, et les révisions avec.

Ce n'était pas vraiment un problème pour les quatre adolescents du futur qui savaient tous les sortilèges et autres choses qu'ils avaient vu en cours cette année avant même de revenir dans le passé.

Mais les maraudeurs et Lily avaient besoin de réviser alors ils les aidèrent en les entraînant pour les sortilèges et les potions et les questionnant sur la botanique et l'histoire de la magie puis, ils firent des petits duels puisque, cette année, cette matière-ci figurait aux examens.

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- Alors, quel est la plante que dont on utilise les extraits pour réanimer quelqu'un qui a été stupéfié ? demanda Hermione à Sirius.

Les neuf adolescents avaient décidé que Hermione, Harry, Drago et Ginny interrogerait tour à tour leurs amis et, en ce moment, c'était à Sirius de passer sur le grill.

- Pour réanimer quelqu'un qui a été stupéfié, répéta Sirius. Euh… Oh et pis j'en sais rien !

Hermione soupira.

La professeur de botanique le leur avait répété une bonne dizaine de fois au cours de l'année et Sirius trouvait  encore le moyen de ne pas le savoir mais est-ce qu'il lui arrivait de temps en temps d'écouter en cours !!!

- La mandragore, Sirius, la mandragore !

- Mais de toute façon, à quoi ça peut bien nous servir de savoir ça ! Non mais c'est vrai, le seul moyen d'être stupéfier c'est le « stupéfix » et on a qu'à utiliser le contre-sort…

- Et le mot « Basilic » ne te rien, Sirius ? demanda Drago.

- Le mot quoi ? demandèrent en même temps Sirius, James et Peter.

Rémus et Lily soupirèrent en même temps que les élèves du futur, à la question de leurs amis.

- Le basilic, commença Remus, est un animal légendaire. Une sorte de serpent qui mesure plus de vingt mètre et dont le regard aurait le pouvoir de tuer toute personne qui le croiserait, sur le champs.

- Charmant… ironisa Peter.

- Effectivement. Mais est-ce que je pourrais savoir quel est le rapport avec la mandragore ? demanda Sirius, qui ne voyait visiblement pas où tout cela les menait. Parce que, d'après notre encyclopédie vivante, il n'y a aucun rapport avec le fait de se faire stupéfier…

Ignorant le grognement de Remus qui, visiblement, n'avait pas vraiment apprécier de se faire traiter d'encyclopédie vivante, Ginny prit la parole.

- Parce que, le regard du basilic n'est mortel que si on le croise directement, mais si on le voit au travers d'un miroir ou d'un objectif d'appareil photo, par exemple, et bien on se fait simplement stupéfier…

- Comment vous pouvez le savoir ? demanda Lily. Aucun livre ne mentionne cela…

- Dans notre ancienne école, il y a eu une fois un basilic qui se promenait dans la tuyauterie et plusieurs élèves ont été stupéfier… ce qui fait qu'on a dû attendre que les mandragore soit mûre pour pouvoir les réanimer…

- Ça devait être effrayant de rester dans l'école en sachant que l'on risquait de mourir… constata Peter, en frissonnant à la pensée.

- Bon, au moins, on a pas eu d'examens ! C'était un avantage…

La conversation était entrain de dériver sur les choses qui pourraient faire qu'il n'y aurait plus d'examens cette année-là, mais Lily se chargea de les remettre dans le droit chemin.

- Est-ce que l'on pourrait revenir aux exam's si ça ne vous dérange pas…

- Oui bien sûr, bon alors Sirius, reprit Ginny. Dis-moi quels sont les trois ingrédients que l'on utilise pour préparer le contre-poison universel ?

- Alors ça je le sais !  C'est des yeux de lézard, des feuilles de sauge et de la bave de crapaud.

- Exact… Bravo !

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- Alors James, est-ce que tu peux transformer ce vase en chat ? demanda Harry en désignant un vase qui était posé sur la table à laquelle ils étaient installé.

- Je vais essayez…

James se concentra sur le vase et pointa sa baguette sur lui en murmurant une formule.

Le vase commença alors à se changer et se retrouva bientôt avec une apparence féline, ressemblant assez à Pattenrond, il est vrai.

- Bravo ! Maintenant, dans l'autre sens avant qu'il ne s'échappe.

Là encore, James arriva parfaitement à lancer son sortilège et le vase retrouva sa forme initiale.

Aucun des adolescents n'étaient surpris que James soit aussi doué en métamorphose puisque lui, et les autres maraudeurs, étaient animagus, ce qui voulait dire qu'ils avaient obligatoirement acquis un certain niveau dans cette matière.

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- Remus, cites-moi trois des sortilèges impardonnable et décrit leurs effets… demanda Drago.

Rémus réfléchit quelques secondes avant de répondre.

- Il y a l'Impérium qui sert à contrôler une personne.

- Tu peux préciser ?

- Bien, celui qui le lance à tout pouvoir sur la personne touchée, il peut lui demander de faire tout ce qu'il veut et il le fera.

- Et comment est-ce qu'on peut s'en libérer ?

- Il faut avoir une grande force d'esprit et on peut le combattre.

- Très bien, maintenant un deuxième ?

- Le Doloris… Qui est un sortilège de douleur. Comme si des milliers d'épée invisibles vous traverse le corps. Il n'y a aucun moyen de l'arrêter.

- Ok. Et le troisième ?

- L'Avada Kedavra. Le sortilège de mort immédiate, personne ne peut y survivre.

- Exact selon les livres et notre professeur, mais faux en vérité.

- Quoi ??? s'exclamèrent tous les adolescents du passé.

- D'après vous, on peut survivre à ce sort ? demanda Sirius, sceptique.

- Oui, grâce au sacrifice d'une personne qui nous aime…  expliqua Harry. Mais il vaut mieux oublier ça pour l'instant parce que de toute façon, il ne faudrait pas répondre ça dans un examen.

Les autres ne répondirent rien mais ils se demandaient tous comment est-ce que leurs amis pouvaient savoir ça mais vu que leur visage s'était assombri en parlant de ce sortilège alors ils ne préférèrent pas insister à savoir le comment du pourquoi.

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- Bon, alors Peter, commença Hermione. Est-ce que tu peux contrecarrer le sortilège que je vais te lancer en créant un bouclier. Tu es prêt ?

Le jeune homme hocha la tête et prit en main sa baguette, se préparant à repousser l'attaque de la jeune fille.

- Expelliarmus !

- Creatum protection !

La formule était juste mais Peter n'avait pas mis assez de puissance dans sa protection et, comme Hermione avait un niveau de magie élevé et qu'elle n'avait pas pensé à contrôlé sa puissance, le sortilège qu'elle avait lancé était vraiment très puissant ce qui fait que la baguette de Peter se retrouva dans la main de la jeune fille et que le maraudeur fit un vol plané à travers toute la pièce.

Heureusement pour lui, Harry avait de très bon réflexe et lança le sortilège de lévitation sur lui pour l'empêcher de s'écraser contre le mur d'en face et le reposa tout doucement à terre.

Il alla récupérer sa baguette.

- C'était bien, mais il aurait fallu que tu mettes un peu plus de puissance… expliqua Hermione. Et moi, je n'aurais pas dû en mettre autant parce que ça dépassait quand même le niveau de magie de sixième année. On refait un essais ? demanda-t-elle.

- Ouais d'accord…

- Expelliarmus !

- Creatum protection !

Cette fois-ci, le sortilège marcha à merveille et l'enchantement d'Hermione rebondit sur le bouclier créé par Peter avant de revenir directement sur son expéditrice qui l'évita en se décalant sur le côté.

- Bravo ! s'exclama Hermione. Tu maîtrises le sort…

Peter était ravi il arrivait enfin à faire correctement le sortilège du bouclier.

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- Bon Lily, dis-moi comment est-ce que la révolte des Gobelins de 1761 à commencé ? demanda Ginny.

Lily réfléchit un moment, le temps de se rappeler de cette révolte là en particulier, parce qu'il y en avait eu tellement qu'ils ont dû apprendre.

- Le dirigeant des Gobelins a été assassiner par le chef des Elfes dans la forêt noire en Allemagne, en juillet 1761, ce qui a monté les Gobelins contre les Elfes et voilà…

- Bien… c'est exactement ça…

- Et bien, je crois qu'on a fini de tous réviser. Décréta Harry. on est tous prêts pour la semaine prochaine.

Ils étaient tous ravi, surtout qu'il leur restait encore le week-end entier pour s'amuser, sans avoir besoin de réviser quoi que ce soit, puisque, comme l'avait dit Harry, ils étaient tous prêts.

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Le lundi suivant, les examens commencèrent et se déroulèrent très bien, surtout pour les quatre adolescents venus du futur qui trouvaient cela beaucoup trop facile et leurs cinq amis qui avaient bien appris avec eux.

Lorsque les examens de duel arrivèrent, tout les élèves, chez les Griffondors surtout, se réjouirent et se rendirent dans la classe où ils avaient lieu.

L'examens consistaient à faire un duel contre un des professeurs pendant que les autres observaient avec attention tout ce qu'il se passait et, leur professeur leurs avaient promis qu'une fois que tout le monde serait passé, Harry et ses trois amis feraient chacun un duel, sans limites et sans interdit, contre leur trois professeur en même temps, et tout le monde était vraiment impatient de voir cela puisque, d'après ce qu'ils avaient pu voir pendant la semaine de remplacement où ceux-ci leur avait enseigné qu'ils étaient vraiment très doué.

Et comme promis, ce moment arriva et tour à tour, les quatre adolescents du futur se succédèrent sur l'estrade.

D'abord, Ginny créa rapidement autour d'elle un bouclier infranchissable depuis le dehors, mais qui lui permettait quand même d'envoyer ses sortilèges à elle contre les autres.

Elle aurait pu terminer là le combat en lancer trois expelliarmus de suite, mais il ne fallait quand même pas finir trop vite ça aurait été trop facile et les élèves qui les regardaient avaient envie de s'amuser un peu elle savait exactement quoi faire.

Les trois adultes remarquèrent le sourire qui étira soudain les traits de la jeune fille et commencèrent à s'inquiéter pour leur sort et, tandis que la jeune Ginny avait arrêter de lancer tout sortilège, ils reculèrent, partant tout les trois dans une direction opposée mais ils ne purent pas faire un grand bout de chemin.

- Pyrofactum !

Les trois adultes froncèrent les sourcils en entendant cette formule pour la première fois de leur vie, ce qui n'était pas très étonnant étant donné que la jeune fille avait appris cette formule l'année passée, lorsqu'ils répertoriaient tout les sortilèges utiles dans un cahier celui-ci avait été découvert dans un livre de la réserve, mais ce n'était tout de même pas de la magie noire.

Un écran de flamme se forma derrière les trois professeurs qui s'en éloignèrent rapidement, se rapprochant un peu les uns des autres au centre de la pièce, sans se douter que le feu était factice.

En effet, ce n'était qu'une illusion, et tout les élèves devaient l'avoir remarqué à présent puisque Ginny avait fait en sorte que seul ses trois adversaires soit touché par le sort.

Les adolescents dans la pièce pouvaient voir à travers les flammes et, contrairement à leur trois enseignants, ils ne sentaient pas la douce chaleur émané de l'écran de feu.

Celui-ci se resserrait de plus en plus autour des trois hommes qui commençaient sérieusement à avoir peur, bien qu'ils ne pensaient tout de même pas que Ginny leur ferait du mal.

Ils se retrouvèrent tout les trois collés les uns aux autres, ce qui permit à leur jeune adversaire de les désarmer en ne lançant qu'une seule fois le sortilège de désarmement, dans lequel elle ne mit pas trop de puissance pour ne pas que les trois hommes fassent un vol plané au travers de la salle de classe.

Une fois qu'elle eut les trois baguettes en main, elle enleva son bouclier puis pointa sa propre baguette sur l'écran de feu.

- Finite Incantatem…

Les flammes disparurent et les élèves applaudirent leur amie pendant que celle-ci alla rendre les armes à ses professeurs et retourna s'asseoir à sa place.

- C'était très bien comme démo, Gin', félicita Matt. Mais tu ne crois pas que c'était tout de même un peu dangereux ?

- C'est vrai, renchérit Jason. Tu te rends compte de ce qui aurait pu se passer si tu n'avais pas réussis à arrêter le sortilège avant qu'il nous touche…

Contre toute attente, Ginny éclata de rire, suivit de près par Harry, Hermione, Drago et Lily, qui connaissant les trois adultes, ne craignaient pas de se moquer un peu d'eux, alors que les autres élèves se retenaient visiblement de ne pas les rejoindre.

- Non mais, est-ce que vous croyez vraiment que je me serait amusée à allumer un feu dans une salle de classe ? demanda-t-elle en rigolant.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? demanda Danny.

La jeune fille soupira puis se décida à faire une démonstration.

- Pyrofactum !

Un feu s'alluma alors à côté d'elle et, sous l'œil de toutes les personnes de la classe, elle passa sa main au travers et la laissa dans les flammes, sans cillé le moins du monde.

- Finite Incatatem…

La jeune fille offrit un sourire innocent à ses professeurs qui firent la grimace lorsqu'ils réalisèrent que leur jeune élèves les avait prit par la ruse, mais finirent par éclater de rire, contaminé par leur élèves.

- Bon, continuons…

Les trois autres combats furent aussi spectaculaires que celui-ci et Drago, Hermione et Harry utilisèrent des sortilèges qui ne devaient être connu que d'eux seuls, du moins dans cette classe.

Le plus souvent, c'étaient quand même des enchantements totalement  inoffensif, qui agissaient simplement sur les esprits et qui n'avaient aucune conséquence physique, mais d'une grande puissance et les spectateurs étaient totalement ébahis.

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- Il faudrait peut-être que l'un de nous retourne à notre époque pour donner les objets à Dumbledore et qu'il revienne après… Après tout, on ne sait pas si c'est urgent… fit remarquer Ginny alors qu'ils étaient tous les sept réunis dans la salle commune des trois professeurs de duel.

- Ce serait peut-être plus prudent, en effet… admit Sévérus. Mais qui est-ce qui va y aller ?

- Pas Remus en tout cas ! interrompit Sirius. Il ne faut pas encore qu'il se fatigue…

- Mais Sirius…

- C'est bon, j'irai ! intervient Harry, avant qu'une dispute n'éclate entre son parrain et le loup-garou, parce que ces temps si, ça n'arrêtait pas et cela devenait vraiment fatiguant.

Heureusement que cela n'était jamais bien grave et que, en général, la dispute finissait avant même que l'un des deux ne quitte la pièce, et que cela se finissait en baiser.

- Je viens avec toi, assura Hermione. Je veux profiter de prendre quelque chose dans mes affaires.

Les autres se contentèrent de hocher la tête pour approuver la requête des deux jeunes et ils décidèrent qu'ils feraient faire le voyages à leur deux amis le lendemain puisque ce serait samedi.