Note du traducteur : Scène de sexe, passez directement au chapitre suivant
si vous ne voulez pas lire celui-ci.
Chapitre 9
Il n'aurait pas pu penser à la Patrie-ni à quoi que ce soit en fait-même s'il l'avait voulu. La sensation de ses mains et de sa bouche sur tout son corps était trop submergeante. Un moment, il garda les yeux fermés. Sa chemise, ses chaussures et ses chaussettes partirent et Nathalie, encore agenouillée devant lui sur le sol couvert de moquette, commença à doucement explorer sa peau, chaque centimètre en n'en laissant absolument aucun morceau intact. L'avertissement qu'il devait rester silencieux, absolument silencieux, sans émettre un seul gémissement ou cri, était encore profondément ancré dans son esprit -il l'avait appris de la manière difficile, et l'avait si bien appris que cela s'était dissocié des souvenirs de son oncle, pour se tenir là seul, clignotant en rouge et lui interdisant de laisser le moindre son échapper de ses lèvres.
" Severus!" chuchota-t-elle en interrompant ses caresses.
Ses yeux s'ouvrir à contrecoeur en papillonant. "Oui? Désolé, je. je me suis un peu laissé emporter."
Nathalie gloussa. " Pardonne moi si je suis d'avis contraire, mais je n'ai jamais vu personne de moins emporté." elle posa les mains sur ses épaules et enfouit son nez dans son cou. " Quel est ton problème, Severus? Y a-t-il quelque chose qui ne va pas? N'aimes-tu pas ce que je fais? Tu peux me le dire, tu sais ?"
Avec le recul, il pensa qu'une demi-heure de torture avait été en effet une punition bien trop indulgente pour son oncle. Ceci pourrait tout gâter, car maintenant il devait nier, expliquer, dire des mots qui détruiraient ce qui avait commencé de façon si prometteuse.
Il prit une respiration profonde. " J'aime ce que tu fais. En fait, je n'ai jamais rien apprécié autant que ceci. Il y a. quelque chose dans mon passé, néanmoins, une. une très mauvaise expérience. Je suppose que cela a laissé plus de trace que je ne le pensais. Tu." il sentit sa gorge se serrer et dut se la racler avant de pouvoir continuer. " Tu n'es pas obligée de supporter ceci. Je pense-" il voulut agripper sa chemise " -que je ferais mieux de partir."
Sa main fut arrêtée en plein mouvement. " Veux-tu partir, Severus, ou penses-tu simplement que tu dois me libérer de ce que tu es convaincu que je puisse trouver fastidieux? Regarde moi, " dit-elle, mettant son autre main autour de son menton. " Et maintenant dis moi. Veux-tu partir?"
Severus lui sourit faiblement. " Je serais fou à lier si je voulais partir, non?"
"C'est très flatteur, " répondit-elle en montrant ses fossettes, " mais peut-être que tu es fou à lier. L'es-tu? Veux tu partir ?" il secoua simplement la tête. " Eh bien, c'est un début. Tu n'es pas obligé de me le dire mais as-tu été violé?"
Il avala. "En quelque sorte. Forcé. Mais ce. cela n'importe plus."
" Certainement pas, "remarqua-t-elle sèchement, " Cela te rend seulement aussi tendu qu'une corde d'arc. Mais, " dit-elle en se mettant sur ses pieds, " Il pourrait y avoir un remède très efficace, sans compter agréable." elle lui tenait encore la main et maintenant le tira vers le haut pour qu'il se tienne debout devant elle. " A ton tour, Severus."
Aucune commande, aucune directive-elle lui avait passé les rênes. Pendant un moment, il resta simplement debout, indécis et par-dessus tout sans aucune idée. Qu'avait-elle fait en premier? Retiré sa chemise. Caressé et embrassé et léché et mordu son chemin sur tout son torse. Si elle considérait que ceci était plaisant-et ce l'était certainement -alors peut- être était-ce ce qu'elle aimerait qu'il lui fasse. Et il voulait tellement découvrir finalement ces seins. lentement, néanmoins. Il pouvait prendre son temps, jauger ses réactions, découvrir ce qu'elle aimait. Après tout, pensa-t-il, tandis qu'il effleurait de ses lèvres la peau douce au-dessus de sa clavicule, c'était une mnière intrinsèquement Serpentard de penser et d'agir. Vous preniez votre temps, sondant et essayant, mémorisant les réactions de l'autre, et obteniez finalement un motif à suivre. C'était, d'une certaine manière, de la simple manipulation. Une sorte de recherche très agréable, sinon entièrement scientifique. Un art. Ars Amatoria --bon vieux Ovide. Cet homme avait certainement su ce dont il parlait.
Il donna un petit coup de langue à cet endroit, encore le même, puis mordit doucement la chair tendre. La prise qu'elle avait sur sa taille se reserra, et elle hoqueta. Severus sourit contre sa gorge et continua son chemin vers l'autre clavicule, ouvrant les deux boutons suivants de son chemisier afin d'avoir un meilleur accès. Des baisers qu'ils avaient partagés chez lui, il se rappelait qu'il y avait un endroit au bas de son dos où elle aimait très évidemment être touchée. Il laissa sa main gauche errer depuis son épaule, sur sa colonne vertébrale et jusqu'à cet endroit juste au-dessus de ses fesses, pour doucement le masser pendant qu'il ponctuait la base de sa gorge de baisers.
Sa voix était plus rauque que jamais quand elle murmura " Severus. es-tu sûr que tu n'as jamais fait cela avant?"
" Absolument. Ne me dis pas que tu aimes cela."
Elle gloussa. " N'est-ce pas assez évident?"
" Assez. Mais peut-être puis-je faire mieux."
Sa main gauche encore dans son dos, il se redressa et l'embrassa pendant que sa main droite effleurait un petit sein ferme encore couvert par son chemisier. Son gémissement le détraqua presque . C' était un sentiment grisant de puissance si différente, si diamétralement opposée à ce dont il avait fait l'expérience en torturant ou tuant. La puissance avait beaucoup, beaucoup de visages, pensa-t-il, mais ceci en était certainement un des plus plaisants. Sans rompre le baiser, il continua en ouvrant les trois boutons suivants et glissa la main à l'intérieur du chemisier. Sa peau, déjà tendre sur son cou et ses épaules, était encore plus délicate sur son sein, particulièrement du côté bas. Un moment, il inclina simplement sa joue sur ses cheveux en inspirant l'odeur et appréciant la texture de sa peau au bouts de ses doigts. Puis il permit à sa main de se décaler d'environ deux à trois centimètres vers le haut, et ses doigts rencontrèrent une sorte de peau très différente, un peu rugueuse, comme une chair de poule exagérée. Maintenant, il avait de nouveau sa propre excitation sous contrôle et était capable de respirer de manière régulière, tandis qu'il laissait ses bouts de doigts glisser sur le sommet tendu, mémorisant sa structure et savourant le bruit de la respiration déchiquetée de Nathalie.
Curieux de la sensation de la caresser avec sa langue, il retira sa main, ouvrit les derniers boutons de son chemisier et, ses mains à plat sur sa poitrine, ses poignets effleurant ses seins, fit lentement glisser le vêtement d'elle, le laissant tomber à terre avec un doux froissement. Le haut sans manche qu'elle avait porté le jour où il avait réarrangé le jardin des Rosiers avait beaucoup révélé, mais la voir comme ceci, nue jusqu'à la taille, était simplement à couper le souffle. Et ce très littéralement. Il avait grandement besoin de se ressaisir, ou il allait jouir dans son pantalon. Alors il la tira contre lui-pas exactement la bonne chose à faire pour se calmer, pensa-t-il, car le contact de la peau sur la peau, la sensation de ses mamelons contre sa cage thoracique était, sinon rien, encore plus excitant. Ils restèrent comme ceci un moment, les mains de Nathalie posées sur son dos et sa joue contre son épaule, pendant qu'il laissait ses doigts se promener de haut en bas de sa colonne vertébrale. Mais il voulait embrasser ces seins.
Severus les retourna tous les deux et la fit s'asseoir sur le bord du lit. " Je ne crois pas pouvoir faire ceci debout, " dit-il , s'agenouillant entre ses cuisses comme elle l'avait fait avant avec lui.
" Es-tu en train de dire que ça va devenir encore mieux ?" murmura-t-elle, se penchant contre lui.
" Voyons voir, " répondit-il, et il donna un petit coup de langue sur le sein qu'il avait négligé jusqu'ici. Le souvenir de Tabitha, assise sur les genoux de Lestrange dans leur salle commune, regardée impatiemment par lui- même, Lucius et Owen, flotta dans son esprit. La réaction de Nathalie était étonnamment semblable. Peut-être était-ce quelque chose que toutes les femmes aimaient.
Précautionneusement, il prit dans sa bouche le mamelon qui luisait maintenant d'humidité dans la faible lueur des chandelles et suça un coup d'essai. Les mains de Nathalie, qui étaient restées sur ses épaules, volèrent à sa tête et se plongèrent dans ses cheveux. Il suça de nouveau, un peu plus intensément cette fois, et elle émit un petit cri. Il la libéra immédiatement et leva les yeux.
" T'ai-je fait mal?"
Sa lèvre inférieure serrée entre ses dents, elle souffla brusquement puis inspira profondément. Ses yeux s'ouvirent en papillonnant et elle lui sourit. " Non, au contraire. C'était simplement. un peu intense."
" C'est bon à entendre, " marmonna-t-il et il retourna à son occupation précédente, alternant entre ses seins gauche et droit, tandis que ses pouces effleuraient ces endroits particulièrement sensibles sur les côtés de sa cage thoracique, les autres doigts écartés dans son dos.
C'était quelque chose qu'il pourrait faire des heures de suite, pensa Severus, simplement se perdre dans le plaisir de toucher et sentir et écouter les bruits qu'elle faisait. Ses cuisses, serrées contre ses côtés, lui rappelèrent qu'il pourrait être temps d'aller un peu plus avant. Ses mains rôdèrent vers le bas au-dessus de sa taille, de ses hanches, le long de ses cuisses, jusqu'au creux de ses genoux. Le pantalon qu'elle portait était de lin, beaucoup trop épais et rugeux pour lui permettre de sentir beaucoup de ce qu'il faisait de ses mains à travers le tissu.
" Pourrions-nous les enlever?"demanda-t-il.
Elle soupira puis gloussa. " Je croyais que tu n'allais jamais le demander."
Il se remit sur ses pieds, ignorant les cris de protestation de ses genoux, et fit un pas en arrière, pour qu'elle aussi puisse se lever. Un autre long baiser profond et il ouvrit le bouton et la fermeture éclair de son pantalon, qui glissa vers le bas, la laissant seulement en sous-vêtements. Ils étaient de satin blanc, assortis au chemisier depuis longtemps parti.
" Et toi?" demanda-t-elle, pendant qu'il passait timidement les mains sur ses fesses habillées de soie.
" Je préférerais rester comme ceci un petit moment à moins que cela ne t'irrite terriblement."
" Non, " dit-elle " aussi longtemps que tu en sors à un moment donné, cela ne me dérange pas le moins du monde."
Severus la poussa doucement, si bien qu'elle trébucha et tomba à la renverse sur le lit. Lui souriant d'en bas, elle fila un peu plus loin, afin de laisser assez d'espace pour lui. Il la rejoignit, s'allongea à côté d'elle et se souleva sur son coude gauche.
" Nathalie, " dit-il, posant sa main droite sur son ventre, la faisant ainsi frissonner, " Est-ce .je veux dire, je cherche pas de compliments, mais. tu me le dirais si je faisais quelque chose de travers, n'est-ce pas?"
"Oh, Dieux " dit-elle en remuant contre sa main, " Laisse moi le dire comme ceci: Si tu es aussi bon en potions qu'en préliminaires, tu recevras ton diplôme de maître de potions après une semaine d'apprentissage. Et ils attendraient une semaine seulement pour s'épargner l'embarras de te le donner le deuxième jour."
" Quelle évaluation peu ambigue, " répondit-il et il se pencha pour l'embrasser. Elle souleva un peu ses hanches, si bien que sa main se décala vers le bas de quelques centimètres. " Tu veux que je te touche là?" murmura-t-il contre sa bouche.
" Plus que tout, mais c'est ton jeu. Alors, si tu veux prendre ton temps."
Il gloussa. " Je crois que c'était la réponse la plus hypocrite que tu m'aies jamais faite. La seconde partie, je veux dire."
Un moment il laissa simplement sa main glisser sur son ventre et ses cuisses parce qu'il devait gagner du temps -et jouer pour gagner avait rarement été plus délicieux. Jusqu'ici, les choses avaient été plus ou moins simples, car un corps était un corps, qu'il appartienne à un homme ou une femme, et il demandait à être caressé, réagissant au toucher approximativement de la même manière. Au moins, c'est ce qu'il semblait, considérant ses propres réactions-même s'il ne les avait pas montrées, elles avaient été là et avec une intensité surprenante-et les siennes quand il lui avait fait les mêmes choses. Mais là où il en était maintenant toutes les ressemblances s'achevaient. Les bras étaient des bras et les jambes étaient des jambes, qu'ils soient mâles ou femelles mais ce qui était caché sous ces quelques centimètres carrés de tissu blanc et scintillant était différent d'une manière spectaculaire . Pas la plus originale des observations, mais peut-être un bon point de départ, pensa-t- il. La chose la plus facile à faire serait de demander. Seulement il ne voulait pas que se ceci se transforme en une leçon en anatomie féminine et zones érogènes . Et, pour dire la vérité-du moins à lui-même-il se sentait un peu inconfortable à l'idée de vraiment parler de ce qu'il faisait. Retour aux essais et erreurs, alors. S'il se ratait, ce serait encore de sa faute à elle, parce que personne ne l'avait forcée à mener un garçon inexpérimenté de dix-huit ans dans son lit.
Alors il déplaça lentement les bouts de son index et de son majeur au- dessus la matière blanche brillante et lisse qui couvrait son bas-ventre et remarqua avec plaisir que plus il descendait, plus elle respirait rapidement. Espérimentalement il revint à son point de départ et se valut rapidement un son à demi furieux, à demi déçu. Pas de surprises là. Et une ressemblance frappante avec le globe: Plus vous vous rapprochiez du centre, plus il faisait chaud. Alors peut-être qu'il devrait essayer le centre. Son index et son majeur redescendirent de nouveau, en ligne droite cette fois ci, et effleura expérimentalement ce qui semblait certainement doux. Beaucoup plus chaud que le reste. Et humide. Bien qu'il n'ait jamais vraiment apprécié les commentaires de Lucius au sujet de ses jouets, comme il avait l'habitude de les appeler-Severus les considérait comme crus et désobligeants, et essayait de les ignorer-il devait admettre que tout de suite il était reconnaissant pour quelques uns d'entre eux. Sans les observations instructives de Malfoy, il n'aurait probablement pas su que penser de cette humidité qui suintait à travers le tissu. Il ne croyait pas vraiment à l'instinct; c'était très bien pour s'accoupler et se nourrir comme des animaux mais l'érotisme et la heute cuisine ** étaient mieux servis par la connaissance et l'expérience. Bon vieux Ovide.
Elle souffla " Severus, s'il te plaît!" d'un ton très urgent de voix exactement au moment où il avait décidé que sa culotte devait partir. Se redressant, il passa ses doigts sous l'élastique et l'abaissa tandis qu'elle soulevait un peu ses hanches et, avec un mouvement impatient de ses jambes, l'envoya voler à l'autre bout de la pièce. L'index et le doigt du milieu revinrent faire la même promenade tranquille, dessinant de minuscules cercles sur son bas ventre, approchant lentement les boucles noires, emmêlées et un peu rudes, le contraire exact de la matière qui les avait auparavant cachées. Sa propre odeur, habituellement déguisée par les arômes mélangés de roses et de citron, était devenue dominante maintenant, étouffant le parfum par ses notes grisantes de musc, de sueur et .eh bien, Nathalie. Cela et l'humidité que ses doigts rencontraient maintenant s'avérèrent extrêmement excitant, et il dut se battre pour garder sa contenance et son contrôle, car autrement il aurait simplement déchiré ses pantalons et se serait enterré en elle, sans se préoccuper que cela lui plaise ou non. Pendant un moment, il laissa simplement ses doigts rester enfoncés dans la chair douce, chaude, mouillée, et posa la tête sur sa poitrine, écoutant les battements sauvages de son coeur tandis qu'il regagnait quelque contrôle sur ses instincts mutins.
Quand ses doigts recommencèrent à bouger, cartographiant lentement la zone qui était de manière tellement évidente dix fois plus sensible que même ses seins, les mains de Nathalie commencèrent à courir nerveusement sur sa poitrine ses bras et son dos, en caresses tremblantes, presque nerveuses, qui étaient orchestrées par de doux gémissements de plaisir. Les gémissements devinrent un cri quand son index glissa par-dessus une petite protubérance-il revint là, pour laisser le bout de doigt y rester un moment, si bien qu'il pouvait sentir le sang pulser là, puis il augmenta imperceptiblement la pression et se déplaça de nouveau, et elle cria de nouveau, son corps tout entier secoué et tremblant. Etrange, pensa-t-il, tout en s'éloignant de nouveau, de retour vers la source de son humidité et caressant ces boucles rudes de son pouce, étrange combien les réactions physiques au plaisir extrême ressemblaient aux réactions à la douleur extrême. Quand il avait soumis Avery au sortilège de Doloris, l'homme avait été secoué et sa face avait été couverte d'une fine couche de transpiration- s'il n'avait pas su le contraire, il aurait cru qu'il faisait mal à la femme qui se tordait sous lui. Quand elle souleva ses hanches pour intensifier le contact avec sa main, son doigt glissa en elle. Pour un fait purement accidentel, c'était certainement un succès. Il le retira très lentement, et glissa à l'intérieur de nouveau, tout en plaçant son pouce sur la petite protubérance sensible récemment découverte. Et il continua ,dedans et dehors, tout en la massant doucement de son pouce.
Les mains de Nathalie arrêtèrent leur errance sans objet et au lieu de cela saisirent ses épaules pour le tirer vers le bas en un baiser férocement ardent, qu'elle acheva brusquement pour le tirer plus vers le bas et mordre son épaule. Il sentit ses muscles se contracter rythmiquement autour de son doigt et continua à se déplacer à l'intérieur d'elle, plus doucement qu'avant quand il avait presque perdu le contrôle de ses mouvements à cause de son baiser violent. Quand son corps se détendit et que sa respiration ralentit, il se pencha sur elle pour l'embrasser de nouveau, et elle répondit langoureusement, le tenant serré contre elle. Sa main droite se retira vers l'intérieur de sa cuisse, pétrissant et caressant la peau tendre qui était moite de transpiration.
" C'était-" elle inhala profondément -" c'était incroyable, Severus. Oublie ce que j'ai dit avant. Tu recevras ton diplôme de maître de potions immédiatement au moment où tu entreras dans la maison de McLachlan." elle lui sourit et passa ses mains le long de ses côtés et vers la braguette de son pantalon. " Puis-je?"
Il hocha la tête, la tension revenant, mais pas aussi forte qu'elle l'avait été au commencement. Des doigts délicats défirent les boutons, baissèrent la fermeture éclair, firent glisser le vêtement le long de ses jambes. Se redressant, elle le retira complètement et, avec un regard interrogateur, apparemment pas tout à fait sûr qu'il veuille qu'elle reprenne les commandes, le poussa doucement en arrière dans les oreillers. La dernière protection était partie. Mais il voulait ceci, n'est-ce pas? C'était un choix cette fois, et le choix était le sien. Il pouvait accepter ou refuser et s'il acceptait, rien n'allait lui arriver-c'est-à-dire rien de mauvais- car il était beaucoup plus fort qu'elle et ainsi capable de réclamer le contrôle de la situation à tout moment. Céder les rênes à ses mains expertes était une décision qui pourrait être révoquée quand il le voudrait. Il pouvait lui accorder l'illusion d'être celle qui posait les rêgles du jeu; en fait, elle l'apprécierait probablement plus si elle croyait qu'elle était aux commandes. Mais en réalité elle ne possédait pas ce pouvoir. Elle le lui avait seulement emprunté. Il lui sourit et se détendit sous son contact.
La vue du fait qu'elle s'agenouille au-dessus de lui, avec la lumière douce des deux bougies jetant un faible éclat d'or aux contours de son corps par derrière, était un aphrodisiaque aussi puissant que les caresses lentes de ses lèvres et de ses mains. Des gestes paresseux, tentant, évitant exprès son érection, se rapprochant mais n'arrivant jamais là, le faisant hoqueter et halèteter et supplier. mais c'était encore son jeu, sa décision de la laisser le torturer aussi longtemps qu'il le voulait.
" Non!" dit-il brusquement, agrippant ses épaules l'arrêtant en plein mouvement quand elle était sur le point de le prendre dans sa bouche.
Elle lui lança un regard déconcerté. " Tu serais le premier qui n'aime pas cela."
" Peut-être. Mais je préférerais suggérer que nous-" il la retourna sur son dos avec un geste rapide " -essayions autre chose. A mon tour, comme tu l'as dit avant."
Quand elle s'était volontiers soumise à ses caresses auparavant, avec une attente de ce qu'il allait faire ensuite, en retenant son souffle, la sensation de pouvoir et de domination avait été un simple avant-goût de ce qu'il ressentait maintenant, l'ayant épinglée au matelas sous lui, tenant ses deux poignets de sa main gauche et les maintenant au dessus de sa tête, sa main droite sous son pelvis, son érection la touchant déjà mais n'entrant pas encore en elle. Elle désirait qu'il le fasse et il le savait, sans compter qu'il le voulait aussi, aussi terriblement qu'elle mais propre plaisir augementait avec chaque seconde où il la gardait en attente, ayant très envie de lui, en prolongeant son besoin de lui. Il devait convenir que maintenant il comprenait pourquoi Lucius et Owen étaient tellement fous de sexe. S'il y avait une meilleure manière d'allier plaisir et sentiment absolu de puissance, il était encore à découvrir.
Nathalie levait les yeux vers lui, des yeux un peu vagues sous ses paupières à demi fermées, la langue dépassant de ses lèvres, les narines se dilatant avec une respiration irrégulière, peu profonde. Il se pencha pour taquiner son lobe d'oreille avec sa langue, et la sentit s'agiter contre lui.
" Severus, s'il te plaît."
" S'il te plaît quoi?" murmura-t-il et il mordit légèrement la base de sa gorge.
Elle émit un gémissement indistinct et répéta " S'il te plaît!" de manière un peu plus urgente.
Convoquant tout son sang-froid, il entra en elle mais pas plus qu'un ou deux centimètres, puis s'arrêta et ferma les yeux car la sensation était vraiment submergeante. "S'il te plaît ceci?" demanda-t-il dès qu'il fut sûr que sa voix ne lui ferait pas défaut.
Elle hocha la tête, mordant sa lèvre inférieure et fermant les yeux. Sans lâcher ses poignets, il abaissa sa bouche sur la sienne et l'embrassa en remarquant avec satisfaction combien sa langue répondait à la sienne avec impatience, appréciant ses petits gémissements de passion et de besoin et ensuite son cri étouffé quand il entra finalement en elle, profondément et pas trop doucement. Pendant un moment, il pensa qu'il allait s'évanouir du simple impact de la douceur chaude, mouillée, et pulsant qui l'entourait. Quand il sentit ses jambes encercler ses hanches, il libéra ses poignets pour augmenter la sensation d'être enveloppé par elle, d'être enterré en elle, d'être installé en elle et de se fondre en son corps. Ses bras le tenaient dans une étreinte serrée, et maintenant qu'il n'avait plus besoin de garder ses mains en place, il inséra son bras gauche sous le haut de son dos et son bras droit sous son cou pendant que leur baiser persistait, les langues léchant, les dents mordant leurs lèvres respectives qui semblaient à vif et enflées et plus sensibles .
Il devait bouger, ou il allait exploser. A en juger de comment elle remuait sous lui et frottait contre ses hanches avec ses cuisses, elle avait autant besoin de libération que lui. Il se retira, lentement et hésitant presque, se délectant de la friction et de la contraction convulsive de ses muscles, puis se renfonça, plus profondément encore qu'auparavant si cela était humainement possible, et de nouveau dehors et de nouveau dedans, tout son être concentré dans cette sensation de presque-mais-pas-encore-explosion, cette tension augmentant dans ses reins, son penis et ses testicules, il la sentit bouger légèrement sous lui pour que son pubis presse plus fort cet endroit sensible . C'était comme une descente sans fin et une ascension vertigineuse en même temps, dans une obscurité insondable, tachetée de points de lumière éblouissants, un plaisir si intense qu'il était voisin de la douleur; et puis encore les contractions rythmiques de ses muscles qui anéantissaient tout contrôle et lui faisaient atteindre le bas de l'abîme et le point le plus haut possible de la spirale, criant de libération et d'accomplissement et de déception parce que c'était terminé. Une contraction de plus du corps mou sous lui, et un echo de la folie qu'il avait senti auparavant le traverser, le faisant frissoner et trembler et donner une poussée finale avant de libérer ses lèvres et de laisser sa tête tomber sur son épaule.
Ils restèrent immobiles un certain temps, écoutant leurs respirations et battements de coeur respectifs revenir à la normale pendant que la conscience d'être à un point bien défini du temps et de l'espace revenait en suintant dans leurs esprits. Severus se souleva sur ses coudes et regarda le visage de Nathalie; elle était encore rouge, les cheveux courts et noirs collés à ses tempes humides, ses lèvres à vif et enflées. Très lentement et précautioneusement-il n'aurait pas pu faire un seul mouvement rapide même si sa vie en dépendait-il sortit d'elle et roula sur son dos, récupérant son bras gauche de dessous elle, si bien que le contact physique était maintenant brisé. Ce qui était exactement ce qu'il voulait, afin de se rassembler pour ainsi dire. Rassembler de nouveau les pièces qui avaient été projetées dans toutes les directions par l'impact de son orgasme, redevenir l'être rationnel qu'il était censé être . Il n'avait pas perdu son emprise sur lui-même pour longtemps, simplement une ou deux secondes, mais l'extase l'avait entièrement défait. Cela prendrait quelque temps et pratique, pensa-t-il, pour apprendre apprendre à se garder ensemble même quand son être entier hurlait qu'il laisse aller. Mais alors cela avait été la première fois et ainsi un peu de faiblesse pouvait encore être permise.
Il regarda la femme couchée à côté de lui. Elle s'était à l'évidence endormie. Eh bien, pensa-t-il, tant mieux pour lui. La dernière chose qu'il désirait était qu'elle le voie dormir ou commence une discussion sur s'il devait rester la nuit. Ignorant ses muscles qui protestaient, il se leva, s'habilla et quitta la chambre silencieusement, se dirigeant en bas vers la cheminée et la sécurité de sa maison.
**en français dans le texte
Chapitre 9
Il n'aurait pas pu penser à la Patrie-ni à quoi que ce soit en fait-même s'il l'avait voulu. La sensation de ses mains et de sa bouche sur tout son corps était trop submergeante. Un moment, il garda les yeux fermés. Sa chemise, ses chaussures et ses chaussettes partirent et Nathalie, encore agenouillée devant lui sur le sol couvert de moquette, commença à doucement explorer sa peau, chaque centimètre en n'en laissant absolument aucun morceau intact. L'avertissement qu'il devait rester silencieux, absolument silencieux, sans émettre un seul gémissement ou cri, était encore profondément ancré dans son esprit -il l'avait appris de la manière difficile, et l'avait si bien appris que cela s'était dissocié des souvenirs de son oncle, pour se tenir là seul, clignotant en rouge et lui interdisant de laisser le moindre son échapper de ses lèvres.
" Severus!" chuchota-t-elle en interrompant ses caresses.
Ses yeux s'ouvrir à contrecoeur en papillonant. "Oui? Désolé, je. je me suis un peu laissé emporter."
Nathalie gloussa. " Pardonne moi si je suis d'avis contraire, mais je n'ai jamais vu personne de moins emporté." elle posa les mains sur ses épaules et enfouit son nez dans son cou. " Quel est ton problème, Severus? Y a-t-il quelque chose qui ne va pas? N'aimes-tu pas ce que je fais? Tu peux me le dire, tu sais ?"
Avec le recul, il pensa qu'une demi-heure de torture avait été en effet une punition bien trop indulgente pour son oncle. Ceci pourrait tout gâter, car maintenant il devait nier, expliquer, dire des mots qui détruiraient ce qui avait commencé de façon si prometteuse.
Il prit une respiration profonde. " J'aime ce que tu fais. En fait, je n'ai jamais rien apprécié autant que ceci. Il y a. quelque chose dans mon passé, néanmoins, une. une très mauvaise expérience. Je suppose que cela a laissé plus de trace que je ne le pensais. Tu." il sentit sa gorge se serrer et dut se la racler avant de pouvoir continuer. " Tu n'es pas obligée de supporter ceci. Je pense-" il voulut agripper sa chemise " -que je ferais mieux de partir."
Sa main fut arrêtée en plein mouvement. " Veux-tu partir, Severus, ou penses-tu simplement que tu dois me libérer de ce que tu es convaincu que je puisse trouver fastidieux? Regarde moi, " dit-elle, mettant son autre main autour de son menton. " Et maintenant dis moi. Veux-tu partir?"
Severus lui sourit faiblement. " Je serais fou à lier si je voulais partir, non?"
"C'est très flatteur, " répondit-elle en montrant ses fossettes, " mais peut-être que tu es fou à lier. L'es-tu? Veux tu partir ?" il secoua simplement la tête. " Eh bien, c'est un début. Tu n'es pas obligé de me le dire mais as-tu été violé?"
Il avala. "En quelque sorte. Forcé. Mais ce. cela n'importe plus."
" Certainement pas, "remarqua-t-elle sèchement, " Cela te rend seulement aussi tendu qu'une corde d'arc. Mais, " dit-elle en se mettant sur ses pieds, " Il pourrait y avoir un remède très efficace, sans compter agréable." elle lui tenait encore la main et maintenant le tira vers le haut pour qu'il se tienne debout devant elle. " A ton tour, Severus."
Aucune commande, aucune directive-elle lui avait passé les rênes. Pendant un moment, il resta simplement debout, indécis et par-dessus tout sans aucune idée. Qu'avait-elle fait en premier? Retiré sa chemise. Caressé et embrassé et léché et mordu son chemin sur tout son torse. Si elle considérait que ceci était plaisant-et ce l'était certainement -alors peut- être était-ce ce qu'elle aimerait qu'il lui fasse. Et il voulait tellement découvrir finalement ces seins. lentement, néanmoins. Il pouvait prendre son temps, jauger ses réactions, découvrir ce qu'elle aimait. Après tout, pensa-t-il, tandis qu'il effleurait de ses lèvres la peau douce au-dessus de sa clavicule, c'était une mnière intrinsèquement Serpentard de penser et d'agir. Vous preniez votre temps, sondant et essayant, mémorisant les réactions de l'autre, et obteniez finalement un motif à suivre. C'était, d'une certaine manière, de la simple manipulation. Une sorte de recherche très agréable, sinon entièrement scientifique. Un art. Ars Amatoria --bon vieux Ovide. Cet homme avait certainement su ce dont il parlait.
Il donna un petit coup de langue à cet endroit, encore le même, puis mordit doucement la chair tendre. La prise qu'elle avait sur sa taille se reserra, et elle hoqueta. Severus sourit contre sa gorge et continua son chemin vers l'autre clavicule, ouvrant les deux boutons suivants de son chemisier afin d'avoir un meilleur accès. Des baisers qu'ils avaient partagés chez lui, il se rappelait qu'il y avait un endroit au bas de son dos où elle aimait très évidemment être touchée. Il laissa sa main gauche errer depuis son épaule, sur sa colonne vertébrale et jusqu'à cet endroit juste au-dessus de ses fesses, pour doucement le masser pendant qu'il ponctuait la base de sa gorge de baisers.
Sa voix était plus rauque que jamais quand elle murmura " Severus. es-tu sûr que tu n'as jamais fait cela avant?"
" Absolument. Ne me dis pas que tu aimes cela."
Elle gloussa. " N'est-ce pas assez évident?"
" Assez. Mais peut-être puis-je faire mieux."
Sa main gauche encore dans son dos, il se redressa et l'embrassa pendant que sa main droite effleurait un petit sein ferme encore couvert par son chemisier. Son gémissement le détraqua presque . C' était un sentiment grisant de puissance si différente, si diamétralement opposée à ce dont il avait fait l'expérience en torturant ou tuant. La puissance avait beaucoup, beaucoup de visages, pensa-t-il, mais ceci en était certainement un des plus plaisants. Sans rompre le baiser, il continua en ouvrant les trois boutons suivants et glissa la main à l'intérieur du chemisier. Sa peau, déjà tendre sur son cou et ses épaules, était encore plus délicate sur son sein, particulièrement du côté bas. Un moment, il inclina simplement sa joue sur ses cheveux en inspirant l'odeur et appréciant la texture de sa peau au bouts de ses doigts. Puis il permit à sa main de se décaler d'environ deux à trois centimètres vers le haut, et ses doigts rencontrèrent une sorte de peau très différente, un peu rugueuse, comme une chair de poule exagérée. Maintenant, il avait de nouveau sa propre excitation sous contrôle et était capable de respirer de manière régulière, tandis qu'il laissait ses bouts de doigts glisser sur le sommet tendu, mémorisant sa structure et savourant le bruit de la respiration déchiquetée de Nathalie.
Curieux de la sensation de la caresser avec sa langue, il retira sa main, ouvrit les derniers boutons de son chemisier et, ses mains à plat sur sa poitrine, ses poignets effleurant ses seins, fit lentement glisser le vêtement d'elle, le laissant tomber à terre avec un doux froissement. Le haut sans manche qu'elle avait porté le jour où il avait réarrangé le jardin des Rosiers avait beaucoup révélé, mais la voir comme ceci, nue jusqu'à la taille, était simplement à couper le souffle. Et ce très littéralement. Il avait grandement besoin de se ressaisir, ou il allait jouir dans son pantalon. Alors il la tira contre lui-pas exactement la bonne chose à faire pour se calmer, pensa-t-il, car le contact de la peau sur la peau, la sensation de ses mamelons contre sa cage thoracique était, sinon rien, encore plus excitant. Ils restèrent comme ceci un moment, les mains de Nathalie posées sur son dos et sa joue contre son épaule, pendant qu'il laissait ses doigts se promener de haut en bas de sa colonne vertébrale. Mais il voulait embrasser ces seins.
Severus les retourna tous les deux et la fit s'asseoir sur le bord du lit. " Je ne crois pas pouvoir faire ceci debout, " dit-il , s'agenouillant entre ses cuisses comme elle l'avait fait avant avec lui.
" Es-tu en train de dire que ça va devenir encore mieux ?" murmura-t-elle, se penchant contre lui.
" Voyons voir, " répondit-il, et il donna un petit coup de langue sur le sein qu'il avait négligé jusqu'ici. Le souvenir de Tabitha, assise sur les genoux de Lestrange dans leur salle commune, regardée impatiemment par lui- même, Lucius et Owen, flotta dans son esprit. La réaction de Nathalie était étonnamment semblable. Peut-être était-ce quelque chose que toutes les femmes aimaient.
Précautionneusement, il prit dans sa bouche le mamelon qui luisait maintenant d'humidité dans la faible lueur des chandelles et suça un coup d'essai. Les mains de Nathalie, qui étaient restées sur ses épaules, volèrent à sa tête et se plongèrent dans ses cheveux. Il suça de nouveau, un peu plus intensément cette fois, et elle émit un petit cri. Il la libéra immédiatement et leva les yeux.
" T'ai-je fait mal?"
Sa lèvre inférieure serrée entre ses dents, elle souffla brusquement puis inspira profondément. Ses yeux s'ouvirent en papillonnant et elle lui sourit. " Non, au contraire. C'était simplement. un peu intense."
" C'est bon à entendre, " marmonna-t-il et il retourna à son occupation précédente, alternant entre ses seins gauche et droit, tandis que ses pouces effleuraient ces endroits particulièrement sensibles sur les côtés de sa cage thoracique, les autres doigts écartés dans son dos.
C'était quelque chose qu'il pourrait faire des heures de suite, pensa Severus, simplement se perdre dans le plaisir de toucher et sentir et écouter les bruits qu'elle faisait. Ses cuisses, serrées contre ses côtés, lui rappelèrent qu'il pourrait être temps d'aller un peu plus avant. Ses mains rôdèrent vers le bas au-dessus de sa taille, de ses hanches, le long de ses cuisses, jusqu'au creux de ses genoux. Le pantalon qu'elle portait était de lin, beaucoup trop épais et rugeux pour lui permettre de sentir beaucoup de ce qu'il faisait de ses mains à travers le tissu.
" Pourrions-nous les enlever?"demanda-t-il.
Elle soupira puis gloussa. " Je croyais que tu n'allais jamais le demander."
Il se remit sur ses pieds, ignorant les cris de protestation de ses genoux, et fit un pas en arrière, pour qu'elle aussi puisse se lever. Un autre long baiser profond et il ouvrit le bouton et la fermeture éclair de son pantalon, qui glissa vers le bas, la laissant seulement en sous-vêtements. Ils étaient de satin blanc, assortis au chemisier depuis longtemps parti.
" Et toi?" demanda-t-elle, pendant qu'il passait timidement les mains sur ses fesses habillées de soie.
" Je préférerais rester comme ceci un petit moment à moins que cela ne t'irrite terriblement."
" Non, " dit-elle " aussi longtemps que tu en sors à un moment donné, cela ne me dérange pas le moins du monde."
Severus la poussa doucement, si bien qu'elle trébucha et tomba à la renverse sur le lit. Lui souriant d'en bas, elle fila un peu plus loin, afin de laisser assez d'espace pour lui. Il la rejoignit, s'allongea à côté d'elle et se souleva sur son coude gauche.
" Nathalie, " dit-il, posant sa main droite sur son ventre, la faisant ainsi frissonner, " Est-ce .je veux dire, je cherche pas de compliments, mais. tu me le dirais si je faisais quelque chose de travers, n'est-ce pas?"
"Oh, Dieux " dit-elle en remuant contre sa main, " Laisse moi le dire comme ceci: Si tu es aussi bon en potions qu'en préliminaires, tu recevras ton diplôme de maître de potions après une semaine d'apprentissage. Et ils attendraient une semaine seulement pour s'épargner l'embarras de te le donner le deuxième jour."
" Quelle évaluation peu ambigue, " répondit-il et il se pencha pour l'embrasser. Elle souleva un peu ses hanches, si bien que sa main se décala vers le bas de quelques centimètres. " Tu veux que je te touche là?" murmura-t-il contre sa bouche.
" Plus que tout, mais c'est ton jeu. Alors, si tu veux prendre ton temps."
Il gloussa. " Je crois que c'était la réponse la plus hypocrite que tu m'aies jamais faite. La seconde partie, je veux dire."
Un moment il laissa simplement sa main glisser sur son ventre et ses cuisses parce qu'il devait gagner du temps -et jouer pour gagner avait rarement été plus délicieux. Jusqu'ici, les choses avaient été plus ou moins simples, car un corps était un corps, qu'il appartienne à un homme ou une femme, et il demandait à être caressé, réagissant au toucher approximativement de la même manière. Au moins, c'est ce qu'il semblait, considérant ses propres réactions-même s'il ne les avait pas montrées, elles avaient été là et avec une intensité surprenante-et les siennes quand il lui avait fait les mêmes choses. Mais là où il en était maintenant toutes les ressemblances s'achevaient. Les bras étaient des bras et les jambes étaient des jambes, qu'ils soient mâles ou femelles mais ce qui était caché sous ces quelques centimètres carrés de tissu blanc et scintillant était différent d'une manière spectaculaire . Pas la plus originale des observations, mais peut-être un bon point de départ, pensa-t- il. La chose la plus facile à faire serait de demander. Seulement il ne voulait pas que se ceci se transforme en une leçon en anatomie féminine et zones érogènes . Et, pour dire la vérité-du moins à lui-même-il se sentait un peu inconfortable à l'idée de vraiment parler de ce qu'il faisait. Retour aux essais et erreurs, alors. S'il se ratait, ce serait encore de sa faute à elle, parce que personne ne l'avait forcée à mener un garçon inexpérimenté de dix-huit ans dans son lit.
Alors il déplaça lentement les bouts de son index et de son majeur au- dessus la matière blanche brillante et lisse qui couvrait son bas-ventre et remarqua avec plaisir que plus il descendait, plus elle respirait rapidement. Espérimentalement il revint à son point de départ et se valut rapidement un son à demi furieux, à demi déçu. Pas de surprises là. Et une ressemblance frappante avec le globe: Plus vous vous rapprochiez du centre, plus il faisait chaud. Alors peut-être qu'il devrait essayer le centre. Son index et son majeur redescendirent de nouveau, en ligne droite cette fois ci, et effleura expérimentalement ce qui semblait certainement doux. Beaucoup plus chaud que le reste. Et humide. Bien qu'il n'ait jamais vraiment apprécié les commentaires de Lucius au sujet de ses jouets, comme il avait l'habitude de les appeler-Severus les considérait comme crus et désobligeants, et essayait de les ignorer-il devait admettre que tout de suite il était reconnaissant pour quelques uns d'entre eux. Sans les observations instructives de Malfoy, il n'aurait probablement pas su que penser de cette humidité qui suintait à travers le tissu. Il ne croyait pas vraiment à l'instinct; c'était très bien pour s'accoupler et se nourrir comme des animaux mais l'érotisme et la heute cuisine ** étaient mieux servis par la connaissance et l'expérience. Bon vieux Ovide.
Elle souffla " Severus, s'il te plaît!" d'un ton très urgent de voix exactement au moment où il avait décidé que sa culotte devait partir. Se redressant, il passa ses doigts sous l'élastique et l'abaissa tandis qu'elle soulevait un peu ses hanches et, avec un mouvement impatient de ses jambes, l'envoya voler à l'autre bout de la pièce. L'index et le doigt du milieu revinrent faire la même promenade tranquille, dessinant de minuscules cercles sur son bas ventre, approchant lentement les boucles noires, emmêlées et un peu rudes, le contraire exact de la matière qui les avait auparavant cachées. Sa propre odeur, habituellement déguisée par les arômes mélangés de roses et de citron, était devenue dominante maintenant, étouffant le parfum par ses notes grisantes de musc, de sueur et .eh bien, Nathalie. Cela et l'humidité que ses doigts rencontraient maintenant s'avérèrent extrêmement excitant, et il dut se battre pour garder sa contenance et son contrôle, car autrement il aurait simplement déchiré ses pantalons et se serait enterré en elle, sans se préoccuper que cela lui plaise ou non. Pendant un moment, il laissa simplement ses doigts rester enfoncés dans la chair douce, chaude, mouillée, et posa la tête sur sa poitrine, écoutant les battements sauvages de son coeur tandis qu'il regagnait quelque contrôle sur ses instincts mutins.
Quand ses doigts recommencèrent à bouger, cartographiant lentement la zone qui était de manière tellement évidente dix fois plus sensible que même ses seins, les mains de Nathalie commencèrent à courir nerveusement sur sa poitrine ses bras et son dos, en caresses tremblantes, presque nerveuses, qui étaient orchestrées par de doux gémissements de plaisir. Les gémissements devinrent un cri quand son index glissa par-dessus une petite protubérance-il revint là, pour laisser le bout de doigt y rester un moment, si bien qu'il pouvait sentir le sang pulser là, puis il augmenta imperceptiblement la pression et se déplaça de nouveau, et elle cria de nouveau, son corps tout entier secoué et tremblant. Etrange, pensa-t-il, tout en s'éloignant de nouveau, de retour vers la source de son humidité et caressant ces boucles rudes de son pouce, étrange combien les réactions physiques au plaisir extrême ressemblaient aux réactions à la douleur extrême. Quand il avait soumis Avery au sortilège de Doloris, l'homme avait été secoué et sa face avait été couverte d'une fine couche de transpiration- s'il n'avait pas su le contraire, il aurait cru qu'il faisait mal à la femme qui se tordait sous lui. Quand elle souleva ses hanches pour intensifier le contact avec sa main, son doigt glissa en elle. Pour un fait purement accidentel, c'était certainement un succès. Il le retira très lentement, et glissa à l'intérieur de nouveau, tout en plaçant son pouce sur la petite protubérance sensible récemment découverte. Et il continua ,dedans et dehors, tout en la massant doucement de son pouce.
Les mains de Nathalie arrêtèrent leur errance sans objet et au lieu de cela saisirent ses épaules pour le tirer vers le bas en un baiser férocement ardent, qu'elle acheva brusquement pour le tirer plus vers le bas et mordre son épaule. Il sentit ses muscles se contracter rythmiquement autour de son doigt et continua à se déplacer à l'intérieur d'elle, plus doucement qu'avant quand il avait presque perdu le contrôle de ses mouvements à cause de son baiser violent. Quand son corps se détendit et que sa respiration ralentit, il se pencha sur elle pour l'embrasser de nouveau, et elle répondit langoureusement, le tenant serré contre elle. Sa main droite se retira vers l'intérieur de sa cuisse, pétrissant et caressant la peau tendre qui était moite de transpiration.
" C'était-" elle inhala profondément -" c'était incroyable, Severus. Oublie ce que j'ai dit avant. Tu recevras ton diplôme de maître de potions immédiatement au moment où tu entreras dans la maison de McLachlan." elle lui sourit et passa ses mains le long de ses côtés et vers la braguette de son pantalon. " Puis-je?"
Il hocha la tête, la tension revenant, mais pas aussi forte qu'elle l'avait été au commencement. Des doigts délicats défirent les boutons, baissèrent la fermeture éclair, firent glisser le vêtement le long de ses jambes. Se redressant, elle le retira complètement et, avec un regard interrogateur, apparemment pas tout à fait sûr qu'il veuille qu'elle reprenne les commandes, le poussa doucement en arrière dans les oreillers. La dernière protection était partie. Mais il voulait ceci, n'est-ce pas? C'était un choix cette fois, et le choix était le sien. Il pouvait accepter ou refuser et s'il acceptait, rien n'allait lui arriver-c'est-à-dire rien de mauvais- car il était beaucoup plus fort qu'elle et ainsi capable de réclamer le contrôle de la situation à tout moment. Céder les rênes à ses mains expertes était une décision qui pourrait être révoquée quand il le voudrait. Il pouvait lui accorder l'illusion d'être celle qui posait les rêgles du jeu; en fait, elle l'apprécierait probablement plus si elle croyait qu'elle était aux commandes. Mais en réalité elle ne possédait pas ce pouvoir. Elle le lui avait seulement emprunté. Il lui sourit et se détendit sous son contact.
La vue du fait qu'elle s'agenouille au-dessus de lui, avec la lumière douce des deux bougies jetant un faible éclat d'or aux contours de son corps par derrière, était un aphrodisiaque aussi puissant que les caresses lentes de ses lèvres et de ses mains. Des gestes paresseux, tentant, évitant exprès son érection, se rapprochant mais n'arrivant jamais là, le faisant hoqueter et halèteter et supplier. mais c'était encore son jeu, sa décision de la laisser le torturer aussi longtemps qu'il le voulait.
" Non!" dit-il brusquement, agrippant ses épaules l'arrêtant en plein mouvement quand elle était sur le point de le prendre dans sa bouche.
Elle lui lança un regard déconcerté. " Tu serais le premier qui n'aime pas cela."
" Peut-être. Mais je préférerais suggérer que nous-" il la retourna sur son dos avec un geste rapide " -essayions autre chose. A mon tour, comme tu l'as dit avant."
Quand elle s'était volontiers soumise à ses caresses auparavant, avec une attente de ce qu'il allait faire ensuite, en retenant son souffle, la sensation de pouvoir et de domination avait été un simple avant-goût de ce qu'il ressentait maintenant, l'ayant épinglée au matelas sous lui, tenant ses deux poignets de sa main gauche et les maintenant au dessus de sa tête, sa main droite sous son pelvis, son érection la touchant déjà mais n'entrant pas encore en elle. Elle désirait qu'il le fasse et il le savait, sans compter qu'il le voulait aussi, aussi terriblement qu'elle mais propre plaisir augementait avec chaque seconde où il la gardait en attente, ayant très envie de lui, en prolongeant son besoin de lui. Il devait convenir que maintenant il comprenait pourquoi Lucius et Owen étaient tellement fous de sexe. S'il y avait une meilleure manière d'allier plaisir et sentiment absolu de puissance, il était encore à découvrir.
Nathalie levait les yeux vers lui, des yeux un peu vagues sous ses paupières à demi fermées, la langue dépassant de ses lèvres, les narines se dilatant avec une respiration irrégulière, peu profonde. Il se pencha pour taquiner son lobe d'oreille avec sa langue, et la sentit s'agiter contre lui.
" Severus, s'il te plaît."
" S'il te plaît quoi?" murmura-t-il et il mordit légèrement la base de sa gorge.
Elle émit un gémissement indistinct et répéta " S'il te plaît!" de manière un peu plus urgente.
Convoquant tout son sang-froid, il entra en elle mais pas plus qu'un ou deux centimètres, puis s'arrêta et ferma les yeux car la sensation était vraiment submergeante. "S'il te plaît ceci?" demanda-t-il dès qu'il fut sûr que sa voix ne lui ferait pas défaut.
Elle hocha la tête, mordant sa lèvre inférieure et fermant les yeux. Sans lâcher ses poignets, il abaissa sa bouche sur la sienne et l'embrassa en remarquant avec satisfaction combien sa langue répondait à la sienne avec impatience, appréciant ses petits gémissements de passion et de besoin et ensuite son cri étouffé quand il entra finalement en elle, profondément et pas trop doucement. Pendant un moment, il pensa qu'il allait s'évanouir du simple impact de la douceur chaude, mouillée, et pulsant qui l'entourait. Quand il sentit ses jambes encercler ses hanches, il libéra ses poignets pour augmenter la sensation d'être enveloppé par elle, d'être enterré en elle, d'être installé en elle et de se fondre en son corps. Ses bras le tenaient dans une étreinte serrée, et maintenant qu'il n'avait plus besoin de garder ses mains en place, il inséra son bras gauche sous le haut de son dos et son bras droit sous son cou pendant que leur baiser persistait, les langues léchant, les dents mordant leurs lèvres respectives qui semblaient à vif et enflées et plus sensibles .
Il devait bouger, ou il allait exploser. A en juger de comment elle remuait sous lui et frottait contre ses hanches avec ses cuisses, elle avait autant besoin de libération que lui. Il se retira, lentement et hésitant presque, se délectant de la friction et de la contraction convulsive de ses muscles, puis se renfonça, plus profondément encore qu'auparavant si cela était humainement possible, et de nouveau dehors et de nouveau dedans, tout son être concentré dans cette sensation de presque-mais-pas-encore-explosion, cette tension augmentant dans ses reins, son penis et ses testicules, il la sentit bouger légèrement sous lui pour que son pubis presse plus fort cet endroit sensible . C'était comme une descente sans fin et une ascension vertigineuse en même temps, dans une obscurité insondable, tachetée de points de lumière éblouissants, un plaisir si intense qu'il était voisin de la douleur; et puis encore les contractions rythmiques de ses muscles qui anéantissaient tout contrôle et lui faisaient atteindre le bas de l'abîme et le point le plus haut possible de la spirale, criant de libération et d'accomplissement et de déception parce que c'était terminé. Une contraction de plus du corps mou sous lui, et un echo de la folie qu'il avait senti auparavant le traverser, le faisant frissoner et trembler et donner une poussée finale avant de libérer ses lèvres et de laisser sa tête tomber sur son épaule.
Ils restèrent immobiles un certain temps, écoutant leurs respirations et battements de coeur respectifs revenir à la normale pendant que la conscience d'être à un point bien défini du temps et de l'espace revenait en suintant dans leurs esprits. Severus se souleva sur ses coudes et regarda le visage de Nathalie; elle était encore rouge, les cheveux courts et noirs collés à ses tempes humides, ses lèvres à vif et enflées. Très lentement et précautioneusement-il n'aurait pas pu faire un seul mouvement rapide même si sa vie en dépendait-il sortit d'elle et roula sur son dos, récupérant son bras gauche de dessous elle, si bien que le contact physique était maintenant brisé. Ce qui était exactement ce qu'il voulait, afin de se rassembler pour ainsi dire. Rassembler de nouveau les pièces qui avaient été projetées dans toutes les directions par l'impact de son orgasme, redevenir l'être rationnel qu'il était censé être . Il n'avait pas perdu son emprise sur lui-même pour longtemps, simplement une ou deux secondes, mais l'extase l'avait entièrement défait. Cela prendrait quelque temps et pratique, pensa-t-il, pour apprendre apprendre à se garder ensemble même quand son être entier hurlait qu'il laisse aller. Mais alors cela avait été la première fois et ainsi un peu de faiblesse pouvait encore être permise.
Il regarda la femme couchée à côté de lui. Elle s'était à l'évidence endormie. Eh bien, pensa-t-il, tant mieux pour lui. La dernière chose qu'il désirait était qu'elle le voie dormir ou commence une discussion sur s'il devait rester la nuit. Ignorant ses muscles qui protestaient, il se leva, s'habilla et quitta la chambre silencieusement, se dirigeant en bas vers la cheminée et la sécurité de sa maison.
**en français dans le texte
