Comment le sexe peut tout changer

Très bien, donc voici une mini-fic qui me trotte dans la tête depuis quelque temps et que je me suis résolue à écrire pour la chasser de mon esprit.

Ceux qui connaissent mes fics savent que je ne monte pas très haut la protection parentale, même si je décris des scènes sexuelles. Si cette histoire est classée en R, c'est que réellement, elle n'est pas candide et naïve donc si vous vous choquez vite, cliquez sur le bouton «précédent ».

Le résumé est tout simple. Ron et Hermione boivent un peu trop lors du bal de leur septième année et finissent dans le même lit. Ils décident de ne pas en parler à leurs petits amis respectifs et de ne pas en faire pâtir leur amitié. Pourtant, ils verront, bien malgré eux, qu'une nuit peut tout changer…

1 / 5 : L'amour entre amis

Hermione ne s'était jamais sentie aussi mal à l'aise. Si elle avait mis cette robe, c'était par ce que Martin l'avait trouvé belle dans le magasin. Maintenant, seule au milieu de tous ces couples, elle avait l'impression qu'on ne regardait qu'elle à cause de son bout de tissu rouge. Si seulement la plupart des filles de l'école ne s'étaient pas liguées pour porter des couleurs pastels, elle ne ressemblerait pas en ce moment à un camion de pompier au milieu de limousines.

En détournant les yeux pour éviter le regard étrangement agressif d'une Serdaigle, elle aperçut Ron au buffet. Il était entrain de se servir un verre de punch. Avec un peu de chance, sa petite amie les laisserait seuls durant un moment et elle n'aurait pas l'impression de se ridiculiser en étant tout de même venue au bal, malgré l'absence de son cavalier. 

_ N'oublies pas de servir un verre à ta meilleure amie, qui n'est venue ici ce soir que pour sauver Harry si sa cavalière devenait trop bavarde, lança Hermione en se glissant derrière Ron.

_ Vos désirs sont des ordres, Madame, répliqua le roux en se tournant vers elle avec un verre.

Il esquiva un beau sourire et desserra un peu sa cravate lorsque la jeune fille eut prise sa boisson.

_ Ta robe est très… intéressante, lui dit-il en cherchant ses mots.

_ Tu te rends compte ! S'exclama-t-elle. Je n'aurai jamais du écouter Martin. Cette robe est bien trop… rouge.

_ A vrai dire, je pensais plus à la fente jusqu'à mi-cuisses et au dos nu, mais la couleur n'est pas mal non plus.

Hermione se mit à rire et balaya la salle des yeux.

_ Où est Diane ? S'enquit-elle de savoir.

_ Aux toilettes, répondit le jeune homme. Elle se remaquille… pour la troisième fois de cette soirée qui a commencé il y a à peine une heure.

_ C'est une fille, répondit simplement Hermione. Tu devrais être habitué.

_ Tu es une fille, dit-il, mais tu n'es pas comme ça.

_ Effectivement, plaisanta la jeune fille, mais c'est par ce que je suis unique, comme dirait Martin.

_ N'empêche, il a bien souffert ton petit copain cet après-midi, dit-il en riant.

_ Le pauvre ! S'écria-t-elle. Un cognard en plein nez, tu te rends compte ?

_ Je compatis, répondit Ron, mais c'est un gardien et les Serpentard voulaient gagner. Il aurait du s'y attendre et se protéger un peu plus.

_ Excuse-moi, Monsieur le gardien de Gryffondor, mais je suis sûre que tu n'aurais pas fait mieux à sa place, décréta-t-elle. En tout cas, il aurait pu choisir un autre jour que celui-ci pour être coincé à l'infirmerie.

Alors que Ron allait répliquer, sa petite amie apparut aux portes de la grande salle.

_ Danse avec moi, Mione. Tu ne voudrais pas que ta robe passe inaperçue tout de même ?

_ Tu es cruel avec elle, dit-elle en regardant dans la même direction. Après tout, ça fait quatre mois que vous êtes ensemble, elle doit bien avoir des qualités ta Diane.

Le jeune homme lui lança un sourire séducteur et très suggestif.

_ OK, dit-elle en riant, j'ai compris. Je ne veux pas avoir les détails, pitié !

Et c'est un Ron amusé qui traîna son amie sur la piste de danse.

Après une ou deux chansons à la mode, une valse fut lancée.

_ Je ne sais pas danser ça, avoua Hermione à contre cœur.

_ Moi non plus, déclara le jeune homme.

Il lui lança un regard taquin puis reprit :

_ Je sens qu'on va bien s'amuser.

Et, sans demander son reste, il entraîna la jeune fille dans une danse beaucoup trop rapide pour le genre de musique. Il la faisait tournoyer partout et essayait en même temps de pousser les personnes qui les entouraient. Hermione qui, tout comme son cavalier, riait aux éclats, se prêta au jeu et mis une main aux fesses à une jeune fille qui dansait près d'eux. Outrée, elle se redressa et flanqua une baffe magistrale au brun qui l'accompagnait. En ni une ni deux, Ron avait emporté Hermione à l'autre bout de la pièce et explosait de rire.

_ Tu te pervertis, ma petite Hermione, dit-il lorsqu'il fut un peu calmé.

_ C'est de ta faute et celle d'Harry, répondit-elle. Vous avez une mauvaise influence sur moi.

Au moment où le jeune homme allait répondre, un éclair de malice passa dans son regard.

_ Harry, dit-il faussement concentré… Il doit s'ennuyer sans nous en ce moment. Que dirais-tu de le trouver par hasard et de danser innocemment près de lui et de sa cavalière ?

_ C'est une excellente idée, décréta Hermione. Et si nous leur rentrons dedans à plusieurs reprises, se sera uniquement à cause du verre de punch que nous avons bu tout à l'heure.

_ Exactement, lança le jeune homme en entraînant sa cavalière d'un pas bien trop dynamique.

Après avoir énervé Harry durant dix bonnes minutes, Ron et Hermione s'étaient retrouvés devant des bouteilles de bière au beurre. Assis à une table, ils regardaient les couples danser et leur prévoyaient un avenir à la Trelawney. Ce jeu très essoufflant fit passer leurs deux bouteilles de bières au beurre à quatre, puis à six.

_ Malfoy ! S'écria Ron un peu trop fort en montrant à la jeune fille le blond qui bougeait sur la piste.

_ Maintenant que Voldemort est vaincu, proposa Hermione, il va enfin pouvoir avouer son homosexualité à son cher papa. En effet, Draco est tombé amoureux de Rusard durant sa seconde année et n'a maintenant plus qu'une idée : se marier avec lui pour célébrer la nuit de noce.

_Effectivement, continua Ron d'un air pincé, le protocole est très en vue dans les vieilles familles de sorciers et il serait très mal vu que Malefoy dise à son papounet qu'il s'est fait défoncer le cul avant d'avoir un anneau à son doigt.  

Hermione explosa de rire.

_ Pourquoi tu rigoles ? Lui demanda-t-il.

_ Pour rien, expliqua-t-elle, juste bourrée, continu.

_ Elle, déclara Ron en pointant sa petite amie qui s'approchait d'eux. Dans à peine dix secondes, elle va me reprocher de l'avoir délaissé durant toute la soirée, ce qui est on ne peut plus vrai. Ensuite, elle prendra son air de sainte nitouche et me dira qu'elle rentre dans son dortoir, me signifiant ainsi que nous ne coucherons pas ensemble ce soir et qu'elle me punit. Déprimé de ne pas finir cette merveilleuse soirée en ta compagnie par une apothéose, je vais prendre une autre bouteille de bière au beurre et je t'en apporterai une par la même occasion.

_ Ron, lança Diane d'un air pincé lorsqu'elle fut arrivée devant leur table, je suis vraiment déçue que tu ne m'aies pas consacré plus de temps ce soir.

Elle dévisagea Hermione d'un regard dur.

_ Ce n'est pas par ce que ton amie, dit-elle en insistant bien sur le mot «amie », n'a pas de cavalier que tu dois m'en priver. Je me sens fatiguée, je vais aller me coucher. Bonne nuit.

Et, alors que la jeune fille se dirigeait vers la sortie, Ron se leva et alla chercher des boissons.

_ Ron, proposa Hermione après sa cinquième bouteille de bière au beurre, tu ne voudrais pas danser ?

_ Avec plaisir, répondit le jeune homme en aidant la brune à se relever.

Il l'entraîna sur la piste où un slow débuta. Tout d'abord, en deux bons amis, trente centimètres les séparaient l'un de l'autre. La musique et le temps s'écoulaient sans que ni l'un ni l'autre ne songe à s'arrêter. Ils s'étaient légèrement rapprochés lors du second slow, mais ce ne fut que lors du troisième qu'Hermione enroula ses bras autour du cou de Ron, augmentant considérablement le contact. Un petit moment après, Ron attrapa la jeune fille par les hanches et la colla contre lui, tout en continuant d'onduler son corps contre le sien, dans une danse sensuelle. Elle posa sa tête sur son épaule et continua de se laisser guider ainsi durant encore plusieurs slows. Seulement voilà, au bout d'un moment cela ne suffisait plus. Il fallait qu'ils se resserrent encore plus, il fallait qu'ils sentent l'autre corps contre le leur.

Ron serrait Hermione le plus fort possible pendant que son corps se frottait contre le sien de façon démesurément lente, une torture qu'il n'avait jamais cru se voir infligé par son amie d'enfance. Il avait envie de la toucher. C'était idiot, mais il voulait absolument sentir sa peau contre ses doigts, et pas seulement celle de son dos dont il profitait depuis un bon moment. Alors, sans réfléchir, il baissa ses mains jusqu'au niveau de ses fesses. Il la caressa légèrement, juste assez pour qu'elle sente ses mains et que les autres danseurs ne fassent pas trop attention à eux. Il arrêta un instant pour observer la réaction de son amie, mais, puisqu'elle ne réagissait pas, il décida de la palper un peu plus, pour voir qu'elle genre de sous-vêtement se cachait sous la robe qui le rendait complètement cinglé. En la caressant, il n'en avait plus rien à faire de savoir si des élèves le regardaient et à vrai dire, il n'y pensait même plus. Son esprit était accaparé par le petit string en dentelle qu'il avait senti sous le fin satin de la robe. L'envie d'y passer ses doigts se fit sentir, celle de l'ôter lentement, très lentement avec sa bouche et de lécher toute la peau si douce qui devait se trouver en dessous…

Hermione sentait Ron la caresser, et elle adorait ça. Elle ne savait pas trop s'ils étaient toujours entrain de danser ni même s'ils étaient encore dans la grande salle. Elle fixait le cou du jeune homme pendant qu'il faisait ce qu'il voulait de son corps. Elle remarqua un trait de petites taches de rousseurs à peine visible le long d'une de ses veines. Elle voulait détacher ses mains d'autour de son cou et les toucher, mais elle était tellement bien qu'elle n'en eut pas le courage. Elle se souvint d'un devoir sur les vampires qu'elle avait un jour fait, et qui expliquait que les créatures étaient soumises à un fort élan de désirs avant de mordre leurs proies. Sous une impulsion, sans trop savoir pourquoi, Hermione mordit la veine couverte de ses taches de rousseurs qui la captivaient tant. Elle n'y alla pas très fort, se rendant compte qu'elle pourrait lui faire mal, mais se mit ensuite à mordiller, à sucer le carré de peau avec toute la ferveur et la passion qu'elle ressentait. Elle le lécha discrètement et descendit légèrement sur son cou, voulant goûter à absolument toutes les parcelles d'épiderme du jeune homme. Toutes. Avec cette révélation subite des tonnes d'images s'immisçaient dans sa tête. Pendant qu'il continuait de la caresser, elle l'imagina malaxer son corps sans qu'aucune robe ou sous-vêtement ne viennent les déranger. Que ressentirait-elle s'il glissait ses doigts, sa langue, ou son sexe en elle ?

_ Mione…

La voix de Ron sortit quelque peu la jeune fille de sa torpeur.

_ Mione, répéta-t-il, si tu ne t'arrêtes pas je vais devoir te violer au beau milieu de cette piste de danse.

_ Quelle piste de danse ? Demanda la jeune fille d'une voix faible.

Elle leva un peu la tête et laissa son regard balayer la pièce, pour ensuite reprendre sa place au creux du cou de Ron.

_ Ah ! Comprit-elle. Celle-là…

Le silence s'imposa un moment entre eux, mais fut interrompu par Hermione :

_ Ce serait excitant…

_ Quoi ? Interrogea le roux.

_ Que tu me prennes là, devant tout le monde…

Une des mains qui se trouvait sur les fesses de la brune remonta jusqu'au milieu de son dos, au niveau de ses seins. Ron la serra encore plus contre son torse, pour pouvoir les sentir contre lui, mais son smoking l'en empêchait. Il releva alors un peu plus sa main et caressa les boucles brunes qui s'échappaient de la coiffure de la jeune fille. Ses doigts s'enroulaient dans les anglaises et à chaque fois il souffrait de devoir passer à une autre mèche, lorsque le haut de la précédente était bloqué par les petites pinces qui retenaient son chignon souple. Au bout de quelques temps encore, il se décida à libérer la chevelure d'Hermione. Il ôta toutes les pinces une par une, délicatement, et les glissa dans une de poches de son pantalon, prenant bien soin d'effleurer sa camarade au passage. Elle bougea un peu la tête et Ron put glisser ses doigts dans la longue chevelure. Il aimait ses cheveux. Ils étaient doux. Sa peau aussi l'était. Il en était là de ses réflexions lorsqu'un genou vint se glisser entre ses jambes et frotta ses cuisses. Il remonta doucement jusqu'à son sexe et le caressa calmement, délicatement. Dieu comme il avait envie d'elle… Il la voulait toute entière et en avait terriblement mal au ventre…

Elle jubilait. Sa petite caresse avait eu l'effet désiré et elle sentait l'érection de Ron contre son ventre. Elle baissa son genou et du se retenir de ne pas attraper le membre palpitant à pleines mains. Elle était tellement bien contre lui, même si elle avait chaud et que sa tête semblait tourner beaucoup trop vite à son goût. Soudain, un manque affreux s'empara d'elle. Elle mis quelque temps pour comprendre que le roux s'était éloigné. Elle ne savait pas très bien ce qu'elle faisait, mais quand il lui tendit la main, elle la prit et se laissa guider hors de la grande salle.

Après avoir plusieurs fois trébuchés dans les escaliers, les deux jeunes gens arrivèrent enfin au dortoir de Ron. A peine la porte fut-elle fermée qu'il se précipita vers sa camarade et lui ôta sa robe. Il regarda quelques secondes ses beaux seins aux pointes dressées et s'agenouilla devant elle. Avec un sourire pervers, il fit lentement glisser le string de dentelle rouge jusqu'au-dessous de ses genoux, mais ne le retira pas complètement. Il passa sa main entre ses cuisses et les écarta légèrement. Il caressa son sexe humide, et en lorsqu'il l'entendit gémir, il sût qu'il voulait qu'elle cri son nom. Elle fit bouger ses jambes pour que le sous-vêtement tombe à ses pieds et ne les gêne pas et ce frottement donna envi à Ron de la prendre complètement, et de toutes les manières possibles… Il écarta les lèvres de la jeune fille et se mit à la lécher. Il voulait simplement la goûter, mais il se mit à la dévorer. Lorsqu'il entra sa langue en elle il l'entendit gémir encore plus fort, et cela ne fit qu'augmenter son désir. Ses doigts vinrent aussi se joindre à la douce torture et alors qu'une de ses mains s'occupait de masser son clitoris, l'autre laissait un doigt rejoindre la langue de Ron dans son intimité. Lorsque le jeune homme put goûter au nectar de sa camarade, il sortit sa langue et la remplaça par un autre doigt. Il retira la main qui la massait, et mis la paume de celle dont les doigts étaient en elle contre son sexe. Puis il se releva, et il eut comme l'impression de l'empoigner. Il l'attira alors un peu plus à lui seulement à l'aide de cette main et la regarda perdre le contrôle. Il arrêta le va et vient qu'il faisait en elle pour voir sa réaction. Il voulait la voir agir, il voulait voir la belle et sage Hermione se transformer en la déesse sur qui il fantasmait. Comme si elle y avait été invitée, la jeune fille attrapa la main de Ron et la guida en elle, imposant le rythme que le roux devait suivre. Au bout de quelques instants, elle ne put que succomber et laissa échapper un petit cri en s'effondrant contre son ami. Il la tint un instant contre lui, mais son désir était trop fort et il l'allongea sur le plancher en lui retirant ses chaussures. Il se déshabilla à la hâte et rejoignit la jeune fille qui s'était assise et l'observait, un sourire aux lèvres. Elle serrait ses genoux contre sa poitrine et Ron se laissa glisser juste devant elle. Il s'arrêta un instant à la hauteur du visage de la brune pour mettre en évidence son sexe durcit puis finit son mouvement en s'agenouillant devant elle.    

_ Tu es vierge ? Demanda-t-il d'une voix rauque.

Mais il n'attendit pas sa réponse et lorsqu'elle écarta les lèvres pour parler, il s'en empara et lui donna un baiser passionné. Absorbée par la lutte entre leur langue, Hermione fondit comme neige au soleil et écarta les jambes lorsque Ron la poussa à s'allonger totalement contre le plancher. Il attrapa ses hanches pendant qu'elle tenait son cou pour approfondir leur baiser et la pénétra. Il sentit qu'il la déflorait et se retint donc pendant un moment d'aller trop vite, ou de se faire plus dure. Lorsque les hanches de la jeune fille imposèrent un rythme régulier à leur étreinte, il se permit d'aller plus vite et plus fort. Il la fallait. Il voulait l'entendre crier son nom. Sous leurs gémissements, ils entendaient le plancher grincer avec eux. Hermione reprit encore une fois les lèvres de Ron et le fit rouler sur le côté, prenant le dessus. Elle le lâcha alors et leur imposa un nouveau rythme beaucoup plus exigeant que le premier. Elle tentait tant bien que mal de s'accrocher à quelque chose et saisit les hanches de Ron. Elle les serrait tellement fort que ses jointures devinrent blanches et que la peau de Ron vira au rouge. Leur respiration était difficile, et au bout de quelques minutes, Hermione n'y tint plus.

_ Ronald !

Il la sentait faible aussi de lui, elle avait jouit. Elle l'avait appelé. Elle avait crié. Tout était parfait. Dans un râle, il se vida en elle et cria à son tour. Quelque chose d'incompréhensible, qu'Hermione trouva magnifique.

Il prit sa baguette, lança un sort contraceptif à la jeune fille, et la rejoignit sur le lit où elle l'attendait. Et il lui refit l'amour, encore et encore, jusqu'à ce que son corps n'en puisse plus et qu'il s'endorme tout contre elle, vidé et heureux.

Ron était réveillé depuis déjà un bon moment. Il était étonné de se trouver dans le lit d'Harry, mais ce n'était rien comparé à la surprise qu'il avait eue en observant Hermione à ses côtés. En quelques secondes, des souvenirs de la nuit torride qu'ils avaient partagés lui revinrent en mémoire. Il sourit en constatant que sa meilleure amie pouvait se montrer extrêmement décidée et exigeante, dans la vie tout comme au lit. Sa tête tournait horriblement mais il n'avait pas encore la nausée. Cela viendrait sûrement plus tard. Il sentit la main d'Hermione lui caresser le torse. Elle devait le prendre pour son oreiller. Il aurait bien aimé partager le bonheur de ce morceau de tissu quand la jeune fille se réveillait tous les matins. Elle se souleva, l'observa quelques secondes d'un regard interrogateur, et un éclair de compréhension passa dans ses yeux bruns.

_ Tu te souviens ? Demanda Ron d'une voix douce.

La jeune fille hocha la tête et le regarda dans les yeux.

_ Quatre fois, dit-elle dans un souffle comme pour le féliciter…

_ Cinq, répondit le roux.

Elle sembla réfléchir un instant et finit par fixer un des coins du lit à baldaquins à côté d'eux.

_ Oui, dit-il dans un sourire, tu as raison, cinq.

Elle rampa contre lui pour arriver au même niveau que lui.

_ Est-ce que j'ai abusé de toi, Mione ? Questionna-t-il sérieusement.

Elle se mit à rire de son rire cristallin et passa sa main sous la couverture de Ron, jusqu'à son sexe. Elle le caressa et se laissa guider lorsqu'il posa sa main par-dessus la sienne. Au bout de quelques va et vient, Ron commença à se cambrer et à la laisser faire. Elle continua encore un moment et il éjacula dans un gémissement sourd. Hermione sentait du sperme contre son corps et sur les draps. Elle le regarda dans les yeux sans retirer sa main et lui demanda :

_ Tu as ta réponse ?

_ Oui, mais il va falloir que tu nettoie tout ça…

Elle lui sourit et glissa sous les draps.

_ Ca doit être un des contre coups de la bière au beurre. Hier soir et ce matin, commença-t-il à expliquer. Hum… Oui c'est bien ça, continue… Je veux dire que, continua-t-il difficilement, ça change rien, n'est ce pas ?

_ Rien, affirma Hermione en lâchant le sexe de Ron, tu es toujours mon ami.

_ Et toi tu ne le seras plus si tu ne reprends pas ce que tu étais entrain de faire.

Hermione gloussa et se remit à sa tache.

_ Faut pas que ça nous gêne, dit Ron. Si ça devient un tabou, ça va tout détériorer. Hum… Il faut que nous puissions en parler librement dès que nous en aurons envi. C'était… la première et la… dernière fois… Hum… Mione… Attention, j'vais… Ah !

Au bout d'un moment, la jeune fille se redressa et sortit de sous les draps en se passant la langue sur les lèvres.

_ Ce ne sera qu'entre nous, décréta Hermione. Je préfère que nous n'en parlions pas à Harry. Je ne sais pas s'il comprendrait.

_ Très bien Miss, conclu Ron. Ce sera notre secret.

_ Il ne se repassera jamais plus rien, dit-elle complètement persuadée de la véracité de ses dires. Ce n'était qu'une petite erreur qui pouvait arriver à n'importe qui. 

Ron retourna Hermione et s'allongea sur elle.

_ Je suis censé avoir le dortoir jusqu'à 10 heures, expliqua Ron. C'était mon tour et je devais emmener Diane. Il ne faudrait pas qu'on gâche notre temps…

Hermione se laissa embrasser, doucement cette fois-ci, de tous petits baisers de papillons sur ses lèvres.

_ Après 10 heures, plus jamais ça, répéta Hermione.

_ C'est notre pacte, dit-il en la caressant.

Et il n'eut même pas le temps de l'embrasser à nouveau, la jeune fille était partie en courant direction les toilettes, où Ron ne tarda pas à la rejoindre.

Voilà, la première partie de cette mini-fic est terminée. Je me demande bien ce que vous en avez pensé. J'espère que vous allez me donner votre avis. Merci à vous de m'avoir lu.

Ange !