Comment le sexe peut tout changer
Je suis extrêmement heureuse de voir que le début de cette mini-fic vous a plu. Cela me fait très plaisir d'avoir reçu autant de reviews pour une histoire classée R. Je vous remercie vraiment énormément, c'est très encouragent. Voici donc ma suite, toujours " R " mais peut-être un peu moins osée que le premier chapitre.
2 / 5 : Un pacte intenable
Un mois après les vacances de Noël, tout était parfait. Pour Harry, Ron et Hermione, cette année à Poudlard était la meilleure de leur vie. Voldemort vaincu, plus rien ne préoccupait les jeunes gens. La nuit qu'avaient passée Ron et Hermione avait considérablement renforcé leur amitié. Ce secret entre eux avait créé une sorte de complicité qu'Harry avait vite remarquée. Un lien encore plus fort reliait les deux amis. C'était comme si avoir pu coucher ensemble sans que cela porte ombrage à leur relation était comme la plus grande preuve de fraternité. Ainsi, durant un mois, jamais Ron ni Hermione ne se sentirent aussi ami l'un de l'autre.
Hermione dormait à points fermés lorsqu'un bruit de chute la réveilla.
_ Je suis désolée, murmura Parvati qui, à cause de l'obscurité, n'avait pas vu un des bords du lit de sa camarade. Rendors-toi.
Hermione tourna la tête vers son réveil : 2h57. Cela faisait déjà plusieurs fois que Parvati revenait dans son dortoir à des heures impossibles, alors qu'elle avait cours le lendemain. En fait, depuis qu'elle sortait avec Ron, ses absences étaient de plus en plus régulières. Après s'être fait plaqué par Diane à cause du bal de Noël, le roux avait pris les devants et s'était fait consoler par Parvati. Tout semblait aller pour le mieux entre eux, sauf peut-être leurs petits problèmes pour se lever le matin…
_ Alors, chuchota Lavande qui avait également été réveillée, s'était comment ?
_ En un mot, répondit Parvati, superbe.
_ A ce point là ? Interrogea Lavande.
_ A ce point là, affirma son amie.
_ Les filles, je voudrais dormir, vous ne pourriez pas parler de ça demain matin ? Proposa Hermione qui n'avait aucune envie de voir étaler les frasques de Ron devant elle.
_ Excuse-nous Hermione, dit Lavande. Nous allons faire moins de bruit.
_ Nous sommes allés dans la tour d'astronomie, chuchota Parvati à son amie pendant qu'Hermione cachait sa tête sous son oreiller.
_ Et ? S'impatienta la blonde.
_ Et c'était génial, expliqua Parvati. On l'a fait deux fois.
Et bien moi il m'a pris cinq fois, pensa Hermione qui s'en voulait de se sentir en compétition avec sa camarade de chambre sur un tel sujet.
_ Il a été super tendre, continuait Parvati. A aucun moment il ne m'a brusqué.
En une nuit il a été aussi dur que tendre et le mélange des deux était bien plus excitant que ce que tu as eu dans ta satanée tour, décréta Hermione pour elle-même.
_ D'abord il m'a caressé les seins, doucement, et…
Hermione enfonça l'oreiller le plus fort possible sur sa tête. Elle ne voulait rien entendre. Parvati ne l'avait jamais autant énervée. Et, en un instant, de petits détails qu'elle avait oubliés sur sa nuit avec Ron lui revinrent en mémoire. Elle se souvenait de l'effet de ses mains, de ses baisers, de sa langue sur elle, et en même temps le discours de Parvati lui rappelait qu'une autre y avait eu le droit après elle. Hermione ne savait pas si elle était énervée, déçue, jalouse ou voir les trois à la fois. Elle ne savait même plus ce qu'elle devait penser. Elle se rendormit très vite cette nuit-là, et ses rêves ne furent pas de tout repos…
_ Tous aux vestiaires ! S'écria Harry pour signifier la fin de l'entraînement.
Hermione était assise dans les gradins du stade de quidditch et relisait son livre de métamorphose niveau sept. Elle aimait assister à l'entraînement de ses deux amis, certes, mais il était hors de questions pour elle de perdre son temps. Elle avait bien l'intention d'obtenir la meilleure note possible à ses ASPICs. Plongée dans sa lecture, elle ne vit pas Ron voler vers elle.
_ Mione, refuserais-tu un petit vol en balais avec moi ? Lui demanda-t-il avec un sourire séducteur.
_ Oui, répondit-elle plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu.
Devant le regard interrogateur de son ami, Hermione posa son livre.
_ Pardon, s'excusa-t-elle alors qu'il s'asseyait à ses côtés. J'ai une migraine folle, ça me rend de très mauvaise humeur.
_ A d'autres ! S'exclama-t-il en se penchant un peu plus vers elle. Depuis ce matin, il y a quelque chose qui te tracasse.
Elle le regarda dans les yeux, se demandant depuis quand il la comprenait si bien.
_ Dis à papa Ronnie ce qui ne va pas mon bébé, dit-il d'un air moqueur.
_ Rien, répondit-elle en riant. C'est juste que…
_ Oui ? L'encouragea le jeune homme.
_ Et bien, tu connais Parvati, expliqua difficilement Hermione. Elle est disons… très généreuse sur la description de ses nuits passées hors du dortoir.
Il la regarda avec un petit sourire.
_ Dans la tour d'astronomie par exemple ? Suggéra-t-il comme si de rien n'était.
_ Voilà, par exemple, conclut la jeune fille.
_ Ecoute Mione, dit-il en l'attrapant par la taille et en la tournant vers lui, je ne veux pas que tu te prennes la tête avec ça. Avec Parvati, c'est plutôt sérieux, mais elle n'a pas à se permettre de te raconter des trucs du genre. C'est déjà gênant pour un ami de se voir étaler ces détails, mais le fait que nous ayons été amants, je pense que cela complique encore plus les choses. Dis-toi que toi et Harry êtes mes meilleurs amis et que jamais une de mes copines ne comptera plus que vous. C'est clair ?
Hermione hocha la tête avec un petit sourire.
_ Je parlerai à Parvati ce soir, reprit-il d'une voix rassurante. Et je te jure qu'à l'avenir tu n'entendras jamais plus parler de nos nuits.
_ Merci, dit-elle tout bas.
Il s'approcha et l'embrassa sur le front.
_ De rien, allez viens Miss, dit-il en se levant et en lui tendant la main. Tu vas descendre avec moi, ça ira plus vite.
Hermione se laissa hisser sur le balais de son ami, et, lorsqu'elle s'accrocha contre son dos pour s'envoler, elle fut persuadée que tous ces problèmes étaient réglés. Elle pouvait se reposer sur Ron, se dit-elle en posant la tête contre son épaule, il serait toujours là pour tout arranger. Seulement voilà, le lendemain, Parvati se retrouvait célibataire.
Les quelques jours succédants sa rupture avec Parvati furent pour Ron d'une splendide réjouissance. Même sans lui en avoir glissé mot, il sentait bien qu'Hermione était réconfortée par cette preuve d'affection. Le regard touché et le léger baiser sur la joue que la jeune fille lui avait accordés après avoir appris la nouvelle témoignaient de sa gratitude. Il avait donc, avec Harry et Hermione, profité pleinement du week-end à Pré-au-lard qui leur avait été accordé. Ils avaient rit de tout et de rien, mais Ton ne s'était que rarement senti aussi bien auparavant. Peut-être que maintenant il ne gardait plus aucune retenue, qu'il pouvait dire tout ce qui lui venait à l'esprit, sans peur de choquer Hermione. Même Harry l'avait suivi sur ce chemin et il n'était plus rare que les deux jeunes hommes commentent les formes d'une passante ou d'une élève devant leur camarade sans que celle-ci ne s'en sente offusquée. Seulement, pensa Ron en souriant, il n'y avait que lui qui pouvait se permettre d'attraper Hermione par les hanches pour la taquiner, ou de la serrer dans ses bras dans un éclat de rire. Jamais Harry ne se permettrait de le faire, ni n'en ressentirait le besoin. Mais, en y réfléchissant bien, n'avait-il pas lui-même ressentit plus d'une fois depuis le bal de Noël ce besoin insatiable de la prendre dans ses bras sans ne plus jamais devoir la lâcher ? Il en était là de ses réflexions lorsqu'il vit Hermione ranger précipitamment ses affaires à la fin du cours de Binns et se précipiter vers la sortie.
_ Où vas-tu ? Demanda-t-il en essayant de la retenir.
_ A la bibliothèque, répondit-elle trop vite, à ce soir au dîner.
Mais avant que le roux ait eu le temps de répondre, elle avait déjà disparu.
_ Qu'est ce qu'elle a ? Interrogea Ron en regardant Harry qui finissait de fourrer ses affaires dans son sac.
_ Je ne sais pas, répondit son ami, mais depuis ce matin, elle semble bizarre.
_ Tu lui as parlé ? Continua le roux.
_ Non, expliqua Harry. Mais je pense que toi tu devrais le faire. Elle se confierait plus facilement. Il semble y avoir, continua-t-il en souriant, une certaine complicité entre vous depuis quelques temps.
_ Pas plus que d'habitude, décréta Ron en espérant que son meilleur ami ne détecte pas son mensonge.
_ Si tu le dis, répondit Harry en sortant de la salle très peu convaincu.
Et c'est avec le même petit sourire en coin que l'apprenti sorcier suivit Ron jusqu'à leur salle commune.
Lorsque Ron sortit de son dortoir très tard ce soir-là, ce fut pour trouver Hermione installée à son aise dans un fauteuil au près du feu. Comme à son habitude, la jeune fille était entrain de lire un livre plutôt poussiéreux. Profitant du fait que la pièce fut déserte, il s'avança à pas de loup derrière elle, ne voulant pas se faire remarquer, et pencha sa bouche près de son cou. Il souleva délicatement une mèche des longs cheveux s'étant échappée du chignon malpropre de la jeune fille et, avant qu'elle n'ait pu se retourner, déposa un doux baiser contre sa peau.
_ Tu n'as pas intérêt à me faire de suçon, Ron Weasley, sinon je ne réponds plus de rien, et surtout pas de Martin.
_ Tiens, dit-il en s'asseyant sur l'un des accoudoirs du fauteuil, en parlant de ton petit copain, je ne l'ai pas vu te tourner autours aujourd'hui.
Hermione sembla se renfrogner et replongea la tête dans son ouvrage.
_ Vous vous êtes disputez ? Demanda le roux en se saisissant de La condition humaine.
Confronté au silence de son ami, il continua :
_ Il a dit ou fait quelque chose qui t'aurait…
_ Arrête, Ron ! S'exclama-t-elle en essayant en vain de récupérer son roman.
_ Si tu le veux, dit-il en agitant l'œuvre, il va falloir me répondre.
Hermione soupira d'exaspération devant l'obstination de son ami.
_ Très bien, décida-t-elle, nous nous sommes disputés.
Voyant que le roux en attendait plus, elle ajouta :
_ C'est de ma faute. Je suis… enfin disons que j'ai été…
_ Quoi ? Demanda le roux de plus en plus curieux devant l'embarras de la jeune fille.
_ Je… je ne veux pas parler de ça !
_ Tu ne peux pas me laisser sur ma faim, Mione, se serait de la torture, décréta le roux. Surtout que la façon dont tu rougis me prouve que je vais adorer votre petite dispute croustillante.
_ Elle n'était pas petite et tu me trouveras idiote.
Le ton dont elle avait prononcé cette dernière phrase devait couper court à la conversation, mais Ron en put abandonner lorsqu'il l'entendit dire tout bas :
_ Surtout toi…
_ Pourquoi te trouverais-je idiote, Mione ? Questionna-t-il en s'agenouillant devant elle et en plantant son regard dans le sien.
_ Je crois, dit-elle dans un souffle… que je suis frigide…
C'en était trop pour lui : Ron éclata de rire au nez de sa camarade. Il s'esclaffait tellement fort qu'elle s'étonna de ne voir personne descendre. Lorsqu'il vit que la jeune essayait de se relever et était ostensiblement furieuse, il se calma le mieux qu'il put en la bloquant dans le fauteuil.
_ Qu'est ce que tu trouves de si drôle ! S'énerva-t-elle alors qu'il séchait ses larmes.
_ Même si j'étais plus saoul qu'un breton le soir du bal (nda : dédicace à Hermichocos), je suis sûr de pouvoir affirmer que tu es la fille la moins frigide qu'il m'ait été donnée de rencontrer sur cette terre.
_ Tu ne comprends pas, commença-t-elle…
_ Non, la coupa-t-il, c'est toi qui ne comprends pas. Je ne suis pas à ta place mais vu la façon dont tu as gémi et crié cette nuit-là, tu as du prendre ton pied.
Voyant qu'elle rougissait et voulait répondre, il enchaîna :
_ Ma puce, dit-il en la regardant dans les yeux, tu es la fille la plus bonne et la plus passionnée de Poudlard, et vu ta tête, il n'y a que moi qui le sais. Qu'est ce qui s'est passé ?
_ Et bien, expliqua la jeune fille, avec Martin ça fait plusieurs fois qu'on essaye de… de le faire et… j'y arrive pas.
Ron sourit devant la gêne de son ami.
_ Tu n'as pas pu quoi ? Demanda-t-il.
_ Avoir envi, termina-t-elle. J'étais plus mal à l'aise qu'autre chose, je n'arrivais pas à me détendre. J'étais raide comme un piquet. Martin a été patient mais c'est toujours la même chose, alors hier soir, il a craqué et l'on s'est disputé.
_ C'est pas de ta faute Mione, lui dit Ron.
La jeune fille leva les yeux au ciel et ne sembla pas réconfortée le moins du monde.
_ C'est chez lui que ça cloche, peut-être qu'il ne fait pas assez attention à toi.
Elle se contenta de souffler et détourna la tête. Alors, le roux se pencha vers elle et, étant toujours agenouillé par terre, tira ses genoux vers lui.
_ Qu'est ce que tu fais ? Questionna-t-elle.
_ Je te prouve que j'ai raison, répondit-il.
Et, sans prévenir, il posa ses mains sur le mini-short que la jeune fille portait pour dormir et le tira vers lui.
_ Arrête ! S'exclama-t-elle en tirant sur son long tee-shirt pour se cacher du regard gourmand de Ron.
_ Laisse-moi faire et pense à ce que tu veux, dit-il d'une voix sans réplique en poussant ses mains du tee-shirt et en le remontant jusqu'à ses hanches.
_ Et si quelqu'un arrive ? Dit-elle tout doucement en fermant les yeux et en se calant plus à son aise dans la fauteuil.
_ Avoue que cela s'ajoute à l'érotisme de la situation, dit-il en écartant ses cuisses et en les plaçant sur ses épaules.
_ J'avoue, répondit-elle aux anges en sentant son souffle chaud contre son sexe.
Il se mit à frotter son intimité avec deux doigts. Encouragé par la respiration difficile de la jeune fille, il accéléra petit à petit leur rythme. Lorsqu'il s'aperçut qu'elle devenait humide et que ces gémissements se faisaient de plus en plus quémandeurs, il enfonça ses deux doigts en elle. Le bassin d'Hermione l'accompagna dans son mouvement, et il en fut de même lorsqu'il commença son va et vient en elle. Il entendait la jeune fille s'exciter près de lui et bientôt il sentit son sexe se dresser dans son pantalon de pyjama. Alors, d'un coup, il intensifia le mouvement de ses doigts en elle, se faisant plus fort, plus dur. Il se pencha vers l'objet de sa convoitise et se mit à la lécher. Il essayait de dilater comme il pouvait le vagin de sa camarade avec ses doigts pour pouvoir y glisser aussi sa langue. Il était brusque et violent et la taquiner en même temps avec le bout de sa langue, l'embrassant régulièrement pour aspirer le liquide qu'il sentait glisser contre ses doigts. Il savait que la jeune fille essayait de se rapprocher de lui le plus possible, ses jambes étaient maintenant pliées contre ses épaules au maximum et ses mains agrippaient sa tête pour l'enfoncer plus encore en elle. Ron dut retirer ses doigts pour pouvoir se coller encore plus contre elle. Son nez le gênait dans cette exploration et il avait horriblement mal dans le bas du ventre. Soudain, il l'entendit crié. Sa voix lorsqu'elle jouissait avait terriblement d'effet sur lui. Lorsqu'il la sentit s'écarter, il se résigna et se redressa. La jeune fille haletait, ses cheveux étaient libres, l'élastique étant tombé à terre, et ses yeux manifestaient le plus beau mélange de satisfaction, de reconnaissance et de… Cette étincelle, que représentait-elle ? Du désir ? Il ne s'attarda pas sur cette question et se redressa difficilement. Il vit le regard d'Hermione descendre jusqu'à son entre jambe avant qu'elle ne laisse échapper un petit sourire satisfait. Lui il n'avait pas envi de rire, son érection lui faisait de plus en plus mal.
_ Viens, fait-elle doucement…
_ Non, répondit-il. Je voulais que ce soit juste pour toi.
_ Ce sera aussi pour moi.
Et, sans lui donner l'occasion de répliquer, elle l'attrapa par l'élastique de son pantalon, l'attira vers elle, et baissa le vêtement. Elle déposa un léger baiser sur le sexe de Ron, le lécha de tout son long une ou deux fois, et le guida jusqu'à sa féminité.
_ Une dernière fois, glissa-t-elle tout bas alors qu'il la pénétrait.
_ Une dernière fois, répéta-t-il en se penchant vers elle et en l'embrassant.
Debout en haut des escaliers, Harry décida de retourner dans son dortoir. Poussé par la curiosité et un petit côté voyeur, il n'avait pas pu s'empêcher d'aller discrètement observé la scène lorsqu'il avait entendu des cris de jouissance. La stupéfaction qui s'était emparée de lui en apercevant ses deux amis avait vite disparu, et c'est avec un léger sourire aux lèvres qu'il décida d'ajouter son petit grain de sel dans leur relation pour que, justement, ce ne soit pas la dernière fois.
Fin du chapitre
Voilà, voilà, c'est fini. Désolée d'avoir été aussi longue. J'espère que mon histoire vous plaît toujours autant. Et, au fait, je vous jure qu'il s'agit d'une histoire et qu'il n'y a pas QUE du sexe, même si ça paraît difficile à croire.
Je vous remercie énormément pour les reviews. Ca me fait vraiment très plaisir. Je radote comme les petites vieilles je sais mais que voulez-vous, c'est la vie. La troisième partie s'intitulera : " Quand les amis s'emmêlent "…
Merci à tous et gros bisous.
Ange !
