Comment le sexe peut tout changer
Je suis vraiment touchée. Pour moi, le chapitre 3 était une grosse …, mais vous m'avez tout de même encouragé. Cela me fait énormément plaisir. Merci beaucoup à vous tous, vous me motivez plus que jamais.
Je rassure certains rewiewers, vous aurez le droit à une petite scène Ron / Hermione comme j'aime si bien les faire dans le prochain (et dernier) chapitre.
Un petit mot sur la longueur de mes chapitres. Je me rends bien compte qu'ils sont très courts, mais en réalité je ne peux rien y faire. Effectivement, cette histoire était à l'initiale destinée à devenir un chapitre unique. Seulement voilà, elle s'annonçait encore plus longue que " Philtre d'amour ", (une autre de mes fics), qui est pourtant un chapitre unique de plus de 10000 mots. Donc s'est pourquoi j'ai décidé de couper cette histoire en cinq parties, une pour chaque action importante en faite, et je ne pensais pas que les chapitres seraient aussi courts. Désolé.
4 / 5 : Gryffondor vs Serdaigle
_ Hum…
Hermione tenait sa verge d'une main et malaxait ses testicules de l'autre. Elle avait l'impression de s'y prendre comme un pied. Ressentait-il vraiment du plaisir lorsqu'elle caressait ces parties ou aurait-elle dû se concentrer entièrement sur son sexe ?
_ Vas-y, Mione, l'entendit-elle gémir. Commence.
Voilà, elle avait été stupide. Il devait la trouver nulle maintenant. Quelle idée de vouloir donner à son acte un peu d'originalité ! Maintenant elle allait faire de son mieux pour s'appliquer. Elle alternait les coups de langue vigoureux, les va et vient avec sa main mais n'arrivait pas à se concentrer. Il ne faisait aucun bruit. Il devait détester ça. Il fallait absolument qu'elle se rattrape. Elle prit alors le sexe dressé dans sa bouche. Elle continuait à s'aider de sa main et prenait soin de lécher le gland de son partenaire en faisant de petits cercles.
_ Oui, haleta-t-il, c'est bon ça.
Au "ça ", elle comprit qu'il n'avait rien aimé de ce qu'elle lui avait fait auparavant. Jamais on avait fait une fille aussi idiote qu'elle. Elle n'était même pas capable de sucer un garçon correctement. Au bout d'un moment qui lui parût une éternité, elle se rendit compte qu'il allait lui éjaculer dans la bouche. Il ne l'avait même pas prévenu. Elle n'avait aucune envi d'avaler quoique se soit. Elle n'eut pas le temps de se retirer qu'un liquide chaud se répandait dans sa bouche. Elle trouvait ça écœurant, elle se trouvait sale, elle avait envi de vomir. Il était hors de questions qu'elle avale cette mixture dont elle n'avait pas voulu. Elle s'attela donc à tout recracher, le sperme glissant le long de sa bouche et tombant vite sur ses seins. Elle s'écarta un peu et une main lui saisit les cheveux pour lui redresser la tête.
_ Tu aimes ça, hein, affirma-t-il en observant le liquide blanchâtre glisser sur la peau de la jeune fille.
Il n'avait rien à répondre à cela. Elle se tut donc et fit tout pour ne pas penser à la chose visqueuse qui couvrait sa peau. Elle avait l'impression d'être la pire salope qui ait un jour existé. Il lui tira un peu sur les cheveux et elle sut à ce geste qu'il voulait qu'elle se lève. Elle se redressa alors devant lui. Il observait sa nudité comme s'il s'était agi d'un beau balai de Quidditch, sans plus. Même pas un éclair de feu. Elle n'avait jamais été aussi mal à l'aise. Elle aurait voulu se retrouver à mille pieds sous terre. Elle espérait plus que tout que ce moment passe vite et qu'elle puisse bientôt retourner dans son dortoir. Car il était évident qu'elle ne dormirait pas avec lui. Et puis, en le regardant s'allonger plus à son aise sur le lit tandis qu'il la regardait encore, elle se souvint de pleins de petits détails de son apparence. Elle avait un horrible bouton sur l'épaule qu'elle avait gratté et qui était devenu plus que laid. Elle s'était mal épilée, elle savait qu'à un endroit au niveau du maillot elle devait être écœurante. Elle se sentait mal. Elle avait envi de pleurer mais elle ne le fit pas, se contentant de s'essuyer la bouche d'un revers de la main. Instantanément, elle fit ce à quoi elle s'était juré de s'abstenir en allant retrouver Martin. Elle pensa à Ron. Lui qui l'avait prise pour la première fois alors qu'elle n'avait aucune expérience. Lui qui en la regardant lui donnait l'impression d'être la femme la plus belle au monde, battant de loin toutes les Fleur Delacour qui aient pu un jour exister. Elle s'était sentie magnifique, et ce jour-là elle n'était même pas rasée. Elle pesait deux kilos de plus. Elle avait un gros bleu sur la cuisse. Elle rongeait encore ses ongles. Et s'était pourtant la seule fois où elle s'était sentie digne d'être aimée. Elle était magnifique, intelligente et amoureuse. Une princesse face à son prince charmant.
_ Bon, tu viens, s'impatienta Martin en tapotant la couverture.
Le prince s'est changé en crapaud, pensa-t-elle en s'allongeant au coté de son petit ami et en commençant à l'embrasser.
***
Ron prenait sa tenue de Quidditch. Il avait dix minutes de retard pour son entraînement. Il s'était perdu dans ses pensées, ce qui arrivait régulièrement depuis une semaine. Depuis sa dispute avec Hermione pour être plus exact. Il en voulait au monde entier. A Hermione, à Martin, à Harry, à la bière au beurre, mais surtout pas à lui. Si, en faite, il s'en voulait terriblement. Il voulait que tout redevienne comme avant. Enfin pas vraiment. Il voulait être ami avec Hermione, mais il voulait aussi coucher avec elle. Un dilemme assez bizarre s'offrait à lui et il n'arrivait pas à décider s'il préférait l'Hermione amie ou l'Hermione amante. A vrai dire, le mélange des deux donnait un cocktail explosif auquel il ne se lasserait jamais de goûter. Stop ! Revenir à des pensées claires et précises, n'incluant pas Hermione nue, Hermione gémissant ou Hermione jouissant.
_ Tu rêves encore ? Interrogea Harry.
Ron ne l'avait pas entendu entrer. Il n'avait aucune intention de répondre. Cela faisait une semaine qu'il ne lui adressait plus la parole et il avait bien l'intention de continuer ainsi. Bien que sa langue commence à se lasser de son inactivité. Stop ! Ne plus penser à Hermione. Madame Chourave, madame Chourave, madame Chourave.
_ Tu penses à Hermione ? Continua Harry.
_ A madame Chourave, répondit Ron sans réfléchir.
_ Au moins tu m'as répondu, décréta Harry plus pour lui-même en essayant de comprendre la réponse de son ami.
Lorsque le silence reprit le dessus, Harry se décida à avancer sur un terrain dangereux :
_ Je sais que je n'ai pas été fin avec Hermione…
_ Pas étais fin ! S'exclama Ron. Tu as été autant voir plus stupide que moi sur ce coup là !
_ Donc tu avoues avoir été stupide, décréta Harry.
Ron lui lança le regard le plus noir possible et l'interrogea :
_ Pourquoi as-tu fait ça ?
_ Parce que vous êtes mes amis, répondit le jeune homme.
_ Tu as intérêt, menaça Ron. Je te jure que si tu la touches ou si tu fais quoique se soit pour te mettre avec elle tu regretteras toute ta vie le jour où nous avons été amis.
_ On peut dire que tu es direct, répondit Harry avec un sourire. Ca me va, je te laisse Hermione.
_ Très bien, conclut Ron.
Il réfléchit un instant puis reprit :
_ Enfin non, tu ne me la laisses pas. Tu la laisses tout cours, tu sais très bien que je ne suis pas le moins du monde intéressé.
Harry eut envi d'exploser de rire mais fit tout pour se retenir. Ils venaient en quelque sorte de se réconcilier, mieux valait ne pas tenter le diable.
***
_ On va les écraser, affirma Pat Loumis à Harry et Ron en entrant dans les vestiaires.
_ Et sans se fatiguer, c'est ça le mieux, souligna Irvin Sax, le second batteur.
_ On ne sait jamais, décréta Harry, les Poufsouffle peuvent avoir une arme secrète.
Les trois autres le regardèrent comme s'il était fou, puis éclatèrent de rire.
_ OK, se reprit Harry. Peut-être ai-je un peu exagéré…
_ C'est ça, termina Pat en prenant sa serviette. Une bonne douche te remettra les idées en place.
Lorsque les quatre Gryffondor arrivèrent dans leur douche, ils purent constater que des membres de l'équipe de Serdaigle se trouvaient dans la leur. En effet, les douches communes des deux équipes n'étaient séparées que par une fine cloison coulissante et lorsque les conversations allaient bon train, l'équipe adverse n'en perdait pas une miette. Irvin mit un doigt devant sa bouche pour que les autres se taisent et pour pouvoir profiter des petites histoires qu'on se racontait dans l'autre maison.
_ Je ne te crois pas, disait un Serdaigle.
_ Je te le jure, affirmait une voix qui semblait être celle de Martin. Elle est restée dans ma chambre de préfet une bonne partie de la nuit. Si tu avais vu comme elle était bonne. Elle a de ces seins… Oh, et son petit cul… Rien que d'y penser…
_ On voit ça ! S'exclama un autre Serdaigle en riant. N'empêche, quand tu en as fini avec Granger, n'hésites pas une seconde avant de me la refiler.
_ T'inquiètes Steve, je t'en ferai profiter, j'ai toujours été très généreux.
Dès le début, Harry avait su ce qui allait se passer. Il n'eut même pas le temps de saisir le bras de Ron que son ami était entrain de pousser la porte coulissante.
_ Il va y avoir du sport ! S'exclama Patt qui n'avait pas été dupe du changement d'attitude de Ron.
A peine les trois autres Gryffondor furent-ils entrés dans la douche des Serdaigle que Martin s'était déjà pris un direct du droit en pleine mâchoire et avait perdu deux dents. Irvin sauta sur Ron pour pouvoir le retenir mais Patt avait déjà frappé un des camarades de Martin pour le plaisir de participer. S'en suivi une des plus mémorables bastons de l'histoire de Poudlard. Entre les coups de poings, les coups de pieds, les morsures d'Irvin où les coups là où ça fait mal de Martin, personne ne fut épargné. L'eau s'écoulant sur le sol avait pris une teinte rougeâtre mais cela n'empêcha pas Harry de cogner un Serdaigle contre un des murs de toutes ses forces lorsqu'il avait voulu sauter sur Ron. En réalité, tout ce petit monde s'amusait bien, sauf bien sûr Martin qui avait perdu ses dents et Ron l'exclusivité sur sa future amie / petite amie / ennemie ou un truc du genre. Au bout de quelques minutes, les Gryffondors retournèrent dans leur vestiaire. Toujours nus, ils saisirent tous Irvin pour le soutenir quand celui-ci faillit s'écrouler à terre. Ils étaient dans un piteux état mais tous un peu fier d'avoir infligé la raclée de leur siècle au Serdaigle, même si ces derniers devaient penser la même chose.
_ On les a écrasés ! S'écria Harry en trébuchant.
_ Carrément défoncé ! Renchérit Ron en se prenant un banc dans le genou.
_ Gryffondor en force ! S'exclama Patt en levant les bras en ciel en signe de victoire mais s'en se rendre compte qu'il venait de lâcher Irvin et que ce dernier s'était étalé par terre comme une crêpe.
_ Entant que capitaine, commença Harry en zigzaguant comme s'il avait trop bu, je déclare qu'il faut emmener Irvin à l'infirmerie pour qu'il puisse envoyer des tonnes de cognards sur les Poufsouffle samedi prochain.
_ Entant que gardien, continua Ron, je déclare que tu as raison.
Et les trois Gryffondor agrippèrent leur camarade avant de sortir dehors. Ils firent quelques dizaines de mètres sur le stade en ayant étonnamment froid. Arrivés au niveau des tribunes, ils tombèrent nez à nez avec la copine de Patt qui l'avait attendue. Un petit sourire au coin des lèvres, elle les détaillait des pieds à la tête. En un quart de seconde, ils comprirent tous leur léger "oubli " et filèrent enfiler quelque chose sur leur dos. Enfin, tous sauf le pauvre Irvin qui sans le soutien de ses amis ne put que s'écrouler par terre et attendre que les trois autres, tout confus, reviennent le chercher.
***
Cela faisait déjà une bonne demi-heure que la partie masculine de l'équipe de Gryffondor se trouvait à l'infirmerie quand Hermione déboula en trombe, morte d'inquiétude. Elle s'approcha de Ron, l'observa sous toutes les coutures, s'assurant bien qu'il n'eût aucune blessure majeure, puis se mit à hurler :
_ Comment as-tu pu être aussi stupide, Ronald Weasley !
Vu la colère évidente d'Hermione, il aurait du jouer profil bas, mais à l'énonciation de son prénom qu'elle n'avait utilisé auparavant que dans les moments les plus passionnés de leurs étreintes, il ne put que s'énerver un peu plus pour s'empêcher de lui sauter dessus.
_ Tu peux parler ! S'exclama-t-il. Coucher avec un gars pour qu'il raconte tout le lendemain à ses amis, tu parles d'une preuve d'intelligence.
Madame Pomfresh venait de partir prévenir le professeur Mc Gonagall de leurs exploits et son absence se trouvait être le seul bon point de cette journée d'enfer.
_ Je fais ce que je veux Ron, répondit-elle. De toute façon cela ne te regardait pas. Tout cela n'était pas une raison pour vous faire massacrer.
_ C'est eux qu'on les a massacrés ! S'écria Irvin complètement dans les choux avec des bandages partout.
Hermione afficha un petit air supérieur en observant l'état du batteur.
_ OK, admit Ron, on n'a pas bonne mine. Mais ton petit copain à tout de même perdu deux dents.
_ Mon ex petit copain, corrigea Hermione.
Harry fit comme si une auréole était apparue autour de sa tête et se mit à sourire comme un saint.
_ Le pauvre, le plaignit Ron avec un grand sourire.
Hermione essaya de garder son sérieux mais ne put s'empêcher de laisser partir un gloussement amusé.
_ Ami ? Quémanda Ron avec un sourire séducteur.
_ Ami, répondit Hermione en s'approchant de lui et en l'embrassant sur la joue.
La jeune fille resta plantée là encore un instant puis annonça qu'elle devait aller étudier à la bibliothèque.
_ Ami ou ami-ami ? Se sentit obligé d'ajouter Harry lorsqu'elle fut sortie.
Sa seule réponse fut un oreiller qu'il reçut en pleine face.
_ Aïe ! S'écria-t-il. Mon nez pété !
