Chapitre 6 :
Epilogue
Harry installait le sapin dans le salon, sous l'?il amusé de sa petite fille de onze mois. Il suait à grosses gouttes sous le poids de l'arbre qu'il posa dans le coin droit de la pièce, lorsque l'on entrait dans le salon. Lily marcha jusqu'aux branches basses, tripota les épines qui se trouvaient à sa portée et dit :
- Aïe ! A pik !
- Ne touches pas, Lily. Ginny, chérie ! cria Harry.
- Quoi ? demanda Ginny en passant sa tête dans la pièce.
- Tu pourrais pas t'occuper de décorer le sapin ?
- Tu ne sais pas le faire ? Pourtant, c'est facile, tu n'as qu'à.
- Je sais très bien comment il faut faire, c'est juste que. Tu es une bien meilleure décoratrice que moi. coupa-t-il avec un sourire malicieux.
Ginny s'approcha de son mari et mit ses bras autour de son cou. Il fit de même avec sa taille. - Tu te souviens, chérie, que c'est au pied d'un arbre de Noël qu'on s'est dit « je t'aime » ?
Ginny sourit, et regarda Harry dans les yeux.
- Comment pourrais-je l'oublier ? Cependant, quelques détails m'échappent. tu pourrais pas me la raconter, cette histoire ? demanda-t- elle avec un regard sournois.
Harry la serra plus fort contre lui. - Et bien. Deux jeunes gens, une fille à la crinière de feu et un garçon aux cheveux coiffés en pétard, décorent un immense sapin dans le salon des Weasley. Tout le reste de la famille est dehors, jouant à une bataille de boules de neige. la fille devait décorer le sapin, le garçon avait froid dehors, alors il était rentré. Il a proposer à la fille de décorer le sapin avec elle.
- Jusque là, je te suis, dit Ginny en posant sa tête sur la poitrine de Harry.
- La fille a rougi, et a accepté. Il mirent ensemble les boules de Noël, les guirlandes, les bougies. Il lui a fait la courte échelle pour accrocher l'étoile au sommet du sapin, mais n'étant pas très fort, il est tombé, elle avec.
Ginny poussa un petit rire moqueur, se remémorant la façon dont ils étaient tombés.
- Tous les deux se regardèrent. La fille avait ses cheveux tombant sur son visage et tout décoiffés. Le garçon, ne réussissant pas à résister à la tentation, éclata de rire devant la tête de son amie. Elle, rougissant jusqu'à la pointe des cheveux, attrapa un coussin dans un fauteuil proche, et le lança à la figure du garçon qui cessa aussitôt de rire. Ses lunettes avaient bougées sur son nez et lui aussi se retrouvait avec une tête complètement idiote. Ce fut elle qui éclata de rire. Il se joignit à son rire, et l'aida à se relever. Là, alors qu'elle le remerciait, il lui lançait à son tour le coussin qu'il avait caché derrière son dos. Ce fut une course poursuite dans toute la maison, deux jeunes gens de dix-sept et seize ans se comportant comme deux gamins de trois ans, se lançant mutuellement des oreillers à la figure.
- Oui, ça commence à me revenir. dit doucement Ginny.
- A la fin, complètement épuisés, ils se retrouvèrent dans le salon, haletants, au pied du sapin. Il faisait presque nuit, la seule lumière de la pièce émanait de la cheminée. Lorsqu'ils eurent repris leurs respirations, ils se regardèrent et commencèrent à parler de choses et d'autres. d'amour surtout. Elle venait de rompre avec un garçon de Serdaigle, lui avait été largué un an plus tôt par une fille, de Serdaigle elle aussi. enfin, au bout d'un long moment à discuter, il lui demanda si elle aimait quelqu'un d'autre depuis. Elle répondit en lui posant la même question. Alors, sans réfléchir, il déclara : « Toi. C'est toi que j'aime. ». Ils restèrent un moment sans oser bouger, lui parce qu'il ne revenait pas de ce qu'il venait de dire, elle parce qu'elle ne croyait pas ce qu'elle venait d'entendre. elle s'approcha de lui, leurs visages ne se trouvaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. elle lui murmura : « Moi aussi, je t'aime. ». Et là, ils s'embrassèrent.
Ginny se redressa et regarda son mari dans les yeux. Harry souriait au souvenir de ce jour. Puis il éclata de rire.
- Pourquoi tu ris ?
- Je ris parce que, juste au moment où leurs lèvres se touchèrent, le reste de la famille entra dans la maison et les prit en flagrant délit.
Ils éclatèrent tous les deux de rire et Harry poussa Ginny sous la porte du salon. Il leva sa baguette et s'écria :
- Oh, Ginny, regarde ! Tu es sous le gui ! Il faut que je t'embrasse !
- Oh non ! Quelle torture ! Mais bon, c'est la tradition, et tu sais à quelle point je suis à cheval sur les traditions !
Harry s'approcha et serra Ginny dans ses bras. Ginny mit ses bras autour du cou de Harry et tous deux s'embrassèrent sous le gui. Il se regardèrent et se sourirent.
- Bon. il faut qu'on commence à organiser les fêtes ! On en a trois à fêter en décembre ; Noël, le Nouvel An et. l'anniversaire de Lily !
- Pourquoi on doit organiser des fêtes ? Je pensais que Noël se faisait toujours chez tes parents, dans la famille !
- Harry, Maman n'est plus toute jeune, ce n'est plus de son âge de faire des fêtes pour trente personnes !
Ginny se détacha de son mari et retourna dans la cuisine. Harry, resté seul sous le gui, couru derrière elle et l'attrapa doucement par le bras.
- Tu veux dire. que tout le monde sera là ? Enfin, je veux dire. Ici ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
- Je te l'ai dit ! Mais tu lisais Quidditch Magasine, ce n'était peut- être pas le meilleur moment pour te le dire, en fin de compte.
- Donc, à Noël et au Nouvel An, tes frères, leurs amis et nos amis seront tous ici ? Dans notre petite maison de banlieue londonienne ?
- Non, seulement au Nouvel An. Noël se fait chez Ron et Hermione. Et n'oublie pas que même si la maison est petite, on a un assez grand jardin. Oh, et puis la maison n'est pas si petite que ça ! tu oublies que nous sommes des sorciers !
Harry resta planté sur place, comme cloué au sol.
- J'ai une autre bonne nouvelle à t'annoncer.
Harry préféra s'asseoir, parce que les bonnes nouvelles qu'il apprenait ce jour-là n'étaient pas si bonnes que ça.
- Une surprise pour le mois d'août.
- Quoi ? On a une autre « big party » à organiser d'ici là, tellement grosse qu'il faut l'organiser à l'avance ?
- Non. C'est bien mieux que ça !
Elle commençait à se servir du thé, un sourire aux lèvres. Elle bu les premières gorgées sans jeter un regard à son époux.
- Alors, dis !
- Non. Tu dois deviner.
- Est-ce que ça nous concerne ?
- Non, pas directement.
- Cela concerne un de nos amis ?
- Oui.
- Drago ?
- Non.
- Ron ?
- Assez, oui.
- Hermione ?
- Oui.
- Bon, cela concerne Ron et Hermione. récapitula Harry. Cela concerne-t- il le travail ?
- Oh, non ! par contre, ça DONNE beaucoup de travail.
- Attends.
Ses yeux s'étaient agrandis à la pensée qu'il venait d'avoir. Il regarda Ginny, qui vit tout de suite que Harry avait compris.
- Non, ce n'est pas possible, murmura Harry.
- Si, chéri.
Elle posa sa tasse et déclara, souriante :
- Hermione attend un bébé.
- Mais c'est magnifique ! Il faut absolument que je l'appelle maintenant !
- Elle n'est pas chez elle. Il sont chez Papa et Maman, pour leur annoncer la nouvelle.
- Je vais lui écrire, alors.
Harry fit apparaître une feuille de parchemin et une plume, alla chercher un flacon d'encre et commença à écrire. Quelques minutes plus tard, Hedwige s'envolait, un long parchemin accroché à ses pattes.
« 5.4.3.2.1. OUAIS ! ! ! !
Ce fut un cri extraordinaire. Harry leva son verre de champagne et trinqua avec tous ses amis qui envahissaient la maison entière. Seul Charlie était absent, à cause d'un voyage imprévu en Grèce pour étudier une colonie de Dragons qui apparaissaient seulement au début de chaque année.
Ginny réapparut dans le salon des Potter, un énorme gâteau dans les bras. Elle le portait à bout de bras, faisant attention à ne pas tacher sa longue robe argentée qui lui donnait l'air d'une sirène. Hermione la suivait, portant une pile d'assiettes. Elle était habillée d'un pantalon noir et d'un magnifique pull mauve à paillettes.
Toutes deux coupèrent le gâteau, sous les yeux gourmands de Fred et George, tous deux encore et toujours célibataires. Une fois tout le monde servi, Harry resservit un verre de champagne supplémentaire à tous les invités. Drago, maintenant faisant partie intégrante de la famille et des amis, riait de joie avec Bill et Ron. Ce dernier portait son petit garçon de trois ans dans ses bras, à moitié endormi. Lily, bien que l'on fêtait en même temps son anniversaire, dormait profondément sur les genoux de Mrs Weasley, ne tenant pas compte du bruit qui régnait autour d'elle. Mrs Weasley était légèrement saoul et son teint virait au rouge brique, mais la bonne humeur ambiante lui faisait reprendre un verre d'alcool. Mr Weasley dansait avec la femme de Bill, une jolie jeune femme nommée Malvina, qui avait de longs cheveux auburn et de grands yeux noirs. Percy, à la surprise de tous, se mit à danser frénétiquement sur un rock entraînant. Le fait qu'il dansait seul ne le gênait pas le moins du monde.
Il y avait tellement de monde qu'on ne peut décrire ce que faisait chacun à minuit, ce soir-là, mais je peux vous dire que tout le monde s'amusait joyeusement. Plus aucune peur à avoir, Voldemort et Lucifer étaient morts et enterrés, plus jamais ils n'auraient à craindre la Magie Noire.
Harry et Ginny s'échappèrent à la foule et sortirent dans le jardin, riant comme deux adolescents. Le fait qu'il fasse - 5 degrés et qu'ils ne portaient que leurs tenues de soirée ne les dérangeaient pas le moins du monde. Ginny trébucha et tomba, entraînant Harry dans sa chute. Ils tombèrent tous deux dans l'herbe gelée, riants comme deux fous. Ils s'embrassèrent longtemps, sans aucun autre soucis que le froid qui commençait à les envahir.
Il commença à neiger, mais ils restèrent là, tous deux, s'embrassant et riant, roulant dans l'herbe froide. Ginny ne faisait plus du tout attention à sa robe. Ils étaient complètement insouciants et heureux de la vie qui se présentaient à eux.
Epilogue
Harry installait le sapin dans le salon, sous l'?il amusé de sa petite fille de onze mois. Il suait à grosses gouttes sous le poids de l'arbre qu'il posa dans le coin droit de la pièce, lorsque l'on entrait dans le salon. Lily marcha jusqu'aux branches basses, tripota les épines qui se trouvaient à sa portée et dit :
- Aïe ! A pik !
- Ne touches pas, Lily. Ginny, chérie ! cria Harry.
- Quoi ? demanda Ginny en passant sa tête dans la pièce.
- Tu pourrais pas t'occuper de décorer le sapin ?
- Tu ne sais pas le faire ? Pourtant, c'est facile, tu n'as qu'à.
- Je sais très bien comment il faut faire, c'est juste que. Tu es une bien meilleure décoratrice que moi. coupa-t-il avec un sourire malicieux.
Ginny s'approcha de son mari et mit ses bras autour de son cou. Il fit de même avec sa taille. - Tu te souviens, chérie, que c'est au pied d'un arbre de Noël qu'on s'est dit « je t'aime » ?
Ginny sourit, et regarda Harry dans les yeux.
- Comment pourrais-je l'oublier ? Cependant, quelques détails m'échappent. tu pourrais pas me la raconter, cette histoire ? demanda-t- elle avec un regard sournois.
Harry la serra plus fort contre lui. - Et bien. Deux jeunes gens, une fille à la crinière de feu et un garçon aux cheveux coiffés en pétard, décorent un immense sapin dans le salon des Weasley. Tout le reste de la famille est dehors, jouant à une bataille de boules de neige. la fille devait décorer le sapin, le garçon avait froid dehors, alors il était rentré. Il a proposer à la fille de décorer le sapin avec elle.
- Jusque là, je te suis, dit Ginny en posant sa tête sur la poitrine de Harry.
- La fille a rougi, et a accepté. Il mirent ensemble les boules de Noël, les guirlandes, les bougies. Il lui a fait la courte échelle pour accrocher l'étoile au sommet du sapin, mais n'étant pas très fort, il est tombé, elle avec.
Ginny poussa un petit rire moqueur, se remémorant la façon dont ils étaient tombés.
- Tous les deux se regardèrent. La fille avait ses cheveux tombant sur son visage et tout décoiffés. Le garçon, ne réussissant pas à résister à la tentation, éclata de rire devant la tête de son amie. Elle, rougissant jusqu'à la pointe des cheveux, attrapa un coussin dans un fauteuil proche, et le lança à la figure du garçon qui cessa aussitôt de rire. Ses lunettes avaient bougées sur son nez et lui aussi se retrouvait avec une tête complètement idiote. Ce fut elle qui éclata de rire. Il se joignit à son rire, et l'aida à se relever. Là, alors qu'elle le remerciait, il lui lançait à son tour le coussin qu'il avait caché derrière son dos. Ce fut une course poursuite dans toute la maison, deux jeunes gens de dix-sept et seize ans se comportant comme deux gamins de trois ans, se lançant mutuellement des oreillers à la figure.
- Oui, ça commence à me revenir. dit doucement Ginny.
- A la fin, complètement épuisés, ils se retrouvèrent dans le salon, haletants, au pied du sapin. Il faisait presque nuit, la seule lumière de la pièce émanait de la cheminée. Lorsqu'ils eurent repris leurs respirations, ils se regardèrent et commencèrent à parler de choses et d'autres. d'amour surtout. Elle venait de rompre avec un garçon de Serdaigle, lui avait été largué un an plus tôt par une fille, de Serdaigle elle aussi. enfin, au bout d'un long moment à discuter, il lui demanda si elle aimait quelqu'un d'autre depuis. Elle répondit en lui posant la même question. Alors, sans réfléchir, il déclara : « Toi. C'est toi que j'aime. ». Ils restèrent un moment sans oser bouger, lui parce qu'il ne revenait pas de ce qu'il venait de dire, elle parce qu'elle ne croyait pas ce qu'elle venait d'entendre. elle s'approcha de lui, leurs visages ne se trouvaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. elle lui murmura : « Moi aussi, je t'aime. ». Et là, ils s'embrassèrent.
Ginny se redressa et regarda son mari dans les yeux. Harry souriait au souvenir de ce jour. Puis il éclata de rire.
- Pourquoi tu ris ?
- Je ris parce que, juste au moment où leurs lèvres se touchèrent, le reste de la famille entra dans la maison et les prit en flagrant délit.
Ils éclatèrent tous les deux de rire et Harry poussa Ginny sous la porte du salon. Il leva sa baguette et s'écria :
- Oh, Ginny, regarde ! Tu es sous le gui ! Il faut que je t'embrasse !
- Oh non ! Quelle torture ! Mais bon, c'est la tradition, et tu sais à quelle point je suis à cheval sur les traditions !
Harry s'approcha et serra Ginny dans ses bras. Ginny mit ses bras autour du cou de Harry et tous deux s'embrassèrent sous le gui. Il se regardèrent et se sourirent.
- Bon. il faut qu'on commence à organiser les fêtes ! On en a trois à fêter en décembre ; Noël, le Nouvel An et. l'anniversaire de Lily !
- Pourquoi on doit organiser des fêtes ? Je pensais que Noël se faisait toujours chez tes parents, dans la famille !
- Harry, Maman n'est plus toute jeune, ce n'est plus de son âge de faire des fêtes pour trente personnes !
Ginny se détacha de son mari et retourna dans la cuisine. Harry, resté seul sous le gui, couru derrière elle et l'attrapa doucement par le bras.
- Tu veux dire. que tout le monde sera là ? Enfin, je veux dire. Ici ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
- Je te l'ai dit ! Mais tu lisais Quidditch Magasine, ce n'était peut- être pas le meilleur moment pour te le dire, en fin de compte.
- Donc, à Noël et au Nouvel An, tes frères, leurs amis et nos amis seront tous ici ? Dans notre petite maison de banlieue londonienne ?
- Non, seulement au Nouvel An. Noël se fait chez Ron et Hermione. Et n'oublie pas que même si la maison est petite, on a un assez grand jardin. Oh, et puis la maison n'est pas si petite que ça ! tu oublies que nous sommes des sorciers !
Harry resta planté sur place, comme cloué au sol.
- J'ai une autre bonne nouvelle à t'annoncer.
Harry préféra s'asseoir, parce que les bonnes nouvelles qu'il apprenait ce jour-là n'étaient pas si bonnes que ça.
- Une surprise pour le mois d'août.
- Quoi ? On a une autre « big party » à organiser d'ici là, tellement grosse qu'il faut l'organiser à l'avance ?
- Non. C'est bien mieux que ça !
Elle commençait à se servir du thé, un sourire aux lèvres. Elle bu les premières gorgées sans jeter un regard à son époux.
- Alors, dis !
- Non. Tu dois deviner.
- Est-ce que ça nous concerne ?
- Non, pas directement.
- Cela concerne un de nos amis ?
- Oui.
- Drago ?
- Non.
- Ron ?
- Assez, oui.
- Hermione ?
- Oui.
- Bon, cela concerne Ron et Hermione. récapitula Harry. Cela concerne-t- il le travail ?
- Oh, non ! par contre, ça DONNE beaucoup de travail.
- Attends.
Ses yeux s'étaient agrandis à la pensée qu'il venait d'avoir. Il regarda Ginny, qui vit tout de suite que Harry avait compris.
- Non, ce n'est pas possible, murmura Harry.
- Si, chéri.
Elle posa sa tasse et déclara, souriante :
- Hermione attend un bébé.
- Mais c'est magnifique ! Il faut absolument que je l'appelle maintenant !
- Elle n'est pas chez elle. Il sont chez Papa et Maman, pour leur annoncer la nouvelle.
- Je vais lui écrire, alors.
Harry fit apparaître une feuille de parchemin et une plume, alla chercher un flacon d'encre et commença à écrire. Quelques minutes plus tard, Hedwige s'envolait, un long parchemin accroché à ses pattes.
« 5.4.3.2.1. OUAIS ! ! ! !
Ce fut un cri extraordinaire. Harry leva son verre de champagne et trinqua avec tous ses amis qui envahissaient la maison entière. Seul Charlie était absent, à cause d'un voyage imprévu en Grèce pour étudier une colonie de Dragons qui apparaissaient seulement au début de chaque année.
Ginny réapparut dans le salon des Potter, un énorme gâteau dans les bras. Elle le portait à bout de bras, faisant attention à ne pas tacher sa longue robe argentée qui lui donnait l'air d'une sirène. Hermione la suivait, portant une pile d'assiettes. Elle était habillée d'un pantalon noir et d'un magnifique pull mauve à paillettes.
Toutes deux coupèrent le gâteau, sous les yeux gourmands de Fred et George, tous deux encore et toujours célibataires. Une fois tout le monde servi, Harry resservit un verre de champagne supplémentaire à tous les invités. Drago, maintenant faisant partie intégrante de la famille et des amis, riait de joie avec Bill et Ron. Ce dernier portait son petit garçon de trois ans dans ses bras, à moitié endormi. Lily, bien que l'on fêtait en même temps son anniversaire, dormait profondément sur les genoux de Mrs Weasley, ne tenant pas compte du bruit qui régnait autour d'elle. Mrs Weasley était légèrement saoul et son teint virait au rouge brique, mais la bonne humeur ambiante lui faisait reprendre un verre d'alcool. Mr Weasley dansait avec la femme de Bill, une jolie jeune femme nommée Malvina, qui avait de longs cheveux auburn et de grands yeux noirs. Percy, à la surprise de tous, se mit à danser frénétiquement sur un rock entraînant. Le fait qu'il dansait seul ne le gênait pas le moins du monde.
Il y avait tellement de monde qu'on ne peut décrire ce que faisait chacun à minuit, ce soir-là, mais je peux vous dire que tout le monde s'amusait joyeusement. Plus aucune peur à avoir, Voldemort et Lucifer étaient morts et enterrés, plus jamais ils n'auraient à craindre la Magie Noire.
Harry et Ginny s'échappèrent à la foule et sortirent dans le jardin, riant comme deux adolescents. Le fait qu'il fasse - 5 degrés et qu'ils ne portaient que leurs tenues de soirée ne les dérangeaient pas le moins du monde. Ginny trébucha et tomba, entraînant Harry dans sa chute. Ils tombèrent tous deux dans l'herbe gelée, riants comme deux fous. Ils s'embrassèrent longtemps, sans aucun autre soucis que le froid qui commençait à les envahir.
Il commença à neiger, mais ils restèrent là, tous deux, s'embrassant et riant, roulant dans l'herbe froide. Ginny ne faisait plus du tout attention à sa robe. Ils étaient complètement insouciants et heureux de la vie qui se présentaient à eux.
