" Eh ben... Un hippopotame à essayé de rentrer ici ? " plaisanta le serrurier en finissant son travail. Il rit un peu avec Pan. Durant la balade elle était allée chercher une nouvelle porte pour remplacer la sienne... Dans une autre pièce, je mangeais un énorme sandwich... Je lui avais fait remarquer que la petite barquette dégueulasse du midi ne m'avait pas suffit... Je grimaçai en entendant la 'blague' de l'homme qui venait de remettre une serrure. " Alors, mademoiselle, au revoir ! "

" Au revoir, monsieur. " elle referma sa nouvelle porte puis me rejoint. " Voilà ! Enfin une porte neuve ! Est-ce que ça, ça te convient comme repas ?... "

" Ouais, bien meilleur que ce machin au goût de plastique de midi !... " répondis-je, avant de reprendre une autre bouchée. Elle soupira pour seule réponse. " C'est quoi ? " demandai-je en pointant les papiers sur le bureau d'un coup de menton.

" Oh, mes articles... Je suis journaliste... " J'hochai la tête sans cesser de manger. " Mange un peu la bouche fermée espèce de goinfre ! ! ! "

Après avoir avalé, je répondis. " Je mets tellement de nourriture dans ma bouche que j'ai dur de la fermer en mâchant... "

" Eh ben, mets-en moins tout simplement ! ! ! ! ! ! Anh... " Elle me lança un regard de glace... que je ne supporte pas !

" T'es chiante. " marmonnai-je, la bouche pleine.

Le soleil se couchait, on s'était baladé toute la journée.

" Je suppose que tu ne dîne pas ce soir ? " ironisa Pan en prenant trois sacs en main et à les transporter à l'autre bout de la pièce... Je suivis son mouvement du regard.

" Tu veux que je fasse de l'hypoglycémie ?... "

" Non... Bon, regarde où je met tes vêtements !... " répliqua-t-elle en ouvrant une armoire. Durant notre balade, on avait été cherché des vêtements pour moi... Emmerdeuse... Dés qu'elle va bien, elle pense à des conneries !... Je me suis changé des dizaines de millier de fois... Enfin... On a pas été chez un mec qui tripote... Ouais, un costumier, c'est pareil...

" Je pourrais arracher les manches des t-shirts ?... " demandai-je en faisant une boulette avec l'emballage en papier de mon déjeuner...

" Arracher, non ! Mais les rouler, oui ! "

J'haussai les sourcils. " Comme tu voudras 'madame-perfectioniste'... Du moment que j'ai pas des trucs qui pendouillent sur mes bras... "

" T'en fais pas, t'aura rien... " soupira-t-elle. Elle s'approcha de la fenêtre ouverte et s'appuya sur la petite balustrade. " Ahh... Je suis de bonne humeur !... C'est grâce à toi, ça... Ce petit combat de tout à l'heure m'a redonner la pêche ! Il n'y a rien à faire, il n'y a que ça qui redonne de l'énergie à un saiyen ! " Comme la première fois, je vins accroché mes mains aux volets repliés et je regardai, amusé, l'impression de petitesse qui me séparait de Pan. Je ne pus me retenir, je ricanai. " Quoi encore ?... "

" T'es vraiment minuscule... "

" Comment ça minuscule. ? " s'indigna-t-elle en se retournant pour me faire face, je ne décrochai pas mes bras.

" T'as vu ?... T'est toute petite par rapport à moi... "
" Pfff... Normal... T'es plus grand que moi, t'es un homme et tu es plus musclé que moi... "

" Normal, une fille c'est pas fait pour être musclé ! ! C'est affreux une femme avec les muscles développés ! "

" Ah oui ? Les femmes saiyens n'étaient pas musclées alors ? " Elle passa encore sous mon bras et prit une photo dans une pile de papier. " Regarde ! Ici, il a des femmes qui se développent les muscles ! " elle me donna la photo d'un concours de muscles féminin... ça ne me plaisait pas... Quelle horreur ! Jamais rien vu de si laid !...

" Que c'est moche... Elle n'ont pas de seins... Remarque, toi non plus mais bon... " ça me valut un coup de poing sur la tête.

" Tais-toi ! ! ! ! Ma poitrine me convient très bien ! ! ! ! ! " elle se calma un peu. " Pour tout te dire, j'imaginais plus les femmes saiyens comme ça, moi... "

" Mais t'es dingue !... Même celles qui combattaient n'étaient pas comme ça ! !... Elles étaient toutes comme toi !... "

" Je dois prendre ça comme un compliment ? "

Je haussai les épaules. " Je crois. Tu fais pas partie des moches... "

" Humm... " fit-elle se tournant, pour ne pas que je la voie sourire. Soudain, elle sursauta quand je la pris par la taille. " Kyaaa ! ! ! ! ! ! Mais qu'est-ce qui te prend ? ? "

" Nul tes réflexes, ma pauvre ! ! " répondis-je sans la lâcher. " Et ça confirme ce que je dis, t'es toute petite ! !... " Elle se mit à me marteler les poignets. " Aïe ! ! Arrête, tu m'auras pas ! ! "

" Grrr ! ! !... Anh ! ! Pose mes pieds au sol au moins ! ! "

" Non !... " Elle se débattit encore. Son coude effleura quelque chose en fourrure... Ma queue !... Elle arrêta ses débats. " Tu pleures ?... " demandai-je bêtement, déduisant que comme elle ne se débattait plus, elle ne devait que pleurer... Je tirai une drôle de tête quand Pan agrippa ma queue qui était enroulée bien sagement autour de ma taille.

" Pose-moi ou je tire... " menaça-t-elle. Mais... Je ne me sentais pas faible, mais comme défaillir... Elle faisait doucement glissé ses doigts sur la fourrure... Et ça me faisait tout bizarre... Elle sentit mes muscles de détendre un peu et elle pus poser les pieds au sol, mais je ne la lâchait pas pour autant. Lorsque qu'elle cessa de jouer avec mes poils bruns, je repris mes esprits. " Bon, tu me lâche oui ou non ? "

Je clignai des yeux. " T'es vraiment une faible, je croyais que tu devais me tirer la queue pour que je te lâche !... "

" Et toi si tu ne veut pas que je te tire la queue, il faut que tu me lâche !... "

Je soupirai et je la remontai au-dessus du sol. " Eh ! ! Stop ! ! ! "

" Tu crois franchement que je vais te lâcher ? "

Après un moment de silence, elle répondit, calme. " Bon !... Finalement je ne suis pas trop mal, moi... Quand t'aura faim, tu me lâchera... " Un bruit retentit, comme une sonnette. On ne bougea pas. La sonnerie se répéta. " Bardock... "

" Pan... " répliquai-je sur le même ton.

" On sonne à la porte. "

" Et alors ?... "

" Je dois allé voir qui c'est. "

" Bon... Je te conduis où ?... " Elle soupira de désespérance. " Bon, très bien, je te lâche... " Je la lâchai et elle alla ouvrir. Une jeune homme d'environs son âge se trouvait devant la porte. Elle soupira et demanda ce qu'il voulait. J'étais dans la pièce à côté et j'écoutais.

" Eh bien, heu... Voilà... J'ai été voir Aïron... " Pan soupira, elle s'en doutait !... " Il... Il aimerait que tu payes sa caution... " la bouche entrouverte et les yeux dilatés, elle se mit à rire nerveusement, quel culot ! pensa-t-elle.

" C'est une blague... "

" Non. Il a vraiment besoin de toi ! ! "

" Mais pourquoi moi ?... "

" Parce que y'a beaucoup à payer et ses parents veulent pas... Maintenant qu'il est adulte, ils disent qu'ils peuvent plus rien faire, qu'il doit se sortir de ses merdes tout seul !... "

" Ben ils ont bien raison ! "

" Mais... tu peux pas faire ça au gars avec qui t'es ! ! Il t'aime bien tu sais ! Il compte sur toi ! "

" Ah oui ? Il m'aime ? T'es sur ? "

" Ben ouais ! ! "

" Si il m'aimait vraiment il ne m'aurait pas intégré dans ses conneries ! "

" Mais, il savait pas... "

" Il ne savait pas quoi ? ? Ne me dit pas qu'il ne savait pas qu'il cachait son stock dans mon placard ? "

" Mais non... Il savait pas que ce serait dangereux... "

" Ah ! ! Dans ce cas, c'est un dingue ! ça ne donne pas plus envie de l'aider !... " elle s'apprêta à refermer la porte, mais le terrien la retenu.

" T'es vraiment qu'une salope ! ! Une sale ingrate ! C'est lui qui t'as sorti de ta merde, avant ! ! ! Tu lui dois bien ça, non ? ?... T'étais totalement paumée ! ! C'est lui qui t'a redonné le goût de vivre ! ! !... "

Elle prit une grande inspiration, ça c'était le comble. " ... Redonné le goût de vivre... En me transformant en... En... En me rendant comme tout ces paumés qui passe leur vie à fuir pour ne pas pourrir en prison... J'ai faillit finir en prison... Alors que j'avais rien fait ! On a faillit m'enfermer pour complicité ! !... Sans mon oncle et mon grand-père je serais au trou avec Aïron... "

" Ouais, mais bon, t'as du pot aussi d'être la petite-fille de Satan et la nièce d'un chef des flics... "

" T'es complètement shooté... T'as les yeux exorbités... " répondit-elle en reculant d'un pas. " Je veux pas l'aider, c'est tout... "

" Ben t'es vraiment qu'une sale garce ! " répliqua le drogué en frappant la porte de sa paume de main. Pan sursauta quand la porte rebondit carrément sur la figure de l'homme qui s'étala sur le dos. Je sortis en le prenant par le collet pour le pencher sur la balustrade du palier, je le menaçais de le lâcher du troisième étage et pour un petit terrien comme lui, ça allait faire mal !...

" Tu vas fermé ta grande gueule sinon ça ira très mal !... " marmonnai-je, dents serrées, j'étais vraiment en rogne. L'ami du trafiquant saignait du nez, il était certainement cassé aussi... Il reprenait sa respiration. Je tenais le col de son t-shirt d'une main et par réflexe, j'étais près à tout moment d'accrocher sa jugulaire...

" Ehh... T'es qui toi, d'abord ? D'où tu sors ?... "

" Aucune importance ! Mon nom ne te dira rien !... Qu'est-ce que tu lui veut ? ? !... "

" Pfff... C'est qu'une salope ! C'est une salope de garce ! "

" Ta gueule ! ! ! ! " Je n'y tins plus, j'empoignai sa jugulaire. L'homme se mit à étrangler.

" Arrgghh... Largh... M...oua... " J'étranglais de plus en plus... J'oubliais peu à peu Pan... Il avait pas insulter Pan, il avait insulté... une des miens... je devais me venger, c'était ma nature, je devait tuer ! C'était ma... raison d'être...
Non ! Je défendais Pan ! C'était tout ce que je faisais ! Je ne devais pas le tuer ! ! je ne devais pas ! ! ! ! ! ! On ne m'avais pas laisser une deuxième chance pour retourner en enfers !... Je relâchai vite mes doigts et je jetai l'homme à terre.

" Casse-toi... " fis-je froidement en pointant les escaliers. " Casse-toi ! Si dans dix secondes t'es toujours là, je t'arrache les yeux et je te les fais bouffer ! ! ! "

Le type s'en alla vite, manquant de se trébucher... J'étais vraiment menaçant... Je le regardai descendre et me surpris à me dire que tout le superflu n'était peut-être pas tout à fait éliminé... Bien que... Continuais-je de penser... Gohan aurait certainement eut la même réaction... Je souris à cette pensée. Puis je murmurai en entendant la porte principale de l'immeuble claquer. " Thales, Raditz... Occupez-vous en bien de cet enfoiré... Je vous le donne... " je ne savais pas pourquoi mais j'étais persuadé que cet humain ne vivrait plus des années... Quand je me tournai vers l'appartement, Pan n'était plus à la porte, je rentrai, fermai la porte et la verrouillai. Je me dirigea vers la voix de Pan qui résonnait dans la chambre. Elle était assise contre le dossier de son lit, au téléphone, le visage strié de larmes, une cigarette allumée à la main.

" Tu me jure que tu feras quelque chose, hein... " fit-elle dans une voix aiguë pour le récepteur.

" Oui, Pan, juste après je téléphone au commissariat, il sera arrêté je te le jure ! " promit Goten. Elle continuait de pleurer.

" J'en ai marre... Ils me tuent... si tu savais dans quel état j'étais... Oh lala... ça allait un peu mieux puis voilà que cet enfoiré à le culot de me demander du fric pour sortir son copain de prison !... "

" Tu devrais en parler avec tes parents... "

" Non ! Pas mes parents ! ! Je veux pas !... "

" Bon... Alors avec mon père ! Mais juste en parler ! ! Il te console toujours ! "

" Non, c'est encore pire... Il ne comprendrait pas de toutes façons... "

" Alors avec Bra ou n'importe qui ! ! ! "

" Non, j'ai trop honte... Et puis j'ai toi ça me suffit ! ! "

" Non, ça ne suffit pas... Et puis tu n'as pas à avoir honte ! Y'en a des tas des comme toi ! ! Parles-en avec tes parents ! ! "

" Non, je veux pas ! ! Ils seront trop déçus ! !... Et puis j'ai trop honte... Ils ne m'ont pas élevés comme ça... "

Goten soupira encore. " Ils sont déjà déçus... ça fait combien de temps que tu ne les a plus contactés ?... "

" Mais quand Miiky reviendra je serais obligé de les revoir... "

" Humm... J'aimerais être là pour voir ça... "

" Tu pars pas ce week-end ? ? "

" Normalement oui, mais ma conscience me dit de rester pour te surveiller... " Chez lui, Yann, dans le divan, sursauta, il ne devait pas rester ! !...

" Mais non ! ! Goten, arrête ! ! ça va, je vais bien ! C'est fini, maintenant ! ! Tu vas t'arranger pour qu'il se fasse coffrer et puis ça ira ! ! Comme tu l'as dit y'en a des tas dans mon cas ! !... "

" Mouais... Mais je te téléphonerais quand même dimanche ! Et si lundi mon frère ne t'a pas revu, je lui dis tout ! Ok ? Tout ! "

" D'accords... Mais je suis pas obligé de leurs dire, hein ?... "

" Non... Mais faudra bien qu'un jour ils sachent !... "

" Oui, mais pas maintenant... "

" Je te fais confiance. Arrête de pleurer, tu n'as pas encore mal tourné, tu te rends compte que tu ne tourne pas tout à fait rond et ça prouve bien que tu es simplement perturbée... Tout va aller mieux... "

" D'accords. Merci. Amuse-toi bien. "

" J'y penserais. Au revoir. "

Elle le salua une dernière fois puis raccrocha. J'attendais sur une chaise. Je ne dis rien. Je savais qu'elle ne voudrait pas en parler, mais un jour je saurais ce qu'il se passe ! Et ça devait être grave pour qu'elle ne m'en parle pas à moi, mais ne pas le dire à son propre père qui était certainement une des dernières personnes à la juger... Elle finit sa cigarette et l'écrasa dans un cendrier. " Bon... Ben... On va aller chercher un truc à manger en face... " J'hochai la tête et nous quittâmes l'appartement à notre tour pour aller chercher à manger. Plus rien ne se passa ce jour-là... La nuit se passa paisiblement, Pan soulagée, et moi... Je devais arrêté de penser à cette obsession de savoir ce qu'elle avait !... Bien que je savais maintenant pourquoi elle pleurait moins... Ce n'était pas à cause de moi... C'était à cause de ça...

Le lendemain, chez Goten, c'était l'excitation totale.

" Chéri, t'as pas vu mes sandales ? "

" Non... Dis, Mady, si on reportait à dans une heure je suis crevé avant d'être partit ! "

"'Trunks va te tuer ! "

" Mais non... "

" Mais si... Allez ! On y va ! Je les ai trouvés mes sandales ! " elle les jeta dans le sac, ferma le sac et le mit en capsule (gain de place).

" Bon, Yann... " commença Goten. Son fils sauta sur ses pieds.

" Vous partez enfin ? ?... " demanda-t-il.

" Oui, bon... Heuu... Chéri, on t'a rempli le frigo à fond pour que tu ne manque de rien, tu as des tas de vêtements propres dans ton armoire et... "

" Oui, maman ! ! ça ira ! ! J'ai quinze ans ! J'en ai plus deux ! "

" C'est bien ça qui m'inquiète... Tu fais tout juste un mètre cinquante-cinq... " Yann baissa la tête, d'accords, sa croissance n'était pas méga-rapide... Mais y'avait pire... " N'hésite pas à aller voir ton oncle ou tes grands-parents, paternel ou maternel au problème... "

" Oui, maman... " soupira son fils. Goten tira sa femme dehors, mais elle réussit à passer encore son bras à l'intérieur par l'entrebâillement de la porte.

" Y'a encore du poulet d'hier dans le frigo, mange-le aujourd'hui parce que demain il ne sera plus bon !... Ah aussi y'a un yaourt à manger aujourd'hui... " Enfin, la porte se referma. Quand Yann n'entendit plus aucun bruits, il se rua sur le téléphone. Excellent week-end en perspective ! Samedi, journée et surtout, soirée, avec Meï, son amie et dimanche, journée de déconnade avec son cousin ! A cette pensée, il éclata de rire, puis se rendit compte qu'il faudrait qu'il s'entraîne un peu... Il raccrocha en se disant qu'il ne s'était pas beaucoup entraîner ces derniers temps alors que Miiky ne faisait que ça depuis un an... Zarina aussi s'entraînait souvent... Et il voulait rester le meilleur des trois !... Il téléphonerait à Namy plus tard... Il devait s'inventer une technique pour son cousin !... Pour ne pas avoir l'air ridicule durant leur combat.

J'écoutais l'eau couler, Pan se laver... On revenait d'un petit combat matinal... ça avait changé les idées de la jeune fille... Elle ressortit, resplendissante. " Ben ça te va super aussi, ça ! " fit-elle en me regardant, assis sur une chaise à plier et à déplier mon genou pour détendre un peu le jeans. Je portais un débardeur gris aussi, sans oublier mon bandeau que je ne quittais jamais. Pan sourit en me regardant mettre mes chaussures, un sérieux intarissable sur le visage... J'avais beau l'avoir déçu, elle était contente de me revoir... J'étais le seul capable de lui changer les idées sans que moi-même ne le sache...

Il passa toute la matinée et une partie de l'après-midi à s'entraîner ! Il alla se rafraîchir, puis téléphona a sa petite amie qui avait l'air très heureuse de l'entendre. Elle arrivait... Dans vingt minutes elle serait là. Yann se laissa aller dans le divan, quel moment !...

Les cheveux de sa mère étaient blond or... Pas elle. Les siens étaient tellement blonds qu'ils semblaient blanc... Ils retombaient doucement, ondulés, en cascades, sur ses épaules, elle était vraiment belle. Depuis tout à l'heure, elle regardait tout les bibelots de la maison... Mady adorait les bibelots alors la maison en était ornés de tout les côtés...

" Oh ! C'est joli, ça ! " s'exclama Namy en pointant un espèce d'ange en plâtre pendant du plafond. Yann vint la rejoindre.

" Ah, oui... Le Cupidon de ma mère... Elle dit qu'il ressemble à mon père... Faut dire que pour ma mère tout ce qu'elle trouve beau ressemble à mon père ! Ce truc, un vase... Un Yucca... " Namy sourit. " A part son air d'abruti je ne vois rien de mon père... "

" En tout cas, je trouve que tu lui ressemble à ton père... "

" Hein ? Mais non !... Je ressemble beaucoup plus à ma mère... "

" Vos sourires sont identiques... "

" Ah bon ?... "

" Oui... Mais le tien je l'adore surtout quand il m'est destiné... " il passa sa main dans la nuque de son amie et l'embrassa langoureusement et longtemps. Tout en continuant de l'embrasser, il l'amena vers le divan, elle s'assit sur l'accoudoir, puis il la coucha carrément dedans. Le baiser durait toujours, de plus en plus fougueux... Soudain, il rouvrit les yeux. " Quoi ?... " murmura-t-elle en lui caressant la nuque.

" Je sens le brûler... " il réfléchit puis se releva précipitamment. " Mince ! ! Le poulet dans le four, nom de dieu, il m'était sorti de l'esprit ! ! ! " il se précipita vers le four qui fumait déjà ! Il coupa tout et sortit la masse noir qui était autrefois un poulet... Jadis rôti... " Anh... Ma mère avait raison...Aïe ! ! ! " la douleur à retardement, il jeta le plateau bouillant sur la table, il n'avait pas prit soin de mettre des gants de cuisine.

" Tout va bien ? " demanda Namy en s'approchant de lui. Yann soufflait bêtement sur ses doigts brûlés. Elle prit sa main tendrement, lécha un de ses doigts blessé, puis un autre, en ne cessant de fixé le fils de Goten qui avait un étrange sourire sur le visage, la douleur avait disparu... Il embrassa le front de Namy en fermant les yeux. Elle redressa la tête et leur baiser reprit, ils s'enlacèrent tout en continuant de s'embrasser. Les mains de Yann voyageaient dans le dos de sa petite amie tout en la serrant bien fort contre lui en l'embrassant langoureusement. Il passa sa main sur ses épaules, sa nuque, ses omoplates... Elles descendirent... Ses hanches... Ses fesses, même... La main de Namy arrêta la sienne. Le rêve s'estompa. " Stop... "

" B... Ben sur... Excuse-moi... " il s'écarta, gêné, il n'avait pas prémédité ça... Mais il devait bien reconnaître que cette idée l'avait effleuré... Durant son entraînement notamment... Le combat stimule tout chez un saiyen... En parlant de saiyen... Il n'en avait, évidemment, mais encore parler à Namy...

" Tu vas resté planter là à rougir pendant longtemps... Notre souper est fichu... " fit la jeune fille, souriante. Elle avait bien vu que la situation avait gêné Yann, elle avait peur qu'il ne croit qu'elle ne voulait plus de lui parce qu'il avait été plus rapide qu'elle...

" Heuu... Oui, tu as raison... On va aller chercher une pizza ou quelque chose comme ça, non ?... "

" D'accords. " Elle lui prit la main et se dirigea vers la porte.

Ce combat-là avait été plus... Violent... Je lui avais fait quelques bleus et quelques égratignures... Elle avait fait pareil pour moi. Mais ce petit combat du soir avait été excellent !
Je ne m'étais pas transformer en super saiyen, pour rester à un niveau suffisant pour Pan... J'étais content d'être un super saiyen... Mais je ne l'avais pas dit à mes compagnons. Je ne savais pas comment ils auraient réagis, bien ou mal... C'était encore à cause d'elle que j'étais devenu super saiyen... A la base, je ne l'aurais peut-être jamais été, ça n'était pas ma priorité... Un super saiyen était un surhomme dans mon esprit...

Après notre combat dans le désert... J'avais été chercher le dîner... De la viande fraîche ! Ahh... ça faisait des années que j'avais plus fait ça ! Je me sentais renaître !... Après dix bonnes minutes de dégout, Pan avait finit par engloutir sa part, je m'étais moqué d'elle, disant qu'elle jugeait toujours avant de savoir !... Puis on était rentrés... Je remarquai que j'avais toujours du sang sur les doigts. Je les essuyai sur mon jeans, mais je le regrettai en soupirant... J'entendais déjà le sermon de Pan d'ici... Celle-ci entra dans la salle de bain, en soupirant. De bonheur.