Encore cette douche. Je soupirai, j'en avais marre, mais pourtant j'adorais ça... Je fermai les yeux deux secondes quand le souvenir de la sensation que j'avais ressenti quand Pan tenait ma queue remontait dans ma mémoire... Je comprenais de moins en moins... Je ne ressentais pour Pan que de l'amitié... Comme pour Célipa... Du moins c'était ce que je croyais...
Après avoir passé sa main sous l'eau pour vérifié si elle était à bonne température, Pan entra sans la douche en soupirant de nouveau. Elle baissa les yeux et vit le sang tourbillonné près du typhon... Finalement, son soupé n'avait pas été mauvais... ça lui avait même bien plus... Et puis c'était plutôt pratique... Elle avait quelques blessures superficielles qu'elle n'avait même pas prit la peine de désinfecté... Elle était bien sous l'eau... Elle glissait sur son corps, décompressant ses muscles au maximum... Elle ferma les yeux et se laissa un peu aller...
Un clapotis retentit, elle ouvrit les yeux et baissa la tête, de nouveau, de l'eau rouge coulait vers le typhon... Elle sursauta lorsque deux mains chaudes vinrent se posés sur sa taille. Puis une queue poilue lui entoura les hanches gracieusement. Je la serrai plus fort contre moi pour qu'elle sente bien ma chaleur entrer en elle. Elle trouvait ça agréable, ces bras puissant autour d'elle, elle finit par se laisser aller. Je le senti, j'approchai mon visage et je passai légèrement mes dents dans sa nuque et sur son épaule, ma langue sortit et je léchai l'eau dans le cou de la jeune femme. Je la retournai, elle se laissa faire, guidée par mes soins, j'étais d'une extrême délicatesse, elle ne me connaissait pas comme ça... Elle soupira en entourant mon cou et à se laissa aller à mes caresses qui étaient encore bien plus bénéfiques que l'eau pour ses quelques blessures... Elle était vraiment bien, sur le moment tout ses soucis avaient disparus, il n'y avait plus rien autour d'elle, à part moi... Je la décollai un peu de moi et je l'embrassai, elle trouvait ma technique bizarre... Elle se laissa prendre au jeu, elle trouvait ça tellement sensationnel... Ensuite j'embrassai son cou, mes mains se baladaient toujours sur le long et élancé corps de Pan qui était maintenant couchée sur mon épaule, un sourire de béatitude sur le visage. Elle sentit ses jambes se soulever, elle ne bougea pas pour autant, elle se laissait faire. Je sortis de la douche, la portant dans mes bras. Sans prendre aucun essuie ou quelque chose du genre, je quittai la salle de bain, elle ouvrit faiblement les yeux et sourit encore en voyant mes vêtements sur l'évier. Elle l'avait senti venir... Mais elle le voulait... Je la déposai dans le lit et l'y rejoint d'un geste vif. Pan avait toujours les yeux clos, elle était heureuse, elle n'avait jamais ressentit ça. Moi non plus d'ailleurs.
Namy aussi était bien dans les bras de son Yann, eux par contre avaient été plus sage, mais ils avaient quand même été dormir dans le grand lit des parents du garçon.
Depuis presque une heure je la regardais dormir, j'avais toujours mon bras et ma queue autour de sa taille. Je me laissais bercer par sa douce respiration régulière... Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait... J'avais plus envie de bouger... Soudain, elle se tortilla un peu en poussant un léger gémissement. Elle ouvrit les yeux et me sourit. " Bonjour... " murmura-t-elle.
" Salut... " répondis-je, un petit sourire sur le visage.
Elle étendit ses bras au-dessus de sa tête puis me sourit encore. Elle aimait sentir ma queue de singe autour d'elle, ainsi que mon bras, elle se sentait en sécurité.
" Bien dormi ? " demanda-t-elle tout en se trémoussant comme une enfant. J'hochai la tête et l'attirai près de moi.
" Et toi ?... " je ne lui laissa pas le temps de répondre et je l'embrassai 'à la saiyen', la particularité était que les dents participaient également au baiser, ça aurait déplu à beaucoup de filles, mais elle, elle aimait beaucoup... Elle disait qu'elle trouvait ça... Sauvage... " Il m'a fallut du temps pour te trouver, t'es tellement petite... "
Elle soupira. " Il faut toujours que tu sortes une vacherie, hein... " elle se tourna sur le dos et fit mine de bouder. Je la tirai encore plus contre moi et je lui soufflai l'oreille.
" Tu ne sais pas râler, petite terrienne... "
" Parce que je suis trop bien pour râler... " Elle se tourna pour être de nouveau face à moi. Elle me prit le visage et me fixa pendant un moment. " Tu m'as tellement manqué... " Je souris un peu. " Excuse-moi... Tu as été si gentil avec moi... "
J'attirai sa jambe sur la mienne et lui dis. " Je n'ai que foutre de tes excuses... Je te pardonne... Mais je ne suis pas encore un gentil comme ton père ou Kakarotto... Et je ne le serai jamais... Tu trouves Végéta gentil ?... "
" Humm... Avec les personne qu'il aime, oui... " elle se blottit dans mes bras en soupirant. " Oh oui, mon Dieu, tu m'as manqué... Ce que j'ai ressentis cette nuit c'était... " Elle réfléchit un instant... Et eut un doute... Un doute affreux... Elle venait de faire l'amour avec son... Arrière-grand-père. Elle s'écarta doucement de moi et se tourna vers l'autre côté.
" Qu'est-ce qui te prend ?... "
" On ne peut pas... Tu es toujours... De ma famille... "
Je remontai vers elle. " Non... Pas vraiment, je suis toujours Bardock, mais je ne suis plus vraiment le père de Kakarotto... " Elle me regarda sans trop comprendre. " " Il ", enfin, mon ancien moi... N'avait certainement pas interdit de couper les liens de parenté... Surtout avec Kakarotto... "
" Ah... Tu es sur de ça... ? "
" Oui, certain, j'ai un nouvel ADN, du nouveau sang et tout... " Je la ramenai encore contre moi en la serrant très fort. On allait rouler, Pan allait se retrouver au-dessus de moi, mais je la rabattis très vite sur le côté pour être au-dessus d'elle à mon tour. Elle demanda ce qu'il me prenait. " J'aime pas être en bas... "
" Ce que tu peux être macho ! ! " Elle me frappa le torse.
" T'as l'air d'aimer ça, les machos... "
" Je ne peux pas lutter contre... Et puis un homme qui n'est pas machiste n'est pas vraiment un homme à mes yeux... Et puis je n'aime que les hommes comme ça, t'as raison !... " elle réfléchit un instant. " Eh ! ! Tu vois que la première idée est toujours la bonne !... Quand j'avais quatorze ou quinze ans j'avais pris la décision, comme mon grand-père maternel voulait, que je ne sois qu'avec quelqu'un de plus fort que moi ! "
" Eh ben c'est réussi... " ça me valut un deuxième coup de poing. " Faut dire que t'es pas douée... " Elle redoubla ses coups, puis elle éclata de rire. Je me remis à côté d'elle et j'enroulai de nouveau ma queue de singe autour de sa taille.
" Alors... Je voudrais que tu me donne... Un de tes fantasmes... " fit-elle soudainement.
" Un de mes quoi ?... "
" Un truc que tu voudrais bien que je te fasse et qui te ferait plaisir... Dans le cadre de la situation bien sur... Ne me demande pas de te faire à manger... "
Je la fixai pendant un moment... " Tu me prends pour un taré ? je sais ce que c'est ! Mais... ça te regarde ?... "
" Maintenant oui... Après ce qu'on vient de faire, oui !... " Je me tassai un peu dans le lit en rougissant légèrement. " Ohh... Tu rougis, c'est la première fois que je te voit rougir... T'es trop mignon... "
" Arrête de te moquer de moi ! ! " elle se tut, je ne plaisantais pas. " D'abords toi !... Je verrai après... " Je n'étais pas fâché... Heureusement, se dit-elle.
" Bon... Très bien... Moi j'ai adoré quand tu parcourais doucement ma colonne vertébrale avec tes doigts... "
Automatiquement je m'exécutai. " Comme ça ?... "
Elle soupira en se blottissant contre moi. C'était bien ça. Je continuai pendant dix bonnes minutes... Elle caressa un peu mon torse... Son idée lui revint en tête. " Tu crois pouvoir te défiler ?... A ton tour maintenant !... " Je soupirai, qu'elle est têtue !... " Allez ! ! Je l'ai fait, a toi maintenant ! ! " Elle me regardait de ses grands yeux noirs expressifs... Je ne répondis pas. Elle eut l'idée qui me ferait changer d'avis, elle empoigna ma queue à deux mains. " Allez ! ! Accouche ou je tire ! " Je grimaçai...
" Bon, ok, c'est bon, ne tire pas ! ! Je serais bien capable de te frapper dans un réflexe... " elle me lâcha.
" Ahhh... Enfin ! Je vais m'appliquer, mon Bibi... " elle était toute ouïe... Je la fixais drôlement... Encore un problème... Elle m'avait appelé comment ?...
" Mon Bibi... " répétai-je sans expression.
" Quoi ?... "
" J'aimais mieux Méchant, comme surnom... Bibi... "
" Eh oh ! ! ! Toi tu m'as bien surnommée Gamine ! ! "
" Oui, mais ça veut dire quelque chose ! ! ! Bibi... " Je répétai encore le surnom. " Mais c'est grave ! ! "
" Anh... C'est le premier truc que j'ai trouvé... Et puis c'est pas un surnom c'est un diminutif !... "
" Bibi... T'aurais pus trouver n'importe quoi d'autres ! ! T'aurais pus trouver A.G.P., Végéta, Kakarotto... Ou même Freezer ou San Goku... Mais... Bibi... "
" Bon, ça va ! ! tu vas pas le répété deux cent fois... ça m'est venu comme ça...Tu essayes encore de trouver un nouveau subterfuge pour éviter de me dire ce que tu voudrais bien que je te fasse... "
Je soupirai. " Alors... Tu te souviens quand... Baisse les yeux ! " Elle soupira, allais-je finir par le dire ? ?... " J'aime pas quand tu me regarde avec ces grands yeux ! !... " Elle baissa les yeux. "... alors, juste avant que l'enfoiré ne débarque, hier... Je t'avais, disons... "
" Attrapé... " compléta-t-elle voyant que je ne trouvais pas mon mot.
" Heu, ouais, attrapé... Et pour que je te lâche, tu m'avais menacé de tirer sur ma queue... Et pour, heu... Me... Pour me montrer que tu n'avais pas peur et que tu attendais que je te lâche... Tu passais un peu tes doigts dessus et... " je m'arrêtai un moment. " Enfin voilà, quoi ! J'aimais bien !... " et je complétai pour ne pas faillir à ma réputation de boudeur. " ça te va ?... "
" Tu veux que je recommence ça ?... " Elle redressa la tête, me questionnant du regard. Elle tira délicatement ma queue sur elle et se mit à doucement la caresser dans le sens du poil... Mes muscles relâchèrent... J'adorais vraiment ça et je ne savais même pas pourquoi... Pan voyait bien que ça me plaisait, je se retournai sur le côté pour qu'elle puisse jouer tout le long de l'appendice poilu...
Ils étaient partis dans une villa sur une île que Trunks avait offert sa femme pour son anniversaire (N.B. : Oui, oui... Je sais, moi aussi c'est mon rêve que mon mari m'achète une île avec une villa dessus...). Une île de un ou deux kilomètres carré, une jolie plage, et en très belle villa lumineuse. Goten sortit de la maison en riant. Il était mort de rire, les bras plaqués sur son ventre, il ne parvenait pas à s'arrêter.
" Aïe... J'ai mal au ventre... Ahahahaha ! !... " Trunks le suivait, moins gai. Les mains dans les poches de son short. Goten glissa le long du cadre de la porte, ne cessant de rire.
" ça va, Goten ! C'est bon ! Reprends-toi ! "
" Ahhhahahaha ! ! !... Anh non, c'est trop !... 'Monsieur le Président, pourriez-vous s'ils vous plaît... Ecourter...' ahaha ! ! Ecourter ! ! T'as déjà que deux jours et ils veulent de les écourter, ahahahaha ! ! !... Ahh, j'en peux plus... Ah na, ça... " croche-pied. Il s'étala, Trunks lui enfuit la figure dans le sable. Il remonta ses lunettes de soleil qui étaient tombées sur son nez quand il avait posé un genou à terre pour persécuté son copain.
" Arrête ! ! Je ne veux pas entendre parler de la Capsule Corporation lorsque je suis en vacances ! ! Je n'ai déjà que deux jours ! ! ! Et ils trouvent encore le moyen de me les écourtés ! ! Mais je vais les buter ! ! " il tira la figure de l'autre pour la rabattre aussitôt. " Bouffe ton sable ! ! C'est plein de vitamines ! Et puis tu dois te sentir dans ton milieu, ici... Dromadaire... "
" Chameau ! " corrigea Goten en relevant péniblement la tête.
" C'est bien ce que je dis ! ! " et la figure du père de Yann rencontra de nouveau le sable blanc.
" Mais t'es malade ! ! Tu vas l'étouffer ! ! " s'exclama Mady en accourant. " Lâche-le ! ! ! "
" Non ! "
Mady décida de monter à califourchon sur son dos. " Lâche Goten ou je te tue ! ! ! "
" Mady, t'es pas possible ! ! Si je me lève tu tombes ! ! ! " fit Trunks.
" Rien à faire ! ! Lâche Goten ! ! " elle se pencha vers son mari. " ça va, mon chéri ? "
" Mady c'est trop tard... Il ne bouge plus, il est mort... " ça lui valut un coup de poing sur le crâne. " ça va ? Tu t'es pas fait mal ?... "
" Anh ! ! La ferme ! ! ! " répliqua Mady. Goten fit bouger ses mains, montrant qu'il était bien en vie... Mais il ne bougeait plus, de toutes façons, il savait que Trunks ne se lèverais que quand il le voudrait... " Alors... Tu le lâche, oui ou non ?... "
" Non... " répliqua le P.D.G. sur le même ton 'menaçant'.
" Très bien... " Elle tira le col de sa chemise et renversa son verre dans son dos.
" Ahhh ! ! !... Mais c'est glacial ! ! !... "
" Oui, je sais... Un thé glacé généralement c'est glacé... " Goten tendit le bras vers le verre à côté de lui et le renversa sur Trunks du mieux qu'il le put. L'autre ne l'évita pas, il reçut tout sur le visage. " Bravo, Pitchou ! ! T'es le meilleur ! ! ! ! "
Ce petit jeu tourna à la bataille d'eau générale !... Même Tracy avait été dans l'obligeance de faire part au combat... A la fin, Trunks et Goten se tenaient les manches de leurs chemises à essayer de se faire tomber dans la mer. " Allez ! ! Tombe tête de choux-fleurs pourri ! ! ! "
" Hein ? ?... Et toi, tombe... Serviette hygiénique utilisée comme un tampon ! ! "
" Quoi ? ? C'est quoi pour une insulte ça ? ? " Là, Goten faillit tomber à l'eau. " Eh ! La vieille ! ! Viens assister à la défaite de ton chéri ! ! "
" Je ne suis pas vieille ! ! J'ai le même âge que toi, crétin ! ! " râla Mady.
" Allez, mon p'tit choux rouge... A l'eau ! ! ! " répéta Trunks en tirant Goten.
" Naaaa ! ! ! "
" Bon, on arrête nos gamineries maintenant !... " coupa Mady en frappant du pied, un énorme pistolet à eau dans les mains.
" Parfaitement ! Bon, quelle heure il est dans la capitale de l'Ouest ? " demanda Goten.
" Heu... Un truc comme dix heures et demi sûrement... " répondit Trunks.
" Bon, j'ai un coup de fil à passé !... " il lâcha Trunks et se dirigea vers la villa, les vêtements dégoulinant.
" Tu vas appeler qui ? " demanda Mady en baissant son arme.
" Oh, personne... ça prendra pas longtemps... " répondit-il, mal à l'aise. Elle trouva ça bizarre...
" Tu le sais, toi ? " demanda-t-elle au fils de Végéta qui secouait ses cheveux pour un peu les sécher.
" Non... A sa maîtresse, je suppose... Une jeune... "
Mady n'était pas contente, elle se mit à le canarder d'eau avec son arme. Abruti un jour, abruti toujours...
Il secoua son buisson de cheveux, il y avait une marre à ses pieds à présent... Il soupira et attendit que Pan décroche.
Pan éclata soudainement de rire. Elle était assise sur le lit et elle me regardait, moi, son nouveau compagnon, attacher mon pantalon.
" Qu'est-ce que t'as encore ? " soupirai-je.
" Rien, tu me fait rire, t'es tellement sérieux... "
" C'est mon air habituel, t'es pas encore habituée... ? "
" Si. " elle sourit en me voyant lever un peu mes bras pour laisser passer ma queue qui s'enroula autour de ma taille. Elle se leva. Je suivis son mouvement du regard... Elle entra dans la salle de bain et en sortit avec mon bandeau. Je m'étais assis sur le lit, je lui fis comprendre que je voulais qu'elle vienne s'asseoir sur mes genoux. Elle s'exécuta et se posa à califourchon sur moi. Elle m'attacha le foulard autour du front et tira les mèches de cheveux coincées dedans... Puis elle me caressa le visage d'un doigt.
" Si il y a un type qui a le malheur de te toucher ou de t'envoyer un regard douteux... Je le décapite... " fis-je d'une voix froide.
" N'importe lequel ?... Mon père va devoir baisser la tête ?... "
" Non ! Non, lui, ça va... Ce qui n'est pas de ta famille je veux dire ! Comme le p'tit merdeux qui est venu avant-hier, là... "
Elle sourit et colla son front au mien. " Déjà jaloux... "
" Tu m'appartiens... Je sais pas ce qu'il me prend, mais... Je ne sais pas ce que ta stupide race à de particulier, mais elle a le don de nous envoûté, j'ai remarqué... Et je me suis laissé prendre... "
Le téléphone se mit à sonner. Je soupirai... Elle souria et m'embrassa rapidement sur le nez avant de se lever pour aller répondre. Elle quitta même la pièce avec le téléphone sans fil. Je me laissai tomber en arrière sur le matelas. Je m'ennuyais déjà d'elle... elle était partie depuis trente secondes ! ! Je me relevai et j'entrepris de m'occuper durant la communication téléphonique. J'ouvris le tiroir de la table de nuit et je commençai l'exploration de celui-ci : Un paquet de cigarettes et un briquet, je grimaçai et le tapai sur le côté. Un roman... Je le pris en main, je le tournai dans tout les sens et je le déposai plus loin. Un petit carnet, le stylo allant avec, un agenda, faisant certainement aussi répertoire électronique, de la Capsule Corporation. Un petit verre propre, une petite cuillère et un boite de médicaments... Je remarquai que c'était des somnifères... Je souris en coin en me disant qu'elle n'en avait pas eut besoin ces dernières nuits... Surtout la dernière de ces nuits... Je remis la boite et je continuai l'exploration... Deux enveloppes chiffonnées contre le fond... Je les tirai, la première avait l'air plus nouvelle... Ou plutôt moins ancienne que la deuxième... C'était une lettre, de Miiky racontant ses aventures avant son départ pour l'espace... J'en lus une courte partie puis je la rangeai. La seconde lettre était beaucoup plus vieille, mais avait été placée postérieurement dans une enveloppe... Je l'ouvris et je constatai que c'était la lettre que j'avais écrite et donné précipitamment à Goten... Je souriai en relisant la dernière phrase que j'avais écrit en saiyen pour ennuyer 'mon' petit-fils...
Je soupirai et je rangeai la lettre avec l'autre. Il restait encore quelque chose dans le tiroir. Un cadre retourné et cassé... Je le soulevai en faisant attention que tout ne tombe pas en morceaux, je me disais que ça devait être une photo de famille ou quelque chose de cucul dans le même genre... Un homme. Grand, brun, hautain, il avait l'air plutôt costaud... Il était debout, à regarder l'objectif avec un regard malsain(A mon sens) je fronçai les sourcils, c'était lui. Le copain du gars qui était venu l'avant-veille. J'en était certain !... Je pressai légèrement la glace qui se fendit doucement... Comme une incantation... On pouvait presque penser qu'Aïdan aussi se fendait comme la vitre...
San Goten avait été étonné de la bonne humeur de sa nièce, elle qui avait l'air si déprimée deux jours avant... D'un côté, tans mieux, avait-il finit par se dire.
Elle ressortit du couloir avec le sans fil. " C'était mon oncle, il s'inquiétait pour moi... " elle s'arrêta. Mon regard avait changé... Quelqu'un ne me connaissant pas ne l'aurait pas remarqué, mais elle me connaissait et encore plus depuis peu... " Qu'est-ce qui se passe ?... " demanda-t-elle. Elle s'assit à côté de moi. Je redressai la tête.
" Maintenant... Tu vas m'expliquer... Dans les détails... Et en vitesse ! Je ne te laisserais pas partir tans que tu ne m'auras pas tout dis !... " je lui agrippai le bras.
" Très bien !... J'avais l'intention de le faire... Je vais tout te raconter... " je la lâchai et elle tenta de se mettre dans une position confortable. " Lui, c'est Aïdan... Mon ancien petit ami... "
" Mais comment as-tu pus être avec ? Tu l'as regardé ?... " ça, c'était plus de la jalousie, je le reconnais...
" Attends... Il m'a plus parce que il... Je trouvais qu'il te ressemblait... "
J'eus un rictus, de pire en pire. " Tu trouves que ce type me ressemble ? ?... "
" Pas physiquement !... Mais vous avez des caractères qui se rejoignent... Je croyais qu'il jouait au mauvais garçon... Parce que c'est un genre qui me plaît, et je le croyais même 'meilleur' que toi dans le sens ou lui n'avait jamais fait de mal à personne et qu'il ne méprisait pas les terriens... Il était... Rebelle. "
" Et après... ? "
" Il m'a embobiné dans ses trucs... Et moi comme une idiote je lui faisais confiance... En fait, il était dealer... Et il cachait son stock chez moi !... Et je ne me doutais de rien... J'ai faillit tout perdre à cause de ça ! !... La police a bien finit par le repéré, cet enfoiré ! !... Et ils ont trouvés les paquets chez moi !... Ils m'ont accusés de complicité, normal... Quand je suis arrivée au commissariat, j'ai eu de la chance que Goten me voit !... Il est venu, s'est renseigné puis a proclamé mon innocence !... Ils se sont vite rendus compte que j'étais la petite-fille de Satan, et ils se sont finalement dit que je n'étais pas capable de ça... Alors ils m'ont relâchés... C'est plus compliqué mais en gros, c'est ça ! " Elle se mit à pleurer en parlant. " Mais je suis triste parce que je me suis fait berné sur toute la ligne, et y'en a des tas d'autres dans mon cas, et elles n'ont pas toutes la chance d'être la petite-fille d'un champion mondial... " elle pleura encore plus. Je lui entourai les épaules et je lui essuyai ses yeux.
" Ne pleure pas comme ça, pour rien. T'as assez pleurer pour ça !... " je lui agrippai la figure pour qu'elle me regarde bien. " Où il est maintenant ? "
" En prison... "
" Il en bave déjà... Il paye déjà... Et il souffrira jusqu'à la fin de son existence, crois-moi, en enfers, on ne fait pas les choses à moitié !... Les méchants ne gagnent jamais, Pan... Je l'ai appris à mes dépend, mais ils ne gagnent jamais !... Et une fois qu'on se fait prendre... On est plus jamais heureux, quels que soient les circonstances... " Nous étions les yeux dans les yeux. " T'arrête de chialer, maintenant ?... T'es trop sensible !... " Je la lâchai.
" Je te signale qu'avant que tu ne sois là, je râlais quand je relatais ça ! "
" Ah ouais... J'ai dur à le croire... " elle se leva et me frappa la cuisse. " Tu as essayé de me faire mal ?... " Elle grogna et me fit une langue. Toujours délicat... Ma réplique fut un bras d'honneur. " Ne rivalise pas avec moi avec ce genre de choses... " Elle colla ses paumes de main aux miennes et me poussa en arrière. " Je commence à avoir faim... " ça n'avait plus rien avoir avec le sujet.
" Moi aussi. " répondit-elle en se relevant. " Allez !... On mange puis on ira chez mes parents... " elle avait l'air peu enjouée, bien que...
" Je pourrais savoir pourquoi tu es si retissante ?... "
" Parce que ça fait plus de six mois que je ne les ai plus vu, voilà... "
" Et pourquoi ?... "
" La honte. Même quand j'étais avec Aïdan et que je croyais être heureuse, j'avais honte... "
" Et en face de moi t'as pas honte ?... Tu m'as comparé à cet abruti, là !... "
" Mais bien sur que si que j'ai honte ! ! Pourquoi est-ce que j'ai mis tans de temps avant de t'en parler ? ?... " Elle recommençait à s'énerver sur moi. Nous n'avons plus rien pendant un minute... Pan repéra son paquet de cigarettes sur la table de nuit. " Je peux... ? " demanda-t-elle grimaçant.
J'hochai la tête négativement. " Non !... Tu pues après !... Allez ! On y va ! " je lui pris le bras et je la tirai pour sortir.
Après avoir passé sa main sous l'eau pour vérifié si elle était à bonne température, Pan entra sans la douche en soupirant de nouveau. Elle baissa les yeux et vit le sang tourbillonné près du typhon... Finalement, son soupé n'avait pas été mauvais... ça lui avait même bien plus... Et puis c'était plutôt pratique... Elle avait quelques blessures superficielles qu'elle n'avait même pas prit la peine de désinfecté... Elle était bien sous l'eau... Elle glissait sur son corps, décompressant ses muscles au maximum... Elle ferma les yeux et se laissa un peu aller...
Un clapotis retentit, elle ouvrit les yeux et baissa la tête, de nouveau, de l'eau rouge coulait vers le typhon... Elle sursauta lorsque deux mains chaudes vinrent se posés sur sa taille. Puis une queue poilue lui entoura les hanches gracieusement. Je la serrai plus fort contre moi pour qu'elle sente bien ma chaleur entrer en elle. Elle trouvait ça agréable, ces bras puissant autour d'elle, elle finit par se laisser aller. Je le senti, j'approchai mon visage et je passai légèrement mes dents dans sa nuque et sur son épaule, ma langue sortit et je léchai l'eau dans le cou de la jeune femme. Je la retournai, elle se laissa faire, guidée par mes soins, j'étais d'une extrême délicatesse, elle ne me connaissait pas comme ça... Elle soupira en entourant mon cou et à se laissa aller à mes caresses qui étaient encore bien plus bénéfiques que l'eau pour ses quelques blessures... Elle était vraiment bien, sur le moment tout ses soucis avaient disparus, il n'y avait plus rien autour d'elle, à part moi... Je la décollai un peu de moi et je l'embrassai, elle trouvait ma technique bizarre... Elle se laissa prendre au jeu, elle trouvait ça tellement sensationnel... Ensuite j'embrassai son cou, mes mains se baladaient toujours sur le long et élancé corps de Pan qui était maintenant couchée sur mon épaule, un sourire de béatitude sur le visage. Elle sentit ses jambes se soulever, elle ne bougea pas pour autant, elle se laissait faire. Je sortis de la douche, la portant dans mes bras. Sans prendre aucun essuie ou quelque chose du genre, je quittai la salle de bain, elle ouvrit faiblement les yeux et sourit encore en voyant mes vêtements sur l'évier. Elle l'avait senti venir... Mais elle le voulait... Je la déposai dans le lit et l'y rejoint d'un geste vif. Pan avait toujours les yeux clos, elle était heureuse, elle n'avait jamais ressentit ça. Moi non plus d'ailleurs.
Namy aussi était bien dans les bras de son Yann, eux par contre avaient été plus sage, mais ils avaient quand même été dormir dans le grand lit des parents du garçon.
Depuis presque une heure je la regardais dormir, j'avais toujours mon bras et ma queue autour de sa taille. Je me laissais bercer par sa douce respiration régulière... Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait... J'avais plus envie de bouger... Soudain, elle se tortilla un peu en poussant un léger gémissement. Elle ouvrit les yeux et me sourit. " Bonjour... " murmura-t-elle.
" Salut... " répondis-je, un petit sourire sur le visage.
Elle étendit ses bras au-dessus de sa tête puis me sourit encore. Elle aimait sentir ma queue de singe autour d'elle, ainsi que mon bras, elle se sentait en sécurité.
" Bien dormi ? " demanda-t-elle tout en se trémoussant comme une enfant. J'hochai la tête et l'attirai près de moi.
" Et toi ?... " je ne lui laissa pas le temps de répondre et je l'embrassai 'à la saiyen', la particularité était que les dents participaient également au baiser, ça aurait déplu à beaucoup de filles, mais elle, elle aimait beaucoup... Elle disait qu'elle trouvait ça... Sauvage... " Il m'a fallut du temps pour te trouver, t'es tellement petite... "
Elle soupira. " Il faut toujours que tu sortes une vacherie, hein... " elle se tourna sur le dos et fit mine de bouder. Je la tirai encore plus contre moi et je lui soufflai l'oreille.
" Tu ne sais pas râler, petite terrienne... "
" Parce que je suis trop bien pour râler... " Elle se tourna pour être de nouveau face à moi. Elle me prit le visage et me fixa pendant un moment. " Tu m'as tellement manqué... " Je souris un peu. " Excuse-moi... Tu as été si gentil avec moi... "
J'attirai sa jambe sur la mienne et lui dis. " Je n'ai que foutre de tes excuses... Je te pardonne... Mais je ne suis pas encore un gentil comme ton père ou Kakarotto... Et je ne le serai jamais... Tu trouves Végéta gentil ?... "
" Humm... Avec les personne qu'il aime, oui... " elle se blottit dans mes bras en soupirant. " Oh oui, mon Dieu, tu m'as manqué... Ce que j'ai ressentis cette nuit c'était... " Elle réfléchit un instant... Et eut un doute... Un doute affreux... Elle venait de faire l'amour avec son... Arrière-grand-père. Elle s'écarta doucement de moi et se tourna vers l'autre côté.
" Qu'est-ce qui te prend ?... "
" On ne peut pas... Tu es toujours... De ma famille... "
Je remontai vers elle. " Non... Pas vraiment, je suis toujours Bardock, mais je ne suis plus vraiment le père de Kakarotto... " Elle me regarda sans trop comprendre. " " Il ", enfin, mon ancien moi... N'avait certainement pas interdit de couper les liens de parenté... Surtout avec Kakarotto... "
" Ah... Tu es sur de ça... ? "
" Oui, certain, j'ai un nouvel ADN, du nouveau sang et tout... " Je la ramenai encore contre moi en la serrant très fort. On allait rouler, Pan allait se retrouver au-dessus de moi, mais je la rabattis très vite sur le côté pour être au-dessus d'elle à mon tour. Elle demanda ce qu'il me prenait. " J'aime pas être en bas... "
" Ce que tu peux être macho ! ! " Elle me frappa le torse.
" T'as l'air d'aimer ça, les machos... "
" Je ne peux pas lutter contre... Et puis un homme qui n'est pas machiste n'est pas vraiment un homme à mes yeux... Et puis je n'aime que les hommes comme ça, t'as raison !... " elle réfléchit un instant. " Eh ! ! Tu vois que la première idée est toujours la bonne !... Quand j'avais quatorze ou quinze ans j'avais pris la décision, comme mon grand-père maternel voulait, que je ne sois qu'avec quelqu'un de plus fort que moi ! "
" Eh ben c'est réussi... " ça me valut un deuxième coup de poing. " Faut dire que t'es pas douée... " Elle redoubla ses coups, puis elle éclata de rire. Je me remis à côté d'elle et j'enroulai de nouveau ma queue de singe autour de sa taille.
" Alors... Je voudrais que tu me donne... Un de tes fantasmes... " fit-elle soudainement.
" Un de mes quoi ?... "
" Un truc que tu voudrais bien que je te fasse et qui te ferait plaisir... Dans le cadre de la situation bien sur... Ne me demande pas de te faire à manger... "
Je la fixai pendant un moment... " Tu me prends pour un taré ? je sais ce que c'est ! Mais... ça te regarde ?... "
" Maintenant oui... Après ce qu'on vient de faire, oui !... " Je me tassai un peu dans le lit en rougissant légèrement. " Ohh... Tu rougis, c'est la première fois que je te voit rougir... T'es trop mignon... "
" Arrête de te moquer de moi ! ! " elle se tut, je ne plaisantais pas. " D'abords toi !... Je verrai après... " Je n'étais pas fâché... Heureusement, se dit-elle.
" Bon... Très bien... Moi j'ai adoré quand tu parcourais doucement ma colonne vertébrale avec tes doigts... "
Automatiquement je m'exécutai. " Comme ça ?... "
Elle soupira en se blottissant contre moi. C'était bien ça. Je continuai pendant dix bonnes minutes... Elle caressa un peu mon torse... Son idée lui revint en tête. " Tu crois pouvoir te défiler ?... A ton tour maintenant !... " Je soupirai, qu'elle est têtue !... " Allez ! ! Je l'ai fait, a toi maintenant ! ! " Elle me regardait de ses grands yeux noirs expressifs... Je ne répondis pas. Elle eut l'idée qui me ferait changer d'avis, elle empoigna ma queue à deux mains. " Allez ! ! Accouche ou je tire ! " Je grimaçai...
" Bon, ok, c'est bon, ne tire pas ! ! Je serais bien capable de te frapper dans un réflexe... " elle me lâcha.
" Ahhh... Enfin ! Je vais m'appliquer, mon Bibi... " elle était toute ouïe... Je la fixais drôlement... Encore un problème... Elle m'avait appelé comment ?...
" Mon Bibi... " répétai-je sans expression.
" Quoi ?... "
" J'aimais mieux Méchant, comme surnom... Bibi... "
" Eh oh ! ! ! Toi tu m'as bien surnommée Gamine ! ! "
" Oui, mais ça veut dire quelque chose ! ! ! Bibi... " Je répétai encore le surnom. " Mais c'est grave ! ! "
" Anh... C'est le premier truc que j'ai trouvé... Et puis c'est pas un surnom c'est un diminutif !... "
" Bibi... T'aurais pus trouver n'importe quoi d'autres ! ! T'aurais pus trouver A.G.P., Végéta, Kakarotto... Ou même Freezer ou San Goku... Mais... Bibi... "
" Bon, ça va ! ! tu vas pas le répété deux cent fois... ça m'est venu comme ça...Tu essayes encore de trouver un nouveau subterfuge pour éviter de me dire ce que tu voudrais bien que je te fasse... "
Je soupirai. " Alors... Tu te souviens quand... Baisse les yeux ! " Elle soupira, allais-je finir par le dire ? ?... " J'aime pas quand tu me regarde avec ces grands yeux ! !... " Elle baissa les yeux. "... alors, juste avant que l'enfoiré ne débarque, hier... Je t'avais, disons... "
" Attrapé... " compléta-t-elle voyant que je ne trouvais pas mon mot.
" Heu, ouais, attrapé... Et pour que je te lâche, tu m'avais menacé de tirer sur ma queue... Et pour, heu... Me... Pour me montrer que tu n'avais pas peur et que tu attendais que je te lâche... Tu passais un peu tes doigts dessus et... " je m'arrêtai un moment. " Enfin voilà, quoi ! J'aimais bien !... " et je complétai pour ne pas faillir à ma réputation de boudeur. " ça te va ?... "
" Tu veux que je recommence ça ?... " Elle redressa la tête, me questionnant du regard. Elle tira délicatement ma queue sur elle et se mit à doucement la caresser dans le sens du poil... Mes muscles relâchèrent... J'adorais vraiment ça et je ne savais même pas pourquoi... Pan voyait bien que ça me plaisait, je se retournai sur le côté pour qu'elle puisse jouer tout le long de l'appendice poilu...
Ils étaient partis dans une villa sur une île que Trunks avait offert sa femme pour son anniversaire (N.B. : Oui, oui... Je sais, moi aussi c'est mon rêve que mon mari m'achète une île avec une villa dessus...). Une île de un ou deux kilomètres carré, une jolie plage, et en très belle villa lumineuse. Goten sortit de la maison en riant. Il était mort de rire, les bras plaqués sur son ventre, il ne parvenait pas à s'arrêter.
" Aïe... J'ai mal au ventre... Ahahahaha ! !... " Trunks le suivait, moins gai. Les mains dans les poches de son short. Goten glissa le long du cadre de la porte, ne cessant de rire.
" ça va, Goten ! C'est bon ! Reprends-toi ! "
" Ahhhahahaha ! ! !... Anh non, c'est trop !... 'Monsieur le Président, pourriez-vous s'ils vous plaît... Ecourter...' ahaha ! ! Ecourter ! ! T'as déjà que deux jours et ils veulent de les écourter, ahahahaha ! ! !... Ahh, j'en peux plus... Ah na, ça... " croche-pied. Il s'étala, Trunks lui enfuit la figure dans le sable. Il remonta ses lunettes de soleil qui étaient tombées sur son nez quand il avait posé un genou à terre pour persécuté son copain.
" Arrête ! ! Je ne veux pas entendre parler de la Capsule Corporation lorsque je suis en vacances ! ! Je n'ai déjà que deux jours ! ! ! Et ils trouvent encore le moyen de me les écourtés ! ! Mais je vais les buter ! ! " il tira la figure de l'autre pour la rabattre aussitôt. " Bouffe ton sable ! ! C'est plein de vitamines ! Et puis tu dois te sentir dans ton milieu, ici... Dromadaire... "
" Chameau ! " corrigea Goten en relevant péniblement la tête.
" C'est bien ce que je dis ! ! " et la figure du père de Yann rencontra de nouveau le sable blanc.
" Mais t'es malade ! ! Tu vas l'étouffer ! ! " s'exclama Mady en accourant. " Lâche-le ! ! ! "
" Non ! "
Mady décida de monter à califourchon sur son dos. " Lâche Goten ou je te tue ! ! ! "
" Mady, t'es pas possible ! ! Si je me lève tu tombes ! ! ! " fit Trunks.
" Rien à faire ! ! Lâche Goten ! ! " elle se pencha vers son mari. " ça va, mon chéri ? "
" Mady c'est trop tard... Il ne bouge plus, il est mort... " ça lui valut un coup de poing sur le crâne. " ça va ? Tu t'es pas fait mal ?... "
" Anh ! ! La ferme ! ! ! " répliqua Mady. Goten fit bouger ses mains, montrant qu'il était bien en vie... Mais il ne bougeait plus, de toutes façons, il savait que Trunks ne se lèverais que quand il le voudrait... " Alors... Tu le lâche, oui ou non ?... "
" Non... " répliqua le P.D.G. sur le même ton 'menaçant'.
" Très bien... " Elle tira le col de sa chemise et renversa son verre dans son dos.
" Ahhh ! ! !... Mais c'est glacial ! ! !... "
" Oui, je sais... Un thé glacé généralement c'est glacé... " Goten tendit le bras vers le verre à côté de lui et le renversa sur Trunks du mieux qu'il le put. L'autre ne l'évita pas, il reçut tout sur le visage. " Bravo, Pitchou ! ! T'es le meilleur ! ! ! ! "
Ce petit jeu tourna à la bataille d'eau générale !... Même Tracy avait été dans l'obligeance de faire part au combat... A la fin, Trunks et Goten se tenaient les manches de leurs chemises à essayer de se faire tomber dans la mer. " Allez ! ! Tombe tête de choux-fleurs pourri ! ! ! "
" Hein ? ?... Et toi, tombe... Serviette hygiénique utilisée comme un tampon ! ! "
" Quoi ? ? C'est quoi pour une insulte ça ? ? " Là, Goten faillit tomber à l'eau. " Eh ! La vieille ! ! Viens assister à la défaite de ton chéri ! ! "
" Je ne suis pas vieille ! ! J'ai le même âge que toi, crétin ! ! " râla Mady.
" Allez, mon p'tit choux rouge... A l'eau ! ! ! " répéta Trunks en tirant Goten.
" Naaaa ! ! ! "
" Bon, on arrête nos gamineries maintenant !... " coupa Mady en frappant du pied, un énorme pistolet à eau dans les mains.
" Parfaitement ! Bon, quelle heure il est dans la capitale de l'Ouest ? " demanda Goten.
" Heu... Un truc comme dix heures et demi sûrement... " répondit Trunks.
" Bon, j'ai un coup de fil à passé !... " il lâcha Trunks et se dirigea vers la villa, les vêtements dégoulinant.
" Tu vas appeler qui ? " demanda Mady en baissant son arme.
" Oh, personne... ça prendra pas longtemps... " répondit-il, mal à l'aise. Elle trouva ça bizarre...
" Tu le sais, toi ? " demanda-t-elle au fils de Végéta qui secouait ses cheveux pour un peu les sécher.
" Non... A sa maîtresse, je suppose... Une jeune... "
Mady n'était pas contente, elle se mit à le canarder d'eau avec son arme. Abruti un jour, abruti toujours...
Il secoua son buisson de cheveux, il y avait une marre à ses pieds à présent... Il soupira et attendit que Pan décroche.
Pan éclata soudainement de rire. Elle était assise sur le lit et elle me regardait, moi, son nouveau compagnon, attacher mon pantalon.
" Qu'est-ce que t'as encore ? " soupirai-je.
" Rien, tu me fait rire, t'es tellement sérieux... "
" C'est mon air habituel, t'es pas encore habituée... ? "
" Si. " elle sourit en me voyant lever un peu mes bras pour laisser passer ma queue qui s'enroula autour de ma taille. Elle se leva. Je suivis son mouvement du regard... Elle entra dans la salle de bain et en sortit avec mon bandeau. Je m'étais assis sur le lit, je lui fis comprendre que je voulais qu'elle vienne s'asseoir sur mes genoux. Elle s'exécuta et se posa à califourchon sur moi. Elle m'attacha le foulard autour du front et tira les mèches de cheveux coincées dedans... Puis elle me caressa le visage d'un doigt.
" Si il y a un type qui a le malheur de te toucher ou de t'envoyer un regard douteux... Je le décapite... " fis-je d'une voix froide.
" N'importe lequel ?... Mon père va devoir baisser la tête ?... "
" Non ! Non, lui, ça va... Ce qui n'est pas de ta famille je veux dire ! Comme le p'tit merdeux qui est venu avant-hier, là... "
Elle sourit et colla son front au mien. " Déjà jaloux... "
" Tu m'appartiens... Je sais pas ce qu'il me prend, mais... Je ne sais pas ce que ta stupide race à de particulier, mais elle a le don de nous envoûté, j'ai remarqué... Et je me suis laissé prendre... "
Le téléphone se mit à sonner. Je soupirai... Elle souria et m'embrassa rapidement sur le nez avant de se lever pour aller répondre. Elle quitta même la pièce avec le téléphone sans fil. Je me laissai tomber en arrière sur le matelas. Je m'ennuyais déjà d'elle... elle était partie depuis trente secondes ! ! Je me relevai et j'entrepris de m'occuper durant la communication téléphonique. J'ouvris le tiroir de la table de nuit et je commençai l'exploration de celui-ci : Un paquet de cigarettes et un briquet, je grimaçai et le tapai sur le côté. Un roman... Je le pris en main, je le tournai dans tout les sens et je le déposai plus loin. Un petit carnet, le stylo allant avec, un agenda, faisant certainement aussi répertoire électronique, de la Capsule Corporation. Un petit verre propre, une petite cuillère et un boite de médicaments... Je remarquai que c'était des somnifères... Je souris en coin en me disant qu'elle n'en avait pas eut besoin ces dernières nuits... Surtout la dernière de ces nuits... Je remis la boite et je continuai l'exploration... Deux enveloppes chiffonnées contre le fond... Je les tirai, la première avait l'air plus nouvelle... Ou plutôt moins ancienne que la deuxième... C'était une lettre, de Miiky racontant ses aventures avant son départ pour l'espace... J'en lus une courte partie puis je la rangeai. La seconde lettre était beaucoup plus vieille, mais avait été placée postérieurement dans une enveloppe... Je l'ouvris et je constatai que c'était la lettre que j'avais écrite et donné précipitamment à Goten... Je souriai en relisant la dernière phrase que j'avais écrit en saiyen pour ennuyer 'mon' petit-fils...
Je soupirai et je rangeai la lettre avec l'autre. Il restait encore quelque chose dans le tiroir. Un cadre retourné et cassé... Je le soulevai en faisant attention que tout ne tombe pas en morceaux, je me disais que ça devait être une photo de famille ou quelque chose de cucul dans le même genre... Un homme. Grand, brun, hautain, il avait l'air plutôt costaud... Il était debout, à regarder l'objectif avec un regard malsain(A mon sens) je fronçai les sourcils, c'était lui. Le copain du gars qui était venu l'avant-veille. J'en était certain !... Je pressai légèrement la glace qui se fendit doucement... Comme une incantation... On pouvait presque penser qu'Aïdan aussi se fendait comme la vitre...
San Goten avait été étonné de la bonne humeur de sa nièce, elle qui avait l'air si déprimée deux jours avant... D'un côté, tans mieux, avait-il finit par se dire.
Elle ressortit du couloir avec le sans fil. " C'était mon oncle, il s'inquiétait pour moi... " elle s'arrêta. Mon regard avait changé... Quelqu'un ne me connaissant pas ne l'aurait pas remarqué, mais elle me connaissait et encore plus depuis peu... " Qu'est-ce qui se passe ?... " demanda-t-elle. Elle s'assit à côté de moi. Je redressai la tête.
" Maintenant... Tu vas m'expliquer... Dans les détails... Et en vitesse ! Je ne te laisserais pas partir tans que tu ne m'auras pas tout dis !... " je lui agrippai le bras.
" Très bien !... J'avais l'intention de le faire... Je vais tout te raconter... " je la lâchai et elle tenta de se mettre dans une position confortable. " Lui, c'est Aïdan... Mon ancien petit ami... "
" Mais comment as-tu pus être avec ? Tu l'as regardé ?... " ça, c'était plus de la jalousie, je le reconnais...
" Attends... Il m'a plus parce que il... Je trouvais qu'il te ressemblait... "
J'eus un rictus, de pire en pire. " Tu trouves que ce type me ressemble ? ?... "
" Pas physiquement !... Mais vous avez des caractères qui se rejoignent... Je croyais qu'il jouait au mauvais garçon... Parce que c'est un genre qui me plaît, et je le croyais même 'meilleur' que toi dans le sens ou lui n'avait jamais fait de mal à personne et qu'il ne méprisait pas les terriens... Il était... Rebelle. "
" Et après... ? "
" Il m'a embobiné dans ses trucs... Et moi comme une idiote je lui faisais confiance... En fait, il était dealer... Et il cachait son stock chez moi !... Et je ne me doutais de rien... J'ai faillit tout perdre à cause de ça ! !... La police a bien finit par le repéré, cet enfoiré ! !... Et ils ont trouvés les paquets chez moi !... Ils m'ont accusés de complicité, normal... Quand je suis arrivée au commissariat, j'ai eu de la chance que Goten me voit !... Il est venu, s'est renseigné puis a proclamé mon innocence !... Ils se sont vite rendus compte que j'étais la petite-fille de Satan, et ils se sont finalement dit que je n'étais pas capable de ça... Alors ils m'ont relâchés... C'est plus compliqué mais en gros, c'est ça ! " Elle se mit à pleurer en parlant. " Mais je suis triste parce que je me suis fait berné sur toute la ligne, et y'en a des tas d'autres dans mon cas, et elles n'ont pas toutes la chance d'être la petite-fille d'un champion mondial... " elle pleura encore plus. Je lui entourai les épaules et je lui essuyai ses yeux.
" Ne pleure pas comme ça, pour rien. T'as assez pleurer pour ça !... " je lui agrippai la figure pour qu'elle me regarde bien. " Où il est maintenant ? "
" En prison... "
" Il en bave déjà... Il paye déjà... Et il souffrira jusqu'à la fin de son existence, crois-moi, en enfers, on ne fait pas les choses à moitié !... Les méchants ne gagnent jamais, Pan... Je l'ai appris à mes dépend, mais ils ne gagnent jamais !... Et une fois qu'on se fait prendre... On est plus jamais heureux, quels que soient les circonstances... " Nous étions les yeux dans les yeux. " T'arrête de chialer, maintenant ?... T'es trop sensible !... " Je la lâchai.
" Je te signale qu'avant que tu ne sois là, je râlais quand je relatais ça ! "
" Ah ouais... J'ai dur à le croire... " elle se leva et me frappa la cuisse. " Tu as essayé de me faire mal ?... " Elle grogna et me fit une langue. Toujours délicat... Ma réplique fut un bras d'honneur. " Ne rivalise pas avec moi avec ce genre de choses... " Elle colla ses paumes de main aux miennes et me poussa en arrière. " Je commence à avoir faim... " ça n'avait plus rien avoir avec le sujet.
" Moi aussi. " répondit-elle en se relevant. " Allez !... On mange puis on ira chez mes parents... " elle avait l'air peu enjouée, bien que...
" Je pourrais savoir pourquoi tu es si retissante ?... "
" Parce que ça fait plus de six mois que je ne les ai plus vu, voilà... "
" Et pourquoi ?... "
" La honte. Même quand j'étais avec Aïdan et que je croyais être heureuse, j'avais honte... "
" Et en face de moi t'as pas honte ?... Tu m'as comparé à cet abruti, là !... "
" Mais bien sur que si que j'ai honte ! ! Pourquoi est-ce que j'ai mis tans de temps avant de t'en parler ? ?... " Elle recommençait à s'énerver sur moi. Nous n'avons plus rien pendant un minute... Pan repéra son paquet de cigarettes sur la table de nuit. " Je peux... ? " demanda-t-elle grimaçant.
J'hochai la tête négativement. " Non !... Tu pues après !... Allez ! On y va ! " je lui pris le bras et je la tirai pour sortir.
