Pan embrassa sa fille et lui souhaita bonne nuit, elle sourit, pensant qu'elle avait une magnifique petite fille. Elle l'embrassa une dernière fois, puis me rejoint dans la cuisine. " Elle dort ?... " demandai-je. Elle me répondit que oui et je souris. " Enfin seuls ! " elle s'approcha de moi et s'assit sur mes genoux. " On va prendre une douche... ? " quand tout a coup, un doute me coupa. " Elle ne se lèvera plus la p'tite pisseuse ? " elle soupira.

" Arrête de l'appeler comme ça ! ! "

" Quoi ? ! Elle vient tout le temps demander pour aller pisser quand on commence nos occupations du soir !... Et quand on ne fait rien elle ne vient jamais nous déranger ! " Elle se leva de mes genoux, visiblement vexée.

" De toutes façons... Je suis trop crevée pour faire quoi que ce soit ! "

" Hein... ? " je me disposai de me plaindre mais j'essayai quand même de la persuader. " C'est dommage... J'étais en forme ce soir... Tu rates quelque chose... "

" Et bien tans pis ! Je suis fatiguée ! " Je soupirai de désespérance. Rien ne la ferait changer d'avis !... " Tout ce que j'ai envie c'est de m'endormir blottir contre toi, mon Bibi... " je râlais un peu, et elle n'arrangeait rien en m'appelant Bibi ! Elle vint se rasseoir sur mes genoux en voyant que je faisais la tête. " Ne boude pas, Bibi... "

" Huh ! Tans que tu m'appellera Bibi, j'appellerais ta fille p'tit pisseuse ! Voilà ! "

" Oh ! ! Mais c'est injuste comme chantage ! ! Bibi, c'est plus gentil que p'tit pisseuse ! " il eut un silence et elle me tourna le dos en se relevant de mes genoux. Je souris, amusé, elle râle tellement mal... Mais ça l'énervait tout de même que j'appelle Kendy, 'p'tite pisseuse'... Je me levai et lui entourai la taille et collant ma tête près de son oreille.

" Je m'excuse... " elle ne bougea pas. " Pan... J'ai dis que je m'excusais... "

" ça change rien... C'était pas une bonne idée de garder cette enfant... " Je soupirai, au ton de sa voix j'avais l'impression qu'elle allait pleurer.

" Pan... "

" Mais c'est vrai ! ça ne se passe pas comme je le voulais ! Tu ne la considère pas comme ton enfant, mais comme si c'était un objet qui m'appartenait !... "

" Si ce que tu dis était vrai je ne prendrais même pas la peine de la regarder... Elle est pas mal ta môme !... "

" Tu vois ! Tu continues ! "

" Mais c'est parce qu'elle te ressemble ! Je sais que c'est encore très facile comme une excuse mais c'est la stricte vérité !... "

" Et le 'p'tite pisseuse'... ? "

" Parce que c'est un petite pisseuse !... Comme toi qu'étais une gamine ! " enfin elle se tourna face à moi.

" Mouais... Moi aussi, excuse-moi je m'emporte pour rien c'est temps-ci ! Mais c'est quand même pas gentil ! Alors tu arrête de l'appeler comme ça... "

Je n'avais pas d'autres choix que de me résigner... " Ok... "

" Bon ! On va se coucher ? Je suis épuisée ! Couche-toi moi je vais me changer ! " je la regardai entrer dans la salle de bain et moi je me dirigeai vers la chambre, je retirai mon pantalon, mon débardeur et je les jetai sur une chaise. Ensuite je me couchai sur mon côté du lit en m'étendant. Peu de temps plus tard, Pan vint me rejoindre dans une très jolie nuisette mauve. A peine s'était-elle assise sur le lit que je l'avais déjà couché et serré contre moi. " Et n'oublie pas, hein ! On dort !... " elle s'endormit très vite, peu de temps après, je la suivis.
Vers le milieu de la nuit, j'étais à moitié réveillé, je ne sentais plus Pan contre moi alors je la cherchai en tâtonnant pour la ramener dans mes bras. Ne la trouvant pas, j'ouvris les yeux péniblement, elle n'était pas à droite... Je tournai la tête vers la gauche, elle n'était pas là non plus. Je me relevai sur les coudes et je la cherchai des yeux. Elle était accoudée à l'appui de fenêtre et elle regardait la rue, la fenêtre et les volets grands ouverts. Je me levai et je m'approchai d'elle d'un pas lourd. Je l'entourai de mes bras en me penchant sur son oreille. " Qu'est-ce que tu fais ?... " Elle prit du temps à répondre. Elle fixait inlassablement le dehors.

" Tu ne vois pas ?... Tu ne sens pas ?... "

" Sentir quoi ?... "

" La flammes... On se croirait en enfer... "

" Bon, c'est vrai que c'est génial de voir ton grand-père avec ses belles fausses dents à tout les coins de rue mais bon... C'est pas une raison pour y mettre le feu... "

" Non... Ne lui faites plus de mal... Laissez-le tranquille... Je ne veux plus qu'il souffre... ça me fait trop mal quand il est malheureux... Non... Pas ça... " murmura-t-elle

J'étais pas bien réveillé, je me demandais ce qu'elle racontait, je ne me doutais pas qu'elle parlait de moi...

" Pan... Je comprends rien à ce que tu racontes... Allez ! Viens te recoucher !... La... La rue le laissera tranquille... " Je lui pris la main et je me dirigeai vers le lit. Elle résista à ma tirée. Je soupirai, j'avais envie de dormir. " Pan... ! Ferme cette fenêtre... ! Et viens te coucher... " Elle tourna la tête vers moi, un air apeuré sur le visage. " Mais qu'est-ce que t'as ?... " Elle se mit à pleurer en se blottissant contre moi. Je lui caressai les cheveux, c'est tout ce que je trouvai sur le moment. Nous nous couchâmes sur le lit, Pan se rendormit vite et lorsque je fus persuadé qu'elle dormait bien, je me rendormis à mon tour. Le matin elle ne se souvenait de rien. Pour elle, elle ne s'étais jamais levée.

" Peut-être que j'étais somnambule ? !... " elle finissait de s'apprêter pour partir travailler. Elle attacha sa boucle d'oreille en me questionnant du regard. J'hochai la tête négativement.

" Tu regardais dehors et tu étais pétrifiée !... "

" Mais alors si je n'étais pas somnambule, tu as du rêver !... "

" Tu parlais trop distinctement pour être somnambule !... Et je n'ai pas rêvé !... "

Elle soupira. " C'est pas important !... N'y pense plus !... " elle m'embrassa rapidement. Elle appela Kendy qui accourut près de nous en souriant, son sac à dos sur les épaules, prête pour aller à l'école. " A ce soir ! "

" Au revoir, papa ! ! " répliqua Kendy en me faisant un signe de main. J'hochai seulement la tête et je les regardai quitter la maison. Je devais savoir ce qu'avait Pan.

Le lendemain après-midi, la porte de la salle de l'esprit et du temps s'ouvrit deux heures en avance. Popo avertit Dendé et Piccolo. Ce dernier se hâta à la salle, se demandant pourquoi le fils de Goten sortait plus tôt. Yann se tenait debout entre les deux grandes portes. Piccolo sourit doucement, satisfait de la disciple et du sérieux du cousin de Miiky... Mais bientôt il cessa de sourire... Le regard du jeune homme n'était plus aussi bleu qu'avant, ses pupilles non plus n'étaient plus aussi noires... Elles avaient passer à un bleu-gris fade... Il sursauta un peu lorsqu'un gargouillement se fit entendre. Puis Yann se mit à geindre doucement, il plaça les deux bras sur son ventre.

" J'ai faim...... " il tomba sur les genoux puis s'étala de tout son long en s'évanouissant. Le namek se frappa la tête, maugréant que ça aurait été trop beau que Yann aie acquis la force et la discipline sans aucun problème !... Il le traîna jusqu'à la salle à manger, en chemin, il croisa Dendé, qui alla demander à Mr. Popo de préparer un repas 'saiyen' pour Yann. Le jeune homme, affalé sur la table, reprenait un peu ses esprits. " Ohh... Piccolo... Je croyais que les nameks était vert... Là, t'es des tâches bleu, mauve, jaune, rouge, blanc, orange... Ah... T'es vert aussi, il me semblait bien... "

" Tais-toi, t'es en pleine crise d'hypoglycémie ! " coupa le namek, exaspéré.

" Ah... "

" Voici le début du repas... La suite arrive... " annonça Popo en emmenant deux énormes plats en entrée. Yann les regarda pendant un moment, penaud.

" Ohh... De la nourriture... " il en mangea un bout, puis continua. Les plats suivant arrivaient et au fur et à mesure, Yann mangeait de plus en plus vite, vers la moitié du banquet, il était en pleine forme et remplissait son estomac à bloc ! Bientôt, il termina son repas et détacha sa ceinture pour être à l'aise en soupirant de béatitude. " Ahh... ça fait du bien !... "

Piccolo était moins à l'aise, il frappa la table de ses poings en grognant. "
Comment ça se fait que t'étais dans cet état ? ! Tu ne mangeais pas ou quoi ? C'est une salle d'entraînement pas une salle de torture ! !... "

" Ahn, ça va, hein ! Toi tu bois que de l'eau ! J'ai vécu deux mois d'enfer là-dedans ! ! Rien à manger ! !... Et tu sais que les deux choses les plus importantes pour un saiyen, sont le combat et la bouffe ! ! "

" Eh ben fallait manger ! ! "

" Mais y'avait plus rien à manger ! !... "

" La salle avait été remplie pour un an de nourriture ! Un pot par jour ! Pour un saiyen c'est amplement suffisant, et y'en avait 365 ! ! ! "

" Non ! J'en ai mangé un par jour, mais je suis tomber à cour au bout du huitième mois !... " Dendé soupira, ne pris pas part à la discussion et se dirigea vers la salle.

" Non et non ! C'est pas possible, j'ai vérifié, Popo à vérifié et Dendé à vérifié ! !... " continua Piccolo.

" Mais si je te dis qu'il n'y avait plus rien, c'est qu'il n'y avait plus rien ! !... "

" Dis plutôt qu'au début tu n'as rien foutu et que tu t'es goinfré pour passer le temps et puis quand tu t'es enfin décidé à t'entraîner, y'avait presque plus de nourriture ! ! "

" C'est pas vrai ! ! "

Yann et Piccolo regardèrent un pot de nourriture venant de la salle, se déposer entre eux, Dendé le tenant en souriant. " Vous aviez tout les deux tors... " fit Dieu.

" Hein ? !... Mais non ! C'est lui qu'a raconté n'importe quoi ! " s'exclama Yann en pointant le namek.

" Et toi aussi t'as raconté n'importe quoi ! ! Tu vois bien qu'il y en avait encore de la nourriture ! J'avais raison ! "

" Non ! ! Tu as dit que j'avais tout manger et ben tu vois bien que non ! ! "

" Tu n'as pas les yeux en face des trous, Yann ! A ton âge, Ton père, ton oncle et ton grand-père avaient déjà leur compagne et depuis longtemps ! " Le neveu de Gohan était stupéfié.

" Quel manque d'argument ! Tu t'en fiche de ma vie amoureuse ! Et puis je suis exigeant, moi ! Et puis c'est pas vrai ce que tu dis ! ! Tetunks à rencontrer Tracy quand il avait 24ans ! C'est ma mère qui me l'a dit ! "

" Justement la famille de Végéta est une famille d'attardés ! "

" Huh ! Et Zarina alors ? ! "

" Justement ! ! Tu ne la battra jamais Zarina si tu continues à faire le gamin comme ça ! "

" Mais je ne fais le gamin !... "

" Alors contrôle-toi ! ! ! Discipline-toi ! ! " Yann lui fit une langue en retour. " Et grandit aussi ! "

" Mais je suis grand ! ! Je fais 1m70,5 ! ! " Piccolo soupira encore de désespérance. Tout à coup, un mouvement d'air se fit sentir non loin de la table. Il se retourna. " Tonton ! ! ! " il se leva maladroitement en manquant de faire basculer la table et alla se cacher derrière Gohan.

" Alors t'étais ici ! Yann, je viens te prévenir, ton père menace de se pendre et que ta mère vire alcoolique ! "

" Ahh ! ! Ma petite maman ! ! Téléporte-toi, vite ! " Gohan allait s'exécuter quand Piccolo prit la parole.

" Eh ! Ramène-le vite ensuite ! Sinon il ne reviendra jamais ! "

" Pas de problème ! Tu l'entraînes ? il était dans la salle ? C'est pour ça qu'on ne le sentait pas ? "

" Tout à fait... Mais ça n'a pas l'air de l'avoir beaucoup aidé vu qu'il est sortit à moitié mort de faim... " répondit le namek.

" Mais je n'avais pas vu les pots... " fit Yann.

Gohan haussa les épaule et se téléporta chez son frère. Mady sauta sur son fils en poussant un grand cri malade et Goten manqua de s'évanouir de soulagement.

" Yann ! ! ! ! Tu m'as fait peur ! ! ! " s'exclama sa mère.

" Oui, excuse-moi maman, si tu savais ! je me suis fait persécuter par Piccolo ! ! C'était affreux ! ! Il m'a enfermé dans une sale toute blanche sans nourriture ! "

Gohan soupira de la comédie de Yann. " Bon, on y retourne... Yannichou. "

" Hein ? ? ! Retourner où ? ? ! " coupa Goten, soudainement plus conscient.

" Ben... Au palais de Dendé... " répondit son frère.

" Et qu'est-ce qu'il fait là ? "

" Il s'entraîne. Car il est moins fort que Zarina, et ça l'énerve, n'est-ce pas Yann ? "

Son neveu hocha la tête, toujours agrippé à sa mère.

" Aaahh... Dans ce cas ça change tout ! J'ai jamais été capable de battre Trunks plus d'une fois de suite ! Alors venge-moi ! " explosa le père du martyre en pointant son fils. Qui le regarda et hocha vivement la tête positivement, déterminé ! Il se sépara de sa mère.

" Mère... Sois courageuse ! ! Je reviendrai ! ! " Mady hocha la tête en reniflant. Yann retourna au palais de Dendé avec Gohan.

" Bon, près à t'entraîner sérieusement ? " demanda Piccolo. Yann répondit mollement que oui. " Tu seras discipliné ? "

" Oui, Piccolo. "

" Alors suis Mister Popo ! ! Et ne me réponds pas ! ! ! " coupa le namek, sévère.

Yann obéit sans discuter. Le namek se tourna vers le demi-sang.

" Waw... Tu emploies une nouvelle méthode d'entraînement ? " demanda Gohan, en mettant les mains dans les poches.

" Oui... Et à première vue c'est la seule qui marche avec cet individu qui te sert de neveu. Et tu verras, il la battra cette morveuse. "

Gohan sourit. Le caractère effronté de Zarina n'avait jamais fort plus à son ancien mentor...

" Bon, je te laisse, j'ai à faire ! Bonne chance ! " et il se téléporta.

Mister Popo présenta à Yann, Bio-Yann. Le fils de Goten regardait son clone d'entraînement avec des yeux ronds comme des billes.

" Il... Heuu... Il a l'air sympa, et rempli d'émotions sincères... " fit le fils de Goten, assis par terre. Bio-Yann se tenait tout droit, un air sans expression sur le visage, il était albinos, des yeux rouges et des cheveux blancs, mais à part ça, c'était la copie conforme du jeune homme.

" Il a été conçu à partir de toi. Vous allez combattre. Il a exactement ta force et ta technique de combat. Si tu arrives à le battre, cela signifiera que tu auras fait des progrès, logique. " expliqua Popo.

" Ah... Ok. " Il se mit en position le combat, le clone fit pareil. La même position. Evidemment. " Ehh... C'est vrai que ma position de départ est ridicule. "

" COMMENT CA SE FAIT QUE VOUS NE VOUS VOUS BATTEZ PAS ENCORE ? ? " hurla Piccolo en débarquant. Yann sursauta et le regarda.

" Mais on commen... " Il reçut un coup de coude de son clone qui le fit s'étaler. " Aïeuh ! ! Je savais pas que j'étais si fort et sournois ! " Le combat reprit. Yann avait du mal à éviter les coups de son double. Il essayait de le battre avec ses meilleures techniques, semblant oublier que Bio-Yann avait les mêmes.

Le temps passait. Tout le monde s'entraînait de son côté. Kendy faisait quelques progrès. Zarina s'entraînait durement, gardant tout les jours un peu de temps pour Shuki. Yann comprenait peu à peu sa technique et apprenait à se parer à tout et à voir les erreurs qu'il faisait à travers Bio-Yann. A chaque combat qu'il faisait avec son clone, il s'améliorait de plus en plus. Pour un jour enfin " se " battre.