Oyé oyé, me revoici après heu… ( compte les jours sur ses doigts ( dop' y'en a pas assez !! ) on va dire un bout de temps.  Alors aujourd'hui, comme j'ai rien à faire parce que je suis exemptée de mon examen d'écologie ( YYYYYEEEEEESSSSSSSS !!!!!!!! ), j'ai décidé de vous faire ce chapitre 11.  Gomen pour tous ceux qui l'attendaient depuis longtemps, je n'ai juste pas eu de temps du tout du tout du tout pour personne, même pas pour moi ( arg, je vous dis que Charlemagne il est pas mieux de se présenter chez nous… ).  Enfin, l'important c'est qu'il soit là ! Bonne lecture tout le monde !!

~~~~~~~~~

Chapitre 11

Le lendemain matin, lorsque Harry se réveilla, il sentit une douce brise lui caresser le visage.  Ouvrant tranquillement les yeux, il vit que toutes ses affaires avaient été placées et que la grande fenêtre ouverte laissait entrer la chaleur de fin d'été.  S'habillant, il songea à ce qui lui arriverait maintenant qu'il était là.  En fait, il devait s'avouer qu'il n'en savait pas grand chose.  Il se battait avec une paire de bas vert forêt lorsqu'on toqua doucement à la porte.

-Entrez, murmura-t-il.

Une jeune femme qui semblai frôler la trentaine entra alors, chargée d'un énorme paquet.

-Bonjour Monsieur Potter, bien dormi ?

-Oui, très bien merci. dit-il en se rendant compte que cela avait été une des rares nuits sans cauchemars et en finissant d'enfiler la chaussette.

-Miss Maria m'a laissé ça pour vous ce matin avant d'être enfermée.  Elle m'a dit que vous y trouveriez vos médicaments.

-D'accord et hum…

Soudain, un grand bruit sourd sembla sortir du ventre du jeune sorcier.

-Hum je crois avoir un peu faim…

-Bien sûr, répliqua la jeune femme amusée, voici un plan du château.  Vous n'avez qu'à descendre lorsque votre ventre ne tiendra plus.

-Merci, j'en tiendrai compte.  continua-t-il un peu gêné.

Et la demoiselle sortit, le laissant seul.  Il s'empressa alors d'ouvrir la boîte pour y trouver 10 petites bouteilles d'un blanc cristallin et un mot écrit d'une écriture ronde mais pâle.

Cher Harry,

J'ai trouvé quelque chose d'encore mieux que la Pipiline ce matin, ça s'appelle du Fiorn.  Ça dure moins longtemps, c'est plus efficace sauf que c'est plus douloureux.  À toutes les deux heures, tu dois avaler le contenu d'une bouteille puis pointer ta baguette vers toi et réciter ; Ricorna del Ventum.  Si tu as très mal à la tête, c'est bon signe.  Et si jamais Hermione commence à dire que c'est impossible, que tu ne peux en boire sans etc. etc., dis-lui que je me suis arrangée pour leur donner un goût plus doux, elle va comprendre.

Amitiés,

Maria

Ne comprenant pas l'allusion à Hermione, Harry pris néanmoins la première petite bouteille et remarqua que son liquide avait une légère teinte jaune, seulement visible sous la lumière.  La mettant dans sa poche, il prit le plan jauni et remarqua que la salle à dîner était probablement située 2 étages plus bas.  Se résignant, il sortit pour découvrir toute l'immensité du château ; déjà, la veille il lui avait paru particulièrement grand mais là…  Des tapisseries de toutes les époques ainsi que des tableaux aux couleurs ternes sans être poussiéreux couvraient les murs, un tapis rouge sang était étendu dans ce semblait être le couloir principal, les rampes et les escaliers étaient tous deux fois plus larges que ceux de Poudlard et de grandes fenêtres aux contours bien dessinés ornaient les plus hautes surfaces.  Il marcha pendant un bon bout de temps, rencontrant au passage des servantes aux bras chargés de serviettes et d'autres qui, baguette à la main, nettoyaient la pierre des murs, jusqu'à ce qu'il rencontre Monsieur Figaliti.

-Et bien M. Potter, on traîne dans les couloirs ? dit-il d'une voix sèche.

À ce moment, Harry se surprit à penser qu'il ressemblait beaucoup à Rogue.  Néanmoins, il répondit amèrement ;

-Non, voyez-vous je descends manger.

-Soit, mais la salle à manger n'est pas par-là.  Votre discours ne tient pas debout jeune homme.

-Mais… voulut-il répliquer.

-Allons, qu'est-ce qui se passe ici ? dit une voix derrière Harry.

Se retournant, il découvrit un homme d'environ 33 ans aux mèches noirs bouclées et au regard pénétrant.

-Ce jeune homme flânait dans les corridors Georges. répliqua Figaliti d'une voix fière.

-Enfin, ce n'est pas si grave Richard.  Allez donc vous occuper de vos colombes. lui lança l'autre.

Renfrogné, Richard Figaliti s'en alla d'un pas morose.

-Et bien, tu dois être Harry Potter ?

-Si m'sieur. lui répondit Harry doucement.

-Bienvenue chez nous mais dis-moi, tu devais bien chercher quelque chose pour que ce bougon de Figaliti t'interpelle ?

-Si, la salle à manger.  dit-il joyeusement pendant que son ventre gargouillait.

-Bien suis-moi.

Georges l'entraîna dans l'autre direction, d'un pas si rapide qu'Harry dut presque courir pour le rattraper.  Il repassèrent par le même chemin qu'il avait pris mais rendu à l'escalier de granit qu'Harry avait négligé, il passèrent par une petite porte pour se retrouver dans une espèce de grand vestibule complètement fermé.  4 portes les entouraient mais au lieu de se diriger vers l'une d'elle, Georges resta au milieu de la pièce.  Soudainement, ces dernières se mirent à tourner autour des murs, par un moyen dont Harry ignorait l'existence. 

-Yoki. dit alors l'homme.

-Toutes les portes s'arrêtèrent et celle sur la gauche s'ouvrit alors dans un léger grincement.

-Vas-y, je crois qu'on t'attend.

Harry pénétra alors dans ce qui semblait plutôt être une serre ; aucun mur, si ce n'est du plancher car tout était fait de verre, allant du toit aux assiettes et fourchettes.  Le soleil brillait loin au-dessus des planches vitrées, donnant à la pièce un air matinal.  De grands arbres et plants grimpaient le long des structures et le sol de terre laissait s'échapper une fine poussière à chaque pas.  Quelques arrosoirs magiques se chargeaient d'arroser plantes et fleurs et quelques oiseaux et insectes allaient et venaient par l'une des vitres du mur gauche qui était soulevée.  Aussi quelques personnes étaient assises, éparpillées dans la salle mais au bout de la table du centre, se trouvait un groupe de têtes rousses qu'Harry reconnut bien.

-Et Ron !! lui cria-t-il.

Ron se retourna au loin et se mit à lui faire des grands signes de la main.  Harry ne se fit pas prier ; il se hâta  d'aller le rejoindre, lui et toute sa famille.

-Ron, qu'est-ce que tu fais ici ?

-Comment qu'est-ce que je fais ici  ? Et toi qu'est-ce que tu fais ici ? lui répliqua-t-il, farceur.

-Ha ha très drôle Ron, répliqua alors Fred. 

-Oui on pourrait presque croire que tu arrives à penser maintenant, fais attention ou ça pourrait devenir habituel. lui dit Georges.

-Georges, arrêtes d'insulter ton frère. lui lança sèchement Molly Weasley.

-C'est pour rigoler m'man et en plus, ça ne dérange même pas Ronnie chou !!dit sarcastiquement Fred en passant sa main dans les cheveux de Ron pour les ébouriffer.

-Ça va, j'ai compris Fred… marmonna Ron d'une voix basse en s'éloignant.

Harry eut un petit sourire amusé ; les Weasley étaient une famille unie, une belle et grande famille unie.  Il ne comptait plus les jours où il aurait souhaité en avoir une comme ça.

-Alors, vous vous moquez de Ron sans moi maintenant ?

-Hermione !! Content de te revoir ! dit Harry avec stupeur en regardant son amie s'asseoir, les bras chargés de livre, à la place libre à côté de Ginny.

À ce moment, Harry remarqua que toutes les personnes assises autour de lui n'étaient plus exactement les mêmes.  Hermione avait laissé pousser ses cheveux qui étaient aussi moins touffus et légèrement plus pâle et avait un teint qui tirait maintenant plus sur la couleur pêche, Ron n'avait, à sa grande surprise, pas grandi beaucoup mais gardait une carrure assez impressionnante, Ginny avait aussi laissé pousser ses cheveux mais aux contraire d'Hermione elle avait bouclé ses pointes, Fred et Georges semblant néanmoins tout aussi farceurs.

-Alors, qu'est-ce que vous faisiez de vos vacances d'été avant cette semaine ? demanda Hermione.

-Je hum… dormais, mangeais, respirait, mangeait, dormais, mangeais… dit Ron d'une voix douteuse.  On ne peut pas en dire autant de toi… continua-t-il en jetant un coup d'œil à la pile de livres qui bloquait l'accès aux brioches.

-Tu sais il y a vraiment des livres intéressants dans sa bibliothèque, beaucoup plus de livres en tout qu'à Poudlard en tout cas.  Par exemple, celui-là traite de l'ancienne arithmancie française et j'avoue que…

-Et toi Harry, qu'est-ce que tu as fait ? articula Ron la bouche pleine de gruau pour couper la parole à son amie.

-Pas grand chose…

-Excusez-nous, on doit y aller. dirent en même temps Ginny, Fred, Georges et Molly Weasley.

Pendant qu'ils s'en allaient, Harry se souvint du médicament et le sortit de sa poche.  La bouteille avait maintenant tourné d'une jolie teinte violette.

-Hum du jus de raisin, dit Ron, j'en veux un peu aussi !!

-Mais non Ron, ce n'est pas du jus de raisin, c'est une sorte de médicament n'est-ce pas Harry ? rétorqua Hermione.

-Comment sais-tu ça ? lui répondit-il.

-Tous les médicaments d'origine sorcière sont placés dans des bouteilles semblables à celle-là, pour les petites quantités en tout cas. continua-t-elle en se servant un peu de chocolat chaud.  Lequel est-ce ?

-Du Fion non, Fionr, enfin quelque chose comme ça…

Hermione ouvrit de grands yeux ronds et le regarda, stupéfaite.

-Ça ne serait pas du Fiorn par hasard ?

-Ah oui, c'est ça !

-Je ne savais pas que tu prenais des médicaments Harry ? dit Ron en train d'avaler une saucisse.

-Moi non plus, en tout cas jusqu'à hier…

-Ça va 'Mione ? susurra Ron en terminant sa viande.

Harry jeta un coup d'œil à Hermione ; en effet, la jeune sorcière se mordait la lèvre inférieure en regardant la petite bouteille bizarrement.  C'est à ce moment qu'Harry se souvint de quelque chose.

-Ne t'en fais pas Hermione, Maria a adoucit le goût et ce n'est plus dangereux. lui confia-t-il.

-Peut-être… M'enfin, c'est quand même risqué…

-Vas-y Harry, prend-le, on va bien voir ce que ça va faire… marmonna Ron entre deux raisins verts.

Harry prit alors la petite bouteille et la vida d'un trait.  Le liquide était un peu pâteux et il goûtait légèrement le vin. 

-Alors ? dit Ron.

-C'est juste, glacé… Et ça donne mal à la tête… répliqua-t-il en se tapant le front comme pour faire sortir la douleur.

-Et bien voilà, ce n'est pas si pire que ça.

-Hum, gémit Hermione.

Soudain, une cloche sembla retentir loin à l'intérieur de la maison.

-Il est 10 heures, articula Hermione, je dois retourner à mon travail. dit-elle en se levant avec sa pile de livres.

-C'est ça, à plus tard. dirent en chœur les deux garçons.

Et pendant qu'elle s'en allait, Ron reprit une petite carotte cuite au miel.

-Bon qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui Ron ?

-Sais pas, on pourrait aller se promener…

-Ouais tu as raison…

Et les deux gars se levèrent, laissant derrière eux des plats presque vides.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~

-Mr Potter ?

-Oui ? dit Harry en relevant la tête de son devoir d'enchantements pour regarder la servante qui se tenait visiblement gênée sur le pas de la porte.

-Miss Loumanage souhaiterait vous voir dans sa chambre au plus tôt, alors dès que vous aurez une minute…

-Bien sûr, dites-lui que j'arrive.

-Souhaitez-vous que je vous accompagne ? continua-t-elle d'une petite voie aiguë.

-Non, je me débrouillerai, merci quand même.

Et la servante sortit, pendant qu'Harry saisissait la lampe qui lui servait de source de lumière.  Aussitôt, la chambre se fit ténébreuse, alors que les flammes vacillantes de la lampe jetaient sur les murs des ombres qui semblaient se mouvoir d'elles-mêmes et sortir par la porte laissée entrouverte.  Mais juste avant de partir, il saisit le dernier flacon de la boîte.  Celui-là avait un léger goût de fraise, comparé aux précédents qui avaient, pour la plupart, goûtés les raisins ou les pommes.  La douleur habituelle se fit ressentir, mais il fallait avouer qu'il y était un peu habitué.  Sortant de la pièce, les couloirs plongés dans la pénombre le laissaient de glace, comme si des fantômes s'amusaient à l'entourer.  S'avançant lentement, il parcourut un bon bout de chemin seulement avant de se rendre compte qu'il avait oublié le plan.  Se maudissant, il s'apprêtait à retourner sur ses pas lorsqu'une lueur l'attira dans l'autre sens.  Suivant son instinct, il marcha sans bruit vers la source lumineuse qui étrangement, semblait s'éloigner de plus en plus, comme si elle ne voulait pas se faire attraper.  Néanmoins, elle s'arrêta devant une porte avant de s'éteindre, laissant Harry dans le noir puisque sa lampe s'était éteinte depuis longtemps.  Rassemblant son courage, il s'avança et poussa la porte.

La pièce était aussi noire qu'un four sauf un petit piédestal qui était illuminé au milieu.  De loin, Harry ne put distinguer ce qui y reposait aussi s'y dirigea-t-il pour jeter un coup d'œil.  Ce qu'il vit le laissa muet de stupeur ; une épée d'argent incrusté de cristaux et qui semblait n'avoir jamais servi reposait sur un coussin bleu marin, reflétant tous les petits rayons de lune qui filtrait à travers le toit entre ouvert.  Elle semblait y être depuis un bon moment déjà, sans être recouverte de poussière.  D'ailleurs, c'était le seul objet dans la pièce ; tout autour, les murs avaient l'air de disparaître dans l'ombre, laissant la vedette à l'arme.  Saisi par la curiosité, il voulut la prendre lorsque…

-Mais qu'est-ce que tu fais ici ?

Harry se retourna pour voir une Maria visiblement fâchée, aux yeux lançant des éclairs et dont les cheveux virevoltaient dans l'air de la nuit qui entrait par le trou du toit.

-Je heu, hum…

-Viens par-là…

Elle lui saisit le bras en l'entraînant au milieu du dédale de couloirs, passant par des portes et tapisseries qu'Harry n'avait jamais vues de sa vie.  Elle ne s'arrêta qu'une fois rendue devant un tableau représentant une flamme entourant une forêt entière sans sembler la consumer.  Elle posa la main dessus et aussitôt, celui-ci s'écarta pour les laisser entrer dans ce que Harry appellerait une suite d'hôtel moldu.

Les murs étaient recouverts de tapis rouge, comme le sol.  Un lit double à couvertures blanches et noires se dressait au milieu de la salle, ne laissant de l'espace                 que pour quelques commodes et armoires dans les coins.  De plus, une seule fenêtre ornait la tête du lit, offrant la vue sur la montagne toute proche.  Des bouquins à moitié ouverts jonchaient le sol, ainsi que des feuilles chiffonnées toutes pleines de ratures et quelques traces plates, comme si on s'était assis longtemps au même endroit.  Mais Harry n'eut pas trop le temps d'observer que son amie le jetait sur un fauteuil de cuir caché dans l'ombre.

-Bon, il faut que je te parle… dit-elle en élevant un peu la lampe à la hauteur de leurs yeux et en s'assoyant elle-même sur son lit tout près.

-J'avais remarqué… répondit-il du tac au tac.

-Non sérieusement, regarde à l'extérieur.

Harry reporta son regard sur le ciel nocturne et froid ; la lune était pleine et brillante ce soir-là, sans aucun nuage ni étoile pour venir troubler son règne.

-Oui, et alors ?

-La lune… elle est pleine. continua-t-elle dans un murmure.

-Et alors ? demanda-t-il, toujours indécis.

-Alors c'est le soir parfait pour commencer ton initiation ! hurla-t-elle presque en se levant précipitamment et en levant le poing comme en signe de victoire.

-Hum… Maria, je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée….

-Mais si voyons, allez viens par-là.

Elle le prit alors par le bras et l'entraîna hors de la pièce.  Harry eut l'impression de retraverser le château pour la quatrième fois de la journée ; si ça continuait, il irait se plaindre à la régie pour maltraitance envers les personnages ( ok ok c'était pas drôle… ).  Après un certain temps, il put enfin respirer de l'air frais déchargé de toute poussière lorsqu'ils atteignirent le parc baigné par le clair de lune.

-Bon alors on fait quoi maintenant Grand Chef ? haleta-t-il en tentant de reprendre son souffle.

-Attends un peu, il faut attendre que la Mars soit en parfait alignement avec la Lune et là je te dirais quoi faire.  dit-elle avec la voix d'une petite fille de 5 ans toute excitée parce qu'elle s'en va voir un spectacle de cirque.

-Je suis désolé, je ne vois aucun cacaoyer ni industrie chocolatière dans le coin.  marmonna-t-il d'un ton sarcastique.

Maria mit un bout de temps à comprendre la blague mais lorsqu'elle le fit, ce n'était qu'un pur miracle que de voir Harry toujours en vie après 10 minutes.

Note : Ok celle-là était pas mal facile mais je n'ai pas pu m'en empêcher… Gomen nasai…

-Mais non espèce de sombre crétin, je parle de l'étoile de Mars.  Tu ne suis pas beaucoup en cours d'astronomie, n'est-ce pas  ?  lui demanda-t-elle lorsqu'ils étaient tous les deux étendus dans l'herbe après s'être courus après pendant un bon moment.

-Bien sûr que je sais de quoi tu parles, je ne suis pas si stupide.

Maria ne répondit pas.  Voyant cela, Harry se mit à divaguer  sur divers sujets pour essayer d'évaluer son niveau d'attention mais rien à faire.  Même après le coup du : « Tu sais, j'adore Voldie chou et c'est même mon acteur de cinéma préféré. », elle ne bougea pas d'un seul millimètre.

-OHÉ EST-CE QU'IL Y A QUELQU'UN ?? lui hurla-t-il dans les oreilles.

-C'est bon, pas besoin de crier… bougonna-t-elle en reportant enfin son attention sur Harry tout en se bouchant les oreilles.  Je me demandais juste si un jour je pourrais enfin savoir ce qui se trouve au-delà de la Lune.

-Qu'est-ce que tu veux dire ? commenta-t-il, prit par la question.

-Enfin, qu'est-ce que ça fait lorsqu'on quitte ce monde pour un autre…

-Quoi ? Tu veux dire, lorsqu'on meure ?

Maria tourna alors la tête vers Harry ; une toute petite larme silencieuse coulait sur sa joue, laissant un sillon d'humidité derrière elle.  Ce dernier se releva d'un bond, il ne pouvait pas y croire.

-Alors tu as… tu as la… la…

-…la marque ? Bien sûr, mais si tu savais comme j'aimerais être la seule à pouvoir le savoir… confia-t-elle en relevant la manche de son gilet en doublure de coton. 

Harry aurait voulu être aveugle en cet instant précis.  Même s'il avait longtemps élevé par les Moldus, il savait tout de même certaines choses à présent.  L'une d'elle l'avait particulièrement frappé lorsqu'il l'avait découverte ; le certain don qu'avaient certains sorciers pour être immortels.  Bien sûr, cela peut paraître invitant et pratique d'être invincible et sans faiblesses. 

« N'en soyez pas si sûr… avait déclaré le professeur Flitwick lors d'un cours sur les sortilèges irréversibles, car quiconque ne pouvait mourir ne verra jamais le bonheur que provoque la mort ; la délivrance d'une souffrance de toutes sortes ou même encore, l'espérance de trouver un monde meilleur. »  De même que cela lui rappelait ce que Dumbledore lui avait dit en première année à propos de Nicolas Flamel, il se souvenait avoir espéré ce jour-là que ces personnes atteintes disparaissent de la planète pour qu'ils soient touts à parts égales.  Il ne savait plus trop maintenant s'il le souhaitait toujours…  En effet, sous ses yeux, l'empreinte de l'étoile gris cendre était bien là, à son grand désarroi.

-Je suis désolé, je ne savais pas… balbutia-t-il d'une voix tremblante.

-Ce n'est rien, je m'y suis faite avec le temps.  répliqua-t-elle en rabaissant sa manche.  Si nous passions maintenant au pourquoi de notre venue ici ?

-Bonne je veux dire, bonne idée.

Une atmosphère lourde planait maintenant sur les deux jeunes gens.  Harry savait qu'il l'avait blessée quelque part en elle-même et qu'il lui faudrait un petit moment pour que les choses se replacent correctement.  Essayant de se montrer joyeux et à l'aise, il se leva debout et demanda de la voix la plus assurée qu'il le pouvait :

-Bon allez, dis-moi ce qu'il faut faire !

-La Mars et la Lune sont en conjonction, maintenant c'est à toi de jouer. lui répliqua-t-elle d'une voix neutre.

-Comment ça, et qu'est-ce que je fais moi ?  Je n'ai aucune idée du comment du pourquoi ! demanda-t-il, inquiet de la réponse qu'il savait s'en venir.

-Moi non plus cher ami, il n'en relève que de toi pour cette étape.  Mon rôle viendra plus tard. continua-t-elle en s'assoyant finalement en position indienne.  Cherche en toi ce qui fait ta force et dit le à la Lune, elle jugera si tu es apte à faire quoi que ce soit.

-Tu veux dire que tu n'es même pas sûre que j'ai une chance ?

-Non, je sais que tu as la force pour le faire.  Reste à savoir si TOI tu crois avoir le courage de le faire.

Il lui sembla alors que tout était lointain dans sa tête.  Tout reposait sur lui ? Et bien alors, il se jurait de le faire ! Oui, il était sûr que n'importe qu'il parvienne, il y arriverait. Personne ne pouvait se mettre sur son chemin car il croyait en lui de toutes ses forces.  Il défendrait ses amis et toutes les autres personnes chères à son cœur et il combattrait jusqu'à ce qu'il soit le grand gagnant de toute l'histoire.  Même s'il savait que certains obstacles seraient plus difficiles à surmonter, il savait qu'il y aurait toujours quelqu'un pour lui et qu'il serait toujours là pour les autres. 

-Un bien joli plan de vie, cher ami.  Reste à savoir si tu sauras le respecter…

-Qui… Qui me parle ? demanda-t-il en se rendant compte qu'il avait quitté la plaine du château pour être maintenant perdu au milieu d'un amoncellement de nuages…

-Qui est-ce qui te parle ? C'est bien simple cher ami, ne crois-tu pas déjà le savoir ?

-Vous êtes la Lune ?

-Touché.  Mais je ne suis pas seulement la Lune, je suis aussi la petite voix qui te suit partout depuis ton entrée dans le monde de la sorcellerie.

-Alors vous-êtes aussi mon garde du corps ?

-Mon Dieu non !!  Il y aurait longtemps que j'aurais disparu s'il avait fallu que je te suive partout.  Ne te fais pas d'illusions, je ne suis qu'une conscience vivante qui prend place dans le cœur des gens qui possèdent une certaine force mentale.

-Ce qui veut dire ?

-Ce que tu peux être têtu parfois.  Pour en revenir à ta demande, je te suggère de…

-Attention, j'ignorais que j'aurais seulement pu envisager un tel pouvoir il a quelques semaines.  C'est à cause de Maria que je…

-D'ailleurs, parlant de Maria, lorsque tu redescendras sur Terre, j'aimerais que tu prennes soin d'elle.

-Depuis un bon moment, c'est beaucoup plus elle qui s'occupe de moi…

-Non non, je veux dire qu'elle a une légère tendance à ne pas laisser transparaître ses faiblesses pour ne pas faire de la peine aux autres.  Même cet abruti de Soleil s'est rendu compte de son comportement.

-Je vous le promets.

-Seigneur, il ne reste que quelques secondes avant que Mars ne se dégage de son axe.  Bon écoute, lorsque tu te réveilleras demain matin dans ton lit, tu trouveras sur ta table de chevet une pierre en forme de boule.  Je veux que tu la poses sur ton front et que tu redises ce que tu as dis tout à l'heure.

-Vous voulez dire, mon plan de vie ?

-Oui oui bien sûr.  Allez va maintenant.

Et Harry ne vit soudainement plus que du noir autour de lui avant de sombrer dans l'inconscience.

Ouf je suis passée au travers !!  Enfin, comme je suis fatiguée làlà ( ça fait au moins 2 heures que j'ai le nez stupidement collé à mon écran !! ), je crois que je vais aller faire un beau dodo alors à la prochaine tout le monde !!

Thunder Light