N.A (Note de l'auteur) : Merci à tout ceux qui me lisent, même s' ils n'écrivent pas, c'est pas grave !!! Un merci particulier à Malissandre et à Maya qui m'on fait découvrir le site !
Et pour les rewiewers :
Yoann : Oui, Harry est un peu... Idiot ! Mais... Et puis qu'est ce qui te fait dire que Antoine est le fils de Voldemort ? Tout le monde peut se tromper, même un Choixpeau...
Majandra : Je sais que Harry y a été un peu fort, mais j'aurai pu faire pire... D'ailleurs, je crois que dans la suite, il n'est pas mal non plus !!!
Arathorn : Merci ! Et la suite est là !
5 Tout s'arrange ! Ou presque...
Le lendemain matin, Harry se réveilla à peu près en même temps que Ron et ils descendirent dans la salle commune, pleine à cette heure là. Ils croisèrent Hermione et s'assirent à coté d'elle :
« Bonjour Hermione, bien dormi ?
- Oui, et vous ?
- Ca va. Dit Harry en étouffant un bâillement. Même si j'ai eu du mal à m'endormir.
- Tu-Sais... Voldemort ? Demanda Ron.
- Bien, tu as pu prononcé son nom. Mais non, ce n'est pas lui.
- C'est qui alors ?
- A ton avis... Tiens, quand on parle du loup...
Elisabeth arrivait avec Malefoy, main dans la main, ce qui énerva Harry. Le Serpentard fit un grand sourire narquois au Griffondor. Puis il embrassa longuement Elisabeth. Harry en fut bouche bée. Il retourna à son assiette. Les deux autres avaient vue la scène, aussi étonnés que déçus. Elisabeth vint s'asseoir à coté d'Antoine à la table des Griffondor, à l'opposé des trois amis. Immédiatement, Harry oublia sa dernière pensée d'hier soir, qui était de parler avec elle. On fit passer les emplois du temps.
- Génial, on commence par DCFM ! On va avoir droit au nouveau prof ! Et au fait, pourquoi ce n'est pas Lupin ? Demanda Ron, faussement joyeux.
- Je crois qu'il est en mission pour Dumbledore, tout comme Rogue, mais... commença Harry
- ... Mais lui il peut quand même assurer ses cours. C'est étrange, vous ne trouvez pas ? Termina Ron
- Je te rappelle, ajouta Hermione, que Rémus Lupin est un loup garou, et qu'il peut sûrement faire plus de choses que Rogue, ou même que de n'importe quel prof.
- Mais certains profs sont des anciens mangemorts, ils auraient pu retourner avec Voldemort, juste en mouchards, si vous voyez ce que je veux dire, poursuivi Ron.
- Tu te sens bien ? Demanda Harry, Voldemort le saurais tout de suite, et même si ce n'était pas tout de suite, si jamais il le découvre, je ne donne pas cher de leur vie...
- Harry, je dois te rappeler que TU es le Survivant, et qu'ils doivent donner leur vie pour toi. Dit sérieusement Hermione
- Et comment tu sais ça ?
- Je fais des recherches à la bibliothèque, et puis tout le monde en parle !
- Tout le monde sauf moi, c'est ça ?
- Harry...
Hermione et Ron se regardèrent, puis il se lança :
- Bon, il faut que tu saches que tu as quelque chose en toi de « spécial », qui t'a...
Il s'arrêta, remarquant que beaucoup de personnes écoutaient leur conversation.
- Bon, je te dirai ça plus tard, on va chercher nos affaires pour nos cours du matin ?
- J'arrive.
Beaucoup d'élèves s'étaient levés au même moment, s'apercevant qu'il était presque l'heure. Arrivé vers la porte, il se retrouva à coté d'Elisabeth et de Malefoy :
- Potter ! Tu as passé une bonne nuit ?
- La ferme, Malefoy.
Il se dépêcha de passer, sous les éclats de rire de Drago, de Crabbe et de Goyle. Ils montèrent dans leur dortoir, prirent leurs affaires et ils se rendirent à leur premier cours, le cours de Défense Contre les Forces du Mal. Arrivés dans la salle, ils se rendirent compte qu'il n'y avait pas de professeur :
- Vous croyez qu'il s'appelle comment, le prof ? Dit Ron.
- Weasley ! Toujours là à ce que je vois.
Ron, étonné se retourna. Rogue était en face de lui.
- Pro... Profess... Professeur Rogue ? C'est vous le professeur des défenses contres les forces du mal ?
- Oui. Etonnés, hein ? J'enlève 5 points à Griffondor pour insolence, Weasley.
- Comment ça, insolence ?
- Et 10 points de plus parce que vous avez répondu, Potter.
Harry et Ron se regardèrent, énervés comme jamais.
- Au fait Potter, vous resterez à la fin du cours.
A cette nouvelle, Harry se sentit frémir. Il savait que ça allait arriver, mais si vite ! Rogue avait beaucoup de raisons de lui en vouloir. Ils passèrent une heure épouvantable, subissant les brimades de Rogue, et ayant en fin de compte fait perdre 25 points à Griffondor, et ça aurait pu être pire encore, mais grâce à Hermione, ils avaient rattrapés quand même 15 points. La fin du cours arriva vite, trop vite même. Quand tous les autres sortirent, Ron et Hermione dirent à Harry qu'ils l'attendraient dehors. Rogue commença :
- Harry, tu m'as déçu. Je croyais que tu avais compris, mais on ne dirait pas que tu es vraim...
- Désolé de vous coupez professeur, mais je m'excuse. Je ne pensais absolument pas ce que j'ai dit, mais ça m'a juste fait bizarre. Pendant deux mois on était que tous les deux, et puis d'un coup, tout le monde est arrivé, et puis j'ai dit vraiment n'importe quoi. Je sais que je l'ai blessé, mais je ne le voulais pas.
- Pour l'avoir blessé, tu as réussi. Et moi aussi Harry. Tu te souviens de ce que tu as dit ? Qu'elle n'était... Tu m'arrêtes si je me trompe, qu'une « fille de mangemort », c'est ça ? Je comprends bien qu'elle ne te pardonne pas et qu'elle t'en veuille, tout comme moi. Si c'est ce que tu penses de moi. Maintenant, tu n'as plus qu'à te racheter, Harry, mais ne t'attends pas au moindre cadeau de ma part, c'est bien clair ?
- Oui...
- Bien. File en cours, maintenant.
Harry le regarda, il ne vit que des yeux froids et comprit qu'il était vraiment allé trop loin, qu'il avait blessé son professeur. Il se retourna et sortit de la salle :
- Alors ?
- Il m'en veut, et je le comprends. Bon, on a quoi maintenant ?
- Métamorphose.
- Génial, et en plus on est en retard. Bon, on se dépêche. Dit Ron.
- Stop ! Les retint Harry.
- Harry, cesse tes enfantillages !
- On ne bougera pas tant qu'on n'aura pas terminé notre conversation de ce matin. J'ai quelque chose de spécial qui m'as... ?
- Qui te permettra de l'anéantir, et sans toi, c'est presque impossible ! Tu as une partie de lui en toi, comme le Fourchelangue, mais aussi une partie plus... Un bout de ses faiblesses, qui pourra t'aider, quand tu sauras les voir et les utiliser à le tuer définitivement... Tu es content ? Maintenant, on y va ! Ordonna Hermione
Ils filèrent le plus vite possible vers leur cours, et ils arrivèrent juste à l'heure. McGonagall les regarda sévèrement, mais elle ne dit rien. Le cours se passa bien, quoique il fût un peu ennuyeux. A la fin, le professeur s'adressa à Harry :
- Potter, vous resterez quelques instants, je dois vous parler.
- On t'attend dehors, Harry, répondit Hermione.
Il leur fit un signe de la tête, puis il se retourna, face à McGonagall, nerveux :
- Calmez-vous Potter, c'est pour une bonne nouvelle que je vous est demander de restez.
Harry se détendit. Elle continua :
- Comme vous le savez, Olivier Dubois a du quitter Poudlard, après avoir fait ses 7 ans d'études. De ce fait, il nous manque un Gardien et un Capitaine pour l'équipe des Griffondor. Je vous ai choisi pour le poste de Capitaine, et ce sera à vous de vous occuper de la sélection du gardien. Vous me ferez part de la date que vous aurez prévue. Bien, maintenant, allez-y, Potter.
- Merci professeur !
Il sortit de sa salle de cours, heureux. Il dit :
- Vous savez quoi ? Non, vous ne pouvez pas encore savoir... Je suis le capitaine de l'équipe des Griffondor !
- C'est génial Harry ! Et c'est toi qui vas tout organiser ?
- Oui, c'est ça. Et c'est moi qui m'occupe de la sélection du Gardien, il n'y a plus qu'a fixer une date et voil...
Il s'était arrêté. Elisabeth était en face de lui, avec Malefoy. Chacun de leur coté, les deux groupes s'ignorèrent. Harry repensa qu'Elisabeth lui avait dit qu'elle était une bonne gardienne. Mais il s'en fichait sur le moment. Après leur matinée de cours, ils allèrent dans la grande salle. Il ne restait plus que des places à coté d'Elisabeth et d'Antoine. Ils s'assirent à contrecœur. Pendant tout le repas, personne ne dit rien. Puis chacun alla ou au dortoir ou vers son prochain cours. Les trois amis avaient Soin aux créatures magiques avec Hagrid :
- J'espère que ça ne va être trop dangereux, pour une fois.
- C'est vrai. Oh non...
Des silhouettes familières étaient devant eux, et ils surent que les Serpentard avaient cours avec eux. Comme depuis quelques jours, Malefoy était avec Elisabeth, et ça avait l'air de ne pas aller très bien. Ils essayèrent d'écouter ce qu'ils disaient, ce qui ne fut pas difficile, vu comme ils criaient :
- Non mais tu te prends pour qui ? Je fais ce que je veux ! Hurla Elisabeth, je ne me laisserai pas faire !
- Calme-toi ! Viens-là, et arrête de fuir tout le temps !
- Je ne fuis pas ! Et puis tu n'es qu'un... Non, tu ne mérites même pas que je gaspille de la salive pour toi !
- Casse-toi ! Espèce de gamine, tu ne sais pas ce que tu manques ! Allez, va pleurer ailleurs !
A ce moment-là, Elisabeth lui colla une gifle retentissante, à laquelle Antoine répondit par une autre gifle sur la joue d'Elisabeth. Elle le regarda, triste qu'il est fait ça, puis elle s'enfuit en direction du parc. Hermione partit pour la rattraper, alors qu'Harry et Ron se jetaient sur Malefoy, Antoine, Crabbe et Goyle. Un cercle se forma autour d'eux. Les serpentard hurlaient : « Allez Malefoy, allez Crabbe... » Tandis que les Griffondor scandaient : « Allez Harry ! Allez Ron ! » Même quelques Griffondor vinrent prêter mains forte aux deux autres pour rendre la bagarre plus équitable. Ils étaient tous à la limite de s'entre-tuer, quant Hagrid arriva :
-Hé là ! Stop !
Il sépara rapidement les bagarreurs, et il accompagna à l'infirmerie les plus blessés, Malefoy, Antoine, Harry et Ron. Sur le chemin, ils réessayèrent plusieurs fois de se battre, sans y parvenir. Arrivés à l'infirmerie, Mme. Pomfresh, les soigna, avec un mauvais oeil. Quand ils sortirent, le cours était déjà bien avancé, mais ils se dirigèrent vers la cabane d'Hagrid. Rubéus eut la bonne surprise de voir Hermione en train d'expliquer aux autres ce qu'était un vampire, comment s'en défendre. Les autres étaient à moitié endormis, sauf Elisabeth, qui était derrière, et qui pouffait à chaque mot, ce qui déconcentrait leur nouvelle prof.
Harry était heureux qu'elle rigole. Hagrid remercia Hermione, et il continua le cours, ajoutant photos et commentaires bien plus simples que ceux d'Hermione. Ron et Harry retrouvèrent les deux filles, au fond. Ils ne parlèrent pas pendant le cours, mais dès qu'ils furent sortis, Harry demanda :
- Ca va Elisabeth ?
- Oui, beaucoup mieux. Et merci de m'avoir défendu !
- C'est normal, après ce que j'ai fait. Et je suis désolé, vraim...
- Stop, ça va, je te pardonne, mais...
- Mais quoi ? Demanda Harry, légèrement inquiet.
- On oublie ! Et surtout, tu acceptes que je participe à la sélection du Gardien des Griffondor !
- O.K. ! Bon, on va au prochain cours. Oh non, c'est... Potions ! A votre avis, c'est le nouveau prof du train ?
- A moins que ça ne soit Rogue, je ne vois pas qui ça peut être. Ajouta Ron.
- Pour le savoir, y'a plus qu'a y aller. Courage ! Ordonna Elisabeth.
Ils partirent tous en direction du cours de Potions. Ils étaient avec les Serpentards, comme chaque année. Ils s'installèrent devant. Le professeur arriva, c'était l'homme du train. En passant à coté de Malefoy, il s'arrêta et ils parlèrent quelques instants, puis il se mit devant tous les élèves :
- Bonjour. Je suis votre nouveau professeur. Je m'appelle Mr Pinfriz. Bien, après les présentations, nous commençons le cours. Et pas de bavardages. Prenez votre manuel « Potions et filtres du Moyen Age », et ouvrez-le à la page 4, la potion de rétrécissement. Réunissez les ingrédients sur votre bureau et sortez votre chaudron. Qui connaît les effets de cette potion ?
Seule Hermione leva la main.
- Oui, mademoiselle... Granger.
- La potion de rétrécissement sert à faire rapetisser un objet, mais il ne faut pas l'utiliser sur un animal ou un humain.
- Et pourquoi ?
- Les effets peuvent être désastreux la personne peut se mettre à diminuer jusqu'à ce qu'elle disparaisse, à moins d'utiliser une potion d'agrandissement dans les deux heures qui suivent.
- Très bien. J'ajoute 15 points à Griffondor pour ses informations. Commencer votre potion. Et faites bien attention aux doses.
Les élèves mirent les ingrédients dans le chaudron, et ils firent leur potion. A la fin du cours, chacun la testa sur une plume. Le professeur Pinfriz leur dit :
- C'est très bien. La prochaine fois, nous ferons une potion d'agrandissement, et je vous demande de faire un devoir de deux rouleaux de parchemin sur ces deux potions. Allez-y, et bon appétit.
- Merci, m'sieur !
Les élèves sortirent de la salle et ils filèrent vers la grande salle, pour déjeuner. Au début, Harry dit :
- Alors, comment vous avez trouvé le cours de potions ?
- Merveilleux ! Par rapport à l'année dernière, c'était génial ! Répondit Ron.
- C'est vrai que c'était bien, et on a fait gagner plein de points à Griffondor, ajouta Hermione, plutôt fière.
- Tu veux dire que TU as fait gagner des points à Griffondor, pas nous.
- C'est vrai, mais j'avais déjà utilisé, n'est-ce pas Elisabeth...
- Peut-être bien....
- Ca veut dire quoi ces cachotteries ? Tu ne croies pas qu'elle se moque de nous, Ron ?
- Oh si... Mais elles vont nous expliquer tout ça...
C'est Hermione qui commença :
- Vous vous rappelez quand on était chez les Weasley ? Ca c'est passé juste avant que tu t'écrases par terre. Pour que le lanceur de Souafle d'Elisabeth puisse rentrer dans sa valise, j'ai utilisé cette potion, mais je me suis débrouillée pour pouvoir l'utiliser en tant que sort, et non pas de potion. Je vous passe les détails... Et au fait, ton bras, il va mieux ?
- Oui, ça va. Au fait, Elisa, pourquoi tu t'es disputée avec l'autre andouille, là-bas ?
Il avait désigné Malefoy, qui à la table des Serpentard, avait une drôle de tête
- Oh, lui.... Je me suis rendu compte que ce n'était qu'un moins que rien... Tu avais raison Harry, ce n'est qu'un minable. Même si mon père l'aime bien, je ne suis pas obligée d'apprécier les mêmes personnes que lui. Et puis voilà ! Bon, on va dehors, on n'a pas de cours tout de suite ?
- Sans moi, je dois aller faire mes devoirs. Désolé !
- Mais on a eut que quelques cours ! Et on a eut qu'un seul devoir ! S'étonna Ron.
- Peut-être, mais je fais comme ça, et c'est tout. Je vais dans la salle commune. A toute à l'heure ! Dit Hermione
- Et toi, Ron, tu viens ?
- Non, je dois aller voir mes frères, ils ont encore inventé de nouveaux gadgets, et je ne veux pas manquer ça. A plus !
- Bon, je crois qu'on va être que deux ! Tant pis ! Tu viens ?
- Oui. Eh, si on se faisait une partie de Quidditch !
- A deux ?
- Quant je dis « partie », c'est qu'on s'entraîne toi avec ton nouveau vif d'or réglable, et moi avec mon lanceur de Souafle !
- D'accord ! On monte dans le dortoir pour aller les chercher.
Une fois équipés de leurs gadgets et de leurs balais, ils partirent en direction du stade. Là, Harry et Elisabeth montèrent tous deux sur leurs balais, et ils commencèrent leur entraînement. Le lanceur de Souafle était vraiment puissant, et Elisabeth se fit surprendre les premières fois, mais au bout de quelques instants, elle s'y fit. Mais elle devait toutes les cinq balles aller les chercher, et elle perdait du temps. Harry lui dit qu'elle pouvait utiliser le sort « Accio » pour les faire revenir sans trop d'effort, et en perdant moins de temps. Elle le remercia, puis elle continua son entraînement. Quand à Harry, il augmentait à chaque fois la vitesse du vif d'or, au point de le voir passer quatre fois en une seconde devant son nez. Quant il put enfin le rattraper, il était essoufflé et aussi rouge qu'une tomate. Elisabeth lui proposa de s'asseoir quelques instants. Il avait mal au bras, et Elisabeth le vit tout de suite :
- Tu t'es fait mal ?
- C'est Malefoy, il m'a rouvert ma plaie, et ça m'as fait mal quand j'ai voulu rattraper le vif d'or la dernière fois. Il allait trop vite, et il m'as « emporté » le bras, et je crois que ma blessure s'est encore ouverte.
- Viens, on va voir Pomfresh.
- Non, elle va encore me demander où je me suis fait ça, et puis ce sera la troisième fois que j'y serais aller.
- Tu te tais, tu viens.
- Non ! Ce n'est pas la peine !
- Tu l'auras voulu...
- Comment ça ?
- Soit tu viens, soit j'utilise un sort.
- C'est pas la peine, je ne viendrai pas !
- Comme tu veux... Stupefix !
Elle réussit à le toucher. Il tomba par terre. Elle l'emmena grâce au sort « Accio » jusqu'a l'infirmerie. En chemin, elle croisa Hermione :
- Qu'est ce que tu lui a fait ?
- Sa blessure s'est rouverte et il ne voulait pas aller à l'infirmerie, alors je n'avais pas le choix ! Mince !
-Qu'es ce qu'il y a ?
- J'ai oublié nos balais, le lanceur de Souafle et le vif d'or !
- Je vais les chercher, attends moi là.
Elle fit quelques pas, puis elle utilisa « Accio » pour tout faire revenir, et elle rejoignit Elisabeth. Ron arriva. Après leur avoir expliqué, Ron proposa de ramener leurs matériels de Quidditch et qu'il les retrouverait au cours du professeur Binns. Hermione aida Elisabeth à amener Harry à l'infirmerie. Quand l'infirmière le vit, elle demanda :
- Pourquoi est-il Stupefixier ?
- Il s'est blessé et il ne voulait pas venir, et je crois que c'est assez grave.
- Posé le là. Enervatum !
Harry se réveilla, et il dit :
- Je t'ai dit que je ne voulais pas venir ! Et qu'est ce que tu fais là, toi !
- Je l'ai aidé à t'amener ici.
- Je suis victime d'un complot ! Dit-il, amusé.
- Ne bougez pas. C'est sur quel bras ?
- Celui-là, désigna Hermione.
- Et bien, c'est effectivement assez grave. Il faut recoudre.
- Et pour le Quidditch ?
- Pas de sport pendant trois jours, c'est tout. Tu auras juste une attelle pendant ce temps.
- Tant mieux.
- Allez, les filles, vous filez en cours, il pourra sortir ce soir.
Elles partirent en direction de leur cours. En chemin, ils croisèrent Malefoy. Rien que pour le plaisir, Elisabeth le gifla, sachant très bien que le professeur McGonagall était juste dans le couloir à côté :
- Ca, tu vas me le payer...
Il s'apprêtait à la claquer, quand :
- A votre place, je ne ferai pas ça. Dit sèchement le professeur McGonagall.
- Prof... Professeur McGonagall !
- Allez en cours, Malefoy. Tout de suite !
Il obéit sagement, suivi de ses deux gorilles, il laissa échapper :
- Tu n'aurai jamais du faire ça, tu vas me le payer...
Elisabeth ne dit rien, mais elle avait prit cette menace très au sérieux. Elle le connaissait mieux maintenant, et elle savait qu'il n'était qu'un... que Malefoy ! Elles se dirigèrent vers le prochain cours, le cours d'Histoire de la Magie. Elisabeth lui demanda quelques précisions :
- C'est qui le prof ?
- Il s'appelle Binns, et c'est le seul professeur fantôme du collège. On dit qu'un jour il était dans la salle des professeurs et qu'il est partit en laissant son corps derrière lui. Je crois qu'il ne sait jamais vraiment rendu compte qu'il était mort. Ah oui, et surtout, son cours est très intéressant, tu vas voir.
Ron était à côté de la porte :
- Alors ? Comment il va ? Et pour le Quidditch ?
- Doucement Ron ! Il va assez bien, il aura juste une attelle pendant trois jours, et après il pourra reprendre le Quidditch !
- Tant mieux ! Bon, on y va...
Ils pénétrèrent dans la salle. Comme à son habitude, le professeur entra en passant par le tableau. Contrairement à ce qu'avait dit Hermione, Elisabeth trouva le cours ennuyeux à mourir, et sans Ron qui lui parlait tout le temps, elle se serait endormie :
- C'est pas possible ! Je vais m'endormir !
- C'est à chaque fois la même chose !
- Pourtant Hermione m'a dit que c'était un super cours !
- Pour elle tout est génial, tant que c'est des cours ! Et vu que cette année on passe nos BUSE, ça va être marrant !
- C'est quoi, les BUSE ?
- C'est les... euh.... Je sais plus ! C'est un truc vachement dur, qu'on passe en cinquième année ! Je vais demander à Hermione. Eh, Hermione, ça veut dire quoi, BUSE ?
- Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire. C'est l'examen qu'on passe en fin de cinquième année d'études. Et dans deux ans, se sera l'ASPIC, l'Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante, qui est le plus Haut diplôme délivré à Poudlard. Voilà. C'est tout ce que tu voulais savoir ?
- Oui. Merci, Hermione.
A la fin du cours, ils sortirent de la salle, à moitiés endormis, sauf Hermione qui avait l'air ravie :
- Avec le devoir qu'on a à faire, je vais devoir travailler une bonne partie de la soirée ! Mais ce n'est pas grave, je tiens à avoir tous les BUSES possibles. D'ailleurs, je dois aller voir McGonagall pour lui demander si elle a les BUSES de l'année dernière, je voudrai m'entraîner.
- Quoi ? Déjà ? Mais on a encore rien appris, cette année ! S'étonna Ron.
- Et alors ? Je fais comme je veux ! Assez parlé de travail, on va voir Harry ?
- Tu sais très bien que ça ne servirait à rien ! Pomfresh ne voudra pas qu'on rentre, elle nous l'a dit.
- C'est vrai. Mais on rentrera.... Autrement, n'est ce pas, Ron ?
- Oui.
- Ca ne vous dérangerait pas de m'expliquer ?
- Ne bougez pas, je reviens. Hermione, tu lui expliques, j'y vais.
Ron coura vers le dortoir. Pendant ce temps, les deux filles s'expliquaient :
- C'est simple, Harry a une cape d'invisibilité.
- C'est pas possible ! C'est tellement rare ! Et il l'a trouvé où ?
- Elle était à son père, c'est Dumbledore qui la lui a donné, au Noël de la première année. On s'en ai déjà servi la nuit. Et si Ron y pense, il prendra la carte du Maraudeur, c'est une carte assez spéciale qui montre Poudlard et le parc, et toutes les personnes présentes y figurent, c'est très pratique !
Ron arriva, avec la cape d'invisibilité et la carte du Maraudeur. Ils se cachèrent dessous, et ils se dirigèrent vers l'infirmerie. Par chance, la porte était ouverte. Ils rentrèrent, Harry était sur son lit, avec une attelle pour soutenir son bras. Il lisait le livre que lui avait offert Elisabeth, « Les plus difficiles figures de Quidditch ». Elisabeth et Ron sortirent de dessous la cape, pendant qu'Hermione restait dessous, près de la porte :
- Salut !
Harry était étonné, mais ravi :
- Génial, vous êtres venu ! Mais le prochain cours va bientôt commencer !
- On se dépêchera ! Et toi, comment ça va ?
- Ca fait mal, mais c'est pas grave. Elle arrive ! A tout à l'heure, je peux partir ce soir ! Salut !
Ils les « regarda » partir, quand l'infirmière arriva :
- Tiens, prends ça, tu l'avales avec un peu d'eau, attention, les effets secondaires peuvent être assez violents, mais rapides.
Harry fit prit de convulsions, qui cessèrent au bout de quelques instants. Il avait la désagréable impression que des milliers d'aiguilles se plantaient dans sa main gauche. Il se retint de crier. Ensuite, il continua son livre. Le soir venu, ses trois amis passèrent, et ils repartirent ensemble. Arrivé dans la salle commune, Harry fut aveuglé par un flash. C'était Colin Crivey :
- Colin, arrête et vas dans ton dortoir. Allez !
- D'accord, dit le concerné, légèrement déçu.
- Bon, Harry, je vais te faire un bref résumé des cours que tu as manqué.
- Mais non, ce n'est pas la peine !
- Assis ! Et ça vaut la peine, on a nos BUSES, en fin d'année !
- Bon, Harry, si ça ne te dérange pas, je vais me coucher, dit Ron. Bonne nuit vous trois !
- C'est ça, bonne nuit.
- Moi, je reste un moment, je vais faire mes devoirs.
Harry s'assit à contre cœur sur une chaise et dut subir les explications de son amie pendant deux bonnes heures. A la fin, il dormait à moitié et il dit :
- S'il te plait, je peux aller me coucher ?
- Oui, vas-y.
Harry se leva, puis il marcha en direction du dortoir. Hermione voulu l'accompagner, elle avait peur qu'il s'évanouisse, ou quelque chose comme ça. Soudain, il trébucha. Son amie du le retenir. Il avait l'air épuisé :
- Bonne nuit ! Dit-il
- A demain !
Elle retourna à la table, et elle s'assit à coté d'Elisabeth :
- T'as fini ?
- Presque... Lui répondit-elle plutôt froidement.
- Qu'es ce que t'as ?
- A ton avis ? T'aurai pu me le dire !
- Te dire quoi ?
- Ce qu'il y a entre vous ! Ne me prends pas pour une cruche !
- Il n'y a rien entre nous ! Je te le jure !
- Et tout à l'heure ? Vu comme tu le tenais !
- Il est tombé ! Je l'ai tenu comme je pouvais, je te le jure ! Je ne pouvais pas le laisser tombé comme une crêpe ! Et il était plus qu'épuisé ! Mais je te le laisse volontiers ! Ce n'est qu'un ami, un ami... Hermione avait dit ses quelques mots un peu à contrecœur, elle savait que ce n'était pas vraiment vrai.
- Désolé...
- Ce n'est rien !
- Mais je...
- Chut ! Un conseil, tu sais que c'est quelqu'un de connu et qu'il a beaucoup d'admiratrice, alors vas-y, dépêche-toi !
- Merci ! Mais si il m'envoyait dans les roses ?
- Et le coup du train ? Plus jaloux, tu meurs ! Bon, on va ce coucher ?
- Oui.
Elles repartirent, complices, même si l'une d'elles était un peu jalouse, mais les amies d'abord, c'est ce qu'on dit.
N.A : Alors, comment c'était ? Rewiews SVP, ça me motive et j'écris plus vite !!! La suite, vous l'aurez bientôt, mais plus y'a de rewiews, plus vous l'aurez tôt !!!
