Harry Potter et l'étrangère venue d'ailleurs par Zorette

Disclamer : Rien à moi, tout à J.K. Rowling, sauf Elisabeth, Antoine et quelques autres...

Je voudrais aussi remercier les rewiewiers !!! Et puis dire à Yoann que si Lily est vraiment une garce, elle avait ses raisons... Et encore merci pour mes « petites » erreurs !!! Maya, merci beaucoup !!!

8 Enfin !

Le dimanche matin, Harry se leva, d'assez bonne humeur. Après tout, Ron allait un peu mieux, Elisabeth était la nouvelle gardienne et il avait reçu une lettre de son parrain... Soudain, il repensa qu'il ne l'avait pas lu. A la vue de son réveil qui indiquait 8H10, il s'habilla en quatrième vitesse, et il caressa Hedwige, qui venait de s'engouffrer par la fenêtre. Il remarqua qu'elle portait un bout de parchemin dans son bec, et il lui prit. Comme il l'avait pensé, c'était bien la lettre de Sirius. Il la prit et il descendit dans la salle commune, où Elisabeth terminait ses devoirs pour le cours de Potions, sous l'œil sévère d'Hermione, qui détestait quand quelqu'un bâclait son travail. En apercevant Harry, Elisabeth posa sa plume et se leva.

- Bonjour Harry ! Bien dormi ?

- Ça va, mais on peut faire mieux... Bonjour Hermione. Au fait, on a oublié de lire la lettre de mon parrain, hier.

- Ouvre la ! Tu mangera plus tard, lui dit Elisabeth

- J'ai faim, moi ! Mais j'ai très envie de la lire...

- Quel dilemme, répliqua Hermione, la lettre de Sirius ou te goinfrer ?

Sans rien ajouter, Harry s'assit et ouvrit la lettre de son parrain.

Harry,

J'espère qui tout ce passe bien à Poudlard, à part l'épidémie bien sur. Ici, chez Lunard, tout va bien. Je peux manger autre chose que des rats ! Au sujet de ta transformation en animagus, il faut que tu saches avant en quel animal tu vas te transformer. Tu dois pour cela réaliser la potion d'animalus. Demande à ton amie Hermione, je suis sur qu'elle la connaît ! Essaie de le faire avant le week-end où l'on pourra se voir. Je te rejoindrai là-bas, et on ira chez Lunard.

A très bientôt Harry,

Sirius

PS : Vas-tu venir seul ou avec tes amis... ?

Harry sourit, mais Hermione lui dit :

- C'est quoi cette histoire d'animagus ? Tu ne nous as rien dit !

- Maintenant, c'est fait, vous êtes au courant.

- Harry ! C'est très difficile à réaliser, et ça peut être illégal ! dit elle avec un air de McGonagall

- Et ça sera illégal ! Je ne compte pas me déclarer, y'en a pour des années.

- Ça doit être fabuleux, répliqua Elisabeth, j'adorerai être un animagus !

- Si il y a de la potion pour un, il doit en avoir pour deux... Ou plus. Hermione, ça ne te dirait vraiment pas de pouvoir te transformer en animal ?

- Si, bien sur... Mais quand même...

- Donc, c'est bon pour toi aussi. De tout manière, mon parrain avait prévu cette éventualité. Regardez sa dernière phrase : « Vas-tu venir seul ou avec tes amis... ? » lut-il a haute voix. On sera un peu les nouveaux maraudeurs...

Hermione fit remarquer :

- Les maraudeurs étaient quatre...

- Dès que Ron se réveillera, il pourra devenir aussi un animagus, non ? ajouta Elisabeth

- Si il se réveille vite, se sera possible. Mais autrement, ça m'étonnerait qu'on puisse faire deux fois cette potion. Elle est réputé pour être très compliquer, répondit Harry, il n'y a plus qu'a espérer... C'est quelle heure Hermione ?

- Mince ! C'est 8H26 ! Tu as quatre minutes pour manger, préparer ton sac et aller jusqu'à ta salle de cours. C'est presque mission impossible !

- Vous pouvez vous occuper de mes affaires ? demanda Harry, je vais aller prendre quelque chose à manger dans la Grande Salle, on se retrouve dans le cachot de Rogue...

Il partit en courant vers la Grande Salle, pendant que les deux filles allaient lui préparer son sac. Il rentra dans la salle, mais tous les plats avaient déjà disparus. « Il ne reste plus qu'une seule solution, la cuisine ! » pensa t'il. Il repartit en courant vers le troisième étage, et arrivé devant le tableau, il chatouilla la poire et il put pénétrer dans la pièce. C'était le capharnaüm. Tous les elfes travaillaient sans relâche, nettoyant chaque assiettes, verres et couverts. Lorsque Dobby l'aperçut, il poussa un petit cri et il se dirigea vers Harry :

- Oh ! Monsieur Harry Potter ! Bonjour Monsieur Harry Potter, dit-il en le poussant dehors. Mais il ne faut pas rentrer dans la cuisine après les repas, ce n'est pas beau à voir, Monsieur Harry Potter !

- Bonjour Dobby ! Je ne suis pas venu pour vous voir travailler, mais je voudrais avoir un petit quelque chose à manger, je n'ai pas eu le temps de déjeuner !

- Bien sur Monsieur, je reviens tout de suite, Monsieur Harry Potter.

- Merci Dobby. Et dépêche toi, s'il te plait...

Dobby rentra dans la cuisine et il sortit quelques secondes après, les bras chargés de pâtisseries diverses. 

- Merci beauc...

Il ne put terminer sa phrase, la sonnerie l'interrompit.

- Au revoir Dobby ! dit Harry, la bouche pleine tout en courant vers les cachots. « Rogue ne va pas me louper ! » pensa le jeune sorcier. Quand il pénétra dans la salle, tout les élèves étaient assis et ils copiaient dans la plus grand silence ce que Severus Rogue écrivait au tableau. Seul le bruit de la craie sur le tableau troublait ce parfait calme. Harry aurait pu s'asseoir sans se faire remarquer par leur professeur, si Drago n'avait pas dit assez fort pour que toute la classe l'entende :

- Oh Potter ! Tu te permets de faire une grasse matinée, de prendre un bon petit déjeuner et d'arriver en retard en cours ? Même le Survivant n'est pas dispensé de cours de Défense Contre les Forces du Mal !

- Ferme-la... murmura Harry

- Potter, dit son professeur sans même se retourner j'enlève 15 points à Griffondors pour votre retard ! Et 10 pour avoir insulté Mr Malefoy. Asseyez-vous et copiez ce qu'il y a au tableau.

Ecumant de rage, Harry s'assit pourtant en silence, pour ne pas faire perdre d'autres points à Griffondor. Une fois assit, il sortit un parchemin, sa plume et son encrier de son sac, mais il fit tomber son encre par terre. Rogue se retourna et dit avec un petit sourire en coin :

- 5 points pour dégradation de matériel, Potter. Dépêchez-vous de nettoyer ça.

Harry lui obéit et il sentit sa colère monter en lui. Le reste du cours passa très lentement pour le jeune sorcier, qui fit perdre beaucoup de points à Griffondor. Hermione avait fait rattraper quelques points, que Severus Rogue avait donné un par un, et avec un dégoût profond. Par contre, les Serpentards avaient gagné à peu près 75 points, ce qui énerva encore plus les Griffondors. A la sortie du cours, tous se plaignirent, à commencer par Dean :

- Quel crétin ! Il était en forme aujourd'hui ! On a perdu combien, en tout ?

Hermione calcula rapidement :

- 15 pour le retard d'Harry, 10 pour Malefoy, 5 pour l'encre, 5 à cause de Lavande qui a éternuée, 5 pour Neville, 5 pour Harry qui écrivait en faisant trop de bruit, 5 pour Parvati qui à fait tomber un ingrédient par terre, 10 pour la potion d'Harry qui était trop claire et 20 parce qu'Harry le regardait méchamment !  On a perdu en tout et pour tout 80 points !

- Oui, mais tu en a rattrapé 10, donc c'est seulement 70, fit remarquer Ron, Elisabeth, ton père nous en veut... Mais où est-elle ?

Harry jeta un rapide coup d'œil autour de lui, sans la voir. Soudain, tous les élèves présents entendirent des cris, puis le bruit d'une gifle. Harry ouvrit la porte de la salle de Rogue, et le spectacle qui s'offrit à ses yeux l'énerva encore plus et il eu du mal à se retenir : Severus venait à l'évidence de gifler sa fille, qui était dans un coin de la salle, essayant de se relever.

- Je t'avais prévenue ! Tu m'avais promis de ne pas lui dire ! Tu sais ce que tu mérites...

Sans réfléchir, Harry le Stupéfixia.

- Harry ! T'as bien fait de lui faire ça, il le mérite ! lui dit Ron

- Mais c'est quand même un professeur ! réplique Hermione

- On parlera plus tard ! répondit Harry, Hermione, on doit emmener Elisabeth à l'infirmerie. Les autres, vous allez au prochain cours et vous expliquer ce qu'il c'est passé à MacGonagall. Mais Elisabeth protesta :

- Ca va, Harry, il m'a juste giflée !

- Elisabeth, tu saignes, alors on y va, pas de discussions !

Hermione couru en direction du bureau de Dumbledore, tous les élèves partirent en cours, et Harry accompagna Elisabeth à  l'infirmerie. Rogue, lui, resta seul, Stupéfixier et totalement vulnérable. Durant tout le chemin en direction de l'infirmerie, Harry repensa aux paroles de Rogue : « Tu m'avais promis de ne pas lui dire ! ». C'était donc de sa faute ! Mais pourquoi Elisabeth lui avait révélé qu'elle lui avait dit ? Il ne comprenait pas. Lorsqu'il arriva, Mme. Pomfresh se précipita sur lui :

- Qu'est ce qu'il s'est passé ?

- Son père l'a giflé.

- On va voir ça. Asseyez-vous, miss Rogue

La jeune fille lui obéit.

- Ca n'a pas l'air trop grave... Vous mettrez de cette pommade toutes les deux heures, lui dit l'infirmière.

Harry s'approcha de son amie.

- Tu te sens bien ?

- A ton avis... dit-elle, amusée.

- Vous pouvez-y aller, dit Mme. Pomfresh

- Merci, au revoir, répondit Elisabeth.

Une fois dehors, Harry lui demanda :

- Elisabeth, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Quelqu'un a dit à mon père que tu savais qui était ma mère, et il n'a pas du tout apprécier. Il nous a d'abord enlevé un maximum de points, comme tu as pu le voir et tu connais la suite...

- Qui a pu lui dire ? Seulement un Griffondor, personne d'autre n'aurait pu l'entendre !

Soudain, la réponse vint aux lèvres d'Elisabeth :

- Antoine... Je crois qu'il était là dans la Salle Commune, il a peut-être entendu, je n'ai pas fait attention !

- Ce qui voudrait dire que Malefoy, Crabbe, Goyle et la moitié des Serpentards sont au courant ! Ca n'a pas du lui plaire !

Les deux réfléchirent tout en marchant, puis Elisabeth dit :

- Il a pu leur faire oublier par un simple sort...

- Oui, c'est ce qu'il a du faire, mais ça à du lui prendre du temps !

- Bon, on arrive, remarqua Elisabeth, j'ai l'air de quoi ?

- D'une pauvre cruche qui s'est battu avec un boxeur, pourquoi ? lui répondit-il avec un grand sourire.

Il reçu un petit coup de coude dans les côtes. Arrivés devant la porte de la salle de MacGonagall, Harry ouvrit la porte et un grand silence s'installa dans la salle. Elisabeth dit à toute la classe :

- Vous avez vu un fantôme ?

Un éclat de rire parcouru la salle, et Nick Quasi Sans tête profita de ce moment pour passer en coup de vent au beau milieu de la pièce et les deux sorciers allèrent s'asseoir à coté d'Hermione, sous les rires retentissants de tous les élèves. Le professeur MacGonagall poursuivi son cours. Quand ils sortirent, le trio se dépêcha pour ne pas avoir à tout expliquer aux Griffondors. Ils sortirent quelques instants dans le parc, pour prendre l'air. Hermione leur demanda se qu'il s'était passée, Elisabeth et Harry lui décrivirent rapidement ce qu'elle avait manquée. Elisabeth lui demanda :

- Et qu'a dit Dumbledore ?

- Je l'ai croisé devant son bureau, et après lui avoir expliquer ce que je savais, il m'a dit de retourner en cours et qu'il s'occuperait de Rogue.

- J'espère qu'il va le renvoyer ! On na pas le droit de frapper une élève ! remarqua Harry

- Harry, il m'a giflée en tant que sa fille, et non pas en tant qu'élève ! lui répondit Elisabeth

- Quand même... ajouta Hermione

- Assez parler de ça, on a quoi maintenant ? termina Harry

Durant toute la journée, ils enchaînèrent les cours et la fatigue commença à se ressentir : les professeurs les bombardaient de devoirs.

- Mais qu'est-ce qui leur prends ? demanda Harry en fin de journée, on est à la Mi-novembre, les BUSES, c'est en fin d'année !

- Il faut travailler, c'est tout ! lui répondit Hermione, légèrement sur la défensive

- Oui, mais y'a des limites ! On a autant de devoirs à faire pour demain que ce qu'on a en une semaine d'habitude, on ne va pas tenir comme ça pendant longtemps ! dit Elisabeth

- Au lieu de bavarder, on devrait aller bosser, non ? leur fit remarquer Harry

- Bonne idée !

Les trois filèrent alors dans la salle commune, où la majorité des élèves ronchonnaient et travaillaient dans une humeur massacrante. Vers minuit, des élèves commençaient à monter dans leurs dortoirs, et Harry, Hermione, et Elisabeth eurent finis vers 1H30. Les quelques jours suivants passèrent très lentement aux yeux de tout le monde, et leurs devoirs étaient de plus en plus nombreux. C'est seulement le jeudi que MacGonagall leur annonça :

- Comme vous avez pu le remarqué, les devoirs de tous les Griffondors ont considérablement augmentés et ceci à la demanda de votre Préfète, Miss Hermione Granger, qui voulait vous préparez efficacement à vos révisions de fin d'année. Sachez que cette expérience se reproduira assez souvent.

Des exclamations montèrent dans toute la pièce, et tous se retournèrent vers Hermione, qui resta bien droite sur sa chaise en fixant le tableau. Le professeur continua :

- Bien, maintenant, commençons le cours. Qui peux nous dire où nous en étions ?

Le samedi suivant, Harry se leva de très bonne humeur. Il s'habilla et descendit prendre son petit déjeuner. En passant dans la salle commune, il vit Elisabeth qui se réchauffait au coin du feu. Il l'interpella :

- Bonjour Elisa !

La concernée se retourna et lui dit :

- Salut ! Bien dormi ?

- Ca va. Hermione n'est pas réveillée ?

- Non, elle dort encore, et ça se comprend, c'est 8 heures.

- On va déjeuner, je commence à avoir sérieusement faim !

- Espèce de goinfre !

Elle se reçut un coussin en pleine tête et ils sortirent en direction de la Grande Salle. Quand ils y entrèrent, il n'y avait que deux ou trois Serdaigle, aucun Poufsouffle ni de Serpentard, mais il y avait un Griffondor... Antoine. En le voyant, Harry sentit sa colère monter, mais il ne fit rien au grand soulagement d'Elisabeth et ils allèrent s'asseoir à l'opposé de la table. Ils commençaient seulement à manger, quand Harry dit soudain :

- Je sais !

- Harry, tu me fais peur ! Tu sais quoi ? questionna Elisabeth

- Comment nous venger !

- Vas-y ! dit-elle soudainement très intéressée.

- Dès qu'Hermione sera là... Ah, justement, elle arrive !

- Bonjour vous deux ! Bien dormi ?

- Oui, répondit Elisabeth, bon Harry, dis-nous comment tu comptes nous venger d'eux.

- Harry, j'espère que ce sera loyal, lui dit Hermione en prenant copieusement du bacon, je ne veux pas que l'un d'entre nous ait des problèmes !

- Mais oui, c'est à peu près loyal, répondit Harry, alors, premièrement, on écrase les Serpentards dès qu'on joue contre eux, et deuxièmement, on fait une petite couleur à tout le monde...

- Harry, je t'adore ! Tu as vraiment de bonnes idées ! lui dit Elisabeth

- Il n'en ai pas question ! cria Hermione, on va...

- Moins fort, il va nous entendre ! lui ordonna Harry

- On va s'attirer des ennuis, reprit-elle moins fort.

- Mais non, ils ne seront pas que c'est nous ! répondit Harry, mais le hic c'est que je ne sais pas comment faire ça. Tu ne pourrais pas nous trouver un petit sort ? S'il te plait ! Ne me dit pas que de voir Antoine, Malefoy et tout les autres avec les cheveux verts, bleus ou rouges ça ne t'amuserait pas !

Après quelques secondes de réflexions, Hermione leurs dit :

- D'accord, mais on fait très attention ! Et je sais ce qu'on pourrai faire, la potion arcencielus, elle est très simple à faire, on a déjà tous les ingrédients et si ils en boivent ou mangent leurs cheveux prendront une couleur bizarre qui changera toutes les heures pendant deux journées entières. Ca vous ira ?

- C'est trop bien ! fit Elisabeth avec un grand sourire,

- Et on fera ça quand ? demanda Hermione

- Pour le match de Quidditch... proposa Elisabeth, on va les écraser et en plus Malefoy aura les cheveux jaunes ou violets !

- Très bonne idée, Elisabeth, ajouta Harry, mais on devrait aller parler de ça ailleurs, on a fini de manger.

Ils se levèrent tout les trois et ils se dirigèrent vers le parc.

- Qu'est ce qu'il fait froid ! remarqua Hermione

- On est bientôt en novembre, c'est normal ! répondit Elisabeth, mais on aurait du quand même prendre nos capes.

Ils parlèrent encore quelques instants, puis ils retournèrent dans leur salle commune. Vers midi, ils allèrent manger, puis Elisabeth et Harry allèrent à leur entraînement de Quidditch, d'où ils rentrèrent épuisés, mais heureux.

Le mardi matin, Harry, Hermione et Elisabeth allèrent encours de bonne humeur. Durant le cours de Métamorphose, le professeur MacGonagall leur parla des animagus.

- Ouvrez vos livres à la page 43 et lisez le premier paragraphe sur les animagus, leur dit le professeur, se sont les révisions des précédentes années.

Harry jeta un petit coup d'œil à Elisabeth et ils se sourirent tout les deux. Et pour une fois, Harry et Elisabeth suivirent le cours avec attention. Il demanda même :

- Professeur, vous pouvez nous parlez de la potion qui permet de se transformer ?

- Cette potion est très compliquer et demande un grand savoir. Mais...

Elle ne put finir sa phrase car la porte s'ouvrit à la volée. C'était Mme Pomfresh.

- Excusez-moi, Minerva, mais il faut que Mr Potter, Miss Granger et Miss Rogue vienne tout de suite.

- Eh bien... Allez-y, vous reviendrez chercher vos affaires plus tard, répondit MacGonagall, étonnée.

Le trio se leva, sans vraiment comprendre pourquoi l'infirmière était venue. Pendant le trajet, une pensée folle traversa l'esprit d'Harry, « Non, ce n'est pas possible, se serait... un miracle ! ». Arrivé devant l'infirmerie, l'infirmière les emmena vers le lit de Ron, où les trois aperçurent... Leur ami assit sur son lit, en train de dévorer des bonbons. Hermione lui sauta au cou :

- Ron ! Tu es vivant ! hurla t'elle

- Oui, mais là tu m'étouffe, répondit celui-ci, avec un grand sourire

- Oh Ron, tu nous as fait peur ! dit Elisabeth, une larme dans l'œil.

- R... Ron ! balbutia Harry, tu... Tu... Tu es réveillé !

- Non, je dors encore ! se moqua le rouquin

Tout en dégustant plusieurs sacs de bonbons, ils poursuivirent leur conversation :

- Au fait, comment tu t'es réveillé ? T'étais dans le coma y'a pas si longtemps que ça ! demanda Elisabeth

- Eh bien j'en sais rien ! Il y a une heure et demi, je me suis soudain réveillé, comme si j'avais juste dormi une nuit, après  Mme. Pomfresh est venu voir si tout allait bien et elle est allée vous chercher ! Elle a trouvé ça très étrange, mais quand elle a vu que je mangeais avec bon appétit, elle a arrêté de s'inquiéter. Et qu'est ce qu'il s'est passé depuis que je suis tombé dans le coma ?

- Alors, commença Harry, on a une petite idée sur la personne qui t'a fait ça, on a découvert deux ou trois choses sur Antoine et Drago, et la meilleur partie...

- Son parrain nous a demandé si on voulait bien devenir des animagus ! continua Hermione, et on espérait que tu te réveiller le plus vite possible, pour qu'on le soit tout les quatre !

- C'est trop bien ! dit Ron avec enthousiasme, mais qui m'a fait ça ?

- Sûrement Antoine, mais on a aucune preuve, lui répondit Harry

- Je te rappelle qu'on a une preuve illégale, ajouta Elisabeth, peut-être, mais bon, c'est mieux que rien !

- Tu pourrai être plus clair, s'il te plait, Elisabeth ? demanda Ron

- Le samedi où tu es tombé malade Harry et moi on est allé fouiller dans la chambre d'Antoine on à trouver une espèce de fiole bleue, et Harry a vu qu'il avait la Marque des Ténèbres. On a aussi compris que Malefoy était sorti avec moi juste pour se rapprocher d'Harry.

- C'est vrai, confirma Hermione, et je peux te dire qu'Harry était à deux doigts de lui régler son compte ! Il était énervé comme tu ne peux pas savoir ! Mais il a trouvé comment se venger...

- On va, dit Harry premièrement écraser les Serpentards pendant le match, et...

- Comment ça, « on » ? demanda Ron

- J'ai été sélectionnée comme gardienne, dit Elisabeth, mais Antoine n'était vraiment pas loin !

- Tant mieux, dit Ron, tout en mangeant quelques Dragées

- Je continue, poursuivi Harry, donc on va les écraser pendant le prochain match et on va faire une petite couleur à Crabbe, Goyle, Malefoy et Antoine.

- Eh bien il s'en est passé des choses ! Mais je crois que j'ai à peu près tout compris !

- Ron, est-ce que tu peux sortir de l'infirmerie ?

- J'en sais rien ! Vous devriez demander à Mme. Pomfresh.

- J'y vais, dit Elisabeth.

Elle se leva et se dirigea vers l'infirmière. Quand elle lui posa la question, l'infirmière lui dit qu'il pourrait sortir ce soir, juste après le dîner. Elle retourna auprès des autres, puis le trio partit dix minutes avant que le cours se termine. Ils se dépêchèrent d'aller dans la salle de MacGonagall, qui les accueillit en silence. Quelques instants avant que la sonnerie ne retentisse, elle leur donna deux rouleaux de parchemins à faire pour la semaine prochaine sur les animagus. Harry se dit qu'il allait demander à son parrain de l'aider, et il semblait qu'Elisabeth ait lu dans ses pensées car elle lui demanda :

- Ton parrain ne pourrait pas nous aider, par hasard ?

- Tu crois que j'allais faire quoi ! répondit Harry

- Harry, dit soudain Hermione qui ne les avait pas écoutés, on ne pourrait pas demander de l'aide à Sirius ? J'aimerais beaucoup en savoir plus sur les animagus !

Après un bref éclat de rire, Harry lui répondit :

- Bien sur qu'on va aller le voir, on y va dimanche, si tu avais oublié... Et avec Ron en plus !

Lorsque la sonnerie résonna, le professeur MacGonagall demander au trio de rester.

- Vous pouvez me dire pourquoi vous êtes sorti du cours ? demanda t'elle

- Ron c'est réveillé !

- Tant mieux, je suis heureuse pour vous. Miss Rogue et Granger, vous pouvez sortir.

Les deux filles s'exécutèrent.

- Mr Potter, je dois vous prévenir que le prochain match de Quidditch sera contre Serpentard, le deuxième week-end de Décembre, dans cinq semaines. Bon, vous pouvez partir.

Harry sortit de la salle. Ses deux amis l'attendaient dehors. Il les rejoignit, leur raconta se que leur avait MacGonagall.

- Trop bien ! dit Elisabeth avec enthousiasme, notre vengeance ne va pas attendre trop longtemps ! Il va falloir commencer la potion arcencielus ! On s'y met quand ?

- Ce week-end, après notre visite chez mon parrain, dimanche en fin de journée, on pourra peut-être commencer...

- C'est une très bonne idée, approuva Hermione, mais on devrait aller en cours.

Les trois amis allèrent donc à leur prochain cours. Le soir, pendant le dîner, Harry alla voir Angelina Johnson, Katie Bell et  Alicia Spinnet, puis Fred et Georges Weasley pour leur annoncer qu'ils auront des entraînements le lundi, mardi, jeudi, vendredi soir et samedi après-midi

- Oh Harry, tu te sens bien ? demanda Fred

- Nous jouons contre les Serpentards dans cinq semaines, lui répondit Harry. Je veux les écraser au point que ça reste dans l'histoire de Poudlard.

- Tu leur en veux vraiment cette année Harry ! Mais si t'y tiens, moi je te suis, répondit Georges, ça les remettra à leurs place !

- Bien ! Je vous laisse, bon appétit !

Harry retourna auprès de ses deux amies.

- Au fait, Elisabeth, je voulais te dire qu'on aura entraînement de Quidditch le lundi, mardi, jeudi, vendredi soir et samedi après-midi.

- Hein ? T'es fou !

- Je sais, je sais, mais tu sais comme moi qu'on doit exploser les Serpentards...

- C'est vrai.

Ils mangèrent tout les trois, en parlant de tout et de rien, et quand ils arrivèrent à la fin du repas, Hermione leurs demanda :

- On va chercher Ron ? J'en peux plus d'attendre !

- Bonne idée !

Le trio se leva et ils marchèrent vers l'infirmerie, puis, n'y tenant plus, ils se mirent à courir. Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée, Mme Pomfresh leur dit qu'ils pouvaient y aller tout de suite, et que Ron était déjà près. Ce dernier arriva vers eux, avec un grand sourire :

- On y va ?

Le petit groupe sortit avec un grand sourire aux lèvres, se tenant bras dessus, bras dessous. Le soleil commençait à décliner sur l'horizon. Il se reflétait sur le lac, et cette vision magnifique augmenta le bonheur des quatre amis.

- Vous avez-vous le coucher de soleil ? demanda Hermione

- Oui, répondit Ron

- Ca vous dit de s'asseoir et d'admirer ? dit Elisabeth

- Très bonne idée !

Tout les quatre s'assirent sur l'herbe, et pendant un grand moment ils restèrent là. Lorsque la nuit tomba, ils décidèrent quand même de rentrer. Dans la sale commune, vide, ils se séparèrent les deux garçons montèrent dans leur dortoir, et les filles dans le leur.

Le lendemain matin, Harry se réveilla et s'habilla une heure avant le début des cours. Il secoua Ron, qui ronchonna mais il finit par se lever aussi. Harry lui demanda :

- Au fait, Ron, tu vas les rattraper comment les cours ?

- Je compte sur Hermione ! Et je crois que c'est la meilleure solution ! On commencera surement cet après-midi, on n'a pas de cours le mercredi après-midi !

- C'est une très bonne idée. On y va ?

- Oui. Harry, c'est bien ce dimanche qu'on va voir ton parrain ?

- C'est ça.

Les deux amis finirent de s'habiller et ils descendirent déjeuner. Devant la porte de la Grande Salle, ils tombèrent sur Malefoy, Crabbe et Goyle qui venaient de terminer de manger.

- Oh ! Weasley, ironisa Malefoy, tu t'est réveillé !

- Malefoy, ferme-la, grogna Harry

- Qu'est ce que tu vas me faire ? demanda Malefoy, au cas où tu ne l'aurai pas remarqué, nous sommes trois, et vous deux...

- Tu devrais apprendre à compter, vous n'êtes que deux, étant donné que ces deux crétins partagent le même cerveau, dit Ron en désignant Crabbe et Goyle.

Les deux concernés regardèrent Ron, les poins serrés, près à cogner. Malefoy regarda Ron droit dans les yeux et lui dit :

- Tu te crois drôle ? Crabbe, Goyle...

- A votre place, je ne ferrais pas ça, Mr Malefoy.

Les Serpentard sursautèrent et se retournèrent. Le professeur MacGonagall les regardait avec mépris.

- Filez ! ordonna t'elle

Le petit groupe fila en silence. Elle s'adressa alors au deux autres.

- Alors, Mr Weasley, vous allez mieux ?

- Oui... Oui, ça va beaucoup mieux, merci, répondit Ron

- Je vais vous laissez, mais ne chercher pas d'ennuis avec eux, d'accord ? demanda leur professeur de métamorphose en désignant la direction qu'avait pris les Serpentards.

- Oui, répondirent timidement les deux amis avant de rentrer dans la Grande Salle. Ils s'installèrent à leur table et ils commencèrent à se servir.

- Tu peux pas savoir à quel point ça fait plaisir de manger assis à une table ! remarqua Ron

- Regarde qui arrive !

- Salut les garçons ! Bien manger ?

- Très bien Elisabeth ! Et vous, vous avez bien dormi ?

- Oui, ça va, répondit Hermione.

Les deux filles s'installèrent et mangèrent avec Ron et Harry.

- Dépêchez-vous, dit Hermione, on doit aller à la bibliothèque.

- Pour faire quoi ? demanda Elisabeth en étouffant un bâillement

- Pour la potion animalus, dit Hermione d'un ton exaspéré, il faut qu'on emprunte un livre

- Tu ne la connais pas par cœur ? ironisa Ron, tu me déçois !

Les trois autres éclatèrent de rire et Hermione rougit.

- Oh, ça va ! Vous avez fini de vous goinfrez ? On n'a pas cours tout de suite.

- Oui, c'est bon, répondit Harry, on peut y aller !

Ils se levèrent et se marchèrent vers la bibliothèque. Mme Pince était de mauvaise humeur, mais elle les laissa entrer. Hermione se dirigea tout de suite vers l'étagère où se trouvait le livre

- C'est là ! Alors... C'est bon, on a tous les ingrédients, sauf la ventouse de Poulpe, mais ça peut s'arranger !

- Attends, on va l'avoir comment ? demanda Harry. Tu compte demander gentiment au Poulpe du lac ?

- Mais non ! Il suffit d'aller chercher celles qu'il a perdues ! Un Poulpe rejette ses ventouses dès qu'elles n'accrochent plus assez bien, et d'autres poussent à la place.

- On va aller les chercher quand ? Comment ? On y va tous ?... demanda Ron

- Une question à la fois, répliqua Hermione, il faut qu'on y aille de nuit, en utilisant la transformation de Têtenbulle de préférence tous ensemble ou à trois : un qui surveille, un ou deux qui doivent le distrairent et un qui va les chercher.

- Moi, je veux bien rester sur la terre ferme et surveiller les alentours ! exprima Ron, je ne veux pas aller dans le lac !

- Toujours aussi courageux, Ron, ironisa Hermione

- Oh ça va, tu vas me lâcher, toi, des fois !

- Ron, calme toi, intervint Harry, et Hermione, c'est vrai, tu devrais le lâcher un peu ! Il vient d'être malade un bon moment, il a le droit de faire attention ! Qui veut aller chercher les ventouses au fond ? Elisabeth ?

- Si tu veux ! Tu t'occupes du Calamar ?

-Oui. Hermione, tu devrais plutôt faire la potion au lien de venir avec nous.

- D'accord, vous y allez ce soir ?

- Ce serait bien, mais c'est un peu juste si Ron doit rattraper ses cours.

Harry jeta un regard en coin à Hermione et Ron fit de même.

- Et tu vas les rattraper avec qui tes cours ? demanda Hermione

- Justement, je voulais te demander si tu aurais pu...

Hermione soupira et lui dit :

- Bien sur que je peux ! On devrait partir, Mme Pince arrive...

Harry emprunta le livre, Hermione ne pouvant plus en prendre, elle en avait déjà douze !

- Tu le trouve quand le temps de tous les lire ? demanda Ron, ironique

Hermione ne prit même pas la peine de lui répondre. Ils sortirent de la bibliothèque pour aller au cours d'histoire de la Magie. Harry, Elisabeth et Ron ne suivirent pas du tout le cours sur l'apparition des Géants, contrairement à Hermione qui buvait chaque parole de Binns. Toute la classe commençait à s'endormir, lorsque la sonnerie retentit. Les élèves se précipitèrent vers la sortie dans un grand brouhaha. Après leurs cours de la matinée, ils allèrent tous manger, en bavardant joyeusement, de tout et de rien et en savourant ce plaisir enfin retrouvé. Il ne se passa rien de spécial durant l'après-midi. Le soir, Hermione se débrouilla pour que Ron puisse rattraper ses cours en quelques heures et elle appris le maléfice de Têtenbulle à Elisabeth et Harry. Puis, vers minuit, les quatre amis se séparèrent dans la salle commune. Hermione parti vers les toilettes de Mimi Geignarde pour préparer la potion, pendant que Ron, Harry et Elisabeth se cachèrent sous la cape d'invisibilité pour sortir dans le parc. Marcher à trois sous la cape n'était pas chose facile et Ron failli les faire repérer lorsqu' Elisabeth lui marcha sur le pied. Ils croisèrent miss Teigne dans un couloir. Elle s'arrêta et sembla sentir leur présence, mais finalement, elle passa son chemin. Le trio repartit, soulagé d'être passé devant ma chatte de Rusard. Dès qu'ils furent dehors, Harry alluma sa baguette magique. Un coup de vent les glaça jusqu'aux entrailles. Arrivé devant le lac, Ron, Harry et Elisabeth enlevèrent la cape. Il n'y avait absolument personne dans le parc. Elisabeth dit à Ron :

- Tu n'auras pas trop de chose à faire !

- C'est vrai, répondit-il. Bonne chance ! Essayez de revenir vivants, se serait bien...

Elisabeth et Harry utilisèrent le maléfice de Têtenbulle pour pouvoir respirer sous l'eau. A la vue de leurs têtes, Ron éclata de rire.

- Vous avez l'air d'avoir avalés un bocal à poisson !

- Très drôle, Ron ! dit Elisabeth avant de plonger dans le lac. Harry la suivit. L'eau était plus que glacée et les deux amis se mirent à nager plus vite pour essayer de se réchauffer. Soudain Harry se sentit attiré par le fond. Il se retourna et vit un Strangulot accroché à sa jambe. Il la secoua et l'animal finit par lâcher prise. Plus ils s'approchaient du fond, plus il faisait sombre. Harry jeta un coup d'œil vers Elisabeth. Elle avait l'air gelée, mais elle nageait avec vigueur. D'un coup, Elisabeth lui attrapa la main et le força à s'arrêter. D'un signe de la tête, elle lui désigna un grand bras violet qui reposait sur le fond du lac. Tout deux descendirent avec précaution près du Calamar géant. A première vue, il semblait dormir. Elisabeth descendit plus profondément pour chercher une ventouse. Harry resta tout près. Lorsque Elisabeth brandi la main avec une ventouse, Harry se détendit.

Voilà !!!! Dsl pour le retard, amis j'ai du enchaîner dossier sur dossier, manque de temps et un peu (même beaucoup) de fainéantise ! J'essayerai de mettre un chapitre tt les 2/3 semaines, mais c'est vraiment pas sur !!!!

Et mettez un petit rewiew, parce que c'est un peu vide... Et ça me motive pas vraiment !!!!