Secret de famille

by Lazuli

d'après « Hunter X Hunter »

Roku

Kirua s'allongea sur son lit, les mains croisées derrière sa nuque, et fixa le plafond. Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait en lui. Lorsqu'il était avec Gon, il perdait le contrôle de lui-même. Il avait rougi en le voyant se changer, puis il avait tenté de l'embrasser, il avait ensuite parlé avec lui et y avait prit plaisir, et enfin, ce midi, il avait mangé avec Gon. Lui, qui ne voulait pas avoir d'amis, qui ne voulait en aucun cas s'attacher à quelqu'un de n'importe quelle façon que ce soit, était en train de tisser des liens avec Gon, et de s'intéresser sérieusement à lui. Il avait espéré, en acceptant son invitation à déjeuner, se rendre compte du manque de maturité de Gon, de sa ressemblance avec les autres garçons de leur âge, et ainsi avoir plus de facilités à s'éloigner de lui ; mais c'était en réalité l'inverse qui s'était réalisé. Il l'avait trouvé intéressant, agréable, reposant. Il était naïf, mais d'une naïveté touchante et attachante. Il aimait sa spontanéité, sa franchise, sa candeur. Il avait apprécié ce moment avec lui. Il ne savait pas vraiment quoi penser.

Son attachement pour Gon devenait plus fort de jour en jour, et il ne savait pas s'il avait encore la force pour casser le lien qui s'établissait entre eux, de plus en plus solide. Et quoi qu'il en soit, il se rendait compte qu'il n'en avait aucune envie. Depuis l'arrivée du jeune garçon, tous ses principes soi-disant inébranlables s'étaient effondrés, laissant Kirua dans une confusion et une vulnérabilité telles qu'il n'en avait jamais connu. Il ne savait pas vraiment comment réagir. Ou plutôt, il ne savait pas vraiment comment il devrait réagir, car il savait au fond de lui- même qu'il était trop faible à présent pour repousser Gon. Il avait toujours aimé la solitude comme un sort enviable et idéal pour lui. Mais à présent, cet état de détachement complet lui paraissait atroce, insupportable. Il tenterait de freiner autant que possible cette amitié naissante, et tenterait de décourager Gon à devenir son ami ; mais il ne pourrait pas de lui-même briser le lien qui les unissait.

Quelqu'un frappa à la porte, et Kirua se redressa à demi sur son lit, quittant les pensées qui le taraudaient. La porte s'ouvrit, laissant apparaître son père sur le seuil. Kirua fronça les sourcils, et sentit son c?ur se serrer. Sa présence ici ne présageait rien de bon. L'homme s'avança, droit, immense, ses yeux fixés sur Kirua. Il s'assit sur le bord du lit, enfonçant le matelas par le poids des ses muscles impressionnants, entraînés régulièrement, et tourna vers Kirua un regard grave. Pendant un instant, l'un et l'autre se turent, puis l'homme prit l'initiative :

« Kirua, mon fils, raconte-moi. que se passe-t-il à l'école, en ce moment ? »

Kirua se raidit. Cette question sentait le piège à plein nez. Il se mit à raconter des banalités, ce qu'ils étaient en train d'apprendre dans chacune des matières, tout en sachant que ce n'était pas ce que son père attendait. Celui-ci l'arrêta rapidement, d'un geste de la main.

« Ce n'est pas ce que je te demande. Kirua. Tu ne me racontes pas tout. »

Ses yeux plongèrent dans ceux de Kirua, qui se sentit trembler de peur.

« N'essaye pas de me mentir, Kirua. N'essaye plus non plus de ne pas tout me dire. Je te connais, Kirua. Je te connais mieux que tu ne te connais toi- même. Tu ne peux rien me cacher, Kirua, je sais tout, tu le sais. Alors raconte-moi. »

Tremblant toujours, Kirua parvint à balbutier :

« Je ne vois pas de quoi vous parlez.

- Ne me mens pas ! » rugit son père

Puis il ajouta d'une voix adoucie :

« Tu as seize ans, Kirua. Tes hormones doivent te travailler, c'est normal, je sais ce que c'est, j'ai eu seize ans, moi aussi. Mais tu dois reprendre le contrôle, mon fils, ne te laisse pas aller au sentimentalisme. Tu seras malheureux, et je cherche à te l'éviter, tu le sais. Et en me mentant, tu t'exposes à être malheureux, fatalement. Je t'aime beaucoup, Kirua, tu sais que tu peux tout me dire, et que je ferais ce qu'il est en mon pouvoir pour pouvoir t'aider. Maintenant dis-moi. qui est cette fille ? »

Kirua écarquilla les yeux, incrédule. Lui, amoureux ? Jamais ! Il eut un sourire amusé. C'était la première fois que son père se trompait à son sujet.

« Je vous assure, père, vous vous trompez, je.

- Kirua. »

Son père l'observait d'un regard sévère et menaçant.

« Ne me mens pas, Kirua. Sois coopératif, je fais cela pour ton propre bien. Je sens que tu t'éloigne de moi de jour en jour, tu es en train de t'attacher à quelqu'un d'autre. Je n'ai rien fais au début, je te faisais confiance pour régler seul cette faiblesse. Mais ton attachement devient plus fort de jour en jour, et je crains que tu n'y arrive seul. Allons, ne t'inquiète pas, donne-moi le nom de cette fille, et je m'arrangerais pour que tu ne la voies plus. Oh, ne t'inquiète pas, je ne la tuerais pas, je ferais juste en sorte de l'éloigner, elle et sa famille. N'est-ce pas ce que tu désires, toi aussi ? Pour te débarrasser de ta faiblesse. Laisse ton amour propre de côté, et laisse-moi t'aider. Cela restera entre nous, je te le promets. »

Il passa son bras autour des épaules de son fils, en un geste tendre et paternel.

Kirua garda le silence. Il fut tenté un instant de parler de Gon à son père, mais il n'était pas sûr de vouloir véritablement en être éloigné, même si cela règlerait tous ses problèmes. Il voulait en profiter encore un peu, quitte à lui en parler un peu plus tard. De plus, cela aurait été comme avouer qu'il était amoureux de Gon, ce qui, naturellement, était complètement faux.

« Père, je te jure qu'aucune fille ne compte pour moi, de quelque façon que ce soit. »

D'accord, c'était un peu facile de s'en sortir de cette manière-là, mais cela avait l'air de convaincre son père.

« Très bien, je vois. Peut-être que tu ne t'en es pas encore rendu compte après tout, ou peut-être -mais cela m'étonnerait fort, que je me suis trompé. Je vais donc te laisser, mais n'oublie pas, si un jour cela venait à t'arriver, de venir m'en parler au plus vite. »

Il se leva, et se dirigea vers la porte, sans adresser un seul regard à son fils. Il posa sa main sur la poignée, s'arrêta, et dit, sans se retourner :

« Néanmoins, je pense toujours que tu me caches quelque chose, Kirua. Tu viendras me voir, ce soir, dans mes appartements, afin que nous continuions tranquillement cette conversation. »

Il sortit, laissant sur le lit un Kirua tremblant et apeuré.

ÇA allait recommencer. Encore une fois. Toujours aussi terrible, toujours aussi douloureux. Kirua se recroquevilla sur lui-même. ÇA le rendait toujours terriblement vulnérable. Il ne savait pas comment lutter contre. Il ne pouvait pas subir la punition avec indifférence. ÇA était plus fort que lui, et le rendait toujours enfant, innocent, fragile, incapable de se défendre. Silva lui avait fait ÇA pour la première fois à six ans, le soir de son premier Rituel, afin de lui montrer ce qui se passerait toutes les fois où il se montrerait désobéissant. Kirua avait compris la leçon, et avait toujours depuis cherché à plaire à son père, pour ne plus connaître ÇA. Au début, ÇA était assez rare, mais plus le temps passait, moins il arrivait à l'éviter. Silva était peut-être devenu plus exigeant, à moins que ce ne soit lui qui s'éloigne plus fréquemment de ce que celui-ci demandait. Toujours était-il que depuis quelques mois, pas une semaine ne passait sans qu'il lui arrive ÇA, et Kirua était devenu de plus en plus irascible, jusqu'à l'arrivée de Gon. Kirua entendait les battements de son c?ur battre à l'intérieur de tout son corps. Gon ! Si seulement Gon pouvait être là. Kirua aurait aimé se blottir dans ses bras, pour pouvoir pleurer comme un enfant. Il se serait peut-être sentit en sécurité, près de Gon, mais il n'était pas là, mais il était seul, mais il ne viendrait pas. Gon ne pouvait pas entendre, ne pouvait pas comprendre sa douleur. Gon, Gon, Gon !

Ce fut bientôt l'heure du repas. Kirua, tremblant, renversa nerveusement son assiette sur le sol, ce qui lui valut un regard désapprobateur de son père. Ensuite ce fut le Rituel, où il raconta sa journée en omettant soigneusement de signaler qu'il avait mangé avec Gon ; et après il eut droit, comme tous les jeudis, à son cours de Russe personnel avec une jeune étudiante diplômée que son père avait engagé. Il était toujours submergé par son père de cours particuliers, qui pensait ainsi lui donner toutes les chances de réussir. Mais Kirua n'avait pas le c?ur à l'étude. La jeune russe eut beau se démener, il n'écoutait pas, obsédé par ses pensées macabres. Le tic tac de l'horloge était une sonorité insupportable. Chaque minute, chaque seconde le rapprochait, encore et encore, de ÇA. Kirua restait immobile, assit à son bureau, le regard fixe et vide, le c?ur battant, espérant de toutes ses forces que neuf heures ne viendraient pas. Il voulait bien mourir, sacrifier quelqu'un d'autre, faire n'importe quoi pour arrêter le temps. Sauf perdre Gon, peut-être. Gon était le seul remède possible à ÇA. Mais il n'était pas là en ce moment, et il aurait dû être là. Kirua se sentait trahi.

L'horloge accrochée au mur sonna neuf coups, neuf coups sinistres qui résonnèrent jusque dans le c?ur de Kirua. L'étudiante se leva, avec un soupir, le réprimanda pour son inattention, et sortit. Kirua ne la remarqua pas. Il se leva également, de manière automatique, et sortit, lui aussi, dans le couloir. Chaque pas qu'il faisait était une torture, et le rapprochait un peu plus de l'échafaud. Mais il marchait quand même, et encore, et encore, sans pouvoir s'enfuir, se dirigeant de lui-même au devant de son bourreau. Il arriva bientôt, beaucoup trop tôt, devant la porte de la chambre de Silva. Il frappa à la porte, mais le son sourd que cela produisit lui parut plus silencieux que ceux réalisés par les battements de son c?ur.

« Entrez ! »

Il posa sa main sur la poignée de bronze (elle était froide et lisse, et sa main moite et tremblante dut la saisir fermement), et poussa la porte doucement. Cette pièce. Cette pièce tant redoutée. Il s'y trouvait une fois de plus. Kirua savait qu'il n'en ressortirait pas sans avoir subi ÇA, et cette pensée l'affola de plus belle.

Silva se leva de son bureau, et lui sourit. D'un sourire tranquille, dans lequel Kirua vit pourtant une violente et dangereuse démence. Il s'approcha, d'un pas calme et mesuré. Kirua brûlait de s'enfuir de la pièce, de partir en courant, mais il était incapable de bouger. Silva posa ses mains sur ses épaules, qui frissonnèrent à ce contact. Il s'agenouilla, jusqu'à ce que son visage soit au même niveau que celui de Kirua.

« Alors ? Toujours aussi résolu ? Je ne souhaite pourtant que te venir en aide. Ne t'attache à personne, Kirua. L'amour est un sentiment faible, dangereux, perverti et sale. Surmonte-le à tout prix. Tomber amoureux est la pire chose qui puisse arriver. Tu compromets tes études, ta réussite professionnelle, ton équilibre psychique, et la pureté de ton âme. Réagis avant qu'il soit trop tard, d'accord ? Cela m'attriste de devoir te punir en prévention de cette faute, mais il s'agit d'une faute capitale, que tu ne dois en aucun cas commettre. Allez, viens mon fils, expie ton péché (pardoooooon !!! Mais j'ai pas pu m'en empêcher. N.DA.) avant qu'il soit trop tard. »

Kirua ferma les yeux, et sentit qu'on le dirigeait, fermement, au milieu de la pièce. Il eut un frisson en sentant qu'on lui enlevait son débardeur, puis il abandonna là son corps, comme une poupée de chiffon sans réaction, et s'évada vers un Ailleurs, dans une verte prairie ensoleillée à perte de vue, où il serait seul, non, avec Gon, pour toujours, où il n'y aurait pas de cris, où il n'y aurait pas de pleurs, où tout serait Joie, Beauté, Harmonie, Perfection, Amitié. Oh, comme ce serait bien ! Mais la douleur le ramena bientôt à son horrible réalité.

Kirua retourna ensuite dans sa chambre, courant du plus vite qu'il pouvait, prenant appui de ses mains contre les murs dans les virages pour pouvoir continuer sa course folle, et pleurant toutes les larmes de son c?ur. Il se jeta à corps perdu sur son lit et se blotti sous les draps en position f?tale. La douleur était là, toujours, le harcelant, le menaçant, s'immisçant en lui par tous les pores de sa peau, toujours un peu plus profonde. Il se mordit l'intérieur des joues jusqu'à sentir dans sa bouche le goût du sang, se griffa les bras et les jambes jusqu'à en défaillir de douleur. Toutes les souffrances existantes étaient préférables à cette douleur-là. Mais elle les surpassait toujours. Il se recroquevilla encore un peu plus, le corps secoué de sanglots et resta là, pendant des heures, les yeux grands ouverts, incapable de penser, jusqu'à ce que l'épuisement le fasse enfin sombrer dans un cauchemar sombre, oppressant, angoissant et insupportable. Il revivait toujours ÇA en songe, ces nuits-là.

Kirua se réveilla en hurlant, le c?ur battant, et s'assit sur son lit. Pas un bruit, pas un mouvement. De l'immense baie vitrée qui occupait un mur entier de sa chambre, la lune éclairait faiblement, donnant à l'intérieur de sa chambre des couleurs spectrales. Il était en sécurité. Ce n'était qu'un mauvais rêve. Il se prit la tête entre les mains, et resta immobile jusqu'à ce que son c?ur reprenne un rythme normal. Puis il se leva, et sortit sur le balcon. La fraîcheur de la nuit le fit frissonna. Il s'approcha, pieds nus, près de la balustrade, par-dessus laquelle il laissa pendre ses bras. Ses yeux, qui admiraient la lumière apaisante des étoiles, descendirent progressivement, jusqu'à fixer dans un mélange de crainte et de fascination le vide en dessous. Sa chambre était située à l'extrémité de la résidence, collée contre la falaise. S'il sautait d'ici, il ne survivrait certainement pas. S'il sautait d'ici. Ce vide l'attirait. Il se haussa sur la pointe des pieds, et prit fermement appui contre la balustrade. Mourir. C'était le moyen. Le moyen rêvé. Il pourrait rejoindre l'oubli, un ailleurs où il n'y aurait pas de cris, où il n'y aurait pas de pleurs, où tout serait Joie, Beauté, Harmonie, Perfection, Amitié. non. pas d'Amitié. la mort était un Paradis, mais. mais. Gon n'y était pas. Il lâcha la balustrade et s'en éloigna prestement. Non. Il ne devait pas mourir. Pas encore. Pas maintenant. Pas sans Gon. Il se rendit compte soudainement qu'il avait froid. Alors il rentra, ferma les rideaux, et se recoucha, le dos tourné à la fenêtre.

À son réveil, la douleur était toujours là, lui collant à la peau. Kirua prit une longue douche, mais la douleur restait toujours là, indélébile. Il mangea le petit déjeuner qu'un domestique, pendant son sommeil, avait déposé sur la table de sa bibliothèque, s'habilla, passa sa main dans ses cheveux, prit son sac à dos, et sortit. Il monta dans l'avion, qui le déposa, quelques minutes plus tard, à l'entrée de la propriété. Il prit alors le chemin qui le menait jusqu'au lycée.

« Kirua !!! »

Kirua se retourna, surprit de s'entendre appeler, et vit Gon, son sac sur le dos, courir dans sa direction. Le garçon fut bientôt à ses côtés, et Kirua sentit alors sa souffrance le quitter entièrement, et le soulagement que cela créa fut si intense qu'il dut se retenir de se jeter dans les bras de Gon.

« Je t'attendais, Kirua.

- Tu m'attendais ?

- Oui, je t'attendais. Tu ne m'en veux pas ? J'avais envie de faire le trajet avec toi.

- Oh. Non, ça ne me dérange pas. Mais comment as-tu su où j'habite ? »

Question idiote, se dit-il aussitôt. Tout le village connaissait « la demeure des Zoldiks ».

« Eh bien, je suis passé devant l'autre jour, et j'ai vu le nom sur la porte. Dis, je me trompe, où c'est un avion qui t'a amené ici ?

- Non, tu ne te trompes pas. Nous vivons en haut de la montagne, et l'on ne peut y accéder que par les airs.

- Waaaah !!! Génial ! Tu as de la chance de vivre là ! »

Kirua sourit. S'il le pouvait, il échangerait volontiers avec Gon. Il marchèrent ensemble jusqu'au lycée, en discutant joyeusement, et les élèves de leur classe écarquillèrent les yeux en les voyant arriver ensemble.

Le c?ur de Kirua débordait de joie. L'horreur de la nuit dernière, son attrait de la mort étaient totalement oubliés. Il était avec Gon, son ami, son premier ami. Il y avait enfin quelqu'un qui s'intéressait à lui, pour lui, et non pas pour la richesse et la puissance de son père. Il n'exigeait rien de lui, ils se contentaient d'être ensemble. Gon était la première personne avec laquelle il se sentait bien. Les cours de la matinée passèrent comme un rêve, et Kirua se surprit plusieurs fois à être inattentif. Mais cela lui était égal, il se moquait de tout : quelqu'un dans le monde comptait pour lui. À la pause repas, ils partirent ensemble manger derrière le gymnase. Cette fois-ci, il s ne mangèrent pas en silence. Ils parlèrent, rirent, discutèrent ensemble. Gon lui raconta longuement sa vie sur l'île de la Baleine, et Kirua l'écoutait, captivé par cette vie simple, heureuse, insouciante qui avait été la sienne. Ils ne retournèrent en cours qu'à regrets. L'après-midi passa, et Gon le ramena devant chez lui. En lui adressant un signe de la main avant de monter dans l'avion, Kirua repensa à la manière dont Gon s'était accroché à lui pour devenir son ami. Il avait définitivement rendu les armes. Gon avait gagné. Ils étaient amis. Il souriait encore en descendant de l'avion, ainsi qu'en se dirigeant vers sa chambre. Mais lorsqu'il y trouva son père, debout, les bras croisés et l'air grave, son sourire s'effaça aussitôt.

« Je t'attendais, Kirua. Nous devons parler tous les deux. »

Lazuli : J'en ai marre, je veux le tome 16 de HxH. Pourquoi il sort pas !? T___T