Secret de famille
by Lazuli
d'après « Hunter X Hunter »
Jû-ni
Lorsque la journée fut terminée, Kirua rentra chez lui, seul. Gon avait insisté pour le racompagner, mais il avait refusé, et était resté intraitable. C'était prendre de trop grands risques inutilement. Il était donc rentré seul, sans la présence de Gon à ses côtés, mais celui-ci restait tellement présent dans son c?ur et dans ses pensées qu'il le remarqua à peine. Il ouvrit le portail et monta dans l'avion qui l'attendait. Ce geste était devenu si machinal. Sitôt arrivé, il se dirigea vers sa chambre, posa son sac, et sortit ses affaires. Il travailla jusqu'au dîner, conscencieusement et studieusement. Puis il se dirigea vers la salle à manger. Il mangea avec appétit. Lorsque ce fut à son tour de se lever, il agit de la même manière que depuis sa rencontre avec Gon (j'ai l'impression que c'est pas très français. T_T N.D.A.) : il raconta sa journée en détail, sans mentir, mais en 'oubliant' de raconter tous les passages concernant Gon. Il raconta en détail le contenu de tous ses cours, et annonça avec fierté sa note en biologie. Puis il se rassit. Son père approuva d'un signe de tête, puis dit :
« Kirua, tu viendras dans mes appartements immédiatement après la fin du dîner, j'ai à te parler. »
Kirua sentit son sang se figer dans ses veines. Pourquoi ? Pourquoi cette punition ? Il n'avait rien fait de mal. Son père avait-il placé la barre encore plus haute pour les résultats scolaires ? Ou alors. Avait-il découvert quelque-chose ? Il retint son souffle. S'il savait. s'il connaissait sa relation avec Gon. Il était quelqu'un de très influent, il pouvait très bien avoir des hommes à lui dans le lycée. Alors, ils étaient découverts ? Si vite ? Il baissa la tête, désespéré. Il n'aurait pas dû croire aux contes de fées.
Après que son père ait bu son café et fumé son cigare, Kirua le suivit dans sa chambre, tremblant. Il allait être puni, cela ne faisait aucun doute. Peut-être même encore plus séverement que d'habitude. Il repensa à la soirée de la veille, avec Gon. Oh, comme ça était différent avec lui ! Lui qui avait toujours haï et redouté ça l'avait espéré, un instant. Mais aujourd'hui, il le redoutait, toujours, peut-être même plus encore. Son corps se souvenait encore des caresses, si douces, de Gon. Et il allait devoir l'offrir aux morsures de Silva. Il entra à sa suite, dans la chambre qu'il connaissait si bien. Silva s'assit sur le lit, ce lit qui avait tant de fois été le complice de ses souffrances, et lui fit signe de s'approcher. Kirua s'avança doucement, alors que tout son corps lui criait de s'enfuir. Mais il s'assit pourtant sur LE lit, à côté de son père. À présent, le début de l'enfer n'était plus qu'une question de temps.
« J'ai beaucoup réfléchis, Kirua, depuis notre dernière discussion, et je me suis rendu compte que tu étais en train de devenir un homme, et que je ne l'avais pas remarqué. Tu as grandi, tu es devenu plus fort, plus musclé, ta voix a mué peu-à-peu. Cela, je l'avais remarqué. Physiquement, tu n'as aucun secret pour moi. »
Kirua ne put s'empêcher d'esquisser un sourire amer à ces paroles. Silva le connaissait très bien physiquement, aucun doute là-dessus, trop bien même. Était-ce sa conscience de père qui l'avait poussé à explorer aussi. profondément le corps de son fils ?
« Mais ce que je n'avais pas vu, c'est que, au fil du temps, tu murissais aussi en esprit, devenais un homme, responsable, mature, fier, conscient de ton devoir, bien qu'encore un peu trop fougeux. »
Kirua sourit à nouveau. Son père avait très bien résumé leur relation. Il le connaissait physiquement, mais absolument pas spirituelement. Il n'avait jamais pris la peine de parler ensemble. Et puis, il était amusant que son père tresse ce portait de lui au moment où il cessait d'y ressembler.
« C'est pourquoi je me suis dis qu'il me fallait m'occuper de l'homme que tu seras bientôt, et te fiancer au plus vite. »
.. HEIN ??????? Qu. quoi ????? C'est.. Non.. C'est pas possible..
« À ton âge, j'étais déjà fiancé depuis trois ans, et tes frères aînés l'étaient égalemment. Je n'ai que trop tardé en ce qui te concerne. J'ai toujours vu en toi le petit Kirua, bien après que tu es cessé de l'être. Il me faut rattraper mon retard. J'ai donc cherché dans mon entourage une fille en âge de se marier, venant d'une famille riche, influante et puissante financièrement. J'ai reçu énormément d'offres. La famille Zoldik est énormément convoitée ! »
Sa voix suintait de fierté et de suffisance. Kirua était atteré.
« J'ai donc étudié toutes les candidatures avec beaucoup d'attention, et en ai retenu trois. C'est à toi de faie ton choix entre ses trois jeunes filles. C'est un choix important pour le reste de ta vie, et j'espère que tu le feras avec attention. Je vais te laisser rencontrer ses trois jeunes filles pendant une heure, et tu me donneras ensuite ta décision. Suis- moi. »
Kirua se leva, et suivit son père, sans dire mot, trop ébahi pour pouvoir parler. Lui ? Se. marier ? Alors qu'il était fou amoureux ? Alors que la femme de sa vie était un homme ? Comment choisir en une heure entre trois étrangères laquelle partagera sa vie, et. son lit ? Kirua frissonna. Il avait pensé qu'après son départ de la maison, son père n'aurait plus d'influence sur lui, et que ça ne recommencerait plus. Mais il s'était trompé, bien trompé, il serait toujours soumis à l'autorité paternelle, et obligé de faire ça avec une personne qu'il n'avait pas choisie. Il redoutait le choix qu'il allait devoir faire, mais le savait incontournable. Il ne pouvait pas désobéir à son père. Qu'allait penser Gon, lorsqu'il apprendra qu'il était fiancé ? Il chassa cette questionde son esprit. Ce n'était pas le moment d'y penser. il ne lui restait plus qu'à faire le choix le moins pire possible. Son père l'emmena dans la seconde salle de réception. Il y avait là plusieurs canapés et fauteuils, et un service à thé complet était posé sur une table basse. De quoi accueillir parfaitement les trois prétendantes ! Mais la salle était vide. Son père le fit asseoir sur l'un des fauteuils, et se tourna vers un domestique posté devant la porte menant à la première salle de réception.
« Faites entrer la première postulante. »
Le domestique s'inclina, et ouvrit la porte. Puis il se tint bien droit, et annonça :
« Mademoiselle Sakura, cadette de la richissime famille Tampopo, et fille du célèbre juge Tampopo, septième fortune modial, et très influent dans le milieu juridique. La famille Tampopo serait heureuse d'établir par un lien matrimonial une alliance avec la famille Zoldiks, et propose pour dot cinq milliards de jénis ! »
Entra alors dans la pièce une fillette d'environ dix ans habillée d'une robe de soie jaune. Elle marcha vers Kirua d'un pas digne, et s'inclina devant lui d'une révérence impeccable, et dit, d'une diction parfaite qu'elle avait dû énormément travailler :
« Monsieur, je suis votre servante. »
Kirua la regarda avec des yeux ronds. Ce n'était qu'une enfant ! Une enfant que l'on avait coiffé, maquillé, habillé pour la déguiser en femme ! Quels étaient les parents indignes qui voulaient marier leur fille à cet âge ? Kirua ne put s'empêcher de plaindre cette fillette de tout son c?ur. Elle devait être comme lui, n'ayant jamais connu d'enfance. Ce n'était qu'un petit chien savant, savamment dressé par des parents ambitieux.
Mais le domestique recommençait à parler, d'un ton cérémonieux :
« Mademoiselle Néon, fille unique de Nostrad, riche homme d'affaire ayant énormément de poids sur l'économie mondiale. M. Nostrad nous a fait part de son désir d'unir sa fille au fils de M. Zoldik, avec qui il a eu de nombreuses fois affaire. Il donne pour sa fille quatre milliards de jénis ! »
Ce fut cette fois une femme d'une vingtaine d'année qui entra dans la pièce portant une robe bleue, garnie d'une quantité incroyable de froufrous. Elle était blonde, avec des yeux bleus, et affichait un air boudeur. Elle inclina la tête en direction de Kirua. Elle avait tout de la femme pourrie gâtée, qui passe son temps à se plaindre et à réclamer sans cesse de nouvelles babioles. Kirua retenue une grimace. D'abord une fillette dressée, ensuite une femme capricieuse. Devait-il vraiment faire son choix parmi elles ? Il en restait une, mais Kirua ne fondait pas de grand espoir sur elle. De toute façon, la prochaine femme ne serait pas Gon, et il ne pourrait pas faire son choix sans douleur.
À nouveau, le domestique annonça :
« Mademoiselle Anita, aînée de feu-le maréchal Kakumei, assassiné lors d'une tentative de coup d'Etat. Ce nom est encore énormément respecté dans le monde militaire, et ce mariage donnerait à la famille un soutient millitaire puissant. Elle apporte avec elle trois milliards et demie de jénis ! »
Ce fut une fille de son âge qui entra cette fois, vêtue d'une longue robe blanche, fermée par une rose rouge. Elle avait des cheveux noirs impeccablement tirés en chignon, et gardait un visage impassible et froid. Elle ne le salua pas. Kirua ne la reconnut pas tout de suite, mais ces yeux s'agrandirent de surprise lorsqu'il reconnut sa voisine de classe. Il ne lui savait pas une situation aussi bien placée. Son père prit alors la parole :
« Bien ! Mesdemoiselles, je vous laisse en compagnie de mon fils pendant une here, afin qu'il puisse faire son choix ! Je souhaite bonne chance à chacune d'entre vous. »
Et son père sortit, laissant Kirua seul avec une fillette, une femme, et une jeune fille.
Kirua resta debout, mal-à-l'aise. Que pouvait-il donc bien dire ? Il ne savait pas mener une conversation. Il regarda ses trois fiancées. En clair, il avait à choisir entre la juridiction, l'économie et l'armée. Charmante perspective. Une fois de plus il envia le sort simple de Gon, qui pourrait librement choisir la personne avec qui il passera sa vie. Mais il ne pourra néanmoins pas le choisir, lui. C'était impossible, il s'en rendait bien compte. D'un geste de main distrait, il invita les trois filles à s'asseoir. Néon s'assit imédiatement sur un canapé, et prit un gateau sec sur le plateau. Sakura s'assit sur un fauteil, et entreprit immédiatement de défroisser sa robe par des gestes gracieux. Anita resta debout. Kirua la regarda, déstabilisé. Pourquoi donc gardait-elle un visage si froid ?
« Kirua, j'aimerai te parler. »
Kirua haussa un sourcil, puis suivit Anita dans un coin de la pièce.
« J'aimerai que ce soit clair entre nous. Je te hais, je te méprise, ta vue seule me dégoûte, me répulse. Mais tu es riche, malheureusement, et j'ai besoin de ton argent pour continuer ce que mon père a fait. Aussi tu dois me choisir.
- Je n'ai pas à t'obéir. Ce choix me revient, à moi.
- Justement non. Tu es obligé de me choisir. Si tu choisissais l'une des deux autres cruches, je me verrai dans l'obligation de parler à ton père de ton. 'amitié' avec Gon. »
Kirua ouvrit la bouche, terrifié. Anita s'en aperçut, et eut l'air satisfaite.
« C'est du chantage !
- Exactement ! C'est du chantage. Même chose si tu continues de voir Gon. À partir de maintenant tu es mon fiancé, tu manges avec moi, tu parles avec moi, tu ries avec moi. Je sais très bien jouer la comédie, tu verras. »
Et elle s'éloigna, laissant dans l'air un parfum de roses. Kirua resta là, incapable de bouger. Anita le tenait dans sa main, et elle en était parfaitement consciente.
L'heure passa silencieusement. Néon s'empiffra de gâteaux, Sakura regardait Kirua d'un regard tendre, Anita lisait, lovée dans un fauteuil, et Kirua se morphondait, seul. Il était pris au piège, et ne pouvait rien faire. Son père réapparut enfin, à son grand soulagement.
« Alors mon fils ? Il est temps de faire ton choix ! »
Kirua regarda son père, et se leva. Il eut envie de crier :
« La personne que j'ai choisie n'a aucune dot, sa famille est très modeste et n'a aucun pouvoir dans quelques domaines que ce soit, elle ne sait pas faire la révérence, elle ne peut pas manger un sandwich sans se mettre plein de miettes partout, elle n'a aucune idées des bonnes manières, elle est impulsive, franche et simple, mais je l'aime, je l'aime plus que tout, et c'est avec elle que je désire passer ma vie !!! »
Mais il se tut. Il ne pouvait pas le dire. Alors il regarda son père, et d'une voix assurée dit :
« Oui, père. J'ai choisi Anita Kakumei. »
Néon le regarda d'un air indigné. Sakura se mit à pleurer. Anita abordait un air victorieux.
« Si c'est ton choix, mon garçon, alors nous célèbrerons vos fiancailles ici-même, et nous attendrons votre majorité pour vous marier. Mesdemoiselles, je ne vous retients pas. »
Sakura et Néon partirent, laissant Kirua et Anita seuls avec le père de Kirua.
Un domestique arriva, portant un plateau d'argent sur lequel scintillaient deux anneaux en touts points sembables. Deux anneaux ciselés en or massif.Anita saisit l'anneau le plus proche d'elle, et Kirua saisit l'autre. Puis il se regardèrent. Les yeux de Anita étaient embués de larmes, mais Kirua savait que ces larmes étaient fausses. Tou t était faux, en elle. Elle lui tendit sa main droite, qu'il prit dans sa main gauche, et lui donna également sa main droite. Les anneaux se mirent en mouvement, et glissèrent le long de leurs annnulaires. C'était fait. Ils étaitent fiancés.
Lazuli : Tadam !!! Alors, vous ne vous y attendiez pas, hein ? hein ? Mais quel renversement de situation ! C'est très bien ça ma petite Lazuli, quel talent ! (flatt' flatt') Mmh, bref, tout cela ne me dis pas comment je vais finir cette fic. Mais je vais trouver, ne vous inquiétez pas ! La question est : quand ? Alors si, inquiétez-vous !
by Lazuli
d'après « Hunter X Hunter »
Jû-ni
Lorsque la journée fut terminée, Kirua rentra chez lui, seul. Gon avait insisté pour le racompagner, mais il avait refusé, et était resté intraitable. C'était prendre de trop grands risques inutilement. Il était donc rentré seul, sans la présence de Gon à ses côtés, mais celui-ci restait tellement présent dans son c?ur et dans ses pensées qu'il le remarqua à peine. Il ouvrit le portail et monta dans l'avion qui l'attendait. Ce geste était devenu si machinal. Sitôt arrivé, il se dirigea vers sa chambre, posa son sac, et sortit ses affaires. Il travailla jusqu'au dîner, conscencieusement et studieusement. Puis il se dirigea vers la salle à manger. Il mangea avec appétit. Lorsque ce fut à son tour de se lever, il agit de la même manière que depuis sa rencontre avec Gon (j'ai l'impression que c'est pas très français. T_T N.D.A.) : il raconta sa journée en détail, sans mentir, mais en 'oubliant' de raconter tous les passages concernant Gon. Il raconta en détail le contenu de tous ses cours, et annonça avec fierté sa note en biologie. Puis il se rassit. Son père approuva d'un signe de tête, puis dit :
« Kirua, tu viendras dans mes appartements immédiatement après la fin du dîner, j'ai à te parler. »
Kirua sentit son sang se figer dans ses veines. Pourquoi ? Pourquoi cette punition ? Il n'avait rien fait de mal. Son père avait-il placé la barre encore plus haute pour les résultats scolaires ? Ou alors. Avait-il découvert quelque-chose ? Il retint son souffle. S'il savait. s'il connaissait sa relation avec Gon. Il était quelqu'un de très influent, il pouvait très bien avoir des hommes à lui dans le lycée. Alors, ils étaient découverts ? Si vite ? Il baissa la tête, désespéré. Il n'aurait pas dû croire aux contes de fées.
Après que son père ait bu son café et fumé son cigare, Kirua le suivit dans sa chambre, tremblant. Il allait être puni, cela ne faisait aucun doute. Peut-être même encore plus séverement que d'habitude. Il repensa à la soirée de la veille, avec Gon. Oh, comme ça était différent avec lui ! Lui qui avait toujours haï et redouté ça l'avait espéré, un instant. Mais aujourd'hui, il le redoutait, toujours, peut-être même plus encore. Son corps se souvenait encore des caresses, si douces, de Gon. Et il allait devoir l'offrir aux morsures de Silva. Il entra à sa suite, dans la chambre qu'il connaissait si bien. Silva s'assit sur le lit, ce lit qui avait tant de fois été le complice de ses souffrances, et lui fit signe de s'approcher. Kirua s'avança doucement, alors que tout son corps lui criait de s'enfuir. Mais il s'assit pourtant sur LE lit, à côté de son père. À présent, le début de l'enfer n'était plus qu'une question de temps.
« J'ai beaucoup réfléchis, Kirua, depuis notre dernière discussion, et je me suis rendu compte que tu étais en train de devenir un homme, et que je ne l'avais pas remarqué. Tu as grandi, tu es devenu plus fort, plus musclé, ta voix a mué peu-à-peu. Cela, je l'avais remarqué. Physiquement, tu n'as aucun secret pour moi. »
Kirua ne put s'empêcher d'esquisser un sourire amer à ces paroles. Silva le connaissait très bien physiquement, aucun doute là-dessus, trop bien même. Était-ce sa conscience de père qui l'avait poussé à explorer aussi. profondément le corps de son fils ?
« Mais ce que je n'avais pas vu, c'est que, au fil du temps, tu murissais aussi en esprit, devenais un homme, responsable, mature, fier, conscient de ton devoir, bien qu'encore un peu trop fougeux. »
Kirua sourit à nouveau. Son père avait très bien résumé leur relation. Il le connaissait physiquement, mais absolument pas spirituelement. Il n'avait jamais pris la peine de parler ensemble. Et puis, il était amusant que son père tresse ce portait de lui au moment où il cessait d'y ressembler.
« C'est pourquoi je me suis dis qu'il me fallait m'occuper de l'homme que tu seras bientôt, et te fiancer au plus vite. »
.. HEIN ??????? Qu. quoi ????? C'est.. Non.. C'est pas possible..
« À ton âge, j'étais déjà fiancé depuis trois ans, et tes frères aînés l'étaient égalemment. Je n'ai que trop tardé en ce qui te concerne. J'ai toujours vu en toi le petit Kirua, bien après que tu es cessé de l'être. Il me faut rattraper mon retard. J'ai donc cherché dans mon entourage une fille en âge de se marier, venant d'une famille riche, influante et puissante financièrement. J'ai reçu énormément d'offres. La famille Zoldik est énormément convoitée ! »
Sa voix suintait de fierté et de suffisance. Kirua était atteré.
« J'ai donc étudié toutes les candidatures avec beaucoup d'attention, et en ai retenu trois. C'est à toi de faie ton choix entre ses trois jeunes filles. C'est un choix important pour le reste de ta vie, et j'espère que tu le feras avec attention. Je vais te laisser rencontrer ses trois jeunes filles pendant une heure, et tu me donneras ensuite ta décision. Suis- moi. »
Kirua se leva, et suivit son père, sans dire mot, trop ébahi pour pouvoir parler. Lui ? Se. marier ? Alors qu'il était fou amoureux ? Alors que la femme de sa vie était un homme ? Comment choisir en une heure entre trois étrangères laquelle partagera sa vie, et. son lit ? Kirua frissonna. Il avait pensé qu'après son départ de la maison, son père n'aurait plus d'influence sur lui, et que ça ne recommencerait plus. Mais il s'était trompé, bien trompé, il serait toujours soumis à l'autorité paternelle, et obligé de faire ça avec une personne qu'il n'avait pas choisie. Il redoutait le choix qu'il allait devoir faire, mais le savait incontournable. Il ne pouvait pas désobéir à son père. Qu'allait penser Gon, lorsqu'il apprendra qu'il était fiancé ? Il chassa cette questionde son esprit. Ce n'était pas le moment d'y penser. il ne lui restait plus qu'à faire le choix le moins pire possible. Son père l'emmena dans la seconde salle de réception. Il y avait là plusieurs canapés et fauteuils, et un service à thé complet était posé sur une table basse. De quoi accueillir parfaitement les trois prétendantes ! Mais la salle était vide. Son père le fit asseoir sur l'un des fauteuils, et se tourna vers un domestique posté devant la porte menant à la première salle de réception.
« Faites entrer la première postulante. »
Le domestique s'inclina, et ouvrit la porte. Puis il se tint bien droit, et annonça :
« Mademoiselle Sakura, cadette de la richissime famille Tampopo, et fille du célèbre juge Tampopo, septième fortune modial, et très influent dans le milieu juridique. La famille Tampopo serait heureuse d'établir par un lien matrimonial une alliance avec la famille Zoldiks, et propose pour dot cinq milliards de jénis ! »
Entra alors dans la pièce une fillette d'environ dix ans habillée d'une robe de soie jaune. Elle marcha vers Kirua d'un pas digne, et s'inclina devant lui d'une révérence impeccable, et dit, d'une diction parfaite qu'elle avait dû énormément travailler :
« Monsieur, je suis votre servante. »
Kirua la regarda avec des yeux ronds. Ce n'était qu'une enfant ! Une enfant que l'on avait coiffé, maquillé, habillé pour la déguiser en femme ! Quels étaient les parents indignes qui voulaient marier leur fille à cet âge ? Kirua ne put s'empêcher de plaindre cette fillette de tout son c?ur. Elle devait être comme lui, n'ayant jamais connu d'enfance. Ce n'était qu'un petit chien savant, savamment dressé par des parents ambitieux.
Mais le domestique recommençait à parler, d'un ton cérémonieux :
« Mademoiselle Néon, fille unique de Nostrad, riche homme d'affaire ayant énormément de poids sur l'économie mondiale. M. Nostrad nous a fait part de son désir d'unir sa fille au fils de M. Zoldik, avec qui il a eu de nombreuses fois affaire. Il donne pour sa fille quatre milliards de jénis ! »
Ce fut cette fois une femme d'une vingtaine d'année qui entra dans la pièce portant une robe bleue, garnie d'une quantité incroyable de froufrous. Elle était blonde, avec des yeux bleus, et affichait un air boudeur. Elle inclina la tête en direction de Kirua. Elle avait tout de la femme pourrie gâtée, qui passe son temps à se plaindre et à réclamer sans cesse de nouvelles babioles. Kirua retenue une grimace. D'abord une fillette dressée, ensuite une femme capricieuse. Devait-il vraiment faire son choix parmi elles ? Il en restait une, mais Kirua ne fondait pas de grand espoir sur elle. De toute façon, la prochaine femme ne serait pas Gon, et il ne pourrait pas faire son choix sans douleur.
À nouveau, le domestique annonça :
« Mademoiselle Anita, aînée de feu-le maréchal Kakumei, assassiné lors d'une tentative de coup d'Etat. Ce nom est encore énormément respecté dans le monde militaire, et ce mariage donnerait à la famille un soutient millitaire puissant. Elle apporte avec elle trois milliards et demie de jénis ! »
Ce fut une fille de son âge qui entra cette fois, vêtue d'une longue robe blanche, fermée par une rose rouge. Elle avait des cheveux noirs impeccablement tirés en chignon, et gardait un visage impassible et froid. Elle ne le salua pas. Kirua ne la reconnut pas tout de suite, mais ces yeux s'agrandirent de surprise lorsqu'il reconnut sa voisine de classe. Il ne lui savait pas une situation aussi bien placée. Son père prit alors la parole :
« Bien ! Mesdemoiselles, je vous laisse en compagnie de mon fils pendant une here, afin qu'il puisse faire son choix ! Je souhaite bonne chance à chacune d'entre vous. »
Et son père sortit, laissant Kirua seul avec une fillette, une femme, et une jeune fille.
Kirua resta debout, mal-à-l'aise. Que pouvait-il donc bien dire ? Il ne savait pas mener une conversation. Il regarda ses trois fiancées. En clair, il avait à choisir entre la juridiction, l'économie et l'armée. Charmante perspective. Une fois de plus il envia le sort simple de Gon, qui pourrait librement choisir la personne avec qui il passera sa vie. Mais il ne pourra néanmoins pas le choisir, lui. C'était impossible, il s'en rendait bien compte. D'un geste de main distrait, il invita les trois filles à s'asseoir. Néon s'assit imédiatement sur un canapé, et prit un gateau sec sur le plateau. Sakura s'assit sur un fauteil, et entreprit immédiatement de défroisser sa robe par des gestes gracieux. Anita resta debout. Kirua la regarda, déstabilisé. Pourquoi donc gardait-elle un visage si froid ?
« Kirua, j'aimerai te parler. »
Kirua haussa un sourcil, puis suivit Anita dans un coin de la pièce.
« J'aimerai que ce soit clair entre nous. Je te hais, je te méprise, ta vue seule me dégoûte, me répulse. Mais tu es riche, malheureusement, et j'ai besoin de ton argent pour continuer ce que mon père a fait. Aussi tu dois me choisir.
- Je n'ai pas à t'obéir. Ce choix me revient, à moi.
- Justement non. Tu es obligé de me choisir. Si tu choisissais l'une des deux autres cruches, je me verrai dans l'obligation de parler à ton père de ton. 'amitié' avec Gon. »
Kirua ouvrit la bouche, terrifié. Anita s'en aperçut, et eut l'air satisfaite.
« C'est du chantage !
- Exactement ! C'est du chantage. Même chose si tu continues de voir Gon. À partir de maintenant tu es mon fiancé, tu manges avec moi, tu parles avec moi, tu ries avec moi. Je sais très bien jouer la comédie, tu verras. »
Et elle s'éloigna, laissant dans l'air un parfum de roses. Kirua resta là, incapable de bouger. Anita le tenait dans sa main, et elle en était parfaitement consciente.
L'heure passa silencieusement. Néon s'empiffra de gâteaux, Sakura regardait Kirua d'un regard tendre, Anita lisait, lovée dans un fauteuil, et Kirua se morphondait, seul. Il était pris au piège, et ne pouvait rien faire. Son père réapparut enfin, à son grand soulagement.
« Alors mon fils ? Il est temps de faire ton choix ! »
Kirua regarda son père, et se leva. Il eut envie de crier :
« La personne que j'ai choisie n'a aucune dot, sa famille est très modeste et n'a aucun pouvoir dans quelques domaines que ce soit, elle ne sait pas faire la révérence, elle ne peut pas manger un sandwich sans se mettre plein de miettes partout, elle n'a aucune idées des bonnes manières, elle est impulsive, franche et simple, mais je l'aime, je l'aime plus que tout, et c'est avec elle que je désire passer ma vie !!! »
Mais il se tut. Il ne pouvait pas le dire. Alors il regarda son père, et d'une voix assurée dit :
« Oui, père. J'ai choisi Anita Kakumei. »
Néon le regarda d'un air indigné. Sakura se mit à pleurer. Anita abordait un air victorieux.
« Si c'est ton choix, mon garçon, alors nous célèbrerons vos fiancailles ici-même, et nous attendrons votre majorité pour vous marier. Mesdemoiselles, je ne vous retients pas. »
Sakura et Néon partirent, laissant Kirua et Anita seuls avec le père de Kirua.
Un domestique arriva, portant un plateau d'argent sur lequel scintillaient deux anneaux en touts points sembables. Deux anneaux ciselés en or massif.Anita saisit l'anneau le plus proche d'elle, et Kirua saisit l'autre. Puis il se regardèrent. Les yeux de Anita étaient embués de larmes, mais Kirua savait que ces larmes étaient fausses. Tou t était faux, en elle. Elle lui tendit sa main droite, qu'il prit dans sa main gauche, et lui donna également sa main droite. Les anneaux se mirent en mouvement, et glissèrent le long de leurs annnulaires. C'était fait. Ils étaitent fiancés.
Lazuli : Tadam !!! Alors, vous ne vous y attendiez pas, hein ? hein ? Mais quel renversement de situation ! C'est très bien ça ma petite Lazuli, quel talent ! (flatt' flatt') Mmh, bref, tout cela ne me dis pas comment je vais finir cette fic. Mais je vais trouver, ne vous inquiétez pas ! La question est : quand ? Alors si, inquiétez-vous !
