Introduction :
Ma planète, Homanarin, est située au-delà de la bordure extérieure. Mais ce n'est pas parce que nous avons une technologie peu avancée que nous sommes des primitifs. Sur ma planète on ne combat pas avec des armes laser mais avec l'épée, l'arc, le couteau. Votre technologie de nous est pas inconnue, mais nous ne l'utilisons pas. Si Homanarin n'a encore jamais été envahit, je pense que c'est tout bonnement que peut connaissent son existence et c'est tant mieux, suffisent les conflits entre les différents peuples qui y vivent.
Moi je suis une jeune Cheysulie comptabilisant dix années galactiques standards et si je connais quelques petites choses sur vous autres, c'est grâce aux récits de mon Su'fali Arkan qui avait beaucoup voyagé, avant de pendre la Rujholla de mon Jehan pour Cheysula.
Mon peuple possède des dons que nous devons aux anciens dieux, mais d'après ce que l'on m'a rapporté, vous les attribuez à cette chose que vous appelez la Force. Ils sont différents, du moins en partie, de ceux de vos Jedis et sont au nombre de trois : les Cheysulis peuvent se métamorphoser, faire appel à la magie de la terre pour guérir et plier à leur volonté toute créature, à par les Ihlinis. Ce troisième don n'est utilisé qu'en dernière nécessité. Qui sont les Ihlinis ? Et bien, en quelque sorte, ils sont aux Cheysulis ce que les Sith sont aux Jedis…
Pour se métamorphoser, il faut bien sur avoir un lir. Chaque Cheysuli en a un seul, mais il peut s'agir de n'importe quelle créature. Si le lir d'un guerrier est un loup, ce dernier peut alors se métamorphoser en loup et en loup seulement et c'est ainsi pour tous. Ils peuvent communiquer entre eux par la pensée s'ils ne sont trop éloignés l'un de l'autre, c'est une sorte de télépathie. Le lir peut communiquer de manière similaire avec tout autre lir.
Lorsqu'un Cheysuli devient adulte, il ressent le besoin de nouer le lien-lir. Il fait alors retraite dans la forêt ou la montagne, à la recherche de son lir. Un Cheysuli sans lir n'est pas complet, notre âme est ainsi faite. Sans lir, il nous manque la moitié de nous même.
Cela peut durer quelques semaines. Il s'isole, et il attend que l'animal qui deviendra son lir le trouve. Chaque Cheysuli est destiné à un lir et vice versa c'est le tahlmorra, le destin, qui choisit.
Mais le lien-lir a un prix : si quelqu'un veut assassiner un Cheysuli, il lui suffit de tuer son lir. Mettez le lir en prison et le Cheysuli sera prisonnier lui aussi, incapable d'utiliser les dons que les dieux lui ont donné. Lorsque le lir d'un Cheysuli est tué, ce dernier devient un homme incomplet, une ombre il est vide, et la folie le gagne. Il choisit de ne pas continuer à vivre et est prêt à accepter la mort sous quelque forme qu'elle se présente.
