Poudlard

La semaine passée chez les Dursley fut peut-être la plus longue de la jeune vie de Harry. Ceux-ci étaient en effet plus mauvais et cruels que jamais avec lui, et Harry n'avait d'autre choix que, à nouveau se protéger la tête en attendant que les coups passent. Les soirs cependant, il parlait avec son serpent et lisait les livres qu'il avait acheté ( les Dursley avaient beau les avoir enfermés dans le placard sous l'escalier, Harry y avait passé suffisamment de temps pour savoir comment ouvrir la serrure sans clef : ainsi, la nuit venu, il se faufilait dans l'escalier et prenait ces ouvrages qu'il dévorait, avide de connaissances ). Ainsi, Harry appris que les fourchelangue étaient très rares, qu'ils avaient la réputation d'être de puissants mages noirs, et que les plus célèbres étaient Voldemort et Salazar Serpentard, un des quatre créateurs de sa future école. Encore un lieu entre nous trois, songea t-il. En tout cas, si il croyait en début de semaine que les Dursley allaient changer leur comportement, il se trompait lourdement : les cicatrices s'amoncelaient sur sont corps taché de sang, et chaque jour sa haine s'amplifiait, si tant-est que ce fut possible. Oui, les moldus étaient vraiment des monstres, et non, il ne leurs pardonnerait jamais. En cinq Jours, Harry avait déjà lu tous ses livres, il se décida donc à réviser encore les ouvrages scolaires, afin d'être prêt pour l'année scolaire qui s'annonçait d'ors et déjà comme passionnante. Enfin il pourrait quitter les Dursley. plus de coups, plus de souffrance, plus d'insultes en permanence, plus de coups bas et de regards dégoûtés, mais aussi la certitude qu'il trouverait dans cette école tout ce dont il avait besoin pour se venger. pour enfin faire payer à tous ceux qui l'avaient fait souffrir. le pouvoir, il en avait besoin pour montrer à ces porcs comment il pouvait les écraser.

Harry arriva très en avance à la gare de King 's Cross. Hagrid était passé tôt ce matin là, lui avait montré comment atteindre la plate-forme 9-3/4 ( il avait déjà compris tout seul depuis longtemps mais il ne voulait pas mettre le géant mal à l'aise quand celui-ci lui fit remarquer qu'il avait mis plusieurs heures avant de comprendre comment passer .). Aussi, il attendait patiemment, agréablement assis sur la banquette de son compartiment, voyant les élèves arriver peu à peu sur le quai et entrant progressivement dans le train. Il reconnu Draco Malfoy, celui-ci lui fit un signe de tête et alla s'asseoir à côté de Harry. Le voyage fut très agréable. Ils parlèrent notamment des maisons de Poudlard, de Quidditch, ce sport qui se jouait sur des balais et que Harry avait tellement envie de connaître. Lorsque Draco lui fit montre de son désir d'aller à Serpentard, Harry hésita un long moment avant de lui signaler qu'il était un fourchelangue, devant les yeux ébahis et admiratifs de Draco : « Tu es un fourchelangue ! mais c'est un don très rare ! tu dois être fier, moi j'aimerais tant pouvoir en être un ! on dit que vous faites de très puissantes mages n. » A ce moment là, une fille d'une quinzaine d'années entra dans leur compartiment et leur demanda de se vêtir de leurs robes de sorciers, ce qu'il firent rapidement car déjà, la gare de Pré au lard se reflétait au clair de lune. Le voyage en barque vers le château resta l'un des meilleurs souvenirs de Harry, pendant ce bref instant, il avait oublié ce qu'il avait subi durant toutes ces années. Regardant le ciel étoilé pendant que les rames carressaient l'onde avec grâce, comme animées de leur propre vie, sans aucune force pour les soutenir. Bientôt, les premières années entrèrent, émerveillés dans la grande salle du château, ou les autres élèves les attendaient, posés sur 4 grandes tables , chacune portant des attributs lui étant propre : un lion , un blaireau, un aigle et un serpent. les célèbres quatre maisons de Poudlard. Devant la table des professeurs, était posé sur un tabouret un vieux chapeau rapiécé et usé, si bien qu'il semblait déplacé dans un tel faste. Peu de temps après que les premières années se soient approchées cependant, une large fente le parcouru :

« (pour la chanson reportez vous au tome 1 de Harry Potter j'ai la flemme de tout retaper ) »

Sous les applaudissements des élèves, la répartition put enfin commencer : « Habbot, Hannah » appela un professeur à l'air sévère Le choixpeau sembla réfléchir un certain temps jusqu'à ce que. « POUFSOUFLE ! » s'écria le choixpeau les noms se succédèrent ainsi jusqu'à « Malfoy, Draco » « SERPENTARD ! » s'écria presque aussitôt le chapeau magique, puis enfin, « Potter, Harry » aussitôt, le silence se fit dans la salle, tous observaient à présent Harry coiffer le choixpeau et attendaient avec impatience son verdict : « Hum. laisse moi voir. je vois du talent, de la puissance, beaucoup de puissance, du courage également. gryffondor ? non, définitivement, ce que tu as subi t'éloigne de cette maison, en d'autres circonstances, peut- être.Mais voyons voir. de l'ambition ! l'envie de s'imposer aux yeux des autres, de se venger pour ce que tu as subis, de plus tu es intimement lié à cette maison, tout est clair maintenant, tout est clair dans ta tête même s'il m'est impossible de lire ton destin . SERPENTARD ! » s'écria le choixpeau. Sous les applaudissements particulièrement nourris des autres élèves de sa maison désormais, et sous les huées de quelques gryffondors, Harry alla s'asseoir près de ses congénères. Pendant un bref instant, il perçu le regard pénétrant du directeur posé sur lui, mais celui-ci détourna le regard dès que Harry croisa le sien. La cérémonie se poursuivit ainsi jusqu'à ce que Weasley, Ron, un jeune garçon, de taille assez impressionnante et aux cheveux rouges comme du feu soit envoyé à Gryffondor. Après un bref discours de Dumbledore, le repas put commencer. Harry mangea comme jamais il n'avait pu, et c'est l'estomac bien rempli qu'il se leva quand le préfet s'écria « LES PREMIERES ANNEES DE SERPENTARD, SUIVEZ MOI !! » Harry et Draco se levèrent aussitôt, précédés par les autres premières années Serpentard ainsi que ceux des autres maisons. Alors que les Gryffondor prenaient la direction des tours, Harry suivit son préfet vers les profondeurs du château. Ici, il faisait un peu froid, mais il préférait cette atmosphère de mystère à toute autre. Bientôt, le préfet s'immobilisa devant un Mur d'apparence normale. D'une voix claire, il dit alors : « Magyar ! » Aussitôt le mur fit place à une ouverture étroite qui donnait sur un vaste pièce aux couleurs froides.