Disclamer : tout est à JKR sauf l'histoire

Réponses aux reviewers

Bon ben encore merci à vous tous pour vos encouragements ( j'en ai bien eu besoin cette fois ci paske cet %ù$¨µ de pc à ma mère (je suis en vacances donc je suis obligé d'écrire sur un pc qui rame avec un 56 k pour upload !! ) a fait planter mes 7 pages de texte !! donc un moment j'en ai eu vraiment marre mais maintenant je vais vous en taper des encore mieux !!

La salle secrète

Harry sentit ses pieds décoller du sol. Il essaya de garder les yeux ouverts mais le décor entier était en mouvement, et il était impossible de garder la vue devant un tel panel de couleurs qui changeaient à toutes vitesse. C'est donc les yeux fermés qu'il se sentit ralentir. . . Et atterrir sur un sol de pierre froide. Harry rouvrit les yeux. Il se trouvait dans une pièce rectangulaire, aux dimensions raisonnables avec pour seules décorations dix dalles peintes de couleur différentes, une plaque de marbre contre le mur, et une pierre marquée de runes située de l'autre côté des dalles. Le Serpentard s'approcha de la plaque de marbre et y vu un texte :

A toi qui recherche la puissance ;

Auras tu la force pour l'accepter ?

Ces dix dalles seront pour toi un chemin de croix ;

Chacune t'apportera la douleur, la terreur, la perdition peut-être ;

Teste ton âme, si tu en es dignes,

Je te donnerais mon savoir.

Si tu as peur, si tu es faible,

Contourne l'épreuve et touche la pierre,

Tu retourneras sans encombres d'où tu viens

Mais sache que quoi que tu fasse, tu ne sortiras pas indemne de cette pièce.

Voilà quelle était l'épreuve ! se dit Harry. Le créateur de cette salle devait vraiment être un génie, pensa t-il : quel meilleur moyen pour tester la force d'un individu que d'imposer des épreuves à son esprit ? Ainsi, n'importe quel sorcier, même le moins savant, pouvait tester sa puissance sans aucun inconvénient par rapport à l'être le plus instruit du monde. . . Et Harry n'en était pas fâché car il ne s'estimait vraiment pas capable d'affronter un monstre envoyé par Salazar Serpentard. . .

Un instant cependant, son esprit caressa l'idée de fuir, de toucher la pierre runique et de laisser tomber toute cette épreuve, mais Harry n'avait jamais abandonné dans ce qu'il avait entrepris, et ce n'était pas cette nouvelle épreuve qui allait l'empêcher de continuer : il avait toujours recherché le pouvoir, ou la connaissance, et même s'il se savait suffisamment puissant pour infliger de la douleur à n'importe quel membre de sa famille, il estimait que la soif de connaissance n'était pas un sentiment maléfique, et il était malgré tout prudent dans ses recherches, surtout depuis le discours de Rogue. . . Jamais il n'abandonnerais, se dit- il.

Il s'approcha donc d'un pas mal assuré de la première dalle, teintée de gris pâle, et prudemment, posa un pied, puis l'autre sur celle-ci.

Il eut aussitôt l'impression qu'on lui mettait une charge sur ses épaules, un peu comme les cartons que Harry avait du porter quand il avait fallu déménager la chambre de Dudley. . . Sauf que cette fois, le poids ne pesait pas sur ses épaules, comme il l'avait cru à l'origine, mais bien sur son esprit. Cependant, la charge était parfaitement soutenable, et il s'avança alors sur la deuxième dalle, teintée d'un gris plus foncé.

Cette fois, il ressentit nettement l'augmentation de masse sur son esprit : les contraintes qu'il ressentait avaient au moins doublé de volume ! Mais il pouvait encore parfaitement soutenir le poids et quand il baissa les yeux au sol pour poser ses pieds sur la troisième marche, Harry s'aperçut qu'à même le sol, une quinzaine de noms étaient inscrits, mais il ne prit pas le temps de les commenter et s'avança d'un pas décidé sur la troisième dalle.

Il eut alors le sentiment que la charge avait augmenté au centuple. Le Serpentard se sentit mettre un genoux à terre, mais sa pugnacité prit le dessus : il n'abandonnerait pas si aisément. C'est cette fois d'un geste mal assuré qu'il posa un pied, puis l'autre, sur la quatrième marche, après avoir préalablement jeté un regard au sol, ou il vit inscrit clairement, parmi les nombreux autres noms :

Vincent Quirell

Un bref instant, Harry se demanda que venait faire le nom de son professeur de défense contre les forces du mal dans un tel endroit, mais il n'eut pas le temps de se poser d'avantage de questions : l'arrivée sur la quatrième marche lui posait suffisamment de soucis. En effet, la charge avait à nouveau augmenté, et c'est en concentrant chaque particule de son esprit sur la seule idée d'avancer qu'il réussi, en titubant, à atteindre la cinquième marche, jetant à peine un regard au sol ou il ne distingua qu'un seul des nombreux noms :

Lucius Malefoy

Pendant quelques secondes, Harry sentit tous les poids sur son esprit s'envoler. Un instant, l'idée que cette dalle était en fait un point de repos lui traversa l'esprit. A tort.

Il baissa les yeux au sol, et lu alors : En plus de la souffrance, goûte maintenant à la terreur.

Instantanément, la charge revint poser sur les épaules de Harry. . . Mais plus que toute autre chose, ce furent ses sentiments, l'essence même de son esprit qui manquèrent le faire s'écrouler à cet instant : Le Serpentard sentait son esprit qui s'évadait peu à peu. . . qui revenait dans le passé, dans son corps d'enfant de huit ans. Harry sentait les cicatrices qui lui striaient le dos, le coup du martinet qui s'abattait sur sa peau, enlevant avec son départ un autre morceau de chair. . . Un autre morceau d'innocence, cette chose qu'il avait perdu si jeune. . . Il sentait aussi sa langue passer à travers sa lèvre fendue, le goût de son sang dans la bouche. . . Il sentait peser sur lui le regard teinté de démence du fou qui le martyrisait. Au comble du désespoir, le garçon se dit qu'il allait abandonner. . .

Mais, une fois n'est pas coutume, une partie de son esprit refusait d'abandonner. Il voulait prouver sa valeur, malgré la douleur, malgré la peur. Et cette sensation de haine, de dégoût, cette sensation même de souffrance lui donna une force nouvelle pour continuer.

D'un geste brusque, Harry avança sur la sixième dalle, jetant un bref regard au sol, ou il remarqua qu'il ne restait plus qu'un seul nom :

Severus Rogue

A nouveau, Il se demanda à quoi correspondait le nom de son professeur de potions sur le sol de cette pièce, mais il ne prit pas la peine de concentrer son esprit sur cette énigme. Dès que Harry eût posé le nom sur la pierre, qui était, elle d'une couleur gris foncé, il sentit réapparaître la douleur sur ses épaules. . . Et à nouveau son esprit s'évada : il sentit sa douleur s'effacer, il sentit le contact de draps propres et soyeux sur sa peau douce. . . Sa peau de bébé. . . Il se dit qu'il était vraiment bien dans ce lieu, au calme à l'abri. . . Quand il entendit des cris venant des pièces extérieures :

« Lili ! pars avec Harry ! je vais le ralentir ! fuis, c'est ta seule chance, la seule chance de Harry ! -Non James, je ne t'abandonnerais pas ! -Pars, ma chérie, fais le pour Harry ! il entendit une détonation provenant de l'extérieur, Une voix glaciale, une lueur verte, puis la porte de sa chambre qui s'ouvrait. . .

Harry était sur le point de céder, de tout abandonner sous le poids de la tristesse, mais, nouveau, il ressentit une voix dans sa tête. . . Une voix qui refusait de succomber aux souvenirs, au passé, aux douleurs qu'il avait subi : s'attarder sur des pertes passées, c'était renoncer, abandonner l'envie d'aller de l'avant, ce qu'il avait toujours fait jusque là. Ses principes mêmes criaient contre l'idée d'abandonner. Et peu à peu, Harry concentra chaque infime parcelle de son esprit sur la seule et unique idée d'avancer, d'avancer. . .

Il ne prit même pas la peine d'être surpris par la découverte qu'il n'y avait plus de noms sur le sol. Son arrivée sur la septième dalle, vit, encore une fois, la disparition de toute souffrance. . . Cette fois, il sentait son esprit embrumé, qui s'évadait comme s'il se refusait à toute forme de concentration. . . Harry eut cette sensation un très court laps de temps : si c'était comme cela que Serpentard comptait le vaincre, il se trompait lourdement ! Harry avait toujours vécu dans le doute, et il comprenait bien que ce qu'il ressentait actuellement n'était qu'une forme de confusion mentale, comme il en avait déjà ressentit lorsqu'il se posait trop de questions. Aussi, il savait comment lutter pour s'opposer à cette envahissante brume dans son esprit. . .Un pied, puis l'autre, se posèrent sur la huitième dalle.

Harry comprit alors ce que signifiait le mot souffrance. Jamais il n'avait cru possible de ressentir pareille chose : la moindre particule de son corps souffrait le martyr. . . La douleur se répandait dans chaque os de son squelette, dans chacun de ses nerfs, chaque cellule était prises à partie pour déclencher toute la souffrance qu'elle pouvait donner. Le jeune Serpentard fut pris de contusions. Il sentit ses muscles céder peu à peu le pas, se vit poser un genoux au sol. . . Seulement un genoux. L'infime parcelle de son esprit encore en état de fonctionner venait de lui remettre en mémoire une citation d'un des livres qu'il avait lu : « Ne te soumets pas à la douleur. Seuls les êtres humains sont capables de surpasser la souffrance pour avancer. Seuls les humains peuvent vaincre la douleur car ils sont les seuls à ne pas se soumettre aux sentiments corporels, à privilégier leur esprit intact sur leur corps, dépasse ta souffrance » C'est cette phrase, cette seule et unique prise de conscience de la nécessité d'avancer qui lui fit relever la tête. A nouveau, il avança d'un pas, puis d'un autre, pour enfin atteindre la neuvième dalle.

La douleur revint. Mais elle n'était pas seule : avec elle venaient les cauchemars, la terreur, l'oubli, la confusion. . . Tout ce qu'il avait ressenti jusque là remontaient à la surface, et tout lui était imposé en même temps. Mais Harry avait vaincu toutes ces épreuves. A nouveau, il comprit que seul son esprit l'empêchait de progresser. Alors il concentra à nouveau chaque parcelle de son corps sur la dixième marche, oubliant la douleur, la perdition et l'inaltérable envie de tout laisser tomber qui l'envahissaient. Un pas, un autre. . . Harry atteignit la dernière marche, en ayant tout juste le temps d'apercevoir, sur le sol de la neuvième dalle, un nom inscrit :

Lord Voldemort.

Il n'eut pas le temps de réfléchir, car il fut submergé. . . Non pas de douleur, de cauchemars ou de confusion. . . Mais bien d'un intense plaisir ! Un plaisir, une jouissance comme il n'en avait jamais connu, un plaisir régénérateur qui était d'autant plus amplifié qu'il venait de souffrir durant ce qui lui avait paru être des heures. Chaque portion de son corps réclamait la prolongation perpétuelle de ce plaisir, et Harry se sentait abandonner. . . Quand à nouveau, une phrase lui revint à la mémoire :

« Ne te laisse pas vaincre pas le plaisir, car il prendrait le pas sur ta raison, et détruirais ton être. Un plaisir ultime et perpétuel rendrait tout ce que tu connais fade, détruirais tous tes désirs, te rendrait dépendant et peu à peu tu perdrais tes souvenirs, tes rêves, tout ce que tu as connu. Tu deviendrais une âme damnée par ton désir, et ta vie s'arrêterais dans une dernière extase. . . »

Tout son corps lui criait le contraire, mais Harry décida d'avancer. En rampant, cette fois, submergé par l'envie de rester sur cette dalle pour l'éternité, Harry avança, et finalement, réussit à atteindre le sol .

Après la dixième dalle, deux noms étaient écrits :

Salazar Serpentard

Suivi de

Harry Potter

Il avait compris la signification des noms. Il avait réussi l'épreuve. Les contours de la salle secrète se dessinèrent peu à peu devant ses yeux Il s'évanouit

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Voilà ! j'espere que ce chapitre ( un peu bizarre, je suis d'accord ) vous a plu ; c'est dans ce chapitre qu'il s'aperçoit que Quirell est peut-être plus que ce qu'il paraît. . . J'essaierais de mettre le prochain le plus rapidement possible ( il sera surement plus classique lol )