RHAAAAAA !! j'en ais tro marre ! quand c pas l'ordinateur c word qui
merde ! il ma supprimé tout mon texte !!
Bon malgré ça je voudrais remercier tous ceux qui m'ont reviewé : Nakhemda : bennn merci pour cette review originale et très très sympa ;) Miss Jedusor : encore merci ! En fait Harry va faire un peu comme Tom Jedusor par moment : il cache sa puissance sous des aspects sympa ATTENTION ca veut pas dire qu'il sera comme lui !!!!!! SURTOUT PAS !!! ( enfin PEUT ETRE pas ;) ) donc il fera une démo de puissance bientôt qui entrainera des réactions, en tout cas sache que Dumbledore ne les verra pas ! c'est en partie entre R . . . . et Harry ( en partie ;) ) Nono : Bhaaa merci ! je suis vraiment content que ma fic te plaise : ) Mimi : idem ;) Mara Jade : Ben un peut pareil que miss Jedusor : ) En tout cas c vrai que d fois c cho de mettre les deux intrigues ensemble paske le personnage principal est complètement modifié dans son comportement et c ca le plus dur Csame : bhennn merci encore : )) Eleva : Ben ca ca fait plaisir ! j'espère que la suite te plaira en tout cas moi je suis impatient de faire le tome 2 ( peut être mon préféré : eh oui : beaucoup de serpentard dans tout ça ; ) )
La forêt interdite :
Les derniers jours avant la rentrée passèrent vite aux yeux de Harry. Il passait toutes ses soirées dans la salle secrète à emmagasiner des connaissances toujours plus poussées, et le livre était si vaste que les deux cent pages qu'il avait lues semblaient ridicules comparées au reste de l'ouvrage. La veille de la rentrée, il referma le livre de Serpentard, remis la cape de son père sur ses épaules et prit le chemin de son dortoir, perdu dans ses pensées : le prochain chapitre du livre traitait de sortilèges qui changeraient sans doute définitivement son statut : les impardonnables.
Le lever le jour de la rentrée parut particulièrement difficile au jeune Serpentard, mais l'aide combinée de Draco et de Blaise réussit finalement à le tirer du lit. Lorsque Harry fut suffisamment lucide pour se rappeler ou il était, il remercia vertement Draco pour la proposition de son père, puis lui et ses amis prirent le chemin des salles de cours. Cela faisait longtemps que Harry n'apprenait rien dans la plupart des cours, mais ils présentaient cette fois, pour lui, un autre intérêt : Pendant une explication particulièrement ennuyeuse du professer Binns, il s'entretint avec Draco :
-Tu ne penses pas qu'il serait temps d'infliger aux Gryffondor une correction pour l'affront des bombabouses ? avança t-il, l'air innocent. . . Le regard que lui jeta Draco à cet instant lui confirma qu'il avait trouvé son partenaire pour une expédition Commando chez leurs ennemis. . .
Trois jours plus tard, Harry et Draco, cachés sous la cape d'invisibilité, suivirent discrètement deux élèves de Gryffondor jusqu'à leur salle commune. Leur projet était de lancer un sort de confusion sur la grosse dame du tableau. Un tel sort était normalement enseigné en sixième année, mais le livre de Serpentard avait pour autre avantage de développer les pouvoirs du lecteur : Harry avait parfaitement le niveau pour lancer un tel sort. Les deux farceurs attendirent patiemment que les lumières du château s'éteignent, puis ils sortirent de la cape d'invisibilité, qui les gênait pour lancer le sort.
Mais la chance n'était vraiment pas avec eux. A peine eussent-ils enlevés leur protection qu'ils virent Peeves sortir d'un des murs de la pièce, s'approcher d'eux. . . « Peeves, non. . . dit Harry à voix basse, si tu fais cela je le dirais au baron sanglant ! L'esprit frappeur sembla réfléchir un instant, mais bientôt, un sourire qui n'augurait rien de bon se dessina sur son visage grossier, et d'une voix perçante qui avait sans doute réveillé la moitié de l'école, Peeves cria :
-ALERTE !! DEUX ELEVES DANS LES COULOIRS DE L'ECOLE, PRES DE LA SALLE COMMUNE DE GRYFFONDOR ! ALERTE !!
Aussitôt, Harry et Draco retournèrent sous la cape d'invisibilité et se mirent à dévaler quatre à quatre les marches de l'escalier qui menait au dortoir de leurs ennemis. Arrivés en bas, le malchance leur tomba à nouveau dessus : la cape d'invisibilité râpa contre une lanterne, et les deux amis déboulèrent dans le Hall, visibles de tous. . .Et du professeur McGonagall, encore en chemise de nuit, qui avait apparemment sauté du lit pour aller voir ce qui arrivait à ses protégés. . .La scène fut mémorable.
« Que font deux élèves de Serpentard près du dortoir de Gryffondor à Minuit ! hurla t-elle. Je suis très déçue par votre conduite ! vous que je considérais comme de bons éléments. . . Dans mon bureau ! immédiatement !.
Harry et Draco ne se firent pas prier, ce qui de toute façon, vu l'humeur de la maîtresse des métamorphoses, n'était pas près d'arriver. Les deux sbires avaient rarement vu le professeur McGonagall dans une telle colère :
« Je m'attendais à bien mieux de votre part, Potter et Malefoy ! J'espère que vous êtes conscients du fait que votre conduite est inacceptable ! Aussi, je retire 50 points à Serpentard pour mauvaise conduite, et vous aurez tous les deux droits à une retenue ! dans une semaine ! Je vais vous raccompagner au dortoir. Et que je vous ne reprenne plus à traîner dans les couloirs à une telle heure ! je pourrais être moins clémente ! »
Comme si elle l'était, se dit Harry, Amèrement. Le retour fut moins joyeux que l'aller.
Harry consacra la semaine avant la retenue à l'étude des impardonnables. Il avait décidé de commencer par le Doloris. Les descriptions qu'en faisaient Serpentard avaient tout d'abord inquiété, paniqué Harry, puis une sorte d'étrange fascination l'avait envahi : Une telle puissance. . . Un tel sortilège rendait tout possible ! Harry fut prit d'une sorte de pitié avant l'heure pour le sort qu'il réserverait, plus tard, aux Dursley. Voyant l'horreur que représentaient les illustrations, il se demanda si, finalement, ces moldus méritaient qu'on déploie tant de puissance pour eux. . . Et il n'était pas comme eux, se dit-il. Il recherchait la puissance, c'est vrai, mais, en y réfléchissant : quel serait la meilleure victoire, pour lui ? les faire souffrire jusqu'à la folie, ce qui semblait tout à fait possible avec le Doloris, Ou bien leur montrer leur insignifiance devant sa puissance, et les épargner comme des insectes sans importance ? Il ne savait pas pourquoi, mais le Serpentard était intimement persuadé que ce choix lui serait capital pour le restant de son existence. La vengeance aveugle, ou le froid mépris ? Harry se surprit à imaginer que les Dursley lui avaient quand même laissé un reste de conscience. . .
L'apprentissage de ce sort semblait moins compliqué que les deux autres impardonnables, mais Harry se doutait bien qu'il lui faudrait plus de quelques semaines pour le maîtriser et que l'apprentissage des impardonnables représentait une sorte de changement d'échelon : il passait d'une forme de magie plutôt simple ( a ses yeux ), a la vraie, la complexe magie qu'il avait toujours rêvé de connaître.
Harry s'était renseigné auprès de secondes années, et il savait que la plupart des retenues consistaient en des taches ménagères au sein de l'école. Autant dire qu'il fut plutôt surpris lorsque Rusard, le concierge de l'école, un homme aux yeux méchants dont le seul désir semblait de malmener l'existence à tous les élèves de l'école, lui annonça qu'il irait avec Draco et deux autres élèves dans la forêt interdite aider le garde- chasse à découvrir, et à sauver si possible une licorne blessée.
Le soir venu, Harry sentit un frisson d'excitation le parcourir : ce sentiment lui semblait étrange, mais il se sentait pressé de découvrir ce lieu inquiétant, apparemment redouté de presque tous les élèves de l'école. Harry savait qu'il adorait le mystère, mais cette envie de découverte n'était pas liée à l'étrange : c'était l'instinct, l'appétit de l'aventure.
Avec Draco et Harry, venaient les deux rouquins qui avaient provoqué l'explosion de Bombabouses. Ils attendirent Hagrid pendant un moment, puis celui-ci les rejoint, armé d'une arbalète de taille considérable, et, chose étrange, d'un parapluie rose. . .
« Je vous amène de la mauvaise graine, dit le concierge. Ces jeunes garnements ont enfreint le règlement, et j'espère que vous les dissuaderez de recommencer. -Oh ne vous inquiétez par Rusard. Un voyage dans la forêt interdite dissuade beaucoup de monde de continuer à faire des blagues. . . A part quelques exceptions notoires. . . N'est-ce pas vous deux ? dit-il avec un regard complice aux deux gryffondors. Bien, poursuivit-il. Suivez moi.
Ils marchaient depuis une bonne quinzaine de minutes quand le garde-chasse s'arrêta, et prit une décision qui ne rassura guère les étudiants : « Il faut nous séparer, sinon on y est encore demain. Fred, mets toi avec Potter, George, avec Le blondinet, dit Hagrid. » Harry, curieusement, fut un peu déçu de s'entendre appeler « Potter » par le géant, mais il n'en eut pas longtemps cure.
Contrairement à ses attentes, Fred, fut plutôt agréable avec lui. Après que les trois groupes se fussent éloignés, il engagea la conversation : « Alors, qu'avez vous fait, avec Malefoy, pour vous retrouver en retenue ? demanda t-il curieusement. Harry n'avait pas spécialement envie d'entamer une conversation, surtout avec un Gryffondor, mais son compère semblait bien se repérer dans la forêt, et lui n'avait guère envie de se perdre, aussi, il répondit :
-Nous nous sommes fait coincer par McGonagall dans les couloirs de l'école. . . Un peu tard, peut-être. . . Le gryffondor eut un léger sourire. -J'imagine. . . et que faisais tu, dans les couloirs à cette heure « un peu tardive » ? Harry répondit franchement -Je m'apprêtait à laver l'affront fait à ma maison par la votre. Cette fois, Fred rit franchement. -Eh bien ! nous avons de la concurrence, il faut croire ! C'est vrai que le coup des Bombabouses était particulièrement réussi, tu ne trouves pas ? -Effectivement. Je me voyais déjà mourir à chaque fois que je m'approchais de ma salle commune . . . Mais ne croyez pas que ça se passera comme ça, rajouta t-il heureux de trouver un sujet de conversation qui lui faisait un peu oublier le lieu où il se trouvait. . . Le rouquin pensait la même chose : apparemment, lui non plus n'était pas trop rassuré. -Pour un Serpentard, tu m'es plutôt sympathique. . . Mais surtout n'en parles à personne ! ma réputation en serait sérieusement entachée ! -Ca j'en suis sur, répondit Harry. Vous les courageux, les bons, ne devraient pas frayer avec nous, qui sommes tous des calculateurs et des mages Noirs en herbe . . . Quelle ironie, se dit Harry. Il parlait avec dérision de ce qu'il était : il pesait chacune de ses décisions prudemment, et ses connaissances en matière de Magie ne ressemblaient sûrement pas à celles qu'il aurait du posséder normalement. . . -Mais c'est ce que vous êtes, non ? dit Fred avec un sourire. Pour les apprentis mages noirs, je ne sais pas, mais pour les calculateurs. . . N'est-ce pas l'un des critères mêmes d'entrée dans ta maison ? Harry s'apprêtait à répondre, mais il ne trouva plus sa voix pour parler : devant lui, se trouvait le cadavre frais d'une licorne, la peau d'une blancheur immaculée contrastant horriblement avec le rouge profond du sang qui coulait depuis son flan. Fred paressait aussi dégoûté que lui. Il leva sa baguette d'ou jaillirent des étincelles rouges, puis conseilla à son camarade de s'éloigner de la carcasse. Le Serpentard s'apprêtait à exécuter ce conseil, quand il sentit une gêne, comme un titillement sur son front. « baisse toi ! » Aussitôt, Harry était à terre. Il venait d'esquiver le saut d'une créature informe, répugnante avec ses crocs qui luisaient, en opposition avec le néant qui composait son visage, si elle en avait. Harry se releva d'un bond : La créature assoiffée de sang tournait autours de lui. Fred était au sol. Sa baguette quelques mètres plus loin. Harry entendait le râle de son souffle. Il leva sa baguette.
Comment lutter contre une telle chose ?
Mû par une impulsion, il se mit en position de duel.
A sa grande surprise, la créature prit, elle aussi, une posture similaire : elle recula de quelques pieds, puis baissa brièvement ce qui semblait être sa tête.
Alors que la créature bondissait à nouveau, Harry cria
« Impedimentia ! » Aussitôt, la créature vit ses mouvements ralentis. Harry ne prit pas le temps d'être satisfait de son sortilège. Il prononça
« Stupefix ! »
Evidemment, le sort n'eut aucun effet : comment immobiliser une chose qui semblait si irréelle ? Harry était persuadé que la créature ne craignait pas la magie noire : Son aura était presque palpable et semblait d'une noirceur telle que Harry en déduit que la chose était faite de magie Noire. Un bref instant, l'élève de Serpentard fut intrigué par l'essence qui se dégageait de cette masse sombre : Elle puait la mort, le désespoir aussi, mais également la haine : Harry sentait que cette chose le détestait de toute son ébauche d'être. Une haine bien plus forte que tout instinct de prédateur. Une haine dépourvue de toute raison. Tout son corps lui criait d'agir, mais Harry fut fasciné par cette chose.
Cet instant dura une demi seconde. Puis il s'apprêta à lancer l'un des rares sorts de magie élémentale qu'il connaissait. Soudain, une créature gigantesque, au torse et à la tête humaine, mais dont le reste du corps semblait correspondre à celui d'un cheval, se plaça entre lui et la bête. Un centaure, se dit-il. Les deux ennemis se jaugèrent un instant, puis le monstre prit la fuite dans un hurlement à glacer les sangs.
« Harry Potter. Tu ne dois pas t'aventurer ici, dit le centaure. La chose qui t'a attaqué pourrait revenir.
Le Serpentard redoutait par avance la question qu'il allait poser :
-Quelle est cette chose ? demanda t-il d'une voix tremblante
-C'est un monstre, une âme damnée désespérée au point de boire du sang de licorne. Elle t'en veut à mort car c'est à cause de toi qu'elle est ainsi. Tu sais de qui je parle ?
Un question presque rhétorique. Harry répondit à voix basse :
-Voldemort. . .
Le centaure acquiésa.
-Sois prudent dans tes choix, Harry Potter. De nombreuses épreuves t'attendent, mais ta destinée reste un mystère, même pour moi. Mais j'en ai déjà trop dit. Tu es en sécurité, maintenant, aussi je vais te laisser. Adieu, Harry Potter.
Perdu dans ses pensées, Harry n'entendit même pas Hagrid, Draco et George arriver. Fred, qui avait récupéré sa baguette, leur expliqua la rencontre de Harry avec la bête. Il n'avait apparemment pas compris qu'il s'agissait de Voldemort, et Harry en était plutôt soulagé. Lorsqu'il arriva au passage du combat, Hagrid jeta un regard étrange à Harry : Un élève de première année ne connaissait normalement pas ces sorts ! Mais Harry n'avait pas fait usage de magie Noire. Le garde-chasse ne pouvait rien dire.
Sur le chemin du retour, l'élève se posait de nombreuses questions. Sois prudent dans tes choix, avait dit le centaure. Ses choix, il en avait déjà fait un certain nombre. La connaissance était son credo. Tout comme la puissance. Et il poursuivrait dans cette option. Si de telles choses lui en voulaient, il avait intérêt à se protéger. . .
Le petit groupe rejoint bientôt le parc. Harry était pressé de replonger dans le savoir de son mentor.
Salazar Serpentard.
- - - - - -
Voilà ! en espérant que ce chapitre vous ait plu ! Juste une petite précision : il y a une raison au fait que la cicatrice de Harry lui fait moins mal. . . vous découvrirez ça plus tard ;)
Bon malgré ça je voudrais remercier tous ceux qui m'ont reviewé : Nakhemda : bennn merci pour cette review originale et très très sympa ;) Miss Jedusor : encore merci ! En fait Harry va faire un peu comme Tom Jedusor par moment : il cache sa puissance sous des aspects sympa ATTENTION ca veut pas dire qu'il sera comme lui !!!!!! SURTOUT PAS !!! ( enfin PEUT ETRE pas ;) ) donc il fera une démo de puissance bientôt qui entrainera des réactions, en tout cas sache que Dumbledore ne les verra pas ! c'est en partie entre R . . . . et Harry ( en partie ;) ) Nono : Bhaaa merci ! je suis vraiment content que ma fic te plaise : ) Mimi : idem ;) Mara Jade : Ben un peut pareil que miss Jedusor : ) En tout cas c vrai que d fois c cho de mettre les deux intrigues ensemble paske le personnage principal est complètement modifié dans son comportement et c ca le plus dur Csame : bhennn merci encore : )) Eleva : Ben ca ca fait plaisir ! j'espère que la suite te plaira en tout cas moi je suis impatient de faire le tome 2 ( peut être mon préféré : eh oui : beaucoup de serpentard dans tout ça ; ) )
La forêt interdite :
Les derniers jours avant la rentrée passèrent vite aux yeux de Harry. Il passait toutes ses soirées dans la salle secrète à emmagasiner des connaissances toujours plus poussées, et le livre était si vaste que les deux cent pages qu'il avait lues semblaient ridicules comparées au reste de l'ouvrage. La veille de la rentrée, il referma le livre de Serpentard, remis la cape de son père sur ses épaules et prit le chemin de son dortoir, perdu dans ses pensées : le prochain chapitre du livre traitait de sortilèges qui changeraient sans doute définitivement son statut : les impardonnables.
Le lever le jour de la rentrée parut particulièrement difficile au jeune Serpentard, mais l'aide combinée de Draco et de Blaise réussit finalement à le tirer du lit. Lorsque Harry fut suffisamment lucide pour se rappeler ou il était, il remercia vertement Draco pour la proposition de son père, puis lui et ses amis prirent le chemin des salles de cours. Cela faisait longtemps que Harry n'apprenait rien dans la plupart des cours, mais ils présentaient cette fois, pour lui, un autre intérêt : Pendant une explication particulièrement ennuyeuse du professer Binns, il s'entretint avec Draco :
-Tu ne penses pas qu'il serait temps d'infliger aux Gryffondor une correction pour l'affront des bombabouses ? avança t-il, l'air innocent. . . Le regard que lui jeta Draco à cet instant lui confirma qu'il avait trouvé son partenaire pour une expédition Commando chez leurs ennemis. . .
Trois jours plus tard, Harry et Draco, cachés sous la cape d'invisibilité, suivirent discrètement deux élèves de Gryffondor jusqu'à leur salle commune. Leur projet était de lancer un sort de confusion sur la grosse dame du tableau. Un tel sort était normalement enseigné en sixième année, mais le livre de Serpentard avait pour autre avantage de développer les pouvoirs du lecteur : Harry avait parfaitement le niveau pour lancer un tel sort. Les deux farceurs attendirent patiemment que les lumières du château s'éteignent, puis ils sortirent de la cape d'invisibilité, qui les gênait pour lancer le sort.
Mais la chance n'était vraiment pas avec eux. A peine eussent-ils enlevés leur protection qu'ils virent Peeves sortir d'un des murs de la pièce, s'approcher d'eux. . . « Peeves, non. . . dit Harry à voix basse, si tu fais cela je le dirais au baron sanglant ! L'esprit frappeur sembla réfléchir un instant, mais bientôt, un sourire qui n'augurait rien de bon se dessina sur son visage grossier, et d'une voix perçante qui avait sans doute réveillé la moitié de l'école, Peeves cria :
-ALERTE !! DEUX ELEVES DANS LES COULOIRS DE L'ECOLE, PRES DE LA SALLE COMMUNE DE GRYFFONDOR ! ALERTE !!
Aussitôt, Harry et Draco retournèrent sous la cape d'invisibilité et se mirent à dévaler quatre à quatre les marches de l'escalier qui menait au dortoir de leurs ennemis. Arrivés en bas, le malchance leur tomba à nouveau dessus : la cape d'invisibilité râpa contre une lanterne, et les deux amis déboulèrent dans le Hall, visibles de tous. . .Et du professeur McGonagall, encore en chemise de nuit, qui avait apparemment sauté du lit pour aller voir ce qui arrivait à ses protégés. . .La scène fut mémorable.
« Que font deux élèves de Serpentard près du dortoir de Gryffondor à Minuit ! hurla t-elle. Je suis très déçue par votre conduite ! vous que je considérais comme de bons éléments. . . Dans mon bureau ! immédiatement !.
Harry et Draco ne se firent pas prier, ce qui de toute façon, vu l'humeur de la maîtresse des métamorphoses, n'était pas près d'arriver. Les deux sbires avaient rarement vu le professeur McGonagall dans une telle colère :
« Je m'attendais à bien mieux de votre part, Potter et Malefoy ! J'espère que vous êtes conscients du fait que votre conduite est inacceptable ! Aussi, je retire 50 points à Serpentard pour mauvaise conduite, et vous aurez tous les deux droits à une retenue ! dans une semaine ! Je vais vous raccompagner au dortoir. Et que je vous ne reprenne plus à traîner dans les couloirs à une telle heure ! je pourrais être moins clémente ! »
Comme si elle l'était, se dit Harry, Amèrement. Le retour fut moins joyeux que l'aller.
Harry consacra la semaine avant la retenue à l'étude des impardonnables. Il avait décidé de commencer par le Doloris. Les descriptions qu'en faisaient Serpentard avaient tout d'abord inquiété, paniqué Harry, puis une sorte d'étrange fascination l'avait envahi : Une telle puissance. . . Un tel sortilège rendait tout possible ! Harry fut prit d'une sorte de pitié avant l'heure pour le sort qu'il réserverait, plus tard, aux Dursley. Voyant l'horreur que représentaient les illustrations, il se demanda si, finalement, ces moldus méritaient qu'on déploie tant de puissance pour eux. . . Et il n'était pas comme eux, se dit-il. Il recherchait la puissance, c'est vrai, mais, en y réfléchissant : quel serait la meilleure victoire, pour lui ? les faire souffrire jusqu'à la folie, ce qui semblait tout à fait possible avec le Doloris, Ou bien leur montrer leur insignifiance devant sa puissance, et les épargner comme des insectes sans importance ? Il ne savait pas pourquoi, mais le Serpentard était intimement persuadé que ce choix lui serait capital pour le restant de son existence. La vengeance aveugle, ou le froid mépris ? Harry se surprit à imaginer que les Dursley lui avaient quand même laissé un reste de conscience. . .
L'apprentissage de ce sort semblait moins compliqué que les deux autres impardonnables, mais Harry se doutait bien qu'il lui faudrait plus de quelques semaines pour le maîtriser et que l'apprentissage des impardonnables représentait une sorte de changement d'échelon : il passait d'une forme de magie plutôt simple ( a ses yeux ), a la vraie, la complexe magie qu'il avait toujours rêvé de connaître.
Harry s'était renseigné auprès de secondes années, et il savait que la plupart des retenues consistaient en des taches ménagères au sein de l'école. Autant dire qu'il fut plutôt surpris lorsque Rusard, le concierge de l'école, un homme aux yeux méchants dont le seul désir semblait de malmener l'existence à tous les élèves de l'école, lui annonça qu'il irait avec Draco et deux autres élèves dans la forêt interdite aider le garde- chasse à découvrir, et à sauver si possible une licorne blessée.
Le soir venu, Harry sentit un frisson d'excitation le parcourir : ce sentiment lui semblait étrange, mais il se sentait pressé de découvrir ce lieu inquiétant, apparemment redouté de presque tous les élèves de l'école. Harry savait qu'il adorait le mystère, mais cette envie de découverte n'était pas liée à l'étrange : c'était l'instinct, l'appétit de l'aventure.
Avec Draco et Harry, venaient les deux rouquins qui avaient provoqué l'explosion de Bombabouses. Ils attendirent Hagrid pendant un moment, puis celui-ci les rejoint, armé d'une arbalète de taille considérable, et, chose étrange, d'un parapluie rose. . .
« Je vous amène de la mauvaise graine, dit le concierge. Ces jeunes garnements ont enfreint le règlement, et j'espère que vous les dissuaderez de recommencer. -Oh ne vous inquiétez par Rusard. Un voyage dans la forêt interdite dissuade beaucoup de monde de continuer à faire des blagues. . . A part quelques exceptions notoires. . . N'est-ce pas vous deux ? dit-il avec un regard complice aux deux gryffondors. Bien, poursuivit-il. Suivez moi.
Ils marchaient depuis une bonne quinzaine de minutes quand le garde-chasse s'arrêta, et prit une décision qui ne rassura guère les étudiants : « Il faut nous séparer, sinon on y est encore demain. Fred, mets toi avec Potter, George, avec Le blondinet, dit Hagrid. » Harry, curieusement, fut un peu déçu de s'entendre appeler « Potter » par le géant, mais il n'en eut pas longtemps cure.
Contrairement à ses attentes, Fred, fut plutôt agréable avec lui. Après que les trois groupes se fussent éloignés, il engagea la conversation : « Alors, qu'avez vous fait, avec Malefoy, pour vous retrouver en retenue ? demanda t-il curieusement. Harry n'avait pas spécialement envie d'entamer une conversation, surtout avec un Gryffondor, mais son compère semblait bien se repérer dans la forêt, et lui n'avait guère envie de se perdre, aussi, il répondit :
-Nous nous sommes fait coincer par McGonagall dans les couloirs de l'école. . . Un peu tard, peut-être. . . Le gryffondor eut un léger sourire. -J'imagine. . . et que faisais tu, dans les couloirs à cette heure « un peu tardive » ? Harry répondit franchement -Je m'apprêtait à laver l'affront fait à ma maison par la votre. Cette fois, Fred rit franchement. -Eh bien ! nous avons de la concurrence, il faut croire ! C'est vrai que le coup des Bombabouses était particulièrement réussi, tu ne trouves pas ? -Effectivement. Je me voyais déjà mourir à chaque fois que je m'approchais de ma salle commune . . . Mais ne croyez pas que ça se passera comme ça, rajouta t-il heureux de trouver un sujet de conversation qui lui faisait un peu oublier le lieu où il se trouvait. . . Le rouquin pensait la même chose : apparemment, lui non plus n'était pas trop rassuré. -Pour un Serpentard, tu m'es plutôt sympathique. . . Mais surtout n'en parles à personne ! ma réputation en serait sérieusement entachée ! -Ca j'en suis sur, répondit Harry. Vous les courageux, les bons, ne devraient pas frayer avec nous, qui sommes tous des calculateurs et des mages Noirs en herbe . . . Quelle ironie, se dit Harry. Il parlait avec dérision de ce qu'il était : il pesait chacune de ses décisions prudemment, et ses connaissances en matière de Magie ne ressemblaient sûrement pas à celles qu'il aurait du posséder normalement. . . -Mais c'est ce que vous êtes, non ? dit Fred avec un sourire. Pour les apprentis mages noirs, je ne sais pas, mais pour les calculateurs. . . N'est-ce pas l'un des critères mêmes d'entrée dans ta maison ? Harry s'apprêtait à répondre, mais il ne trouva plus sa voix pour parler : devant lui, se trouvait le cadavre frais d'une licorne, la peau d'une blancheur immaculée contrastant horriblement avec le rouge profond du sang qui coulait depuis son flan. Fred paressait aussi dégoûté que lui. Il leva sa baguette d'ou jaillirent des étincelles rouges, puis conseilla à son camarade de s'éloigner de la carcasse. Le Serpentard s'apprêtait à exécuter ce conseil, quand il sentit une gêne, comme un titillement sur son front. « baisse toi ! » Aussitôt, Harry était à terre. Il venait d'esquiver le saut d'une créature informe, répugnante avec ses crocs qui luisaient, en opposition avec le néant qui composait son visage, si elle en avait. Harry se releva d'un bond : La créature assoiffée de sang tournait autours de lui. Fred était au sol. Sa baguette quelques mètres plus loin. Harry entendait le râle de son souffle. Il leva sa baguette.
Comment lutter contre une telle chose ?
Mû par une impulsion, il se mit en position de duel.
A sa grande surprise, la créature prit, elle aussi, une posture similaire : elle recula de quelques pieds, puis baissa brièvement ce qui semblait être sa tête.
Alors que la créature bondissait à nouveau, Harry cria
« Impedimentia ! » Aussitôt, la créature vit ses mouvements ralentis. Harry ne prit pas le temps d'être satisfait de son sortilège. Il prononça
« Stupefix ! »
Evidemment, le sort n'eut aucun effet : comment immobiliser une chose qui semblait si irréelle ? Harry était persuadé que la créature ne craignait pas la magie noire : Son aura était presque palpable et semblait d'une noirceur telle que Harry en déduit que la chose était faite de magie Noire. Un bref instant, l'élève de Serpentard fut intrigué par l'essence qui se dégageait de cette masse sombre : Elle puait la mort, le désespoir aussi, mais également la haine : Harry sentait que cette chose le détestait de toute son ébauche d'être. Une haine bien plus forte que tout instinct de prédateur. Une haine dépourvue de toute raison. Tout son corps lui criait d'agir, mais Harry fut fasciné par cette chose.
Cet instant dura une demi seconde. Puis il s'apprêta à lancer l'un des rares sorts de magie élémentale qu'il connaissait. Soudain, une créature gigantesque, au torse et à la tête humaine, mais dont le reste du corps semblait correspondre à celui d'un cheval, se plaça entre lui et la bête. Un centaure, se dit-il. Les deux ennemis se jaugèrent un instant, puis le monstre prit la fuite dans un hurlement à glacer les sangs.
« Harry Potter. Tu ne dois pas t'aventurer ici, dit le centaure. La chose qui t'a attaqué pourrait revenir.
Le Serpentard redoutait par avance la question qu'il allait poser :
-Quelle est cette chose ? demanda t-il d'une voix tremblante
-C'est un monstre, une âme damnée désespérée au point de boire du sang de licorne. Elle t'en veut à mort car c'est à cause de toi qu'elle est ainsi. Tu sais de qui je parle ?
Un question presque rhétorique. Harry répondit à voix basse :
-Voldemort. . .
Le centaure acquiésa.
-Sois prudent dans tes choix, Harry Potter. De nombreuses épreuves t'attendent, mais ta destinée reste un mystère, même pour moi. Mais j'en ai déjà trop dit. Tu es en sécurité, maintenant, aussi je vais te laisser. Adieu, Harry Potter.
Perdu dans ses pensées, Harry n'entendit même pas Hagrid, Draco et George arriver. Fred, qui avait récupéré sa baguette, leur expliqua la rencontre de Harry avec la bête. Il n'avait apparemment pas compris qu'il s'agissait de Voldemort, et Harry en était plutôt soulagé. Lorsqu'il arriva au passage du combat, Hagrid jeta un regard étrange à Harry : Un élève de première année ne connaissait normalement pas ces sorts ! Mais Harry n'avait pas fait usage de magie Noire. Le garde-chasse ne pouvait rien dire.
Sur le chemin du retour, l'élève se posait de nombreuses questions. Sois prudent dans tes choix, avait dit le centaure. Ses choix, il en avait déjà fait un certain nombre. La connaissance était son credo. Tout comme la puissance. Et il poursuivrait dans cette option. Si de telles choses lui en voulaient, il avait intérêt à se protéger. . .
Le petit groupe rejoint bientôt le parc. Harry était pressé de replonger dans le savoir de son mentor.
Salazar Serpentard.
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Voilà ! en espérant que ce chapitre vous ait plu ! Juste une petite précision : il y a une raison au fait que la cicatrice de Harry lui fait moins mal. . . vous découvrirez ça plus tard ;)
