Réponse reviews

Tout d'abord je remercie encore une fois ceux qui m'ont reviewé, et quant au petit sondage que j'ai fait, eh bien vous êtes mitigés ! la moitié veut qu'il soit puissant rapidement, les autres veulent continuer à ce rythme. Donc j'essaierais de garder ce rythme mais l'étude des impardonnables prendra quand même du temps ( ce sont des sorts très difficiles et il n'a que onze ans, quand même. . .)  mais il gagnera quand même en puissance pour la fin de la première année car dans cette fic il ne se base pas sur l'amour ( tout du moins pas maintenant ) donc pour quirell . . .je vous laisse imaginer )

Merci à

Alex Potter qui me review depuis longtemps, t'inquiête dans deux chapitres t'aura une petite démonstration ) car je compte passer assez vite à la seconde année

Elava : t une sadique toi ) enfin bon je suppose qu'il y a de bons murs de brique à Poudlard pour qu'il se fasse quelques fractures ))

Pam Phenixia Potter : Nan je suis pas malade, seulement parti faire un tour au ski pour le week-end : )  ci-joint dans ce chapitre : la vengeance des serpentard )

Csame qui, également me laisse des messages depuis longtemps donc un grand merci et surtout ne t'arrête pas !

Cedokun : merci pour ces compliments ! j'espère que la suite va te plaire !

Chen : A toi aussi merci pour tes nombreuses reviews : )

Et bien sur l'éternelle Miss Jedusor que je remercie pour toutes les reviews !

CHAPITRE SUPER IMPORTANT ! ) lol il marque le début de la fin de la pierre philosophale. . .

Le temps passe . . .

Un mois s'était écoulé depuis le terrible épisode de la forêt interdite. Harry passait de nombreuses nuits à l'étude du Doloris, qui avançait bien selon lui : il avait trouvé dans le livre de Serpentard un sort très utile qui créait une illusion réagissant comme un être humain. Ce sortilège, combiné à un enchantement de Silence ( pour dissimuler les cris un peu trop réalistes à son goût que laissait échapper le « mannequin d'entraînement », comme il l'avait surnommé ), lui permettait de constater ses progrès sans pour autant terroriser les élèves de l'école.  Il travaillait également, avec l'aide de Draco  sur le sortilège de suggestion, qui permettait de modifier en douceur les pensées d'une personne. . . Ou d'un tableau, dans le cas présent, et pas n'importe lequel : la vieille dame qui gardait l'entrée du dortoir des Gryffondor. . . Ce sortilège était cependant d'une grande complexité, car il nécessitait une grande force mentale  pour influencer l'esprit de la victime et Harry mit bien quinze jours à le maîtriser parfaitement.

Les cours continuaient et les professeurs avaient tous consenti à le laisser tranquille du fait de son évidente supériorité par rapport aux autres, lui demandant quelques fois de faire une démonstration lors d'un exercice particulièrement ardu pour ses camarades. Le cours de métamorphose était cependant devenu bien moins agréable : il semblait en effet que le professeur, en outre directrice des Gryffondor, n'avait toujours pas digéré l'idée de voir Harry et Draco s'aventurer le soir si près du dortoir de ses protégés. . . Et elle leur faisait payer. A la grande frustration du professeur McGonagall, Harry prenait encore plus de plaisir à démontrer sa supériorité à  « cette vieille chouette », comme il se plaisait à la nommer en répondant à toutes les question difficiles, et en réalisant ses métamorphoses du premier coup, si bien que même la protégée de McGonagall, Hermione Granger, avait du mal à suivre la cadence. . . Le Serpentard se surpris à apprécier cette rivalité et la façon avec laquelle il la traitait : il gagnait passivement la bataille qui l'opposait à son professeur. Chose étrange, si la vieille femme se disait impartiale vis à vis des maisons, elle n'aimait manifestement pas les Serpentard : Si tout le monde dans l'école savait que cette maison était victime des farces de deux gryffondors, elle ne faisait rien pour les en empêcher, justifiant par un manque de preuves l'absence de sanctions.

C'est donc investis de cette rancune que Harry et Draco décidèrent une nouvelle fois de mettre leur projet à exécution, et deux mois jour pour jour après leur première tentative, ils sortirent de leur dortoir, cachés sous la cape d'invisibilité avec la ferme intention de montrer au Gryffondor qu'il ne fallait pas s'attendre à faire des farces au Serpentard sans en subir les conséquences. . .

Draco avait réussi à obtenir du Baron Sanglant qu'il veille sur Peeves durant cette soirée. Si celui-ci semblait sans nul doute lugubre aux yeux de tous, il était en fait bien plus fin qu'on ne le croyait, et l'idée de se venger des Gryffondors ( et par la même occasion de Nick quasi-sans tête qui s'était vertement moqué de lui après l'épisode des Bombabouses ) l'avait assurément conquis.

Le trajet jusqu'au portrait de la vieille dame ne posa aucune difficulté. Harry devait cependant être visible aux yeux de la grosse Dame pour pouvoir lancer son sortilège. Il enleva donc sa cape d'invisibilité et  s'assura que Draco faisait le guet. Aussitôt, il entendit la voix de la personne représentée par la peinture demander d'un air suspicieux :

- Que font deux Serpentards à cette heure ci près du dortoir des gryffondors ? Disparaissez ou j'appelle le professeur McGonagall !

Aussitôt, Harry  pointa sa baguette magique vers le portrait  puis prononça :

            « Suggiesto »

            Puis, il commença :

-Vous comprendrez qu'il n'y a aucun intérêt à révéler que nous sommes venus vous voir ce soir dit-il d'une voix douce.

-Tout à fait, répondit la vieille dame, d'un air approbateur.

Le serpentard était satisfait : son sort fonctionnait à merveille !

-Que diriez vous de changer le mot de passe qui protège l'entrée de la salle commune ? personnellement je trouve que l'ancien est connu de beaucoup trop de

 monde : regardez : nous sommes des élèves de Serpentard et pourtant nous le connaissons ! A cet instant, Harry pria pour que le portrait ne l'interroge pas sur le

 mot de passe, car celui-ci lui était en fait totalement inconnu. . .

-Excellente idée ! je me disais aussi que celui-ci était un peu trop évident : Godric, c'est vraiment d'un banal. . .

-Nous sommes du même avis , poursuivit-il. Que diriez vous de « vengeance » ? c' est un mot de passe que peu de monde peut découvrir sur un coup de chance !

-Mon cher ami, répondit la grosse dame, je n'aurais pas pu choisir meilleur mot de passe !

-Eh bien c'est parfait ma chère ! continua t-il d'une voix onctueuse. . . Au fait, pas la peine d'informer les préfets du nouveau mot de passe, je le ferais moi même. . . Vous n'y voyez pas d'inconvénients, j'espère ?

C'était l'instant clé. Harry déchaîna toute sa force durant les quelques secondes ou le portrait semblait hésiter. . .finalement, c'est avec soulagement qu'il entendit :

-Je n'y vois aucun inconvénient. Je changerais le mot de passe dès demain, si cela ne vous dérange pas !

-Absolument pas, madame. Attendez simplement que les élèves soient partis en cours, comme ça vous serez au calme pour faire votre tâche ! Au fait, je me dois de vous rappeler qu'il n'est absolument pas nécessaire de vous faire part de notre visite et de notre conversation. . .

-Bien évidemment. C'était un plaisir de converser avec vous, conclu la grosse Dame.

-De même, répondit Harry, un grand sourire aux lèvre. . . Je vous souhaite une bonne fin de soirée.

Sur ce, les deux Serpentard revêtirent à nouveau la cape d'invisibilité, et c'est en se retenant de ne pas éclater de rire qu'il rejoignirent leur dortoir, pressés de relater leurs exploits à leurs congénères. . .

La journée du lendemain fut probablement une des meilleures que Harry eût jamais passé à Poudlard : Les Serpentard étaient hilares devant les têtes de leurs ennemis de toujours, obligés de tout réaliser en dehors de leur salle commune, chacun d'entre eux cherchant en vain le nouveau mot de passe. . .

            Le cours de potions du professeur Rogue fut la cerise sur la gâteau de la journée : en effet, c'était lui qui semblait le plus réjouit de la misère des Gryffondor, et comme à son habitude, il ne se gêna pas pour le montrer : les remarques acerbes fusaient à une vitesse telle que même Harry avait du mal à les suivre. Les gryffondor, eux arboraient une mine résignée que Harry ne leur connaissait pas, jettant de temps à autre des regard furieux à leurs « camarades » de Serpentard.

            Harry, Katala, Molly Blaise et Draco erraient tranquillement dans les couloirs, la journée de cours terminée, quand ils virent les deux rouquins, ceux qui avaient ouvert les hostilités s'approcher d'eux. Fred entama la conversation :

-Félicitations. Je n'aurais jamais pensé à ça mais je dois reconnaître que votre blague était vraiment très réussite. . . Mais maintenant, attendez vous à de terribles représailles ! Les jumeaux semblaient cependant se réjouir de la situation : on aurait dit qu'ils étaient heureux du sort de leur maison

-Nous sommes contents d'avoir trouvés des adversaires à notre mesure, poursuivit George. Mais ne croyez pas que les infâmes Serpentard garderont l'avantage bien longtemps !

Harry prit alors une expression innocente qui ne trompa personne. . .

Les jumeaux reprirent la marche, et Harry eut tout juste le temps d'apercevoir le clin d'œil de Fred qui laissait présager bien des choses. . .

Le sort de suggestion fut brisé par le professeur Dumbledore lui-même, deux jours plus tard, mais tous, chez les Serpentard gardèrent en mémoire la vengeance de Harry et Draco. . . Et ceux-ci en retirèrent un certain prestige.

Pâques approchait à grand pas, et avec les vacances, Harry vit les questions revenir. Il savait que les évènements étranges qui étaient survenus à Poudlard n'étaient pas terminés. Le professeur Quirell semblait mal à l'aise ( si tant est qu'il aurait pu l'être plus qu'à son habitude ) durant le cours de Harry, et celui-ci considérait cela comme un aveu.

A nouveau, Harry tenta de récapituler les évènements qui s'étaient produits ces derniers mois, dans l'espoir de trouver un nouvel indice, quand :

« Harry, je voulais te parler.


La voix d'Hermione. Il se retourna. Celle- ci poursuivit :

-Tu m'avais demandé de te signaler si quelque chose d'étrange se produirait en présence du professeur Quirell. . . Voilà. J'étais en train de lire quelque chose à la bibliothèque. Il était vers onze heures du soir et j'ai eu envie d'aller aux toilettes. Sur le chemin, j'ai entendu la voix du professeur Rogue. Je me suis approchée . . . Et j'ai vu Rogue qui tenait Quirell par le col et le menaçait de Quelque chose : il lui disait qu'il devait choisir son camp rapidement, ou bien il subirait des représailles. Quirell a semblé ne pas comprendre. Je voudrais savoir : Pourquoi crois tu qu'il cache quelque chose ? A mon avis, Rogue est bien plus coupable de quoi que çe soit que Quirell ! Je. . . Je t'ai dis ce que j'ai vu, et ce que je pensais. Je pense que maintenant, c'est à toi de m'expliquer pourquoi tu accuse Quirell de quelque chose.

Harry hésita. A nouveau, Hermione avait fait preuve de bonne volonté en lui faisant part de ce qu'elle savait et ce qu'elle supposait. Et c'était elle qui l'avait mis sur la piste du mystère. Aussi, il décida de lui confier sa pensée :

« -Quirell cache quelque chose. Je. . . Je connais un sort qui permet de découvrir l'aura d'une personne. »

 Hermione acquiesa. Apparemment, elle avait été très impressionnée par la magie de Harry et avait décidé de découvrir la magie noire. . . Le serpentard continua :  

« Bref. L'aura d'une personne, est, en théorie, uniforme pour chacun d'entre nous : nous n'avons qu'une magie et, évidemment, qu'une seule âme. . . L'aura de Quirell n'est pas uniforme. »

A ces mots, Hermione ecarquilla les yeux et s'apprêta à parler, mais Harry l'arrêta d'un geste.

 « Laisse moi continuer. Je l'ai vu venir à un cours, il y a quelque mois, son turban mis de travers, et j'ai remarqué qu'il avait une excroissance, sur le crâne. Or, l'emplacement de l'excroissance correspond parfaitement à la zone ou l'aura du professeur change. Mais encore plus surprenant, est la couleur de cette Aura : Quirell est entouré d'une lueur noire, ce qui signifie que c'est un mage noir :Mais ce noir est assez diffus, et également, assez mat. La lueur qui correspond à l'arrière de son crâne est d'un noir extrêmement dense, synonyme d'une grande puissance, et d'un noir brillant, bien plus fort que le reste de son corps. »

Cette fois, Hermione était bouche bée.

-Cela voudrait dire que Quirell. . .

-. . . Partage son corps avec un autre esprit, poursuivit Harry. Mais je sais que ça a l'air impossible. . . Je suis aussi persuadé que c'est un fin comédien. L'autre jour,  il m'a adressé la parole, mais il parlait de façon totalement fluide ! Et quand il a vu mon air surpris, j'ai eu l'impression qu'il paniquait. Il a tout de suite repris la parole en bégayant, comme d'habitude ! D'ailleurs, ce jour là, j'ai senti une douleur. . . A ma cicatrice . . ATTENDS ! Je crois que j'ai compris quelque chose !

Cette fois, Harry sentit un terrible frisson l'envahir. . . Non . . . Ce n'était pas possible !  La douleur à sa cicatrice . . . Il l'avait ressenti un autre jour ! dans la forêt interdite, face à l'ombre de Voldemort. . . C'était le même sentiment ! D'abord l'aura extrêmement dense, trop dense pour sa puissance, étant donné qu'il avait atteint seulement la troisième dalle,  et le noir brillant du crâne de Quirell,  ensuite la douleur à la cicatrice. . . La même douleur que dans la forêt. . . Et le même noir dans l'aura, palpable de l'ombre ! Cela correspondait parfaitement ! Mais c'était invraisemblable ! Pourtant, toutes les preuves convergeaient : Voldemort et Quirell ne faisaient qu'uns ! Là était la solution de l'énigme !

Cette fois, Harry ne réfléchit pas une seconde : il se confia à Hermione :

-Hermione, je sais que tu auras du mal à me croire, mais je pense que Quirell tente de ramener Voldemort. Je pense qu'il est possédé par le Seigneur des Ténèbres. Dans la forêt interdite, je suis tombé sur l'ombre de Voldemort. . .


Mais Hermione semblait déjà avoir anticipé :

-Ne me dis pas que son Aura. . .

Le Serpentard confirma d'un signe de tête

-Etait la même. . .

L'horreur se lut alors sur le visage de la jeune Gryffondor.

-Harry !

Il se retourna, déboussolé. Molly venait d'arriver :

-J'ai trouvé qui est Nicolas Flamel ! C'est l'alchimiste qui a crée la pierre Philosophale !