Réponses aux reviews
AlexPotte : Tinquiête j'arrete pas cette fic lol ! j'ai bien envie de la poursuivre assez loin ! allez bonne lecture )
Miss Jedusor : Faudrais qu'on fasse un chat depuis le temps non ? Merci, pour la énième fois, de prendre un peu de temps pour me reviewer. . .
P3 : tom HP/AD au prochain numéro ) j'espere que ce chapitre te plaira, mois je le trouve plutot réussi. . .
Lunenoire : content que ca te plaise ! j'adore écrire et je lis bcp c'est peut être pour ça que tu trouve bien écrit mais des fois quand je me relis je trouve ça nul ! enfin ce chapitre est po tro mal je crois ) bonne lecture
Elava : Ben quand même ! ça m'aurait embêté de me faire butter par une revieweuse ) merci beaucoup et bonne lecture )
Tiffany : merci ! encore une fois content que ca te plaise !
Cedokun : Merci merci ! c vrai qu'on connaît un peu la fin même si la elle est vraiment différente . . .en tout cas tu verras la chambre des secrets ca va changer encore plus. . .
Nono : Ben encore une fois merci bcp pour ta double review ! et t'arrête pas surtout ca me fait vachement plaisir )
Et pour finir, le retour de . .. tadam ! Nakhemda : tsais c po grave tu peu partir en vacances hein ) bon ben j'espere que les solutions vont te plaire. . . et puis après plus qu'un chapitre et le début de La chambre des secrets ! cool j'adore ce tome allez bonne lecture et merci pour tes reviews : o )
Ooooooops : disclamer : c tout a JKR sauf les deux trois trucs que j'ai inventé voilà voilà ca fait trois plombes que je l'oublie mais bon. . .
La Pierre PhilosophaleLe lendemain vers cinq heures, Harry, Hermione et Molly se retrouvèrent près de la salle de métamorphose. Ils n'avaient aucune idée de l'emplacement du bureau de Dumbledore, aussi, ils avaient pensé demander au professeur McGonagall, par l'intermédiaire de Hermione. Ils s'avancèrent dans la salle de cours. Le professeur rangeait ses affaires dans son bureau. Hermione passa la première, Harry et Molly légèrement en retrait. Elle entama la conversation :
« Euh. . . Professeur McGonagall, nous souhaiterions parler au professeur Dumbledore, c'est au sujet d'une affaire importante mais nous ne savons pas ou se trouve son bureau.
-Pourquoi donc souhaitez vous lui parler ? demanda t'elle, jetant des regards suspicieux aux deux Serpentard qui attendaient derrière.
Hermione choisit ses mots avec prudence :
-Nous pensons qu'il se trame des choses bizarres dans l'école, et nous avons aussi des informations sur l'affaire du troll en début d'année
-Je suis au regret de vous annoncer que le directeur ne reviendra que demain., il a reçu hier une lettre du ministre de la magie et il est parti pour Londres hier au soir, mais vous pouvez me faire part de vos soupçons, étant donné que je suis le directeur adjoint, répondit la directrice des Gryffondor.
Hermione jeta un regard inquiet à Harry. Celui ci ne s'attendait pas à une telle réponse de la part du professeur. Mais maintenant qu'ils en étaient là, autant tenter le tout pour le tout, se dit-il. Il adressa un signe de tête positif à Hermione.
-Voilà. Nous pensons que quelqu'un essaye de voler. . . Euh, de voler la pierre philosophale, dit-elle, dans un soupir.
Les yeux du professeur semblèrent sortir de leurs orbites à ses mots, sa voix baissa aussitôt de volume, et elle poursuivi, un regard surpris et peut-être également anxieux tourné vers les trois élèves.
-Comment donc êtes vous au courant ? Mais, je peux vous assurer que la Pierre est parfaitement gardée, et qu'elle ne risque absolument rien. . . Ne vous faites pas d'idées, mais surtout ne révélez à personne l'emplacement de cet objet, suis-je claire ?
Déçue, mais non surprise par l'attitude de son professeur, Hermione acquiesa d'un bref hochement de tête, puis quitta la salle, derrière les deux amis.
« Dumbledore a quitté l'école. Pour moi c'est plus qu'une coïncidence. Commença Harry. Je pense que nous devrions aller voir au troisième étage. Si le cerbère est dans son état normal, alors c'est que Quirell ne tentera pas de s'emparer de la pierre aujourd'hui, et que l'absence de Dumbledore n'est que le fruit du hasard. Sinon. . . Eh bien sinon je pense que nous devrons tenter le tout pour le tout, poursuivit-il dans un murmure.
Hermione et Molly n'avaient guère l'air rassurées, et pourtant la détermination semblait se lire sur leurs regards. Toutes deux savaient ce qu'annonçait la reprise de la pierre, et curieusement, Molly semblait fermement décidée à empêcher Voldemort de renaître. Quand à Hermione, sa crainte de voir revenir le Seigneur des Ténèbres était compréhensible. A nouveau, Harry semblait terriblement curieux : Il savait que tenter d'atteindre la pierre pour la protéger contre le Mage Noir était une opération risquée, presque suicidaire, mais, au fond de lui, il ne pouvait s'avouer qu'il avait terriblement envie de découvrir le visage du meurtrier de ses parents, de l'homme détesté par tout une génération de Sorciers, mais dont la force semblait si terrible. . . De plus, il s'était endormi la veille avec la certitude qu'il allait sauver une bonne partie du monde sorcier aujourd'hui, et il ne pouvait se résoudre à abandonner cette idée.
Perdu dans ses pensées, Harry ne remarqua que l'air approbateur de ses deux camarades. Les trois étaient décidés à agir.
Vers Onze heures du soir, Hermione retrouva Harry et Molly devant l'entrée du Dortoir des Serpentards. Les trois élèves revêtirent la cape d'invisibilité, puis prirent le chemin du troisième étage. La jeune élève de Gryffondor montra le chemin de la salle du Cerbère aux deux amis, et c'est le cœur battant que tous trois découvrirent la porte de la pièce ouverte, une douce musique se dégageant de l'intérieur. Ils entrèrent avec précaution. . . Et une terrible constatation leur vint : Quirell avait agit ce jour même. Le cerbère était endormi.
Pendant quelques secondes, ils restèrent là, se demandant que faire. Puis, sans même parler, ils s'avancèrent tous trois près de la trappe autrefois gardée par le chien à trois têtes.
Harry sauta le premier. Il atterrit sur un sol mou, qu'il interpréta comme une sorte de tapis moelleux. Les deux filles, qui guettaient une parole rassurante, suivirent quelques secondes après.
Les problèmes commencèrent peu de temps après : La plante _car s'en était une_ sur laquelle ils avaient attirée semblait décidée à en découdre avec eux : elle tentait de les broyer à travers ses longues tentacules visqueuses. Mais Harry et Hermione n'étaient pas les meilleurs élèves de l'école pour rien : Ils eurent tôt fait de comprendre le moyen de se débarrasser de la plante. ( ndr : si vous voulez la description en détails cf bouquin de JKR tome 1 ) ).
La première épreuve avait, pour un temps, apaisé les craintes de Harry : Il pouvait se sortir aisément de tels pièges. Mais si Nicolas Flammel et Albus Dumbledore avaient estimé plus sage de mettre la pierre à Poudlard plutôt qu'à Gringotts, c'est qu'il fallait s'attendre à ce que d'autres épreuves, autrement plus menaçantes, attendent les trois étudiants. . .
Ils pénétrèrent ensemble dans une pièce immense, dans laquelle on ne distinguait pas le plafond. Dans les airs, semblaient voler une multitude d'insectes semblables à des papillons. Près de la porte, était posé un balais de sorcier. En regardant plus attentivement les « insectes », Les trois amis s'aperçurent qu'il s'agissait en fait de clé montées sur des ailes. Dès l'ors, l'épreuve devint évidente. Mais la solution l'était moins : si Harry se savait doué sur un balais, il ne pouvait guère espérer attraper, si déjà il trouvait laquelle parmi toutes ces clés était la bonne facilement un objet de la taille d'un vif d'or, qui plus est dans le fouillis de toutes ces ailes regroupées. C'est alors qu'une solution lui vint naturellement à l'esprit : c'était si évident qu'il se demandait si la présence du balais en ce lieu n'était pas simplement une diversion afin de cacher l'évidence, aux yeux de tous. Il prit la parole :
-Il faut que nous repérions laquelle de ces clés est la bonne, ensuite, cette épreuve ne sera plus un problème. La Serpentarde et la Gryffondor semblèrent ne pas comprendre, mais les deux filles se dirigèrent cependant vers la serrure de la porte de Sortie. Molly dit :
-Il s'agit d'une grosse clé ancienne, la plupart de celles qui volent sont de taille réduite, elle ne devrait pas être trop dure à trouver. . .
-Lequel d'entre nous monte sur la balais ? poursuivit Hermione.
-Cela n'a aucune importance, répondit Harry, devant l'air surpris d'Hermione. Il ne sera pas nécessaire de faire preuve de talents aux quidditch pour réussir cette épreuve. L'une d'entre vous devra cependant voler très vite autours de cette salle.
Hermione et Molly se regardèrent un instant en chien de faïence, puis finalement, Hermione s'avança.
-Bien, continua Harry. Monte sur le balai et fais ce que je t'ai dit. Dès que la porte sera ouverte, tu nous rejoindras en balais.
-Hermione s'envola. Aussitôt, les clés se mirent à la suivre à une certaine vitesse. Harry mit peu de temps avant de repérer quelle clé était la bonne : l'une d'entre elles avait une aile froissée, signe qui ne trompait pas de la main de Quirell. . .
Harry dit alors d'une voix de commandement :
-Accio « Clé à l'aile froissée » !
Le sortilège fonctionna à Merveille : la clé rejoint rapidement la main de Harry, qui s'empressa de l'enfoncer dans la serrure, tandis qu'Hermione, sur le
balais, forçait l'allure pour échapper aux autres clés, qui s'étaient mises à la poursuivre à grande vitesse. Après un virage éclair, elle s'engouffra à une vitesse impressionnante dans nouvelle salle. Aussitôt, Molly referma la porte.
Satisfait de la manœuvre, Harry adressa un regard impressionné à Hermione :
« je ne te savais pas aussi douée sur un balais, tu devrais peut-être essayer le Quidditch . »
Hermione, quant à elle, semblait la première surprise de sa performance : elle regardait le balais, l'air surprise et enjouée à la fois, comme si l'idée de Harry à propos de ce sport commençait à germer en elle. . .
La découverte de ce que contenait la troisième pièce provoqua ce qui semblait être de la joie sur le visage de Molly : Une partie d'échecs à grandeur nature ! Harry n'avait guère connaissance de ce jeu, et apparemment, Hermione semblait désespérée d'avance. Mais la jeune Serpentarde, elle, contemplait le terrain de jeu avec une expression réjouie, comme si elle avait toujours rêvé de mener une partie d'échelle, dans laquelle la plupart des pièces sont humaines, et ou la vie des ces personnes est en jeu. . .
Cette fois, ce fut elle qui prit les commandes.
« Harry, prends la place du fou, Hermione, du cavalier. Je prends la tour. »
La partie fut déroulée de main de maître. Molly utilisait tous les coups des échecs modernes. Harry ignorait même que ce jeu pouvait atteindre une telle complexité : les pièces menaient une véritable bataille, dont la réalité n'était pas à prouver : la destruction par Harry de la reine adverse lui montrait également que Molly savait prendre des risques. Cette partie de la bataille fut, en effet, le tournant de la partie : privés de leur pièce maiîresse, les « blancs » perdirent le contrôle de toute leur aile gauche, et sous les coups vengeurs du cheval de Hermione, cinq pions et deux fous tombèrent. Bientôt, il ne resta que le roi, deux tours et trois pions. Cependant, ils semblaient décidés à en découdre et remporter la partie sans provoquer la perte de pièces supplémentaires semblait particulièrement difficile.
Molly semblait réfléchir depuis longtemps, quand elle ordonna d'une voix forte :
« cavalier en D4 » !.
Aussitôt, Hermione se déplaça à cette position, sous les yeux surpris de Harry qui venait de comprendre la manœuvre :
« Molly ! qu'est ce que tu fais ? elle va y passer ! »
Hermione sembla se rigidifier un peu plus sur son cheval de pierre, mais elle continua sa marche.
-Je sais, mais sans cela, nous ne pourrons jamais remporter cette partie, et le temps nous est compté.
-Harry ! poursuivit Hermione. Ne t'inquiètes pas pour moi ! tout se passera bien ! Mais le ton de sa voix semblait laisser malgré tout présager le pire. .
Le pire arriva. Une des deux tours fonça sur Hermione, dont le cheval s'effondra sous le choc. La cavalière fit une terrible chute, et c'est avec un bruit mât qu'on entendit sa tête heurter le sol marbré de l'échiquier.
Molly était en larmes. Mais la détermination se lisait malgré tout dans son regard. Elle cria : tour en D4 ! Et détruisit la tour adverse. En position favorable, elle fit valoir toute sa fureur et bientôt, seul le roi et un pion restaient sur l'échiquier.
Harry ne cessait de jeter des regards angoissés au corps inerte de Hermione, Quand il eut une idée :
« Molly ! ne mets pas le roi Mat tout de suite ! Je crois que. . . Envoie un de nos pions dans le camp adverse : nous pourrons récupérer une pièce. . .
La compréhension, puis l'espoir, passèrent dans les yeux de l'élève, qui ordonna à un de ses pions d'avancer, pendant trois longs coups. Quand il eut enfin atteint le camp ennemi, Elle s'écria :
-Je veux retrouver mon CAVALIER !
On entendit un toussotement. Hermione venait d'ouvrir les yeux.
Le reste fut une formalité. Les trois amis restèrent un moment, serrés les un(e)s contres les autres, heureux d'être encore en vie après tant d'épreuves. C'est aussi en cet instant, alors qu'ils étaient seuls dans un lieu constellé de pièges et de dangers, qu'ils comprirent qu'il seraient proches pour le restant de leur existence. . . Et ce malgré les maisons, et ce malgré l'ascendance d'Hermione. C'est avec une lueur farouche dans le regard qu'ils atteignirent, ensemble, la dernière épreuve.
Sur une table, en face d'eux, étaient disposées une douzaine de potions. Au bout de la salle, le chemin continué, barré par une haie de flammes A côté de cette table se trouvait un parchemin. La lecture leur révéla une énigme de logique. Harry et Hermione sourirent : ils n'étaient pas les « intellos » de Poudlard pour rien. . . Et en plus de cela, leurs années de scolarité Moldue les aidaient considérablement dans les problèmes mathématiques comme celui-ci.
Ils eurent donc tôt fait de le résoudre, mais alors une conclusion vint tristement à eux : la potion qui permettait de passer les flammes était à moitié vide, et seul l'un d'entre eux pouvait passer les flammes. Cette fois, Harry prit une décision :
« J'irais. Je vous remercie de m'avoir accompagné jusque là, car je n'aurais sûrement pas réussi à vaincre seul toutes ces épreuves, mais, sans vouloir mettre en doute vos compétences, je suis le plus à même d'entre nous d'arrêter Quirell et Voldemort. »
Les deux filles se regardèrent un instant, puis approuvèrent.
« Je n'ai jamais dis à personne que c'était toi qui m'avait sauvé du Troll, Harry. Tu es un grand sorcier, crois moi, et pas seulement par ta puissance. Tu le caches, mais malgré tout, tu aime, tu es un humain, et c'est ce qui te sauveras, je le sais. » Hermione avait dit ces paroles si solennellement que Harry les perçut comme une évidence : une évidence qu'il ne s'était jamais avoué auparavant : Il était humain ! Il n'était pas un monstre comme son oncle ou sa tante ! Lui, il avait un cœur, et même s'il détestait toujours autant tous les Moldus qu'il connaissait, il sut avec une telle certitude qu'il n'en avait jamais connue, une telle clarté qui dissipa toutes ténèbres, que malgré la puissance, malgré la magie noire qu'il affectionnait, il n'atteindrait jamais le grade de perversion de Voldemort. Alors, il dit simplement, mais tout aussi solennellement :
« Merci, Hermione »
Puis, il but la potion et franchit la barrière de flammes.
Harry marcha pendant une trentaine de secondes le long d'un corridor, la baguette à la main, puis il atteignit finalement une salle. Circulaire, elle était entourée de marches. Au centre se trouvait un miroir, et le professeur Quirell. Celui-ci ne semblait pas l'avoir remarqué.
Le Serpentard s'avança.
Quirell se retourna..
« Eh bien, Potter. Je me demandais quand, enfin, vous arriveriez. . .Je vous connaissait comme brillant étudiant mais je connaît également votre penchant légèrement. . . Suicidaire, qui vous pousse à vous aventurer dans des endroits pareils, qui plus est devant un professeur. . . »
Harry crut détecter une once de tristesse lorsque le mot professeur avait été prononcé.
-Je n'ai pas, actuellement, de pulsions suicidaires, ex-professeur, répondit-il en insistant bien sur le « ex ».
-C''est donc que vous ignorez ce que je cache réellement, reprit Quirell. Vous n'avez décidément aucune idée de ce qui vous attend en ce lieu. . .
Harry se surprit à apprécier ce jeu que son ancien professeur semblait vouloir jouer : l'envie d'impressionner l'élève, de montrer la supériorité de l'enseignant. . . Harry avait toujours semblé accepter ce jeu, avec ses maîtres de classe, mais cette fois, il ne rigolait plus.
-Ce qui m'attend en ce lieu ? De quoi parlez vous, dit-il d'une voix mi-amusée, mi-interrogatrice. Du déchet de Seigneur des Ténèbres que vous dissimulez sous votre turban, ou alors de votre faiblesse magique ?
Cette fois, Quirell ne trouva pas sa langue :
-Comment savez vous ? Comment avez vous eu connaissance de mon lien avec le Lord ? Depuis combien de temps ?
-Hier seulement. J'ai trouvé judicieux votre idée d'éloigner Dumbledore pour que vous puissiez tenter, en paix, de voler la pierre philosophale. . . Mais apparemment, vous êtes incapable de trouver la solution à cette épreuve. . . Pas étonnant pour quelqu'un qui n'a atteint que la quatrième marche l'ors de l'Epreuve de Serpentard. . . Un score minable, je trouve. . .
Quirell semblait bouillir sur place. Harry savait qu'il jouait avec le feu. Il ne pensait pas faire le poids contre un mage noir adulte : il avait trop d'inexpérience. Mais Il espérait en secret que McGonagall ait prit compte de leurs avertissement, ou que Molly et Hermione soient allées l'avertir : ainsi, il obtiendrait l'aide nécessaire. Mais il fallait gagner du temps, et sa meilleure carte, c'était le bluff.
-Vous connaissez l'Epreuve de Serpentard ? Dès la première année ?
-Evidemment qu'il la connaît !
Harry sursauta : une voix d'outre tombe venait de retentir depuis le crâne de Quirell. Il comprit aussitôt. Voldemort venait de parler.
-Evidemment ? Vous vous attendiez donc à ce que je la découvre aussi rapidement ?
-Mon serviteur. Je souhaite lui parler. Seul à Seul.
Quirell enleva son turban. Cette fois, malgré son calme apparent, Harry ne put s'empêcher de ressentir un terrible frisson lui parcourir l'échine : Le seigneur des Ténèbres venait de se révéler à lui, et cette vision était atroce. Une tête semblait greffée sur une autre, comme les déesses de l'antiquité. Le titillement de sa cicatrice semblait négligeable au yeux du jeune Serpentard, et Harry regardait, subjugué, la face pâle et lugubre du plus grand mage Noir de ce siècle. La bouche du Monstre reprit la parole :
-Pourquoi croyais tu que je voulais te tuer ? Je savais que tu deviendrais puissant ! Tu as atteint la dixième marche, n'est-ce pas ? Je m'y attendais. Mais j'ai changé d'avis. Je sais que tu recherches le pouvoir. Je sais que tu as souffert durant toutes ces années, à cause des Moldus. Je peux t'apporter les deux choses que tu recherches : la puissance, et la vengeance. Pourquoi nous haïr quand nous pouvons nous allier ? Fi donc du bien et du mal ! Seul le pouvoir existe, et tu le sais. Tu es un Serpentard, et un Sang Pur. Ensemble, nous changerons la face du monde ! Les sorcier triompheront de ces monstres, comme toi même tu les nomme, et eux et leurs enfants retourneront à leur stade inférieur qu'ils méritent.
-Dès mon plus jeune âge, vous m'avez craint. Vous savez que je suis une menace pour vous. Vous savez que je deviendrais, un jour, plus puissant que vous. Et j'ai vu comme vous me haïssiez ! Dans la forêt, votre ombre regorgeait de Haine, de désir de vengeance. On ne peut pas cacher ses sentiments, comme vous le faîtes habilement sous cette forme. J'ignore pourquoi vous savez déjà tout cela concernant ma force, et vous avez raison en disant que je recherche la puissance. Mais vous, vous avez atteint un stade si bas, si médiocre que jamais un Serpentard n'aurait du atteindre. Vous faites honte à votre maison ! Vous êtes puissant, mais la haine vous aveugle. Serpentard aurait honte de vous : vos sentiments les plus violents influent sur vos actes, et vous échouerez toujours à cause de cela.
Harry avait prononcé cette sentence sans comprendre pourquoi : les mots lui étaient naturellement venus à l'esprit, comme s'ils avaient été gravés depuis l'enfance. Il savait qu'il devait prononcer ce discours. Et sur la face de Serpent de Voldemort, un air, peiné ?, si c'est possible, apparut :
-Tu dis que je fais honte à Serpentard, mais tu ne connais rien de moi, tu ne connais rien de toi également ! tu ne sais pas d'ou tu viens, tes origines, tes racines, mais tu mourras aujourd'hui. Ne crois pas que tu me surpasseras en un jour, car même si tu triomphes, je reviendrais, et tu sais que tu es trop jeune, de décennies trop jeune pour m'affronter. Mangemort ! Tue cet élève !
Aussitôt, Quirell se jeta sur Harry. Mais celui-ci était sur ses gardes. Il esquiva le saut magistral du mage noir, qui sortit sa baguette magique.
-Stupéfix ! Cria Quirell
Harry esquiva et prononça à son tour
-Expelliarmus !
le sort toucha Quirell, mais celui-ci semblait protégé d'un bouclier, car le sort revint à son envoyeur, et Harry eut toutes les peines du monde à l'éviter.
-Endoloris ! Hurla Quirell.
Cette fois, Harry ne fut pas assez rapide. Ce fut comme si des milliers de poignards et d'épées lui perçaient la chair. Quirell semblait se délecter de cette souffrance. Il sentait sa raison le quitter quand un souvenir lui vint en mémoire : ce jour. . . Dans la salle Secrète, durant l'épreuve. . . Il avait déjà connu la souffrance. Et il l'avait surpassé ! Il était humain, et il dépasserait sa souffrance. Sur un genoux, sous les yeux ébahis de Quirell, Harry se redressa. Il jeta toute la force de son jeune esprit dans ce sort qu'il avait étudié depuis si longtemps, ce sort qu'il avait si longtemps réservé aux Dursley. . .
La scène semblait irréelle. Quirell ne bougeait pas, regardant Harry avec une crainte révérencieuse, pendant que celui-ci se levait, pointait sa baguette magique sur l'homme qui l'avait fait souffrir, puis murmurait l'incantation :
« Endoloris ».
La douleur disparut chez Harry. Mais Quirell s'écroula par terre, poussant de terribles hurlements. Harry était conscient du fait que s'il stoppait son sortilège, il serait perdu. Avec dégoût, Harry maintint sa baguette pointée sur Quirell.
Mais il n'y tenait plus. Il stoppa le sortilège et jeta au professeur un regard emplit de compassion. Celui-ci criait toujours. Mais c'était des hurlement de tristesses qui s'échappaient de sa voix :
-Sors de ma tête ! disparais ! Je suis libre !
Harry lança alors un expelliarmus et récupéra la baguette de Quirell. Mais il ne pouvait se résoudre à laisser cet être misérable souffrir encore. Il s'écria :
-Voldemort ! Tu es vaincu ! ton allié ne te servira plus et dans quelques instants, Dumbledore va venir ici sous l'instance de mes amis ! Tu sais que si tu restes, s'en sera définitivement fini pour toi ! Alors quitte ce corps ! Et disparais de ce lieu que tu n'aurais jamais du connaître !
C'était l'ultime coup de Bluff. Pas pour lui, pas pour l'école, mais pour cette
pauvre ébauche d'être humain qu'était Quirell. Sa voix était restée froide
toute la phrase durant, en espérant que Voldemort la prendrait au sérieux.
C'est alors que les hurlement de Quirell s'amplifièrent. Il hurla, hurla, et hurla encore pendant ce qui parurent être des heures aux yeux de Harry. Puis, une ombre sembla sortir de son corps, et il tomba, inerte.
Au loin, le Serpentard crut entendre une voix :
« Harry ! Harry ! »
Mais la douleur du Doloris le rejoint finalement, tout comme la fatigue accumulée tout au long de la soirée. A bout de forces, il s'évanouit.
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Fini ! j'espere que ce chapitre vous a plu ! la suite dès que j'aurais un peu de temps ( peut être lundi soir, peut être mardi enfin bientôt quoi )
Plz laissez une petite review ca serait vraiment sympa. . .
