Réponses aux Reviews

Nakhemda ( LOL :) ) :ben tu vas voir pour dumbledore dans ce dernier chapitre de la pierre philosophale content que ca t'ait plu ^^

Tiffany : Je sais pas ou je vais m'arrêter : je fais Sur la deuxième année et la troisième ya de bonnes chances ca dépend de mes disponibilités )

Cedokun Content que ca t'ait plus, je pense que la yaura plus de blancs

Lunenoire : Merci ^^ j'ai mais pas mal de temps à trouver kommen faire pour ne pas tout pomper sur jk lol

Miss Jedusor ( Re – LOL :) ) : eh ben plus que ce chapitre et go deuxième tome, avec pour commencer une ptite visite chez les malfoy ^^

Mimi : ben merci pour ta review, comme je l'ai dit à tyffany je pense faire les 3 premières années et la suite peut etre

Nono : merci on verra ce que je peux faire :))

Elava : Ben ca me rassure ! les thèses je trouve que ca approfondit bien le personnage donc j'en mais pas mal et je trouve qu'elles lui correspondent plutot bien :)))

Alex Potter : Ben merci !

Csame ( RE RE LOL :) ) : je pense pas qu'elle puisse compenser la rentrée mais je suis content qu'elle te plaise  :)  enfin ce chapitre a un peu tardé justement à cause de la rentrée mais bon j'essaierais de garder une bonne cadence

Botan la Follan : merci !mais tu sais le chapitre 1 est un peu cours mais les autres sont plus longs donc tu devrais les lire )

Dumbledore

Harry ouvrit doucement les yeux. Il se demanda un instant si toute cette histoire de pierre philosophale, de Voldemort et même de Magie n'était pas qu'un immense rêve dont il venait de quitter le monde, mais ses membres endoloris étaient là pour lui crier le contraire. Rassuré de sentir le contact du tissus blanc de l'infirmerie sur sa peau, Il balaya la salle du regard, mais tous les lits étaient vides. Il fut un instant prit de panique pour ses amies, mais quand son regard croisa finalement celui de l'infirmière, celle si lui répondit instantanément qu'il n'avait pas à s'inquiéter pour elles et qu'elles étaient sauves.

« Je dois signaler votre réveil au professeur Dumbledore. Vous voudrez bien rester sagement dans le lit en attendant son arrivée. Vous avez passé deux jours dans cet état et vous manquez encore de force . »

Harry, qui de toute façon n'avait aucun envie de bouger, acquiesa rapidement puis attendit l'arrivée du professeur.

Avec le réveil venaient les inévitables questions : qu'était-il advenu de Quirell, L'ombre de Voldemort courait-elle toujours ? Dumbledore était-il au courant pour le Doloris ? A cette pensée, le Serpentard fut prit de panique : c'était tout de même un sortilège impardonnable ! Et si Quirell le trahissait malgré son aide et, sachant qu'il ne pourrait plus jamais exercer, tentait de le tirer avec lui dans les bas fonds du monde sorcier ?

Malgré sa peur, Harry se doutait que Quirell révélât ceci à qui que ce soit : il avait été trop marqué par la scène pour en modifier les faits de façon inostensible, et la reconnaissance qu'il devait vouer au jeune élève pour son aide à faire fuir Voldemort de son être devait jouer plus que tout dans cette affaire.

C'est tout de même pétri d'appréhension qu'il entendit des pas dans le couloir.  La porte de l'infirmerie s'ouvrit, laissant passer le professeur Dumbledore et Madame Pomfresh.

« Voudriez vous bien nous laisser seul, s'il vous plait Pompom ? je souhaiterais m'entretenir avec Harry »

L'infirmière hocha la tête puis referma la porte derrière elle.

Le plus grand sorcier du monde approcha son tabouret du lit du Sorcier possédant le plus gros potentiel au monde, lui adressa un sourire engageant qui dissipa la plupart de ses craintes et commença à parler.

« Le professeur Quirell s'est réveillé hier. Il m'a raconté ce qui s'était passé l'ors de votre rencontre.

Harry retenait son souffle : c'était l'instant de vérité :

-Et. . . Je dois dire que je suis impressionné par l'héroïsme dont tu as fais preuve, Harry.

Le serpentard se sentit tout d'un coup particulièrement léger. . .

-Si ce qu'il dit est vrai, et je le crois, tu l'as vraiment affronté, et vaincu, alors qu'il était possédé par Voldemort, que c'est un sorcier adulte et qui plus est professeur. D'aucuns considéreraient cela comme de la folie, mais je pense que tu as pris tes décisions, et qu'elles ont été bonnes. Quand tu as compris à quel danger nous étions confrontés, tu es allé avertir un professeur, et faute de réponses de sa part, tu as su prendre tes responsabilités.  J'étais à peine arrivé au ministère que j'ai reçu un hibou du professeur McGonagall qui me signalait votre discours. J'ai tout de suite compris que ma place, en cette heure, était à Poudlard, et je suis revenu aussi vite que j'ai pu.

-C'est vous que j'ai entendu m'appeler, avant de m'évanouir ? Comment va Quirell ?

-Le professeur Quirell survivra, mais je crains qu'il ne doive mener, devant ses aveux, un séjour prolongé à la prison d'Azkaban. Je pense cependant que le ministère se montrera clément devant la souffrance qu'il a éprouvé à partager son être avec Voldemort. .  Et oui, en effet, c'est moi que tu as entendu avant de tomber.  Je venais te féliciter pour ton attitude, mais je souhaiterais aussi m'entretenir avec toi d'autres sujets.

C'était évident. Un élève de première année ne pouvait battre un professeur sans immanquablement attirer les soupçons à son égard, surtout avec Dumbledore comme directeur. . . Harry espérait, que cette fois à nouveau, le vieil homme se montrerait clément. . .

-J'imagine que tu as beaucoup entendu parler de tes parents ? Demanda Dumbledore.

-Non. Répondit Harry. Les Dursley ne me parlent que pour dire du mal d'eux ou m'insulter, et ici, j'ais toujours été considéré plus comme Harry Potter que comme le fils de Lily et James. . . A part pour certains, ajouta-il après réflexion.

-Certains hum ? continua Dumbledore. Tes parents étaient tous les deux de puissants sorciers. Ils ont fait leur études à Gryffondor, et ont toujours combattu Voldemort activement. Ta mère descend de parents Moldus, comme tu le sais sûrement, mais ton père vient d'une très longue lignée de sorciers. Durant toute leur vie, ils ont fait preuve de Noblesse et de bonté, et je suis heureux de voir que tu prends le même chemin.

Cette fois, la voix du Dumbledore avait prit, en fin de phrase, une intonation mi-interrogative, mi-rassurée, comme s'il n'était pas si sur de ses propos. A nouveau, Harry sentit ce regard perçant qu'il connaissait le sonder, mais comme à son habitude, ces yeux bleu profonds ne le jugeaient aucunement.

-J'ai, été surpris quand, à ton arrivée à Poudlard, tu as été envoyé à Serpentard. Je sais parfaitement que tu es au courant de la rivalité entre ces deux maisons, mais tu es comme ton père. Tu fais des choix, et si tu as choisi d'aller là bas, car c'est bien toi qui l'a choisi, je suis persuadé qu'il y avait une bonne raison, n'est-ce pas ?  A nouveau, je te répète que ton père aurait très bien pu aller à Serpentard. Chaque maison a ses défauts, et je dois dire que celui de la maison de Gryffondor est l'unilatéralisme. Je suis moi-même tenté de basculer parfois dans cette simplicité, et de taxer tous les Serpentard d'une étiquette « mauvais sorciers », mais, bien sûr, et tu l'as prouvé, c'est une vision mesquine de la réalité.

Je sais que tu n'es pas un élève de première année comme les autres, quand bien même tu ne serais pas « Le » Harry Potter. Vaincre un professeur en combat singulier. . . Mais ne t'inquiètes pas. Les personnes que je côtoie ont souvent tendance à croire que je suis radicalement opposé à la magie noire _ car je sais que tu la pratique, rajouta-il sous le regard surpris de Harry _, mais je reconnais que celle–ci est puissante, et que maniée entre des mains raisonnables, elle ne comporte que peu de dangers. tant que tu fais attention à tes découvertes. Prends Voldemort, par exemple. C'était, à l'époque ou je l'ais connu pour la première fois, un élève charmant, peut-être aussi doué que toi. Il était préfet en chef et tout semblait le diriger vers une carrière au ministères. Mais la magie noire la métamorphosé, car il était submergé par la haine quand il la pratiquait.

Ainsi Dumbledore savait ! Il savait ce qui rendait Voldemort si mauvais, bien sur, mais également si tenace : la haine ! Harry l'avait su dès le premier regard. Dès qu'il avait prononcé ce discours. . .

-Je voulais aussi te demander, Harry. Cette question va te paraître étrange, mais s'est-il passé quelque chose de bizarre, ou au moins de plus bizarre que le reste, durant ta rencontre avec le Seigneur des Ténèbres ?

Cet homme semblait décidément en savoir beaucoup sur lui : peut-être pouvait-il voir au fond de l'âme d'une personne ? En tout cas, il avait encore une fois visé juste. Mais le sentiment que Harry avait eut durant le discours l'avait marqué au point qu'il voulait savoir ce qu'il signifiait. Aussi, il avoua :

-Avant notre combat, Voldemort m'a. . . Proposé de le rejoindre. J'ai refusé, bien sur, mais à ce moment là, j'ai prononcé un discours, un discours qui venait de je ne sais ou ! J'ai parlé, parlé, parlé, comme si ces mots devaient  être dits : et à la fin de mes mots, Voldemort semblait déjà vaincu, tellement la rage et la haine semblaient l'avoir submergé.

-Des mots qui devaient être dits. . . Murmura Dumbledore dans sa barbe. Tu dis que c'était comme si ces mots t'avaient été soufflés, gravés dans ta mémoire ? et qu'a tu dis, précisément ?

-J'ai dit que la haine l'aveuglait et le rendait indigne d'être un Serpentard.

Un sourire sembla se dessiner, l'espace d'un instant, sur le visage constellé de rides du Vieillard.

-Je comprends que ça l'ait mis en rogne ! Vois-tu, Voldemort descend de Serpentard en ligne directe. . 

-Mais pourtant je sais que Serpentard l'aurait toujours renié ! je suis sur de cela !

-Et pourquoi ?

-Je. . . Euh. . . Je l'ignore. C'est la même chose qui s'est produite avant hier. J'étais sur de quelque chose, mais j'ignorais pourquoi. . .

-Un jour, tu le découvriras peut-être, répondit Dumbledore, d'un air énigmatique. Moi même j'ignore pourquoi Voldemort voulais tant t'éliminer toi plus que tout autre. . .

Harry, lui, avait sa petite idée : il savait que si Harry faisait certains choix, il deviendrait plus puissant que lui. Mais il ignorait toujours pourquoi il savait cela. Peut-être le découvrirait-il dans le livre de Serpentard ? Pour l'heure actuelle, le Serpentard voulait profiter de la présence de Dumbledore pour lui demander quelque chose qui lui trottait dans la tête depuis qu'il était arrivé à Poudlard :

-Professeur. Je me demandais s'il m'était impossible de ne pas retourner chez les Dursley à la fin de l'année ?

-Pourquoi donc, demanda Dumbledore avec une voix tellement innocence que Harry voulut crier

-Car. . . Parce qu'il ne sont pas vraiment l'oncle et la tante idéaux. S'il vous plait, laissez mois rester à Poudlard ! au moins un certain temps, J'ai un ami qui m'a invité chez lui cet été.

-Harry, on ne peut pas avoir des parents, ou des tuteurs parfaits. Je sais que c'est dur de vivre chez des Moldus mais de là à vouloir les quitter définitivement.

Cette fois, le jeune mage noir n'y tenait plus. Il se leva brusquement et découvrit son dos.

-Ces cicatrices ne m'ont pas été faites par Quirell. C'est mon oncle, Vernon Dursley, qui me les a faites avec un martinet. Cela vous suffit comme explication ?

L'expression du directeur changea du tout au tout.  

-J'ignorais. . . Dit-il dans un murmure.. . Je comprends mieux certaines choses maintenant. . . Comment ais-je pu être aussi aveugle ? Voilà ce que je te propose. Tu iras, la première semaine, chez les Dursley. J'écrirais une missive au ministre te permettant d'utiliser la magie en dehors de Poudlard. Je te sais suffisamment raisonnable pour l'utiliser seulement en cas de nécessité. Si l'un de ces moldus te menace, tu pourras te défendre le temps que je te trouve un autre foyer. Sinon, eh bien tu pourras rester là bas. Je te prêterais une chouette de l'école pour communiquer et je compte sur toi pour m'envoyer souvent de tes nouvelles.

Bien, je crois que notre entrevue. Les examens arrivent bientôt, mais je suis sur que tu les auras sans aucune difficulté.


Sur ces mots, le vieillard se leva dans un grognement, et rejoint la sortie de l'infirmerie. Encore un jour à passer à l'infirmerie. . . Harry ferma les yeux et essaya de s'endormir, ignorant les ombres de son esprit qui l'assaillaient de toutes parts