AlexPotter : Ben voilà le début du tome 2 : l'intrigue commence pas vraiment mais on voit que harry a pas mal changé

Csame : eh nan ! c pas fini ! voilà le début du tome 2 bonne lecture )

Lunenoire : ben ouais je voulais pas laisser tomber les Dursley tout de suite mais renvoyer Harry sans pouvoirs la bas, ca me paressais totalement irréaliste du point de vue de Dumbledore. . . Allez bonne lecture ^^

Ben merci nono pour ta double review et oui y'a une suite ^^

P3 : content que ca te plaise, j'espere que ce chapitre va te plaire. . .

Miss jedusor ( encore une fois ^^ ) : ben tu verras pour ça, surement dans un ou deux chapitres.. allez bonne lecture :)

Piloup : Y'a 17 chapitres mais ils sont plus gros lol ! content que ma fic te plaise ! voilà la suite

Merci à Tiffany et à Mimi, et aux autres qui m'ont reviewé depuis le début . . .

Un autre passé.

Tome 2 : L'élève et La chambre des Secrets

Le retour à Privet Drive

Il faisait nuit depuis quelques heures maintenant. Dans la forêt, un hiboux aux grands yeux d'un noir complet contemplait le sol, depuis la branche de hêtre ou il était perché. Sans doute cherchait-il de la nourriture dans quelque rongeur qui aurait l'infortune de croiser ce regard. . . Mais ce hiboux était loin d'être un animal comme les autres. En le regardant de plus prêt, on aurait pu s'apercevoir de sa vieillesse. A en croire ce regard, cette bête _ si c'en était une _, était âgée d'un siècle, peut-être.

            Et c'était presque le cas. Cette créature à l'air hagard, les yeux dans le vague, ruminait des pensées qui étaient tout sauf animales. L'animal est dépourvu de haine. Cette créature en regorgeait. De frustration, également, mais ça, chaque animal en avait une dose. Mais quel sorte d'esprit se trouvait donc à l'intérieur de ce crâne ? Un esprit humain ? Non. C'était impossible. L'humain pouvait être mauvais, cruel, mais la dose de haine à l'intérieur de cet esprit rendait tout espoir d'humanité, presque impossible.

            Non. La chose à l'intérieur de cette pauvre créature n'était pas plus humaine qu'animale. Elle pensait, pensait, tentait de réfléchir, calculer malgré sa colère, perdait l'espoir, perdait tout espoir, d'un jour, revoir le monde de ses vrais yeux. Elle avait été tellement proche ! Un miroir seulement, l'avait privée de son retour dans le monde des sorciers. . . Un miroir, et un jeune garçon de onze ans. Un jeune garçon qui l'avait empêché, par la seule force de sa volonté, de renaître. Un garçon qui, une nouvelle fois, l'avait renvoyé au néant, seul, désespérément seul. Voldemort se bornait à croire que la solitude ne le touchait guère, mais vivre dans une illusion avait toujours rendu les choses plus difficiles. Même lui, le grand Seigneur des Ténèbres, ne supportait pas la torture qu'on lui infligeait. Seul, dans un corps qu'il était obligé de pourrir pour survivre, attendant sa mort pour en posséder un autre. . .Délaissé de ses serviteurs, ceux-là qu'il croyait si fidèles, dont il était sur qu'il ne risquait aucune trahison. . . Combien étaient-ils, ceux qui ne l'avaient pas délaissé ? Cinq ? Moins ? Les autres s'étaient empressés de sauver leur peau. . .

            Cette pensée réussit presque à le faire sourire. Finalement, le seul qui n'avait pas fui devant lui, de son vivant ou de sa mort, c'était son pire ennemi, ce gamin qui lui ressemblait tant, finalement. . . Bien sur, plus maintenant. Il s'était trop profondément enfoncé dans une voie, et rien ne pouvait plus lui en faire sortir. Peu à peu, une étrange forme de gratitude se forma dans son esprit tourmenté. De la gratitude pour son pire ennemi, de la gratitude pour la personne qu'il haïssait le plus au monde. . .Ce paradoxe faillit à nouveau le faire sourire.

            C'est alors qu'il s'aperçut que le bec d'un hiboux n'était pas propice à ce mouvement.

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Harry finit de déposer sa caisse dans le train qui devait le ramener à Londres. Salazar avait obstinément refusé de se laisser caser dans une cage dans la valise, aussi, Harry l'avait prit autours de sa jambe, en espérant que celui-ci se tiendrait au calme. Alors qu'il entrait dans le compartiment qu'il partageait avec Molly, Katala, Draco et Blaise ( Hermione n'avait pas souhaité créer des problèmes entre Harry et Draco en venant s'installer dans ce wagon, mais elle lui avait promis qu'elle lui enverrait des lettres durant les vacances ). Ses pensées se mirent à vagabonder autours du dernier mois qu'il avait passé à Poudlard, après l'épisode de la pierre philosophale.

 Il avait passé la plupart du temps dans la salle secrète de Serpentard,  perfectionnant chaque jour ses compétences. Il se remémora l'apprentissage de L'impérium, le sortilège de possession, qui avait été d'une terrible facilité, et sa tentative marquée par un échec de découvrir les secrets de l'Avada Kedavra, sa décision de repousser l'étude de ce sortilège à plus tard. . .

Il se rappela aussi la nuit ou les jumeaux Weasley, quelques jours avant les examens, avaient à nouveau frappé en changeant les armoiries de tous les élèves de la maison de Serpentard, transformant le beau Serpent qui ornait leurs robes en un grotesque lézard. Leur surprise quand ils s'aperçurent que l'écusson de Harry n'avait pas subi la transformation.. . ..

Ses performances lors du dernier cours de vol de l'année, ou le professeur Bibine avait organisé une course avec plusieurs obstacles. ..  Course que Harry, à sa grande surprise, avait remporté, devançant Hermione de quelques longueurs. . . Le regard intéressé du Capitaine de l'équipe des Serpentard. . . Et finalement le passage des examens de fin d'année, qui, à l'image de l'année scolaire, n'avaient posé aucunes difficultés à Harry, qui avait fini avec les meilleurs résultats des premières années, devançant Hermione Granger d'une dizaine de points.

C'est à peine si il remarqua que le train était parti. L'idée de quitter l'école répugnait Harry, mais il était curieusement impatient de retrouver les Dursley. . . Avec l'usage de sa baguette magique ! Il avait renoncé à l'idée de les faire souffrir, mais si eux continuaient dans cette perspective, il aurait tout à fait le droit de leur donner un aperçu de ses nouvelles . . . « capacités » !

Depuis son premier contact avec Voldemort, Harry ne cessait de penser à cet être.. . Et également, aux paroles qu'il avait prononcé. Voldemort était indigne d'être un Serpentard. Il ne méritait pas d'appartenir à cette maison. Etre si intimement persuadé d'une chose que l'on a aucune chance de connaître laisse des doutes chez n'importe qui, et le jeune garçon ne faisait pas exception à le règle. Nuit après nuit, il ruminait ses paroles, dans l'espoir d'en découvrir un quelconque sens caché. . . en vain jusqu'à présent.

Cela faisait maintenant trois heures que le ciel défilait à toute allure devant les yeux de Harry. Depuis le début du trajet, il n'avait pas prononcé un seul mot. Seule Molly était également restée silencieuse, mais il est vrai que Molly ne parlait jamais beaucoup. . . Draco adressa finalement la parole à Harry :

-Alors, c'ést d'accord ? tu viens chez moi à partir de la première semaine d'Août ? j'imagine que ça te fera plaisir de quitter tes horribles moldus pour pouvoir revenir dans le monde des sorciers un peu plus tôt. . .

Harry sourit. Oui, cela lui faisait plaisir. Mais cette esquisse de remerciement pour Draco était en fait la trahison d'un autre sentiment, d'un amusement que Draco n'avait pas découvert. Il ne changerait jamais, se disait Harry. Un vrai Serpentard, ce Draco ! Tout en lançant la conversation, il attirait l'attention sur le fait que Harry venait chez lui pendant les vacances, et que par là il l'aidait à quitter ses Moldus. . . Donc, implicitement, qu'il devrait le remercier pour cette aide. . . Appréciant ce jeu d'esprit,  Harry répondit :

-Je ne remercierais jamais assez tes parents de m'accepter chez vous. J'espère que je ne les dérangerais pas trop. Et si tu veux que je te fasse réviser. . .

Draco fit une moue qui pouvait passer pour un sourire, mais qui semblait plus être de la déception . Harry avait gagné. Il avait insisté sur le fait que le mérite de l'accepter revenait non pas à lui, mais à ses parents, et en plus de cela, l'allusion aux révisions le mettait en position dominante : celui qui dispensait la connaissance, comme si pour Draco la présence de Harry était en quelque sorte un honneur. . .

Les deux se sourirent. Ils adoraient ces petites joutes de langues.

Bientôt, le train commença à ralentir. A l'horizon se profilait la gare de King's Cross. Lorsque le wagon fut immobilisé, les portes s'ouvrirent, laissant les élèves sortir dans un grand fracas de malles et de sacs.

Voie Neuf, au bout de quais, Vernon Dursley l'attendait. . .

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Harry marcha vers la chose difforme qu'était son oncle avec assurance. Cette arrivée sembla désarçonner le Moldu, qui mit peu de temps avant de trouver quelque parole douloureuse à lui jeter à la face.

            -L'erreur de la nature est enfin revenue, à ce que je voie. Dépêche toi de monter dans la voiture. Je ne voudrais pas que quelqu'un s'imagine que je me soucie de toi.

            Et paranoïaque, avec ça !

            Sans un bruit, Le Serpentard grimpa dans la voiture du moldu, non sans jeter un regard glacial à l'homme, qui perdit rapidement de sa superbe. Harry n'était pas prêt de se laisser faire. Ou on le respectait, ou on payait.


            C'étaient les nouvelles règles.

            L'arrivée à Privet Drive fut sans nul doute un épisode mémorable. Dudley Dursley, l'éléphant domestiqué de la famille, attendait Harry sur le palier, sans nul doute pour lui rappeler qu'il n'était rien d'autre qu'un vers de terre, ici.

            Mais le regard froid qu'il avait jeté à l'oncle Vernon refit des merveilles face à Dudley. Comme si rien que ses yeux avaient le pouvoir de le rendre inquiétant. Il se rappela alors avoir lu cela quelque part : la magie noire affectait toujours l'individu qui la pratiquait. Quelque chose changeait en lui. Quelque chose qui permettait de mieux faire passer les sentiments, de donner un aperçu de sa puissance. . .

. . . D'un regard. . .

            Dudley s'écarta religieusement du passage de son cousin. Harry ne savait pas si Pétunia lui avait réservé le même accueil, en tout cas, il n'eut pas le temps de vérifier. Un simple coup d'œil la fit flancher.

            Au souper, Aucun mot ne fut échangé, jusqu'à ce que l'oncle se lève, semblant puiser jusqu'aux dernières ressources de son courage. C'est la voix tremblante qu'il commença à réciter un discours qu'il avait, semblait-il, apprit depuis longtemps.

            -E. . . .Ecoute moi bien. Ici, tu n'es pas dans ton école de fous. Alors ne crois pas que nos sentiments envers toi on changé après une année dans cette école. Pour nous, tu es toujours une larve, quelqu'un de monstrueux et. . .

            Il ne parvint jamais à aller plus loin. Harry voulait mettre les choses au point tout de suite.  Il lâcha la bride à son pouvoir. Aussitôt, il fut entouré d'un halo noir. Une lueur totalement sombre, et qui malgré tout semblait rendre son visage lumineux. Comme si il en faisait ressortir la pâleur. . . C'est muni de cette aura qu'il jeta un regard rempli de sous entendus à son oncle, qui se laissa retomber sur sa chaise, les yeux exorbités, bredouillant des –Quel est ce maléfice. . . ou autres stupidités. . 

            Pétunia regardait Harry, une expression de terreur dans son regard. Dudley l'observait, lui, avec une sorte de crainte révérencieuse, presque religieuse, comme si il découvrait en son cousin un être nouveau, un être tout droit sortit de ses rêves, ou cauchemars. . .

            Décidément, cette capacité était bien pratique, se dit Harry. Il s'était découvert ce pouvoir, cette capacité à révéler sa puissance peut de temps après le combat contre Voldemort. Il avait fait des recherches à ce sujet et en était arrivé à la conclusion que cette aura était de même type que celle qui avait orné le fantôme de Voldemort dans la forêt interdite. . .

            Sous les regards terrorisés des Dursley, Harry finit son repas, repris de la nourriture ( une chose qu'il n'aurait jamais osé faire l'année précédente. . . ) et se leva de Table. Il dit :

-Je me sens un peu fatigué. Je vous souhaite une bonne soirée, chère « famille ». . .

            Il avait prononcé ce mot avec un tel dégoût que, malgré la peur, Vernon parut choqué. C'est à ce moment là que Harry les haït à nouveau. Et qu'il put à nouveau comprendre Voldemort.

Voilà ! j'espère que ce chapitre vous a plu. . . il marque le début de la chambre des secrets : les secrets de Serpentard, de Voldemort, et de Harry :)

Et surtout revieeeeeeeews plz ^^